Hier soir, à la Comète, j’ai été présenté aux nouveaux patrons. La boutique rouvre le 2 janvier. Ils semblent sympathiques. Mais ça n’est pas l’objet du billet.
Je ne vous ai pas raconté, mais il y a une dizaine de jours, je me suis fâché avec Christian. Une sombre histoire de tournées. On est réconciliés. Mais ça n’est pas l’objet du billet.
Hier, et c’est l’objet du billet, je me suis fâché avec Jacky le boucher. En rentrant, il n’aurait pas du dire « Ils sont pas là tes nègres ? ». Ca m’est tombé dessus, comme ça. Après des mois de ce genre de conneries, j’ai enfin compris l’exaspération que pouvaient ressentir mes copains Djibril et Tonnegrande (oui, celui de http://tonnegrande973.blogspot.com).
Ma copine Fiso (oui, celle de http://2yeux2oreilles.hautetfort.com/) n’était pas là. Elle devait l’être. Compte tenu des propos de Jacky le boucher gros con la veille, à l’occasion de notre soirée « de blogueurs », j’ai compris qu’elle pouvait éprouver un sentiment de lassitude et ne pas avoir envie de repasser la même.
Depuis 2 ou 3 mois, Jacky vient à la Comète de préférence à l’Amandine. Depuis 2 ou 3 mois, en l’attendant, j’étais de plus en plus seul. Hier soir, subitement, j’ai compris pourquoi. Jacky est insupportable pour qui n’est pas « un homme blanc de 40 ans qui gagne bien sa vie en travaillant normalement ou plus ». Son compère, le Gros Loïc, est un peu pareil à une différence près : il est gentil et serviable.
Je me suis dit : « il faut que ça cesse : soit Jacky arrête ses conneries soit tu l’évites ». Je me tutoie quand je suis en privé.
Alors quand Jacky m’a dit « Ils sont pas là tes nègres ? » puis « ils ne sont pas tes potes ? », je lui ai répondu : « non, ils ne sont pas là. Ils ne sont pas là parce qu’ils ne supportent plus tes conneries ». Il m’a répondu : « laisse tomber, c’est des cons ». J’ai sorti : « Non, toi, tu es un gros con de raciste et tes conneries sans plus finir, ça gave, alors tu va te calmer ». Il a élevé la voix. J’ai éclaté. J’ai dit « … ». Non je n’écris pas ce que j’ai dit.
Il s’est vexé ! Il est parti bouder dans son coin du bar. Loïc était avec lui se demandant si c’était du lard ou du cochon. Je lui ai fait signe que ce n’était pas pour lui (je lui réserve ça pour samedi).
Gaëtant était venu voir son vieux copains Jacky. Quand ce dernier est arrivé, il discutait avec moi et Laurent (un nouveau dans la bande). Il est resté avec moi et a refusé le verre de Jacky. Quand les potes sont cons, on les perd. Jean m’a dit ensuite : « tu as bien raison ». Faut dire qu’à deux jours de la fermeture, il s’en fout de perdre des clients, l’important étant de garder des amis. C’est d’ailleurs pour ça que j’ai éclaté !
En partant, tard (la fermeture approche), le vieux Joël, arrivé entre temps, est venu me parler. « Je te comprends ! A ton avis, pourquoi je ne viens pas avec vous le soir ? ».
Ca fait bien plaisir. Et je suis bien content. On va avoir des nouveaux patrons. Autant virer les cons avant.
La connerie étant le seul chemin susceptible de nous faire entrevoir une parcelle de vérité, utilisons la par des moyens de communication efficaces. Le temps qu'on remplisse nos verres.
21 décembre 2007
J'ai rompu les relations non diplomatiques
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
En plus, il doit maintenant être convaincu que tu es con ! Je suis sûr qu'il ne se remettra pas en cause…
RépondreSupprimer[Pour Fiso, je suis d'accord, ça doit être saoulant ! :-) ]
:-)
Ne pas se remettre en cause ? C'est la première fois qu'on ne le voit pas dans un bistro à Bicêtre un vendredi soir depuis qu'il habite le quartier !
RépondreSupprimerSes copains étaient avec moi ce soir... C'est con. Il aurait du revenir et dire "OK des fois j'ai fait le con". Il ne l'a pas fait...
Moi ce qui me gave, c'est pas tant ça que la façon dont ils parlent des femmes en général et de ma superbe copine Fiso et de ma boudeuse Isabelle tout particulièrement.
RépondreSupprimerCertes ce sont des femmes mais tout de même, pas des bêtes !
Parfois pour embêter les blogueuses j'aime, comme Mere Mi, pousser le bouchon, mais au fond je suis un tendre et, parceque j'adore nos blogueuses...j'espère n'être jamais aller dans le sordide, l'insulte, le dégradant...
Tout à fait sérieusement.
Pareil !
RépondreSupprimerMais avec une nuance. Loïc est un peu comme Berurier : gros, bête, ne pensant qu'au cul !
Jacky se croit plus intelligent que les autres.
Donc, de Loïc, je peux tolérer certains aspects...
Bon je vois que je fais partie du billet. C'est vrai comme le souligne Tonnegrande que quelquefois je pousse le bouchon, jamais irrespectueusement et encore moins méchamment car je suis aussi une tendre. Mais Nicola, tu as fait le ménage qui te semblait nécessaire c'est très bien. Je ne connais pas les énergumènes que tu cites, mais une chose est sûre, je ne supporte pas les racistes, et tes propos tels que rapportés peuvent interpeller. Cela tombe bien j'ai une anecdote récente, puisque arrivée ce matin à raconter. Un type, qui m'avait draguée à un 14 juillet quand nous avons acheté la maison, s'est arrêtée ce matin pour me demander un renseignement lié à l'urbanisme, ma profession avant d'être en retraite. Il ne savait pas cette dernière information. Comme je suis quelqu'un de serviable (en retraite mais l'esprit service public toujours) je l'ai fait entrer et renseigner. Au cours de la conversation il m'a fait comprendre à nouveau l'intérêt qu'il a toujours eu pour moi et m'a demandé si je me souvenais de notre première rencontre. J'ai esquivé vite fait, vu qu'il m'a demandé texto " Veux tu faire l'amour avec moi". Quelle élégance, quel tact, je ne dirais pas quel doigté inutile de vous dire qu'il n'y en a pas eu. Donc pour en venir au fait, là je me suis un peu égarée, mais c'est pour mieux situer, de fil en aiguille, croyant se rendre intéressant il m'a dit qu'il avait voté extrème droite aux dernières élections. Devant ma réaction, il a compris car je lui ai dit, que je n'aimais pas les gens racistes et qu'effectivement je n'avais pas de bienveillance pour qui votait Le Pen. A mon avis, il n'est pas près de me re draguer.
RépondreSupprimerMère mi,
RépondreSupprimerLe problème est que je me laissais emporter dans sa bonne humeur de boucher... sans voir les travers. Ce n'est pas qu'une question de racisme, c'est plus une question d'aveuglement de ma part.