Je diffuse deux photos aujourd'hui. Une représente Simon le clochard avec un cendrier sur la tête, l'autre Lucas le
Laquelle ?
La connerie étant le seul chemin susceptible de nous faire entrevoir une parcelle de vérité, utilisons la par des moyens de communication efficaces. Le temps qu'on remplisse nos verres.
Nous informons notre aimable lectorat que M. Tonnegrande, du célèbre blog http://tonnegrande973.blogspot.com/ a ouvert un nouveau blog dont nous vous cacherons l’adresse car c’est un blog confidentiel.
Le titre du blog lui a été communiqué par le vieux Jacques sur son lit d’hôpital (au fait, quelqu’un a des nouvelles ?) : « Blog à part ».
Ce que ne savent pas ces gens là, qui n’ont pas une formation en statistiques poussée comme la mienne, c’est que 78,2% des blogs s’appellent « Blog à part ». 10% des blogs s’appellent « Blog à tabac ». 2% des blogs s’appellent « le journal de Franssoit »…
Nous lançons donc un concours de nom de blog pour aider ce pauvre M. Tonnegrande à améliorer le sien, car selon la célèbre formule : à défaut de contenu, pour un blog il faut un titre.
« Le Blog note de Tonnegrande » est interdit. « Tonnegrande des blogs » est autorisé (mais il faut donner la traduction « Tonnegrande débloque » car il n’est pas toujours très doué en jeux de mots), mais pourrait également être pris par de nombreux blogs. Par exemple : « Filaplomb des blogs ».
A vos stylos !
L’auteur du meilleur titre gagnera un abonnement d’un an au flux RSS de Tonnegrande.
Pour ma part, je propose : "Blogué à la frontière".
Ah oui ! J’ai oublié de vous préciser le sujet du billet du jour : la sortie d’hier soir. Je vais vous raconter tout.
Commençons à 17h15 quand mon réveil sonna. C’est rapport au rendez vous chez le merlan que j’avais à 17h30 et comme j’ai décidé à 16h30 de faire la sieste, j’ai mis le réveil. Le matin, j’étais passé chez le coiffeur. Une grande blonde m’a reçue (1,85), mignonne comme tout. Le rêve, mais elle n’avait pas de poitrine. Je me dis : « c’est pas grave, je pourrais faire sans, d’autant que je viens pour une coupe de cheveux ». Elle n’est pas libre (pour la coupe, pour le reste, je ne sais pas). Elle a une voix charmante. Nous en profitons pour papoter et prendre rendez-vous pour 17h30.
Commençons à 17h15 quand mon réveil sonna. Je me lève, je vais tirer des sous au distributeur ; il faut toujours tirer quelque chose après la sieste, et vais chez le coiffeur.
Je suis reçu par ma grande blonde qui me lave langoureusement les cheveux puis m’enturbanne. Du verbe enturbanner, ce qui n’a rien de cochon. Le temps du transport jusqu’à la chaise de coupe (je vous rappelle que ma spécialité c’est le consulting pas la coiffure), nous papotons. Ma grande blonde a la voix éraillée. Probablement la fatigue consécutive à une journée de boulot.
« Je vous coiffe comment ? » « en silence ».
J’ôte mes lunettes. Ma coiffeuse ne fait rien d’exceptionnel. Juste son boulot : elle me coiffe. Je vais illustrer ce billet avec ma photo avec la coiffure reconstituée. Hier, quand elle m’a mis du gel, j’étais très joli avec ma raie au milieu alors que d’ordinaire je la pose à un endroit plus approprié. Ce matin, j’essaie de reconstituer le truc d’hier avec mon peigne, mais c’est très difficile de se coiffer devant une webcam, où les gestes sont inversés par rapport à un miroir.
Pendant la coupe elle se penche sur moi à me faire frémir à un point qu’il a fallu que je fasse preuve d’un self contrôle incroyable. Mais mon émotion n’a duré qu’un temps. Quand elle fut assez près pour que je puisse lire son badge sans mes lunettes mais avec son prénom, j’ai lu : « Matthieu ». Ah ?
A la fin du coiffurage, elle va chercher mon manteau. Je le suis. Du verbe suivre. Je constate que non seulement elle n’a pas de poitrine mais qu’elle n’a pas de fesses alors que j'attendais ce suivage avec impatience. Ma grande coiffeuse blonde n’en était pas une et elle m’a fait la raie au milieu à un tel point que je me demande si je ne vais pas voter pour François Bayrou.
