06 octobre 2006

Manu, kinesaitpaskonsait, est un représentant du patronat qui a réussit à s’infiltrer dans nos bistros populaires. Discrètement, il a exigé que je fournisse un compte rendu quotidien et journalier, les patrons se répètent tous les jours, de nos agapes régulières.

Je le fais donc avec plaisir. J’ai quitté le boulot à 18h ce qui n’est déjà pas mal, pour un gugusse aux 35h un vendredi, et je suis arrivé chez Abdel vers 18h20.

Qui était là ? Le Manu en question qui buvait de la 1664 en souvenir du bon vieux temps, quand le vieux Jacques n’était qu’un enfant.

Je commande un panaché. C’est une habitude chez moi, je commence les soirées par du panaché. Je me le paye. Maintenant qu’il fait partie du patronat, il ne veut pas faire des notes de frais uniquement pour faire plaisir à un vulgaire salarié comme moi.

Nous devisons. M. Tonnegrande arrive. Il boit un Sweppes (je ne sais pas comment ça s’écrit et c’est pas ça qu’il a bu, mais sa femme lit les blogs). Nous devisons encore et ça commence à me coûter des devises.

Le patron met une tournée. Abdel est un patron très sympathique. Quand il n’engueule pas les clients, de son bar ou d’autres bars, il paye une tournée.

Je traverse l’avenue à 19h10 pour aller boire un coup à la Comète qui se trouve, vous l’aurez compris en face de chez Abdel. Le vieux Jacques n’est pas là. J’en conclus qu’il est dans un autre bistro. Jim est là. Jim est le serveur de la Comète, je précise si vous n’êtes pas habitué du blog. Mais il ne devrait pas être là. Il devrait être dans le Nord à pratiquer des activités illégales et hallucinogènes, tout en pratiquant un espèce de retournement difficilement explicable. Mais il est à la Comète en train de jouer au client. Ca le regarde.

Tonnegrande arrive vers 19h25. Le vieux Jacques n’est toujours pas là. Il doit être à l'Amandine. Je l’appelle. Plus précisément, je lui envoie un SMS : « hé ! vieux con ! que fais tu dans un bistro que nous ne fréquentons ni Claude ni moi ». En langage SMS, on écrit ça « alors ». Claude étant Tonnegrande, mais c’est un secret.

Stop !

Vous vous en foutez, d’accord, mais c’est Manu qui a demandé à avoir des précisions sur le vie à Bicêtre.

Je résume : on a bu un coup ensemble, mais Monsieur Jean étant pressé on s’est barrés.

C’est pas souvent que je suis de bonne heure à la maison un vendredi.

Je vais essayer de diffuser une photo d’autruche abrutie pour égayer le billet. Pourquoi ? Je n’ai pas de jolies photos du pantalon comme certains.

4 commentaires:

  1. bravo! je rentre juste d'un petit concert de ma fanfare (http://mapage.noos.fr/cjousse01v/) sous le soleil couchant du canal de l'Ourcq. c'était splendide!!
    et hop,
    un magnifique compte-rendu, d'une rare précision, ourlé de détails délicieux z'et éthologiques sur nos comportements sociaux au sein d'un écosystème sympathique au KB.
    Bravo

    manu

    celuikinsaipasquonsait

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  2. Le bon journalisme nécessite la précision.

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  3. Oui mais dans la vie il faut choisir : ou bien on est intermittent du spectacle ou bien valet du patronat.

    Je ne m'adresse à personne en particulier, mais en tant que travailleur social, j'en pense pas moins !

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