Avant les vacances, je suis allé en voiture faire des courses dans un immense hypermarché près du boulot, vers 13h30. Des trucs urgents à acheter… comme d’habitude, le shampoing qui avait rendu l’âme ou tout le stock de rasoirs usés jusqu’aux genoux ou celui de Tampax jusqu’aux oreilles.
A ce stade du récit vous vous interrogez légitimement sur ce que je peux faire avec des Tampax. Je vous rappelle que l’histoire se passe avant Noël, les ficelles sont très pratiques pour attacher les Tampax dans le sapin. Mais je m’égare, mon lascar.
Ce supermarché a un immense parking sur deux étages. Il était en travaux. Chaque niveau était coupé en deux et il fallait rentrer par le parking de l’hôtel voisin. Un bordel. J’entre donc, je fais cent mètres, respire le bordel et je gare la voiture en prenant bien soin de noter les coordonnées de la place. Peinture rouge, Niveau Bas, allée D3 ou un truc comme ça.
J’ai un excellent sens de l’orientation : je n’hésite donc pas à braver pédestrement les kilomètres d’allées de ce parking trop grand pour moi.
Je tombe sur « un petit vieux » qui cherchait sa voiture. Il me dit « Vous êtes de la Direction ? ». Je réponds « Non ! Au contraire, je cherche ma direction. » Il me dit : « Je cherche ma voiture, je ne sais plus où je l’ai garée, comme vous êtes de la Direction, vous allez m’aider ». « Monsieur, je ne suis pas de la Direction mais je vais vous aider parce que j’ai bon fond. Vous êtes entrés par où dans le parking ». « Ben ! Par la sortie ». « Nous voila bien » Il avait raison : en raison des travaux les entrées avaient été fermées, il fallait donc entrer par les sorties. « La quelle ? » « Je ne sais pas. » « Adressez vous à la direction, le Monsieur là-bas connaît bien le magasin ». « Vous êtes très aimable » Me dire ça à moi. Il ne doit pas lire mes propres commentaires dans mes blogs. « Bonne après-midi, Monsieur, bon courage ».
Le fait d’avoir discuté avec lui. Me voilà également perdu. Je suis donc les flèches « Entrée du magasin, piétons ». Je marche 2 ou 300 et je tombe sur un mur. L’entrée piétons avait été fermée pendant les travaux. Je prends à gauche et longe le mur pendant une autre centaine de mètre. Au loin je vois des groupes de gens qui marchaient.
J’ai repéré trois catégories de personnes :
Petit 1 : ceux qui cherchent leur voiture en poussant un caddie ou en portant des gros paquets.
Petit 2 : ceux qui cherchent l’entrée du magasin.
Petit 3 : ceux qui sortent du magasin en souriant car ils ne savaient pas encore qu’ils avaient perdu leur voiture.
Il y avait réellement des dizaines de gens qui marchaient dans ce parking avec moi à les observer. La situation était tellement absurde que je me suis cru pendant quelques secondes dans un sketch de Raymond Devos. J’ai alors remarqué que des nouveaux panneaux indicateurs pour les piétons et pour les autos avaient bien été mis pour aider les gens dans cette partie du parking (très loin de là où je m’étais garé)… mais les anciens panneaux n’avaient pas été retirés.
Il n’y avait pas que des gens qui marchaient, des voitures roulaient, cherchant désespérément soit une place près d’un entrée piétons alors que moi-même j’étais garé près de la sortie par où j’étais entré soit une sortie qui leur convienne.
Moi, au milieu, je rigolais. J’avais trouvé comment… trouver l’entrée « piétons » du magasin. Il me suffisait de regarder d’où venaient les gens de la troisième catégorie « ceux qui sortent du magasin en souriant car ils ne savaient pas encore qu’ils avaient perdu leur voiture » !
Je fonce faire mes courses. De retour dans le parking, la situation est inchangée : des piétons dans tous les sens, des automobilistes qui s’impatientent, des gens épuisés chargés de gros paquets de Noël.
Et j’éclate de rire. J’avais laissé dans la voiture le papier où j’avais noté la place. De peur de le perdre ?
A ce stade du récit vous vous interrogez légitimement sur ce que je peux faire avec des Tampax. Je vous rappelle que l’histoire se passe avant Noël, les ficelles sont très pratiques pour attacher les Tampax dans le sapin. Mais je m’égare, mon lascar.
Ce supermarché a un immense parking sur deux étages. Il était en travaux. Chaque niveau était coupé en deux et il fallait rentrer par le parking de l’hôtel voisin. Un bordel. J’entre donc, je fais cent mètres, respire le bordel et je gare la voiture en prenant bien soin de noter les coordonnées de la place. Peinture rouge, Niveau Bas, allée D3 ou un truc comme ça.
