En sortant du dentiste, j’ai foncé chez le pharmacien. Je vous déconseille de tomber malade un lundi matin.
J'ai commencé à paniquer. Le toubib avait dit "prenez immédiatement un antibiotique et un autre à midi". Il était 11 heures. Obligé de prendre la voiture pour aller à Villejuif, dans la galerie marchande du Carrefour. Je vous dit ça au cas où vous seriez dans le besoin. Soit Carrefour à Villejuif, soit Tolbiac.
Ensuite, je suis rentré à la maison manger du Chili Con Carné avec du riz puis des crèmes brûlées. La bonne nouvelle avec cette rage de dent, c’est qu’à force de manger des portions individuelles de plats pré-mâchés, je vais perdre 5 kilos dans la semaine. D’autant qu’avec la dose de cheval d’antibiotiques que je dois m’enfiler, à défaut d’autre chose, je ne vais pas pouvoir consommer la moindre bière.
A 12h45, je suis allé au boulot. Impossible de me concentrer. Ce n’est pas que ça fasse mal mais j’ai la bouche ankylosée. Ca fait comme si j’avais une couche de deux centimètres de silicone dans la joue gauche. Mesdames, quand vous vous refaites les seins, pensez aux dommages collatéraux. Et aux effets sur les hommes : ça leur fait penser à une joue lors d’une rage de dents.
J’essayais ainsi de lire un document rédigé par ma collègue Evelyne, celle qui rit quand on la taquine. Impossible. Il fallait que je relise trois fois chaque paragraphe. Ca dissuade. Subitement, en essayant de me reprendre, je me suis endormi.
Je suis rentré à la maison. J’ai essayé de lire un bouquin : impossible de me concentrer. Que je n’arrive pas à le faire pour le boulot, c’est gênant. Pour les loisirs c’est grave. J’ai donc alterné entre conneries sur internet et sieste. Ca m’a rappelé le boulot. C’est bien la peine de prendre des congés.
Parallèlement, j’ai fait le ménage. Une activité physique con est toujours souhaitable quand vous avez une rage de dents. 3 machines à laver, que j’ai faites. La dernière tourne encore.
A 17 heures, je suis allé chez Leclerc acheter de la brandade de morue, du hachis Parmentier et des yaourts. C’était l’heure de pointe. Tout le monde me regardait. Je sentais des sourires narquois au fur et à mesure que je déballais mes courses sur le tapis.
A 17 heures 30, je suis allé prendre un thé à
A 18h20, je vais publier ce billet sur le blog.
A 18h30, je vais retourner à
De la brandade de morue.
RépondreSupprimerC'est bien.
meilleure santé
RépondreSupprimersur loudéac c'était de la dérision
Tu étais à Carrefour ce matin et tu vas chez Leclerc cet après-midi.
RépondreSupprimerTu aimes faire les courses à ce point pour ne pas regrouper tout en même temps.
En tout cas, quel rythme soutenu pour un gars qui n'a pas la forme, je dis "chapeau" !
Merci
RépondreSupprimerTiens, tu n'es pas bavard des doigts non plus. Ils sont solidaires ?
RépondreSupprimerLutine,
RépondreSupprimerDésolé !
Pour tout t'avouer je répondais aux com. tout en mangeant mon hachis parmentier, ce qui me donne un mal de chien pour ouvrir la bouche !
Le yahourt est passé tout seul : je ne vais plus manger que ça.
Nicolas,
RépondreSupprimerCe n'est pas grave, ça m'avait donné l'occasion d'en caser une bonne (du moins, je le pensais) ;-)
Lutine,
RépondreSupprimerElle n'était pas mal !
Merci Jegpol ;-)
RépondreSupprimer(J'aimais mieux Nicolas)
Tu peux m'appeler Nicolas !
RépondreSupprimerDu yaourt et de la purée, chouette semaine qui commence !
RépondreSupprimerBientôt c'est soupe à la paille ton histoire ! :-))
[J'avais un mauvais jeu de mot avec hachis par dentier mais j'ai laissé tomber !].
Fil,
RépondreSupprimerTu as bien fait !
Nicolas
RépondreSupprimerPourquoi vous vous organisez pas un grand gueleton, toi, Marcel le fiacre, Jacques paparoti et sa grosse, le vieux René ?
Filaplomb,
t'aurais dû car y avait matière à