Je vais au bistro raconter ma déconvenue à Abdel. Je fais les mots croisés du France Soir d’hier, de celui d’aujourd’hui et du programme télé. Alexandre et Christian se joignent à nous. Arrivent deux bonnes femmes avec leur mec. C’est bien singulier. Puis Tonnegrande point blogspot, celui qui a oublié la modération. Puis Luigi et Abdel, l’autre, plein comme une vache. Puis le gros Loïc et Jacky le boucher.
UN SEUL m’a dit que j’étais bien coiffé : Luigi. Et encore ! Il n’a pas dit « tu es bien coiffé ». Il a dit : « tu hips es hips bien hips foiqué ».
Tous ces efforts pour rien !
Il faut que je vous raconte ça ! Le vieux a donc été libéré. Son père lui a donné une bouteille de Champagne et lui a dit : « tu la boiras avec Nicolas ». Nicolas c’est moi. Le vieux a eu une idée saugrenue. Il a dit « on la boira avec tous les copains au bistro ».
Il a donc contacté M. Jean DLC (De La Comète) pour lui demander l’autorisation. Jean DLC (Date Limite de Consommation) a dit : « Oui ».
Le problème, hier soir, c’est que sur le coup de 19 heures, il y avait beaucoup de copains et que partager, ça va cinq minutes. Encore faut-il ne pas être trop nombreux !
Tonnegrande, le Vieux et moi étions accompagnés par Joël, le Gros Loïc, Edouard, Christian, Hassan, Jackie, l’autre Abdel, Marcel, Jean (patron) et Josiane (serveuse). Vous admettrez que se taper une bouteille de Champagne à 13, ça manque un peu d’intérêt… Sans compter que ça porte malheur. Il aurait fallu que j’aille dans la rue chercher une autre personne.
Vous me voyez aborder des gens : « Vous venez boire un coup ? Le vieux du vieux a retrouvé le vieux ! » Direct à l’hospice, le Nicolas !
Il a donc fallu attendre qu’une partie des gugusses se cassent. Mais la soirée a duré.
Au début (19 heures), j’étais avec Tonnegrande, Christian, Marcel et le Vieux. Le Gros Loïc arrive. Vous savez, celui qui a eu un accident de voiture avec Edouard. Il est plein. Ca lui arrive rarement et en plus il cache bien son jeu.
Loïc nous quitte temporairement pour discuter avec Jean. Arrive Edouard, qui dit bonjour à tout le monde sauf à Tonnegrande, parce qu’il est fâché aussi avec lui à cause de l’histoire de la voiture à Loïc. Edouard s’installe donc entre Christian et moi.
De l’autre côté de moi, il y a Tonnegrande. Le gros Loïc revient. Je dis « Tiens ! Le gros est plein ». Voilà le gros Loïc qui se fâche : « Tu vas si je suis bourré ! Maintenant si tu veux ! Essaie de me suivre ! ». Moi je me fâche encore plus fort, le Gros quand il est plein il m’énerve. Il pense que c’est le seul type au monde qui tient la marée. Je lui dis « tu n’es qu’un gros con d’ivrogne, à chaque fois tu nous sors la même connerie, tu nous fais chier, laisse nous passer la soirée peinard ».
Vous ne me connaissez pas, mais je n’ai pas toujours un très bon caractère. Surtout quand je viens au bistro pour me détendre.
Edouard, ravi que j’engueule le gros et je lui cloue le bec, se permet une plaisanterie sur ma coupe de cheveux. Alors que j’étais déjà à cran. Moi : « Toi aussi, tu me casses les couilles, je passe peinard un moment au bistro avec des gens que tu ne peux pas blairer et tu viens te mettre à côté de moi. Tu crois que je n’ai que ça à foutre de gérer vos conneries »…
Finalement, ça s’est calmé. On a bien rigolé ensuite (Edouard s’est cassé et Joël a amené le Gros chez Abdel), mais au moment de boire le champagne (c’est-à-dire quand on s’est retrouvé suffisamment peu nombreux), j’avais le vieux qui dormait à moitié sur le comptoir et surtout, moi-même je n’avais plus très soif…
On boira le champagne mardi !