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26 novembre 2006

Tu l'amènes à l'hosto, le vieux ?

Nous interrompons immédiatement le cours de cette émission de variété dominicale pour vous informer que le vieux Jacques, que l’on appelle le vieux Jacques, est à l’hosto, rapport à sa maladie orpheline dont il est si fier.

Faut dire qu’il était dans une mauvaise période. Celle où il vaut mieux mettre des gants avant de lui serrer la main.

Le con ! On a été obligé de l’emmener de force à l’hôpital. C’est Marcel qui s’en est chargé. Faut dire qu’il n’a que ça à faire.

Reprenons dans l’ordre. Déjà je vous raconte ça alors que vous vous en foutez royalement, mais c’est parce que j’ai fait le plein de billets sur « partageons mon avis » entre vendredi soir et samedi matin. Je suis content de moi.

On ne devrait pas vieillir.

Bref.

Mercredi soir, la vieille m’appelle pour me dire qu’elle est vexée parce que le vieux n’est pas venu manger alors qu’elle l’avait invité. Quand elle l’invite ça nous fait toujours marrer. Faut dire que la vieille est amoureuse de Jacques. Elle l’a appelé. Il lui a dit « Je suis dans le coma ». La vieille m’a donc appelé pour me raconter ça « il faut faire quelque chose, tu devrais aller le voir, tu te rends compte, il m’a dit qu’il était dans le coma, il ne va pas bien tu sais, son docteur m’a dit que ce qu’il a est très grave, tu te rends compte, je l’avais invité à dîner, il n’est pas venu ». Vous imaginez ce que j’ai pensé, mais que je ne vais pas reproduire ici puisque c’est justement à une technique de reproduction que je pensais. J’ai donc dit : « T’inquiète pas mémère, je m’en occupe ».

Je ne l’appelle pas « mémère », c’est juste pour faire joli dans le blog.

Je n’ai qu’une parole, j’ai appelé Marcel : « occupe-toi du vieux, tant qu’il vit encore ». Marcel, qui est très sensé quand il ne parle pas politique, m’a répondu : « y’m’fait chier, je l’envoie demain voir son toubib ». Je lui ai répondu : « envoie le directement à l’hosto, ça fera des économies ». Ce con de Marcel, il l’a fait. Et ça a marché.

Le seul problème, c’est qu’il faut que je passe l’apéro de ce midi avec mémé qui n’a plus son vieux pour lui rincer la gueule. Je vais m’arranger avec le patron pour qu’il garnisse bien ses Kir, ça ira plus vite. Ou alors j’appelle Marcel. Après tout, c’est un peu lui qui est à l’origine de l’hospitalisation du vieux.

J’ai envoyé un SMS au vieux hier matin. Il n’a pas répondu. Il faut dire que je lui ai envoyé le même SMS qu’à chaque fois qu’il rentre à l’hosto. Je ne vais pas le reproduire ici, d’ailleurs, ce propos, ce n’est pas une technique de reproduction, ou alors j’ai loupé un épisode à l'école. Je lui ai donc demandé si l’infirmière était toujours bonne dans certaines pratiques buccales. Il n’aime pas. Que j’en parle. Pour le reste…


Je lui ai envoyé un autre SMS ce matin : « Bonjour ». Il a répondu « Salut ». moi : « toi-même ». lui : « Santé ». Moi : « au fait, et la tienne ? ». Lui : « ça pourrait aller mieux ». Moi : « pire aussi ». Et hop ! Vexé… Je lui ai envoyé un autre message pour rattraper le coup : « tu vas nous manquer à l’apéro ». Ca lui a remonté le moral.

Comme quoi…

24 novembre 2006

Comment rendre une femme heureuse ?

Ca peut paraitre pas très compliqué !

Pour rendre une femme heureuse, il vous suffit tout bonnement d'être :

1. Ami
2. Compagnon
3. Amant
4. Frère
5. Père
6. Maître
7. Educateur
8. Cuisinier
9. Charpentier
10. Plombier
11. Mécanicien
12. Décorateur
13. Styliste
14. Sexologue
15. Gynécologue/obstétricien
16. Psychologue
17. Psychiatre
19. Thérapeute
20. Audacieux
21. Organisateur
22. Bon père
23. Très propre
24. Sympathique
25. Athlétique
26. Doux
27. Attentionné
28. Galant
29. Intelligent
30. Drôle
31. Créatif
32. Tendre
33. Fort
34. Compréhensif
35. Tolérant
36. Prudent
37. Ambitieux
38. Capable
39. Courageux
40. Déterminé
41. Fiable
42. Respectueux
43. Passionné


SANS OUBLIER DE :

44. Lui faire souvent des compliments
45. Adorer le shopping
46. Ne pas faire des histoires
47. Etre très riche
48. Ne pas la stresser
49. Ne pas regarder les autres filles

ET EN MÊME TEMPS, IL FAUT AUSSI :

50. Faire très attention à elle, sans pour autant être jaloux
51. Bien s'entendre avec sa famille, mais tout en lui accordant toujours autant de temps pour elle
52. Lui donner de l'espace, tout en se montrant soucieux de là où elle va


IL EST TRÈS IMPORTANT DE NE JAMAIS OUBLIER :

Son Anniversaire
Celui de sa mère
Sa fête
La St Valentin
La date de votre rencontre
La date de vos fiançailles
La date de votre mariage

Bon courage mais, malheureusement, même en observant scrupuleusement ces règles, son bonheur n'est pas garanti, puisqu'elle pourrait se sentir submergée par une vie d'une étouffante perfection, et fuir avec le premier salopard-alcoolique-coureur de jupons qu'elle rencontre.


