26 avril 2024

Le blogueur qui rénove sa maison a oublié quelques aspects (notamment justifier sa démarche)

 


Le blogueur a beaucoup parlé de sa maison, hier, avec quatre billets. Il a expliqué les travaux qu’il envisageait et leurs justifications. Préparant la deuxième phrase de billets, ce matin, il se rend compte qu’il a oublié différents aspects comme quelques travaux mais aussi la justification, non pas des travaux, cette fois, mais des écrits.

Il est temps de m’y mettre.

Il n’a pas dit, non plus, pourquoi il avait décidé de conserver la maison. Qu’il choisisse de passer sa retraite à Loudéac est-une chose, déjà assez saugrenue, vu qu’il vit en banlieue Parisienne depuis très longtemps, le fait d’avoir une maison alors qu’il n’aime ni le jardinage, ni le bricolage, ni l’entretien, une autre… Surtout que son appartement parisien est à tout à côté de commerces et de plein de bistros…

A ce stade, je n’ai pas de réponse, cela relève de l’instinct.

Surtout, le lecteur pourra avoir l’impression, à la lecture, que tout doit être refait et que la maison est pourrie. Ce n’est pas du tout le cas. La plupart des pièces sont très agréables et une partie des travaux envisagée n’est que de l’entretien courant.

Commençons.

 


Le premier gros oubli : la véranda

Je ne sais plus de quand elle date. Probablement des années 1970. Toujours est-il que le toit, en espèce de plexiglass est un peu cassé et doit être changé. Déjà, c’est sûr.

Cette véranda a des défauts. Il y fait très chaud en été et elle n’est pas trop utilisable en hiver. La chaleur est due au fait que le soleil tombe directement dessus. Même en Bretagne, c’est moderne. Il faut donc que le toit soit opaque. Par contre, s’il l’est vraiment, cela va assombrir le séjour.

Je n’ai pas résolu la quadrature du cercle, à ce jour. J’attends vos idées.

Et je continue à parler de la véranda. D’autres choses ne vont pas comme les portes et les fenêtres qui sont très dures à ouvrir, sans doute parce que la conception est ancienne avec une structure qui me semble être en aluminium. A ce stade, vous aurez compris que j’envisage de tout refaire mais je ne suis pas mûr… Contrairement aux autres gros travaux que j’ai décrits hier. Je suis bien décidé à les mener à bien et seules des discussions, notamment avec des professionnels, pourraient me faire changer d’avis (ce qui n’est évidemment pas du tout exclu).

Cette véranda est tellement mal foutue qu’elle n’a jamais été utilisée « en tant que telle » pendant ces cinquante ans de bons et loyaux services. Au début, nous mangions de temps en temps à l’intérieur mais elle a fini par être utilisée comme serre : ma mère y mettait ses pots de fleurs « extérieurs » pendant l’hiver. Je ne jardine pas.

 

D’autres oublis ? J’ai oublié lesquels… Ah ! Si !

 

Les serrures électroniques

Je veux que toutes les ouvertures de la maison puissent se fermer électriquement et automatiquement et puissent être ouvertes sans clé, par exemple, comme dans les films de science-fiction, avec un dispositif biométrique. Pour ceux qui connaissent la maison, cela concerne surtout la porte entre le garage et l’entrée et celle à l’arrière de la maison (la première parce que je la manipule souvent et la seconde parce que j’oublie souvent de la fermer) mais les autres pourraient ne pas échapper à la démarche (la porte fenêtre du séjour, la porte principale et celle du garage).

Bien sûr, il faut penser à tout, y compris aux pannes d’électricité… Il faut donc au moins une porte qui s’ouvre avec une clé, « en secours ».

Je ne vais pas électrifier tous les volets surtout que je ne les ferme même pas pour dormir mais celui du bureau va y passer (c’est là que je bosse et le soleil peut être gênant). Je veux que tous ceux qui sont déjà électriques puisse être manipulés en local, bien sûr, mais aussi avec une télécommande centrale dans la maison (genre : ferme tous les volets au sud, il y a trop de soleil), voire un dispositif programmable (genre : quand je suis absent, tu fais croire aux voleurs que la maison est occupée en ouvrant les volets en journée).

 


Les avis des copains

Je suis assez vieux blogueur politique pour savoir que tout ce que j’écris ne sera lu dans l’intégralité par personne. Le nombre de confrères qui se sont crus bons et indispensables m’a toujours sidéré. Mon recul explique sans doute que mon blog fut premier de certains classements et surtout ma longévité.

Il n’empêche que les avis et commentaires recueilli à droite ou à gauche me sont précieux. Je vais donner quelques exemples.

Didier Goux, l’ineffable, a donné son avis sur les thermostats suite à mon billet au sujet du chauffage. Tentant d’argumenter pour justifier ma position (mettre des thermostats partout alors qu’il me disait qu’un seul suffirait), je me suis rendu compte qu’il avait partiellement raison et je suis arrivé à un compromis (il faut un thermostat par étage, dans cette bicoque). Ce n’est pas rien (outre le fait que je vais économiser une demi-douzaine de robinets thermostatiques).

Toujours à propos du chauffage, Agnès (le Monolecte est son nom de scène) m’a brièvement parlé de ses propres problèmes, dans Facebook. En papotant, cela a renforcé une opinion que j’avais : les chauffagistes ne sont pas toujours de bons conseils, d’une part parce qu’ils gagnent plus d’oseille avec certaines technologies et d’autre part parce qu’ils ne les connaissent pas nécessairement toutes assez bien pour conseiller les clients. Mon choix d’avoir des machins thermotrucs est donc entériné : les conseils que je vais attendre du chauffagiste ne seront plus que technique (par exemple, est-il possible de déplacer la chaudière ? Question très structurante pour la suite…).

Brigitte (Olympe dans les blogs) m’a parlé du fait qu’elle avait, comme moi, du mal à se débarrasser des affaires de sa mère (décédée quelques années avant la mienne, peut-être pendant la crise sanitaire). A notre discussion (que j’ai par ailleurs souvent avec ma sœur), je me suis rendu compte que j’avais tourné la page.

Fabienne (une copine d’enfance mais néanmoins locale) a répondu à mon billet sur les gros travaux que « ça envoie du rêve ». Voulant faire une réponse de principe (du genre : « oui hein t’as vu ça ? »), je me suis rendu compte qu’elle avait contribué à ma réflexion, un peu comme M. Jourdain… Le tout sur plusieurs sujets. Par exemple, c’est la seule personne que je reçoive dans la véranda…

Didier Goux m’a dit aussi qu’il fallait que je me dépêche de faire ma « suite pour invités », avant qu’il ne passe l’arme à gauche. Cela m’a conforté dans la pensée que j’avais eu une très bonne idée (alors que, à l’origine, je pensais surtout à remplacer une chambre que j’allais transformer en buanderie).

