Il est bien compliqué ce tour de France. La dernière étape de montagne vient de se terminer et il serait présomptueux de vouloir faire un pari sur le gagnant !
Du temps d’Armstrong, quand il ne jouait pas de la trompette sur la lune, s'il restait du suspens à la fin de la 17ème étape, c’était plutôt pour les places d’honneur. Lemond et Fignon sont revenus ?
Nos braves commentateurs sportifs vont pouvoir disserter abondamment sur la faculté des uns et des autres à gagner les quelques nécessaires lors du prochain contre la montre qui promet d’être palpitant.
Landis était à la ramasse hier soir mais nous fait une somptueuse démonstration aujourd’hui. Il a perdu 10 minutes hier par rapport au vainqueur de l’étape et gagne haut la main aujourd’hui avec 5 minutes 42 d’avance sur le deuxième et 7 minutes sur le type qui a gagné hier. Landis revient à 30 secondes du premier, Pereiro Sio !
Le suivant de l’étape, mais prédécesseur au général, Castre, quant à lui commence sérieusement à virer au jaune, n’ayant plus que 12 secondes de retard.
Même Moreau paraît encore en forme aujourd’hui, pour la dernière étape de montagne de son 10ème tour de France. A 40 balais, ça me fait toujours drôle de prendre un type de 35 ans pour un vieillard, mais ses exploits, au Moreau, ils ne nous rajeunissent pas. Il se rapproche de plus d’une minute de la tête de la course !
Par contre, notre inconnu national, Dessel, me paraît faire la mauvaise opération de la journée, puisqu’il passe de la 4ème place au général à la 7ème … devant Moreau, qui consolide sa huitième place.
Cela dit, le Dessel on ne le connaît pas (il a déjà fait le tour en 2002, je crois)… mais la plupart des types connus ont été éliminés avant le départ ou ont abandonné, les pauvres. C'est trop facile cette année de ne pas connaître les participants.
A l’arrivée sur les champs, leurs classements respectifs, à nos « deux français dans les huit premiers », ce qui n’arrive pas tous les ans, ne devraient pas changer beaucoup, le suivant étant à 2 minutes 30.
On se retrouve donc avec 3 gugusses avec moins de 30 secondes d’écart. Le pauvre Kloeden devra gagner deux minutes sur Landis pendant le contre la montre pour remonter sur le podium. Je n’y connais pas grand-chose, mais ça ne semble pas gagné. Avec un peu de chance, le Dessel pourrait repasser devant Menchov… 10 secondes, ce n’est pas grand-chose.
Je suis bien content, j’ai réussi à faire un commentaire sportif et chauvin à chaud juste après l’arrivée de l’étape. C’est suite à une conversation que j’ai eue avec Eric de « Crise dans les médias », blog dontj’ai rajouté le lien dans la liste à gauche (j’ai principalement des liens à gauche).
Quel style bloguistique dois-je aborder ? La moquerie sur mes camarades dans les bistros ? La réaction à chaud sur l’actualité ? L’ironie sur les statistiques ? L’analyse des rapports parlementaires ? Les commentaires sportifs chauvins ? Le persiflage sur les responsables politiques ?
Il ne me reste plus qu’à partir du boulot 20 minutes plus tard que d'habitude pour rattraper le travail en retard !
La connerie étant le seul chemin susceptible de nous faire entrevoir une parcelle de vérité, utilisons la par des moyens de communication efficaces. Le temps qu'on remplisse nos verres.
20 juillet 2006
Vive le sport ! Vive le blog !
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Bravo au médecin de Landis! Il a fait des merveilles le soir de l'étape où Landis s'est écroulé.
RépondreSupprimerUn ancien cycliste professionnel, sur RMC, a expliqué le travail de ce docteur : "Il lui a donné du fer, du magnésium, du potassium... Bref, il lui a fait les niveau, comme pour une voiture. Un cycliste c'est une formule 1."
Et s'il a trop mal à la hanche avant la fin du tour, il lui change une roue?
Eric,
RépondreSupprimerQuand je fécilite Landis sur nos blogs respectifs, c'est juste pour rigoler.
Il me reste juste un billet (il est presque prêt) à faire sur la probabilité qu'un coureur regagne dix minutes à la manière de Landis.
Ce qui m'empêche de le publier, c'est de penser que la magouille soit à ce point. Acheter le résultat avant le départ c'est un chose... Mais qu'un type connaisse des aléas à ce point me font espérer que c'est le hasard et la force des individus qui font la différence.
Donc, après réflexion, je continue à voir la vie en rose. Ou en jaune.