12 juillet 2007

Je suis z'été au merlan

J’ai été chez le coiffeur ! Je voulais me coiffer comme mes copains de comptoir, mais subitement, j’ai réfléchi : « Voyons, mon garçon, es-tu vraiment persuadé que ça soit les coupes de cheveux de tes copains qui attirent les filles que tu leur présentes ? »

Ma réponse a été formelle : Non.

Du coup, j’ai hésité. Dois-je me coiffer comme Jean-Michel, mon copain qui joue du saxo, de la contrebasse, du violon ou je ne sais plus quel machin qu’on souffle dedans ?

Non ! J’ai eu peur que la coiffeuse me rate et que je ressemble ensuite au vieux Jacques.

Oui ! J’ai une coiffeuse. Celle de la dernière fois étant un coiffeur, j’ai été en face du boulot, chez la dame importante qui a des petits bras : ce n’est pas très pratique, on se prend des coups des nichons, mais, au moins, il n’y a aucune ambiguïté !

Me voilà pantois. Je ne savais plus comment me coiffer.

J’avais l’air fin devant la coiffeuse quand elle m’a demandé : « Je vous coiffe comment ? ». Je ne pouvais pas lui répondre comme d’habitude « en silence » dans la mesure où je fais toujours la même plaisanterie dans mes billets d’après le coiffeur.

Pourtant, même pendant le shampoing, je réfléchissais. Je ne pouvais quand même pas me coiffer comme Monsieur Jean. Les employés employées de La Comète m’auraient pris pour le patron et il aurait fallu que je leur fasse des câlins dès que Martine aurait eu le dos tourné !

Du coup, j’ai répondu : « Comme la dernière fois ! ». Ce qui a obligé la dame à me prendre pour un habitué. Elle en est encore à se demander si elle perd la mémoire à cause de l’alcool ou d’Alzheimer !

Je ne mentais pas entièrement, j’étais déjà venu il y a deux ans.

« Comme la dernière fois ! » Je ne croyais pas si bien dire. Au milieu de coupe, après avoir épuisé la météo et Paris qui se vide progressivement en ce début de l’été, on arriva à l’échange normalisé de chez le coiffeur : « Et vous, vous êtes d’où ? ». Moi : « De Bretagne », lui répondis-je. « Ah ! Où en Bretagne ? » me questionna-t-elle à nouveau. « Loudéac, dans le sud des Côtes d’Armor. ». « Ah, oui, je connais très bien les Côtes-d’Armor … » rétorquai-je comme un con.

Et, comme la dernière fois, elle a passé la fin de la coupe à me raconter ses vacances dans le 22 l’année de la canicule !

11 commentaires:

  1. et le résultat de la coupe?
    est-ce que ta maman va être contente?
    elles étaient pourtant jolies tes bouclettes!

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  2. tiens!t'es rentré plus tôt de la Comète
    pas encore 22h!

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  3. 20h45 pour être précis ! Mais étant resté de 8h15 à 18h30 (moins une heure de coiffeur !) devant un PC, j'avais mieux à faire at home que de regarder mes messages !

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  5. Claude,

    Je supprime ton commentaire. Il me semble que des fois tu as du mal à tenir les limites.

    Dire que notre ami commun ne ressemble à rien n'est pas très sérieux.

    Après 2 grammes, tu peux lacher le clavier.

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  6. Cette fois-ci, même pas de photo !
    C'est vrai que quand on suit tes blogs, il y a comme des feuilletons. Par exemple la visite chez le coiffeur !
    :-)

    [Je t'ai dit que la seule fois que je suis allé en Bretagne pour une semaine, j'ai eu 6 jours de pluie ? Mais c'était bien quand même. C'est ça qu'est fort avec la Bretagne ! :-) ].

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  7. Fil,

    Tu devrais venir plus souvent,

    Tonnegrande,

    A mort les bassesses.

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  8. T'as raison rapport à notre ami commun

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