J’en passe mais je n’ai pas oublié l’époque où je parlais beaucoup de chauffage, dans Facebook. Même si j’ai balayé toutes les solutions proposées par les copains, elles ont toutes intégré mon « processus de décision ».

 

Pourquoi écrire tout ça ?

L’avis des autres compte beaucoup, ne serait-ce que pour éviter les bourdes, avoir des bonnes idées, être conforté dans des idées…

Surtout, j’aime beaucoup écrire. Et je fonctionne comme ça. Vous n’avez pas idée du nombre de choses que j’ai pu faire, pour le boulot, en noircissant des pages puis en résumant en trois feuillets A4… Au fond, si les puces internationales sont utilisées pour les retraits sur les distributeurs de billet, c’est aussi parce que j’étais seul aux commandes de la rédaction des spécifications interbancaires (disons même qu’elles n’ont quasiment pas bougé depuis plus de vingt ans – des changements récents ont toutefois été nécessaires pour prendre en compte le sans contact). Je ne veux surtout pas dire que je fût le seul à pouvoir le faire et que j’étais indispensable. Je veux dire que je l’ai fait. Point. Le tout en noircissant des pages et des pages puis en résumant. Je peux faire la même chose pour ma baraque, non ? Et comme pour mes retraits à cartes à puce, ce sont bien les autres qui vont mettre en pratique des décisions que j’ai prises sur la base de technologies inventées par d’autres. Je n’ai pas inventé la carte à puce et la thermodynamie…

 

Pourquoi seulement maintenant ?

Tout d’abord, la retranscription de mes idées pour la maison dans des billets de blogs n’est pas neuve ! J’ai commencé, dans un autre blog (exemple), quand je passais le confinement ici et que je commençais à me dire que j’allais racheter la maison (en en héritant plus tôt que je ne le pensais, j’ai fait des économies, au fond !).

Ensuite, je n’étais pas prêt.

J’ai eu beaucoup d’idées, en quatre ou cinq ans et surtout depuis la mort de ma mère, mais le tout n’était cohérent. Je vais y revenir.

 


Pourquoi maintenant ?

Parce qu’il me faut passer à une nouvelle phase dans les travaux, à savoir finir l’aménagement des pièces de vie avant d’attaquer les annexes. Il n’y a pas grand-chose à faire (avec deux ou trois pote, ça pourrait fait en une journée ou deux) mais il faut que je sache où je vais.

Par exemple, ma mère était abonnée à Sciences et Avenir depuis les années 50 et a toute la collection. Je ne souhaite rien jeter (ne me demandez pas pourquoi, au fond, c’est à peu près le seul truc que je garde en sa mémoire…). Toujours est-il que ça prend de la place. Et il faut bien que je sache où je vais stocker ce truc. Donc il me faut un espace dans une dépendance. Comme je supprime tout sauf la cave, il faut que cette dernière ait un endroit qui ne soit pas trop humide et bien aéré. Dans l’attente des travaux, je ne peux pas supprimer l’armoire où c’est stocké. Les travaux à long terme conditionnent donc les actions immédiates.

 

Pourquoi l’écrire ?

J’ai déjà posé la question et y est partiellement répondu.

Il y a une autre raison : il faut coordonner les travaux et s’assurer de la cohérence du tout. Ecrire beaucoup fait que cela me rentre dans le crâne.

Prenez mes Sciences et Avenir (qui ne sont qu’un exemple, j’ai aussi les travaux de généalogie qu’avaient menés mon père avant sa mort – après il a arrêté) : j’ai donc en tête de faire des placards assez hauts dans la cave (s’ils sont bas, ils risquent l’inondation…) pour stocker des documents divers. Si je construis un établi pour stocker les outils, comme je le suggérais hier, il faudra bien que je mette, en haut, cet espace de stockage. Or il ne viendrait à l’idée à personne de ranger des revues anciennes dans le haut d’un meuble qui aura la perceuse et des tournevis.

Autre exemple, au fil des billets, vous aurez vu que je dois réparer les châssis de toit, la porte vitrée de l’entrée, que je pense à faire une cloison intérieure en verre, à mettre une porte fenêtre dans la future « suite pour invités ». J’ai dit ici que je voulais des volets électriques télécommandés, des modifications de la véranda. C’est bien sûr le même artisan qui fera tout. Autant faire une commande globale.

Je parlais ainsi de refaire la véranda. Il serait idiot de ne pas prévoir une arrivée d’eau vu qu’il y a des plantes à arroser (il y a un point d’eau à deux ou trois mètres, ce n’est pas comme s’il fallait faire des tranchées dans toute la maison). Il faut donc que je coordonne les travaux avec ceux du plombier qui me refera le chauffage. Quitte à refaire la véranda, autant en faire une vraie cuisine d’été, comme on dit. Barbecue, plancha et tout le tralala. Dans un billet, je disais que le congélateur de la cuisine était trop petit. Pourquoi ne pas en mettre un grand ? Ne serait-il pas à sa place dans la véranda ? Tout est lié.

Et, entre nous, si je n’écrivais pas, depuis deux jours, tout ce qui me passe par la tête, j’aurais du mal à suivre.

 

Les idées abandonnées ?

Je ne sais pas pourquoi mais l’algorithme Facebook n’arrête pas de me montrer des plans de maisons, fais par des architectes. J’observe tout et je lis les commentaires. Ca me permet de voir les aspirations des gens (qui sont généralement assez tarés, il faut le dire : ils veulent des toilettes pour les visiteurs mais oublient les dépendance, notamment la pièce pour la machine à laver ou le stockage de quelques réserves, qui dépendent forcément de chacun. Pour ma part, j’ai de la bière, du vinaigre ménager, des pommes de terre, du vin blanc et de l’eau de javel. Tous tarés).

