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07 juillet 2007

Inauguration

Comme je crois vous l’avoir signalé, hier soir on avait l’inauguration d’un nouveau bistro. Je me dois de vous le raconter plutôt que de perdre mon temps à raconter des bêtises dans un blog de haute tenue.

Je ne mets plus aucun lien dans le billet. J’en suis à 22 aujourd’hui, ça suffit. Si vous ne comprenez pas tout ce que je raconte par la suite, vous pouvez toujours relire l’intégrale du blog. Vous verrez que tout se tient. Si j’avais un copain éditeur, il pourrait tout récupérer pour en faire un livre, à condition de mettre les billets dans le bon ordre.

Je vais faire court. J’aime bien les billets concis où l’auteur de perd pas son temps à faire des digressions totalement hors sujet, comme décrire le contenu de leur réfrigérateur ou expliquer qu’ils n’aiment pas les digressions.

Je replante donc le tableau rapidement pour en finir avec ce préambule con. En novembre dernier, Brahim et Mouloud ont fermé leur bistro, les Monts d’Aubrac, destiné à être rasé pour être remplacé par un supermarché Auchan, comme si on avait besoin de ça au Kremlin-Bicêtre. On a déjà un Leclerc et on passe plus de temps au bistro qu’à faire des courses.

Après s’être branlé les couilles reposés pendant 7 mois, Brahim et Mouloud ont ouvert un nouveau bistro, le Saint Louis à Choisy-le-Roi, célèbre patelin de la région parisienne, qui, comme Bourg-la-Reine et Jouy-en-Josiane, peut générer d’excellent jeux de mots commençant par « t’habites ». Du style "T'habites p'u le Cantal"

L’ouverture était mardi mais hier soir il y avait la soirée d’inauguration.

Les consommations étant offertes, nous nous devions d'y aller. Nous avions convenu d’une organisation assez subtile, mais le gros Loïc et moi sommes très forts.

Le gros Loïc a emmené le vieux René qui n’est pas dans un état raisonnable pour envisager un long trajet en bus. C’est bien, le gros a une voiture blanche. Ca rappelle à René son ambulance.

Michou m’a rejoint au boulot à 17h45, d’où nous sommes partis avec ma voiture. Tonnegrande devait nous retrouver à mon boulot, mais il a annulé, préférant venir en transports en commun.

Nous sommes arrivés vers 18 heures où nous attendait Michel. Le Gros Loïc est arrivé un peu après avec le vieux René. A propos de vieux, Jacques n’a pas voulu venir. Régine, la tendre épouse de Michel nous a rejoint un peu après. Petits fours, punch, sangria, …

Le gros Loïc a salué chacun des clients puis a crié bien fort : « c’est nous les gars de Bicêtre, les anciens clients des nouveaux patrons, je suis la boulange, supporter du PSG, … » Je vous épargne le reste. Il a ensuite foncé dans la salle pour constater que certaines clientes avaient de gros poumons puis est allé en cuisine car quand on est boulanger et qu’il y a des petits fours, on peut toujours rendre service. Régine est allée l’aider. La cuisine était pleine. Ca nous a fait des vacances au comptoir.

Le reste de la soirée n’a aucune importance sauf que Tonnegrande est arrivé à 19h30 en étant parti du 11ème à 18 heures. Un individu normal serait arrivé vers 18h40 s’il avait manqué de chance dans les correspondances. Moi j’étais pressé : quand j’ai la voiture, je ne bois pas. Un cocktail dans un bistro sans picoler, ça manque de charme.

Pourquoi ne suis-je pas venu en bus ?

12 commentaires:

  1. On ne peut pas habiter partout ! Merci pour ta visite.

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  2. Ces derniers temps, j'ai un peu l'impression d'être une muse.
    Je me demande bien pourquoi ;o)

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  3. Une muse blonde, sans doute.
    ;o)

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  4. Toujours gracieux et romantique Nicolas !
    C'est lutine qui en a de la chance !

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  5. Toujours gracieux et romantique Nicolas !
    C'est lutine qui en a de la chance !

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  6. Ah ! Voila Tonnegrande ! Ah ! Voila Tonnegrande !

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  7. ha j'aime bien l'ambiance de ce billet, je reviendrais tiens ! Hé Lulu, tu remets la tienne ?

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  8. Tu peux revenir !
    Tu peux même passer par Bicêtre... Quand on fréquente les restos de la Butte aux Cailles, le détour n'est pas long !

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  9. Comme quoi on peut aimer les petits fours et les gros poumons ! :-)

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