COMMENT RENDRE UN HOMME HEUREUX :

1. Baiser
2. Lui foutre la paix
3. Remplir le frigo

Je n'avais pas diffusé quelque chose sur le blog depuis longtemps, à part la photo de Noiret ci-dessous ce matin, l'annonce de son décès m'ayant laissé dans un état incapable de publier un truc digne de lui. Je diffuse donc la plaisanterie que mon copain Christian m'a envoyée à l'instant. A se demander ce qu'il fait pendant les heures de bureau.

13 novembre 2006

Vous n'attendez plus personne ?

"On peut commencer "?

Ce matin, on a enterré le vieux Charly. Ce n’est pas qu’on avait une dent contre lui mais un mois et demi après son décès, il commençait à être temps.

Dans un précédent billet, je vous annonçais le décès en question, mais il a fallu attendre que les services concernés recherchent de la famille. Ils n’ont pas trouvé. En plus des croques morts, on était cinq. Jackie, Yvette, Jacques, Martin (je ne connaissais pas) et moi.

Imaginez le cimetière de Bicêtre, un 13 novembre à 11h45. Pas très froid, mais une grisaille et du vent… A pleurer, un cimetière deux semaines après la Toussaint. Les familles n’ont pas encore retiré les fleurs fanées.

Et moi, en costard, avec mes quatre vieux, plantés debout devant la tombe. Trois noms en lettres d’or, refaites dans la semaine : la mère, le père et le frère. Les voilà réunis, tous les quatre. Ca leur fera une belle jambe. Personne, pas de descendance, pour penser à eux. J’allais dire pour entretenir la tombe, mais ça n’est pas vraiment le plus important. Nous cinq, tous seuls, à se geler les miches.

J’en ai laissé trois au bistro en partant… Il faut bien que je retourne au boulot. Ils buvaient leurs grands kirs et vont oublier Charly. Moi aussi.

Alors, Mesdames, Messieurs, Blogueuses, Blogueurs, si vous passez au cimetière de Bicêtre, allez faire un signe à la neuvième tombe de la deuxième rangée de la neuvième section. Charles Ferrari.

Passé ce moment d’émotion, il nous faut bien recommencer à rigoler dans les blogs.

Mais pas aujourd’hui.

Jackie et Jacques ont accompli leur mission : organiser des funérailles décentes. J’ai accompli la mienne, je suis venu. Heureusement. 20% de la foule à moi tout seul.

Et 100% des billets dans les blogs à la mémoire de Charly.

11 novembre 2006

Pincez-moi !

Gaël, sans doute bien aidé par son épouse, a décidé de se lancer dans l’élevage. Adressons-lui sans tarder nos plus tendres félicitations et diffusons les photos des enfants en question, bien que cela soit totalement prohibé par la loi.

Qui est Gaël ? Un visiteur du blog. Vous savez ? Celui qui signe Gaël. Un type grâce à qui j’ai pu monter mon premier site web car il a eu l’obligeance de me dédicacer la photo de sa main, que j’ai d’ailleurs diffusée aussi sur le blog, à une autre époque, quand je ne faisais que diffuser des bêtises alors que maintenant j’ai bien changé.

Qui est sa femme ? Je ne sais pas. Je ne l’ai jamais vue. Faut dire que, déjà, Gaël j’ai tendance à le voir rarement : il ne vient jamais à la maison et je décline toujours ses invitations par pure fainéantise. Tiens, même son mariage, j’ai esquivé, ce qui ne m’a pas empêché de diffuser bêtement les photos sur le site web. La première fois que je l’ai vu, c’était en 1984. Il était petit, et, je dois avouer que, moi-même, je n’avais pas encore la légère surcharge pondérale qui me caractérise. Enfin, pour vous dire que je le connais depuis quelques années…


Qui est sa femme, disais-je ? Je ne sais pas disais-aussi, mais je vais en faire une description assez précise. Soit elle est sourde, soit elle est d’une patience absolument incroyable pour vivre avec cet individu. Ou alors il en a une grosse, mais ce blog n’est jamais grossier et je vais m’abstenir. Vous pouvez toujours observer ses photos lors du mariage ci-dessus. Je parle des photos de Madame.

Qui est Camille ? Je ne connais pas non plus, ce qui ne m’empêche pas de diffuser sa photo allaitant une des jumelles grâce à un précieux accessoire. En fait, je sais qui est Camille. C’est la grande sœur. Je vais d’ailleurs la prévenir d’emblée qu’elle se méfie de ces odieux adultes qui vont lui confier la garde des petites pendant qu’ils iront folâtrer dans les champs ou se saouler en boîte de nuit.

J’ai bien dit des jumelles. Ceci a une explication. En fait Gaël fait assez rarement des enfants. Du coup, il les fait par deux. Ne lui jetons pas la pierre. Ni des grains de riz, c’est trop tard.

Voilà donc les photos d’Anna et Prune, nées respectivement, mais je ne sais pas dans quel ordre, à 0h24 et 0h27 le 25 octobre. Je suppose que le père n’a pas assisté à l’accouchement. A cette heure là, en principe, il dort.

Le 25 octobre, ce n’est pas de chance, c’est le jour de la Saint Enguerran, ce que m’apprend mon magnifique calendrier du Crédit Mutuel de Bretagne. Ca ne s’invente pas. Il faut que je change de banque.

Je disais donc, avant de tirer à la ligne pour mettre assez de texte pour diffuser les photos :

Félicitations !