Il y a un consensus autour d’une grande pièce principale regroupant un vaste salon, une grande table pour les repas et une cuisine ouverte. C’est complètement con, ils ont un séjour de 80m2 mais des chambres de 9, en oubliant que les gamins y vivront une vingtaine d’années et devront aussi y travailler, stocker des fringues… Ce séjour immense, il faudra le chauffer, y faire le ménage…

Le mien, de séjour, est assez grand et je ne suis pas en train de construire une nouvelle maison. Si vous voulez recevoir beaucoup de monde, autant aller au restaurant plutôt que de vous taper 50 000 euros de travaux. Je ne pense même pas à une cuisine ouverte. La faire chez moi aurait plein d’inconvénients (le mur entre le séjour et la cuisine abrite des grands placards, un gros radiateur en fonte, une vitrine « incrustée ». En plus, c’est complètement débile. Désolé. Une cuisine, ça se ferme ! Pour éviter les bruits et les odeurs, d’un côté… Pour garder le bordel à l’abri des regards indiscrets, de l’autre. Et pour éviter que le chien ou le chat des invités ne vienne chaparder le rôti (son propre chien, ce n’est pas grave, il est dressé et connait la maison et vous êtes habitués à tout protéger). La raison la plus évoquée pour « ouvrir » est de ne pas couper la cuisinière des convives… Je m’en fous, je suis célibataire et sans doute un vrai féministe : ce n’est pas nécessairement la bonne femme qui fait la cuisine et « iel » a le droit de faire tomber le poulet et de le remettre dans le plat à l’abris des regards indiscrets, avant de le découper sans mettre de gants, voire en se curant le nez…

Je n’ai donc jamais envisagé la chose…

 

Par contre, la pensée de beaucoup de gens tournent autour… de l’extérieur de la maison, des cuisines d’été, des terrasses avec des tables. J’y ai beaucoup réfléchi, envisageant de prolonger la véranda vers une nouvelle terrasse à construire derrière la maison. Cela peut paraitre saugrenu mais ça se tient ! Cette gigantesque terrasse aurait pu contenir le congélateur, un espace pour le linge… et aurait été très agréable le matin (c’est au nord-est et il y a beaucoup de soleil à l’heure du petit déjeuner).  

J’ai aussi beaucoup pensé à faire une grande véranda à l’avant, avec une cuisine dans l’actuelle véranda. J’ai imaginé, aussi, cette cuisine d’été dans le fond du jardin, pour avoir du soleil en permanence.

J’ai abandonné tout cela, n’envisageant que de recycler ma véranda (avec son gros défaut : l’orientation), pour différentes raisons de pure sagesse : je ne vais pas m’emmerder avec un permis de construire et ça coûte la peau des fesses. Surtout, cela ne sert à rien ! Les types qui n’ont pas la terrasse à côté de la cuisine l’utilisent combien de fois par an ? Combien de lascars qui ont imaginé pendre le café dehors, le matin, ne le font jamais car ils préfèrent rester devant Netflix ou BFM ? Combien de personnes ont perdu l’habitude de s’asseoir quand ils sortaient griller une cigarette ?

 

Les choix doivent être dictés par l’utilité et pas par la mode ou le fun ? Imaginons que ma « suite pour invités » ne soit pas utilisée (pour la bonne raison que je n’ai pas grand monde à inviter et que je n’ai pas envie de me faire chier). C’est simple, j’y colle un frigo, des plaques de cuisson et un microonde et je la loue à un étudiant (qui sera chargé d’entretenir le jardin, il ne doit pas rêver, tout de même) et il pourra entrer dans le garage grâce à mes serrures électroniques sans que je m’emmerde, voire à l’entrée si je finis par ajouter une cloison vers le reste de la maison.

 


Une autre piste que j’ai bien explorée est la transformation de l’actuelle buanderie (et putative ultérieure suite pour invités) en un vrai espace pour le linge. La petite pièce à côté contiendrait la réserve de draps (et de Sciences et Avenir…) et les armoires seraient remplacées par des espaces de travail pour la personne en charge du linge. J’ai trouvé une meilleure idée et je ne vois pas pourquoi je cantonnerai la femme de ménage dans une sombre dépendance…

 

Et la véranda dans tout ça ?

 Il faut toujours finir les billets par une note positive.

A l’heure où je parle, mes pensées ne sont pas matures mais j’imagine que je pourrais la refaire entièrement, plus grande, avec un espace pour manger et une cuisine (avec barbecue, plancha, évier… et le fameux congélateur plus un frigo pour les bières et l’eau pour le Ricard). Les cloisons, côté sud, seraient largement coulissante pour permettre une ouverture quasiment totale. Seule la partie avec le salon serait abrité de la pluie quand tout est ouvert.

25 avril 2024

Le blogueur envisage de gros travaux dans sa maison

 


Après avoir fait trois billets (préparés cette nuit) pour présenter sa maison et expliquer pourquoi des travaux sont nécessaires, le blogueur va expliquer les gros travaux qu’il envisage de faire (de « faire faire » serait plus exact d’autant que le blogueur est moi et que je suis absolument incapable de tout travail manuel).

Je vais commencer par rappeler les travaux d’entretien « normaux » (dans le sens où ils ne dépendent pas de mes fantaisies). La collectivité va nous imposer d’avoir un circuit distinct pour les eaux de pluie (en français : brancher les gouttières sur des égouts spécifiques qui ne viendront pas faire déborder les stations d’épuration. J’ai des fuites dans les espèces de grandes lucarnes (les "châssis", voir la photo plus haut, même si elle vient de Google et pas de la maison) du toit, celles qui donnent de la lumière dans la salle de bain et les toilettes de l’étage, via des « puits de lumière ». Quand il pleut beaucoup, ça mouille. Il faudra les réparer ou les boucher. Enfin le toit lui-même a 65 ans pour la partie la plus ancienne et le type qui a fait l’estimation lors de la succession a dit qu’il serait à refaire bientôt. C’est dommage.

Je ne vais pas détailler tout ça ni même ce dont j’ai déjà parlé, à savoir le chauffage. Je ne vais pas, non plus, parler des petits travaux (notamment les sols en lino qui doivent être changés dans plusieurs pièces).

 


La nouvelle buanderie

J’en ai déjà parlé dans le deuxième billet de la journée mais je vais dédier l’actuelle chambre de ma sœur au linge : lavage, séchage, repassage… Si je l’évoque maintenant, à nouveau, c’est parce que c’est un plus gros chantier que ce l’on pourrait imaginer. Il va falloir détruire des meubles intégrés, refaire le sol (mort à la moquette !), sans doute avec un carrelage avec une vague pente et un « trou » pour évacuer l’eau (j’ai la hantise des machines qui débordent).

Il faudra construire des plans de travail et un espace pour repasser, sans compter un coin pour le séchage de ce qui ne va pas au sèche-linge. L’objectif : je lance des machines et je récupère linge bien plié par la femme de ménage quelques jours après, femme de ménage qui aura travaillé dans de bonnes conditions.

Je suis un bon patron.

 

L’ancienne buanderie et le débarras derrière

Ces pièces auront été expurgées de leur contenu actuel, à savoir une machine à laver, un sèche-linge, une chaudière et un tas de merdier, dans trois vieilles armoires, dans le débarras, ou en vrac, accumulé depuis des décennies, que je ne vais pas laisser à mes héritiers, les pauvres.

Cet espace libéré sera transformé en une espèce de suite pour les invités, avec une pièce d’eau (des gogues, un lavabo et une douche) et une grande pièce, avec un lit, un petit salon et un bureau. Comme un hôtel de luxe ou presque. Tiens ! Je vais mettre un frigo.

Il y a beaucoup de travail sans compter qu’il serait idiot de faire cela sans ajouter une porte fenêtre donnant sur le jardin, voire un petit salon d’extérieur pour boire des bières au soleil.

A noter que si la pièce pourra être chauffée à l’occasion, elle ne sera pas isolée. J’ai dit.

 

La descente à la cave

Je vais rendre praticable l’escalier qui sort de la cuisine pour aller dans le jardin et pour aller à celui qui va à la cave qui sera également rénover. J’ignore comment, il n’y a pas beaucoup de place mais j’ai toujours peur de me casser la gueule. Je me demande comment ma mère a supporté ce truc.

Surtout, je vais ajouter un escalier entre le garage et la cave. Si vous avez tout suivi, vous comprendrez pourquoi. J’ignore pourquoi cela n’a pas été fait lors de l’agrandissement de la maison… C’était pourtant évident.

 


La cave

Elle est actuellement pleine de merdier qui partira à la casse un de ces jours. Si on la libère, elle restera tout de même moche. Le placoplâtre sera sans doute salvateur, de même que l’aménagement de rangements bien sentis… Elle contiendra en particulier un espace pour le bricolage et les outils (espace qui ne risque pas d’être usé par mes soins mais on a toujours besoin d’une perceuse).

A noter qu’elle aura une nouvelle porte d’entrée, côté garage (voir ci-dessus) et que l’actuel escalier devrait être refait (ou même, pourquoi pas, supprimé, maintenant que j’y pense).

Enfin, il faut mettre une couche d’isolant au plafond (pour isoler les pièces au-dessus…).

La petite cave ne sera pas touchée (elle est parfaite pour le vin) à part que le ballon d’eau chaude sera supprimé. Néanmoins, on pourrait être obligé d’y mettre la chaudière.

 


Le garage

Le pauvre va être détruit en partie avec le creusement d’un escalier et largement occupé par un nouveau chauffage. Il perdra donc sa fonction principale : recevoir des voitures. Il n’aura plus que mon vélo et la tondeuse à gazon. Tout le fourbi accumulé par des bricoleurs et des jardiniers successifs brulera en enfer à part les trucs qui servent comme le sécateur.

Dans un moment de sagesse, je pourrais décider d’y mettre quelques placards, notamment pour y foutre les groles et les produits d’entretien en réserve ou des trucs comme ça et surtout les machins courants pour le jardinage (le sécateur, l’arrosoir à désherbant et le vinaigre ménager).

 

L’entrée et le porche

L’intérêt des deux portes successives (celle du porche et celle de la maison) est qu’elles dissuadent les malfrats de fermer proprement après leurs forfaits. Je pense que je suis quasiment le seul à pouvoir les manipuler. Au minimum, une forte réparation s’impose mais je me demande si le remplacement de la grande porte en verre ne s’impose pas.

Dans la même série, j’envisage deux choses. La première est de mettre une porte en verre dans l’entrée, devant l’escalier, pour l’isolation de la maison. La deuxième est de mettre une vraie serrure à la porte vers le garage (j’aime bien laisser la porte extérieure du garage ouverte quand je sors en vélo, c’est trop chiant de s’arrêter dans les deux sens pour ouvrir ou fermer…).

 

L’arrière-cuisine

 Cette pièce que nous nommions la lingerie vu qu’elle avait une machine à laver et un accès direct sur le jardin avec ses fils à linge (mais je suis trop fainéasse pour étendre dehors) a été transformée en salle d’eau par ma mère. Avec les travaux que j’envisage par ailleurs, la douche devrait devenir inutile (ma mère avait des idées arrêtées sur plein de trucs et je n’ai pas réussi à la dissuader de construire ce machin). Les chiottes et le lavabo sont étriqués. Pour une maison occupée essentiellement par un homme qui boit en regardant la télé, il faudrait des pissotières en plus du trône actuel. Enfin, il n’y a aucun espace à côté de la cuisine pour contenir, par exemple, un aspirateur ou un seau avec un balai-brosse. Et la chasse d’eau est moins puissante que celle d’un urinoir… Elle est à changer

En mettant toutes ces réflexions bout à bout, on devrait aboutir à une transformation radicale… Avec une évacuation d’eau par le sol (comme celle dont je parlais pour la nouvelle buanderie), c’est tout de même lamentable que l’on ne puisse pas laver les pièces à coup de raclette.

 


Les pièces d’eau du haut

Pour faire court, elles sont ringardes, les murs ne sont pas droit, la conséquence est que les tapisseries se décollent à cause de l’humidité. Le lavabo et la baignoire sont ringards. J’aime bien le carrelage mais je crois être le seul. Le radiateur électrique d’appoint ne fonctionne plus. Celui du chauffage central pourrait être réparé mais je pense qu’un chauffage électrique programmable serait mieux. Si je souhaite garder une baignoire, j’aimerai bien une douche à part. On n’a pas besoin d’armoire à pharmacie (je vais y revenir).

Je disais avant « en mettant ces réflexions bout à bout »… On pourrait trouver quelque chose, quitte à réunir les deux pièces. Cela peut sembler saugrenu mais je serai presque toujours le seul occupant de la maison, il y a des chiottes pour les invités à l’étage en dessous et j’envisage de faire une chambre d’amis avec salle de bain au rez-de-chaussée.

On pourrait d'ailleurs réunir les deux pièces en une, on gagnerait de la place...

 

Le couloir du haut

Il est moche (pas la décoration, la tapisserie est parfaite, mais tout le reste) et je ne vois pas ce qu’on pourrait y faire… Ca va venir.

Il contient une série de placards qui sont mal aménagés, font sales…

La partie à droite, en face de la salle de bain, pourrait servir d’armoire à pharmacie.

Et c’est dommage de n’avoir que ce couloir pour entreposer un seau et un balai-brosse.

Dont acte… Mais quoi ?


 

La cuisine

Elle contient des placards, des vrais, incrustés dans les murs pour des raisons liées à l’architecture de la maison. Ils sont très grands et très utiles mais un peu dégueulasse et pas pratique. C’est sûr qu’il faut faire quelque chose. L’armoire à balais est « à l’envers » (c’est parce qu’on lui a mis un grand frigo à côté, elle plaide non coupable). On a deux étagères avec du matériel de couture ! Je suis incapable de prendre une aiguille. En complément, on a une étagère avec des machins à repriser. On a aussi un coin avec des livres de cuisine (je regarde les recettes sur mon iPhone). On a une table et des chaises mais je ne mange jamais là quand je suis seul (je vais devant la télé), autant dire la majorité des repas. Et il y a la table du séjour à quelques mètres. Une chaise me sert à m’asseoir quand je fais la vaisselle car j’ai mal au dos sinon. Une autre me sert à poser les courses le temps que je remplisse le frigo et je m’assois pour une autre quand il me faut fouiller dans le congélateur. La « cuisine intégrée » a quarante cinq ans et le formica est bien ringard (elle n’est pas moche pour autant). On manque de plans de travail donc c’est la table que j’utilise pour plein de trucs (la dégageant deux fois par semaine quand la femme de ménage passe). Il n’y a toujours pas d’espace pour mette un seau et un balai brosse (je fais une fixation, d’ailleurs il manque aussi une évacuation de l’eau par le sol, c’est dommage : il y a une cave en dessous). Le congélateur est trop petit. Je ne peux pas l’utiliser pour stocker des réserves. La hotte a brulé il y a vingt ou trente ans (je parle du machin qui aspirait les fumées et odeurs diverses) et les plaques de cuisson ne sont pas éclairées

On devrait trouver du grain à moudre…

 

Voila comment dans un moment de folie, le blogueur devrait enclencher des frais qui dépassent deux ou trois ans d’un salaire d’un smicard pour son propre confort dans un coin où seul la surface habitable détermine le prix d’une maison… Ca m’apprendra à être propriétaire.

Le blogueur et le chauffage de sa maison

 


Après avoir parlé de sa maison dans un premier billet puis des problèmes liés aux escaliers dans un second, le blogueur va maintenant parler du chauffage puisque, on le verra, il va conditionner une grande partie des travaux.

J’ai beaucoup parlé du chauffage dans Facebook, à la fin de l’an dernier, pour recueillir l’avis des copains et je les remercie assez chaleureusement pour envisager d’offrir la prochaine tournée. J’ai pu juger des propositions de chacun avec les conseils qui vont avec mais, au fond de moi-même, ne me sentais pas assez propriétaire de la maison pour prendre des décisions « engageantes ». Ce n’est qu’en début d’année, après avoir pris des mesures transitoires, que j’ai franchis le pas (celui d’oublier le fantôme de ma mère), sans compter qu’il y a un mois, j’ai eu une double idée !    

Le meilleur conseil que j’ai reçu est celui du Monolecte (comme quoi, on peut être blogueur gauchiste et avoir de bonnes idées), à savoir de consulter des spécialistes. Je vais donc le faire mais en concertation avec l’architecte d’intérieur à qui j’envisage sérieusement de faire appel, étant absolument nul à chier pour l’organisation.

 

Un peu d’histoire !

La maison a été construite en 1959. Peu après, le chauffage central, au fuel, a été installé, avec ses gros radiateurs en fonte. A l’époque, toutes les pièces à vivre étaient orientées vers le sud ce qui fait qu’il n’y avait pas besoin de chauffer pendant la journée. Un coup le matin et un coup le soir, et hop !

En 1969, la maison a été agrandie avec des pièces au nord et, donc, des besoins de chauffage bien différents. En outre, il a fallu faire un deuxième circuit d’eau ce qui fait probablement que la conception initiale n’était plus adaptée sans compter que les pièces « au nord » étaient plus basses que celles « au sud » : la chaleur monte. Cela étant, le fuel ne coûtait rien et on pouvait faire n’importe quoi. En gros, on mettait la chaudière à fond et on ouvrait les fenêtres des pièces trop chauffées si on avait oublié de fermer les radiateurs…

Depuis ma naissance, il y a eu la « crise pétrolière » et il me semble que j’ai assisté à trois changements de chaudière (je ne suis pas sûr, je ne me rappelle plus l’avant-dernière) avec des nouveaux systèmes de régulation, des thermostats, de l’électronique… A la fin, le système n’était plus du tout adapté à la maison avec ses particularités et maintenir une température normale, sans compter que les « boutons » des radiateurs se sont progressivement bloqués (comme s’ils étaient rouillés). Ma mère n’a jamais réellement su faire fonctionner le tout mais je dois avouer que je n’étais pas meilleur même si, pour ma part, je savais respecter les consignes du chauffagiste.

L’an dernier, il a fallu que je paie 1000 euros de réparation (l’essentiel du prix étant pour le temps passer par le professionnel à chercher la panne). Il y a eu l’explosion du prix du fuel. J’en avais ras le bol, avec mes allers-retours à Paris.

Je crois que c’est à cette époque que j’ai jeté l’éponge…

 


C’est encore plus compliqué…

L’agrandissement de la maison contenait un chauffe-eau électrique pour alimenter la cuisine. C’était très bien. Le reste de la maison, essentiellement la salle de bain, était alimentée en eau chaude par la chaudière au fuel, elle-même « secourue » par un ballon d’eau chaude, électrique, utilisé essentiellement l’été. Sauf que, l’hiver, nous ne mettions pas la chaudière électrique en route tout le temps, le « secours » devenait permanent. Et l’été, quand nous étions tous à la maison, le ballon ne suffisait pas pour les douches de toute le monde, il fallait allumer la chaudière… Le circuit principal d’eau sanitaire avait donc deux sources d’alimentation mais il fallait pouvoir fermer chacune des entrées, par exemple pour éviter que l’eau froide en provenance de la chaudière éteinte, ne vienne pas circuler dans un circuit qui aurait dû permettre de balancer l’eau chaude du ballon. Sans compter que ce n’était pas vraiment utile de payer du chauffage d’eau dans deux machins s’il n’y en avait pas besoin.

J’espère que vous avez suivi. Mon père maitriser ça à merveille et faisait machinalement les manipulations. A sa mort, j’ai pris le relai (j’ignore si mon frère et ma sœur faisaient aussi les trucs) mais la situation s’est compliquée par la suite.

Ma mère prenant de l’âge avait décidé de faire une salle d’eau avec une douche (sachant qu’il n’y avait qu’une baignoire à l’étage) au niveau du séjour. La nouvelle douche a été mise à l’endroit où était le chauffe-eau à gaz et un nouveau ballon électrique a été installé, en remplacement, à la cave, alimentant donc en eau chaude sanitaire (quelle expression !) la cuisine et la nouvelle salle de bain.

De fait, l’eau chaude ne servait plus que rarement dans le reste de la maison et ma mère avait l’habitude d’éteindre le vieux ballon. Elle ne le mettait plus en service que quand j’étais là (pour que je puisse avoir de l’eau chaude dans la baignoire) et quand elle avait un besoin exceptionnel et que la chaudière principale n’était pas allumée. J’ai moi-même repris à mon compte ce mode de fonctionnement et me suis mis à n’utiliser que la salle d’eau du bas pour mes douches (je ne peux pas couper le ballon qui va avec vu qu’il alimente la cuisine, autant couper l’autre). Et je dois avouer que j’ai oublié les manipulations à faire pour basculer d’un circuit à l’autre. Et je n’ose pas remettre en service l’ancien ballon qui est resté vide pendant plusieurs années.

 

Je résume : c’est le bordel ! J’en profite pour expliquer aux copains de Facebook que si je ne pouvais pas totalement écouter leurs conseils, c’est qu’il fallait que je résolve le problème d’eau chaude sanitaire que je résume : il y a deux circuits distincts et l’un deux a d’eux alimentations en eau chaude tout aussi distinctes mais avec un fonctionnement incertain (vieux ballons d’eau chaude et chaudière au fuel foireuse). Ce qui nous fait trois « machins qui chauffent » : un dans la cave, un dans le garage et un autre dans une autre « dépendance » que nous appelons buanderie pour faire comme les bourgeois, à droite de l’entrée de la maison.

    


           

Le chaînon manquant

S’il était évident qu’il fallait que j’unifie les circuits d’eau chaude sanitaire et que je change le système de chauffage principal, il me manquait le « déclic » pour trouver la solution ! Et c’est venu il y a un mois…

C’est lié aux problèmes d’escaliers que j’ai évoqués par ailleurs. Il me fallait transférer la pièce où l’on s’occupe du linge à l’étage des chambres dans une pièce suffisamment bien aménagée pour mettre la machine à laver, étendre le linge qui ne passe pas au sèche-linge et donner un environnement agréable pour la femme de ménage (un peu d’espace et des plans de travail, pourquoi pas une télé pour l’occuper…).

Notre actuelle buanderie actuelle a plusieurs fonctions : elle a la chaudière, la machine à laver et un tas de fourbis issus de générations divers des branches maternelles de la famille. Elle est complétée par une petite pièce qui faisait office de cave quand la maison a été construite et a eu différents usages. Comme la machine à laver allait changer de pièce et que l’essentiel du fourbi allait partir à la benne, cette pièce ne servait plus qu’à « contenir la chaudière » (je suis bien décidé, maintenant, à virer tout le fourbi, ou presque, je ne vais pas laisser à mes héritiers la tâche ingrate de faire le boulot à ma place).

Je vais donc mettre la chaudière ailleurs et récupérer la pièce pour un usage que j’évoquerai par la suite.

 

Interlude

Le fuel n’est plus l’avenir. Il faut que je change d’énergie. Je ne pense pas que l’avenir soit au gaz et, surtout, nous habitons dans une impasse où l’on ne reçoit pas le gaz de ville… Et j’élimine le bois. Trop chiant mais aussi un peu polluant. Je me demande d’ailleurs si c’est toujours autorisé pour les nouvelles installations.

Les radiateurs en fonte sont très vieux. Ils fonctionnent bien mais il faudra changer les « robinets ». Profitons-en pour en mettre des « thermostatiques ».

Il faudra faire passer des tuyaux pour unifier les circuits d’eau chaude sanitaire. Peut-être faut-il en profiter pour revoir le circuit d’eau pour le chauffage vu qu’on va déplacer la chaudière ? Toujours est-il que les travaux seront assez lourds : il ne s’agit plus uniquement de changer de chaudière… Ca sera l’occasion de simplifier et de « documenter » le nouveau bazar.

 


La solution

 Les nouvelles machines seront installées dans le garage (je ne l’ai pas dit dans un précédent billet mais il est en angle et se prolonge derrière l’entrée, jusqu’aux escaliers). Il pourrait aussi être mis dans la cave (la petite mais ça pourrait être mauvais pour le pinard). La « solution finale » (qui ne sera pas à gaz, donc, si je puis me permettre) sera déterminée avec le chauffagiste.

Il me semble que, en Bretagne, la géothermie serait la meilleure solution pour le chauffage. Pour l’eau chaude sanitaire, « on » me dit que le mieux tourne autour des chauffe-eaux thermodynamiques. Google me dit que ces machins peuvent être couplés. Ca me semble l’idéal.

Je souhaiterais tout d’abord que ce bastringue soit secouru par un machin électrique, d’une part, pour booster le chauffage en cas de grand froid (assez rare par chez nous mais ça arrive) et, d’autre part, pour faire face aux consommations exceptionnelles d’eau chaude. En complément, il me semblerait logique que la quantité d’eau « sanitaire » chauffée dépende du nombre d’occupants de la maison et donc soit « programmable » selon les cas.

Il me semblerait logique d’avoir un thermostat par pièce mais j’ai un doute… Est-ce que l’on consommerait moins d’énergie « payante » en laissant sur 12 degrés, par exemple, les pièces inoccupées, sachant que l’isolation des pièces entre elles n’est pas assurée et que la source principale d’énergie est gratuite ?

Cela étant, j’ai toujours dormi dans des pièces chauffées normalement alors que ma mère et ma sœur ne le supportaient pas trop. Depuis que j’ai récupéré la chambre de ma mère, il m’est arrivé de dormir dans une pièce à 13° et ça se passe très bien… On a juste froid aux fesses quand on se lève pour pisser.

Enfin, dans le prolongement, il me semble qu’il faut des températures diversifiées par pièce. Dans un bureau où l’on travaille longtemps, quoi qu’en disent les guignols du gouvernement, il faut maintenir 20°, par exemple ! Dans une pièce avec une baignoire, pousser à 22° pourrait ne pas être inutile pendant les ablutions…

 Avec tout ça, je devrais avoir besoin de mettre la clim dans une pièce, tout de même, celle où je bosse, qui a bondi à 25° degrés, hier, alors qu’il ne faisait pas chaud dehors, parce que le soleil plongeait dans la porte fenêtre (et que j’avais oublié de couper le radiateur que j’avais mis le matin pour passer de 15 à 20).

 

N.B. : contrairement à mes deux billets du matin, les illustrations n’ont rien à voir avec la maison. J’aurais dû mettre des nichons pour égayer le passant.

Le blogueur et les escaliers de sa maison


 

Le blogueur a parlé dans un récent billet de sa maison en vue de la description des travaux à faire. Il va maintenant insister sur un détail qui rend la barraque assez difficile à vivre (malgré ses avantages indéniables dont une belle exposition des pièces à vivre et une superficie qui ferait rager un réfugié ukrainien et des militants de gauche, sans compter son superbe séjour avec un mur en granit et un parfait entretien à l’intérieur).

On a ainsi vu que la maison est sur quatre niveaux (de haut en bas : la cave, le rez-de-chaussée, le séjour et l’étage) sans compter les deux niveaux de greniers, inutilisables. Les niveaux sont « successivement » à des hauteurs séparées par des « demi-étages ». On a donc des escaliers qui font des « demi-étages », également, mais un total de 5. Je vais rediffuser une des photos déjà présentées.

Eliminons d’emblée celui entre la véranda et le jardin. Il reste celui entre l’entrée et le séjour, prolongé par celui qui mène aux chambres. A coté du séjour, il y a la cuisine, on a un escalier qui va jusqu’à un palier avec une porte donnant sur le jardin et un autre escalier qui va à la cave.

Je vais prendre deux exemples.

 

Imaginons que j’achète une caisse de vin. Je rentre dans la maison par le garage, il faut que je monte d’un demi-étage avec elle pour aller jusqu’au séjour et la cuisine, où je trouverais un escalier qui descend qui me permettra d’aller à la cave. Le pire est que deux de ces trois escaliers n’ont pas de rampe et sont casse-gueule : je ne peux trimbaler qu’une seule caisse de rouge à la fois (et je dirais même que j’évite de descendre quand je suis le seul à la maison : pensez-donc que mes 140 kilos rendent l’équilibre incertain).

Après, quand j’ai soif, il faut que je me fade deux escaliers (d’un demi-étage chacun) pour aller quérir une boutanche.

 

Imaginons maintenant le matin. Je me lève et descend un demi-étage pour prendre le café et trainer devant Netflix. Ensuite, je prends ma douche au même niveau. Je me déshabille, évidemment, ce qui devrait commencer à vous émoustiller, me lave, prends mes fringues sales, monte à l’étage pour les déposer et me rhabiller.

Quand je veux faire une lessive, il faut que j’aille dans la chambre puis que je descende de demi-étages pour lancer la machine. La suite est assurée par la femme de ménage : elle doit descendre mette le linge à sécher, par exemple. Après, elle ira le chercher, le montera jusqu’à la cuisine ou le séjour où elle pourra le plier ou le repasser, puis le trier et, en fin, elle devra le monter au niveau des chambres.

 

Allez ! Dans un élan de bonté, je vais prendre quelques nouveaux exemples. Imaginons, le matin, que l’envie de chier me vienne. Il me fait monter pour retrouver des chiottes qui vont bien (la chasse d’eau de ceux de l’étage intermédiaire est… à chier). Si, le soir, c’est l’envie de pisser qui me monte aux oreilles, j’irai dans les toilettes du niveau de la télé.

Je parlais d rituel du matin. Mais, en fait, avant de passer à la douche, il faut que je me lave les dents (et fasse caca, si l’urgence ne m’a pas saisi auparavant) voire que je me rase. Je monte donc d’un étage (un demi, pardon…) puis redescends pour la douche…

 

Vous pensiez savoir ce que veut dire « passer sa vie dans les escaliers » ? Vous vous trompiez peut-être… C'était la maison de mère, elle y était parfaitement habituée et n'arrêtait pas de sautiller d'un étage à l'autre. Bilan des courses : il a fallu qu'elle aille en maison de retraite en partie à cause de ses escaliers...

On me dira que tout a une solution. Si ma brosse à dent était en bas et si je changeais la chasse, ça me simplifierait la vie. Mais j’ai mes raisons…

 

Il y a ainsi des travaux à faire, le premier étant de remettre en service la salle de bain du haut (mais il faut que je répare les fuites dans les lucarnes) et, d’une manière générale, ce n’est pas si simple (les murs ne sont pas droits, il y a un important travail de maçonnerie à faire) d’autant que la maison est ancienne, il n’y a pas de VMC, donc la tapisserie se décolle avec l’humidité (je ne sais pas comment les parents ont pu supporter cette pièce). On rentre dans la catégorie « gros travaux ».

La deuxième piste de travail est de plus gérer le linge à différents étages…

 

En complément, et sans rapport avec les escaliers, la forme « biscornue » de la maison fait que la partie arrière est difficile à chauffer (la chauffage a été conçu avant l’agrandissement) alors que la façade étant plein sud, le moindre rayon de soleil rend les pièces vivable.  

Le blogueur et sa maison

 


Le blogueur (c’est moi mais je vais parler à la troisième personne pour faire joli) a perdu sa mère en mars (il ne fait pas attention à ses affaires) et a fini, à l’issu du règlement de la succession, par devenir l’unique propriétaire de la résidence principale de celle-ci mi-juillet. Depuis, il a beaucoup réfléchi aux premiers aménagements à faire puis aux grands travaux à réaliser mais s’est un peu égaré (il ne fait pas attention à lui-même non plus) entre le volume des déchets à évacuer, le chauffage qui part en vrille mais ne pouvait pas être réparé avant d’avoir pris des décisions quant aux transformations à apporter, les urgences (comme des fuites dans les « lucarnes » du toit)…

Il a aussi eu des problèmes de santé qui l’empêchent de faire certains travaux manuels, travaux manuels dont il a part ailleurs une profonde horreur, sans compter qu’il refuse d’avoir une voiture tant qu’il n’aura pas l’occasion (ou l’envie) de l’utiliser pour autre chose que des trajets locaux, ce qui l’empêche, en particulier, de faire des allers-retours avec la déchèterie.

A la fin de l’an dernier, tout de même, il a pu s’occuper avec les autres rejetons des darons, des affaires de la daronne : ses fringues, ce qui a été rapatrié de la maison de retraite et les principaux papiers. Depuis, il a pu réhabiliter trois pièces en procédant par petite touche, en plus de celles qui l’occupait, de manière à avoir une chambre d’amis, un bureau et un dressing room.

Le principal intérêt des grandes maisons est de pouvoir se foutre de la gueule des pauvres.

 

Depuis quelques semaines, il a des idées plus précises de ce qu’il veut faire et de la manière pour y arriver. Il y a des gros travaux qui n’ont aucune espèce d’urgence et le dégagement des dépendance (on verra pourquoi une tonne de merdier s’est accumulée). Au préalable, en revanche, il convient de mener à bien quelques aménagements intérieurs. Il paraissait évident qu’il fallait commencer par le gros œuvre, d’où la majeure partie de l’égarement dont je parlais. C’était une erreur !

Alors, le blogueur, les idées bien remises en place, s’est mis à écrire les actions à mener et la manière pour y procéder (par exemple, pour dégager telle ou telle armoire, il fallait prévoir un espace pour stocker ce qu’elle contenait) tout en expliquant quelques « sacrifices » (quand la bibliothèque déborde et qu’il reste des livres à stocker, il faut savoir faire un autodafé, ce qui fait mal au cœur. C’était un exemple et on y reviendra).

Comme à son habitude, il voulait en faire un billet de blog mais il est arrivé à huit pages (A4) ce qui est trop. Il va donc profiter de ses pauses (et de ses réunions professionnelles) pour découper ça en plusieurs publications.

Nous voila dans la première au cours de laquelle nous allons dresser une vue globale dans une finalité de transparence pour le moins complète.

 

Petite histoire de la famille

 Ceci n’a aucun intérêt mais explique pourquoi la maison est pleine de fourbi. La mère de la daronne avait deux sœurs. Aucune d’entre elle n’a pondu des chiares ce qui explique que la daronne est la seule descendante, de cette génération, de ses propres grands-parents maternels.

C’est ainsi qu’on se retrouve avec un bric-à-brac venant de ma grand-mère et de ses deux frangines. En d’autres termes, ce n’est pas une pelle à tarte en argent que j’ai mon buffet mais trois… Je précise pour les potentiels malfrats que rien n’a une valeur remarquable (je parle « d’argent » pour faire joli mais nous sommes plus proches de la terre cuite).

Il faut ajouter à cela ce qui vient de la famille du père de la daronne et de mon propre daron (cela a été réparti entre plusieurs enfants mais, par exemple, mon père n’avait pas de frère et son père était dans la marine marchande : nous en avons dans la cave quelques cantines avec ses objets, ce qui n’est qu’un lointain souvenir dans ma mémoire vu que les malles en questions ont été recouvertes par des années de récupération).

Ma mère ne jetait rien.

 


Petite histoire de la maison

Elle a été construite par ma mère à la fin des années 50, avant son mariage, puis agrandie dix ans plus tard car il fallait bien trier les déchets, à savoir ma sœur, mon frère et moi.

Avant l’agrandissement, elle était assez typique de l’architecture locale de ces années-là (que l’on retrouve dans plusieurs décennies et bien sûr beaucoup d’autres villes). Le rez-de-chaussée était composé de dépendance (garage, buanderie, petite cave…). Les cinq pièces à vivre (trois chambres, un séjour et une cuisine) étaient toutes au même niveau, au premier étage. Elle avait une particularité, à savoir une vaste entrée au rez-de-chaussée : la porte principale des maisons de même style, dans le quartier, est au premier étage, avec un escalier et un perron, et débouche sur un couloir. Chez nous, la porte d’entrée est dans un petit porche, au niveau du terrain et donne sur une entrée (ce qui fait que je me retrouve avec ces deux espèces de pièces qui ne servent à rien, à part occuper 30 ou 40 m2 et contenir un porte-manteau, sans compter une commode où est rangée du bordel qui n’a pas trouvé de place ailleurs).

Au fond de l’entrée, on trouve un escalier en deux parties (deux fois sept marches, je crois) pour accéder à l’étage.

Pour l’agrandissement, les parents ont décidé de faire un vaste séjour (vaste pour l’époque et les maisons du coin où cette pièce faisait 15 ou 20 m2) et une cuisine. Cette extension est au niveau du palier entre les deux parties de l’escalier dont je parlais. C’est pour ça que je vais parler de « demi-étages » : il y a un niveau habitable entre le rez-de-chaussée et le premier étage.

Sous ces pièces ajoutées, il y a une vaste cave qui est donc, si vous avez bien suivie, à moitié enterrée. Pour aller dans cette cave, il y a un escalier, lui-même en deux parties : la première descend jusqu’au niveau du terrain, avec une porte donnant sur le jardin à l’arrière de la maison, la deuxième s’enfonçant dans les entrailles de la terre (ou du moins à la profondeur d’un demi-étage).

A l’étage, l’ancienne cuisine a été transformée en chambre et le séjour en bureau pour les vioques.

 


Petite histoire des autres modifications de la maison

Il y a tout juste 40 (c’était pendant que je révisais pour le bac…) la maison a été isolée par l’extérieur (une couche de polystyrène de 10 cm). Toutes les fenêtres des parties habitables sauf une ont été remplacées (PVC et double vitrage). Une véranda a été construite au bout du (nouveau) séjour mais elle au nord-ouest (sauf en journée l’été, il y a fait soit froid, sauf beaucoup trop chaud).

Enfin, les greniers ont été isolés par le sol (ce sont donc les pièces en-dessous qui sont isolées…), ce qui rend les 140 m2 de combles inutilisables (et c’est aussi bien mais imaginez le bordel qu’on y avait avant l’isolation).

 

Petite histoire des travaux à faire

Indépendamment de toutes les âneries qui me passent par la tête et que je vais raconter dans d’autres billets, la communauté de commune devrait nous obliger à faire une évacuation à part des eaux de pluies (elles vont dans les égouts normaux alors qu’il faudrait les déverser dans un autre truc). Toutes les maisons « normales » du coin y sont passées mais il reste à gérer celles qui sont dans des impasses.

Il y a des fuites, quand il pleut beaucoup, dans les lucarnes qui desservent les puits de lumière. Il faut réparer. La toiture ayant pour partie 65 ans et pour partie 55, elle sera, un jour, à refaire.

Le chauffage ne fonctionne plus. Des travaux sont impératifs, au moins le changement de la chaudière, mais j’ai des idées derrière la tête (dans l’attente, j’ai mis des radiateurs électriques dans les pièces utilisées). Il y a deux chauffe-eau « sanitaire » mais pour ne pas dépenser trop, j’en ai coupé un : je n’ai donc de l’eau chaude que dans une salle de bain, celle qui est loin de ma chambre.

Les murs sont dégueulasses : un ravalement complet s’impose.

 

Petite histoire de la maison en photos

Ce billet a trois photos d’illustration (merci Google Street View). La première est une vue de face (orientée sud-est ou sud-sud-est). On y voit clairement le niveau rez-de-chaussée avec le porche devant la porte qui mène à l’entrée et le garage et, au-dessus, les pièces à vivre.

La deuxième est une vue de la partie droite (orientée sud-est). Sur cette photo et ce côté, il y a deux fenêtres visibles, chacune sur un niveau de la maison. On voit qu’elles sont séparées, en hauteur, par un demi-étage. On voit aussi, avec ce cliché, que la photo est « dissymétrique ». Le faîte du toit (l’arrête supérieure) est au-dessus de la partie d’origine de la maison. La pente arrière va jusqu’au bout de l’agrandissement. Le bas du toit, à l’avant, est plus haut d’un demi-étage que son homologue de l’arrière.

Sur la dernière image, avec le côté opposé (nord-ouest), on voit vaguement la véranda et encore plus vaguement, dans celle-ci, la porte fenêtre. L’œil avisé constatera que la fenêtre (de droite) est un peu plus basse que le toit de la véranda. On en tirera la conclusion que le bas de la pièce où elle est à peu près à mi-hauteur de la pièce au bout de laquelle est la véranda…

 

Vous savez maintenant pourquoi il y a beaucoup de bordel et d’escalier que le blogueur aménageur doit gérer.

La suite au prochain billet.