J’ai un excellent sens de l’orientation : je n’hésite donc pas à braver pédestrement les kilomètres d’allées de ce parking trop grand pour moi.
Je tombe sur « un petit vieux » qui cherchait sa voiture. Il me dit « Vous êtes de la Direction ? ». Je réponds « Non ! Au contraire, je cherche ma direction. » Il me dit : « Je cherche ma voiture, je ne sais plus où je l’ai garée, comme vous êtes de la Direction, vous allez m’aider ». « Monsieur, je ne suis pas de la Direction mais je vais vous aider parce que j’ai bon fond. Vous êtes entrés par où dans le parking ». « Ben ! Par la sortie ». « Nous voila bien » Il avait raison : en raison des travaux les entrées avaient été fermées, il fallait donc entrer par les sorties. « La quelle ? » « Je ne sais pas. » « Adressez vous à la direction, le Monsieur là-bas connaît bien le magasin ». « Vous êtes très aimable » Me dire ça à moi. Il ne doit pas lire mes propres commentaires dans mes blogs. « Bonne après-midi, Monsieur, bon courage ».
Le fait d’avoir discuté avec lui. Me voilà également perdu. Je suis donc les flèches « Entrée du magasin, piétons ». Je marche 2 ou 300 et je tombe sur un mur. L’entrée piétons avait été fermée pendant les travaux. Je prends à gauche et longe le mur pendant une autre centaine de mètre. Au loin je vois des groupes de gens qui marchaient.
J’ai repéré trois catégories de personnes :
Petit 1 : ceux qui cherchent leur voiture en poussant un caddie ou en portant des gros paquets.
Petit 2 : ceux qui cherchent l’entrée du magasin.
Petit 3 : ceux qui sortent du magasin en souriant car ils ne savaient pas encore qu’ils avaient perdu leur voiture.
Il y avait réellement des dizaines de gens qui marchaient dans ce parking avec moi à les observer. La situation était tellement absurde que je me suis cru pendant quelques secondes dans un sketch de Raymond Devos. J’ai alors remarqué que des nouveaux panneaux indicateurs pour les piétons et pour les autos avaient bien été mis pour aider les gens dans cette partie du parking (très loin de là où je m’étais garé)… mais les anciens panneaux n’avaient pas été retirés.
Il n’y avait pas que des gens qui marchaient, des voitures roulaient, cherchant désespérément soit une place près d’un entrée piétons alors que moi-même j’étais garé près de la sortie par où j’étais entré soit une sortie qui leur convienne.
Moi, au milieu, je rigolais. J’avais trouvé comment… trouver l’entrée « piétons » du magasin. Il me suffisait de regarder d’où venaient les gens de la troisième catégorie « ceux qui sortent du magasin en souriant car ils ne savaient pas encore qu’ils avaient perdu leur voiture » !
Je fonce faire mes courses. De retour dans le parking, la situation est inchangée : des piétons dans tous les sens, des automobilistes qui s’impatientent, des gens épuisés chargés de gros paquets de Noël.
Et j’éclate de rire. J’avais laissé dans la voiture le papier où j’avais noté la place. De peur de le perdre ?
Les gens sont fous d'accepter ce genre de situation !
RépondreSupprimerEt quant au type qui a trouvé malin de planifier les travaux à cette période mais pas la signalétique !
:-)
Rien de tel pour perdre des clients !
RépondreSupprimerAh ah ah !
RépondreSupprimerTu aurais écrit l'article avant d'aller faire tes courses, tu n'aurais eu qu'à consulter ton blog pour t'en souvenir... :)
monsieur Poireau : vient faire un tour sur le parking de Carrouf Labège, avec les travaux tu as de quoi devenir dingue !
RépondreSupprimerMerci à toi Nicolas pour ce fou rire !
T'avais Kafka faire tes courses ailleurs.
RépondreSupprimerBal,
RépondreSupprimerOui. On ne pense jamais aux solutions simples.
Fanette,
De rien !
Ellie,
Trop tard, j'étais entré par la sortie.
Comme dit Poireau, quelle idée de faire des travaux pendant les fêtes...
RépondreSupprimerJe préfère faire des fêtes pendant les travaux.
RépondreSupprimerce qui m'interpelle c'est que le petit vieux ait pu te prendre pour quelqu'un de la direction... t'avais l'air de glander c'est pour ça^^
RépondreSupprimerNon ! Le costume. Et la démarche décidée ?
RépondreSupprimerBeaucoup d'entre-nous sont passés par là, avec ces monstres de Centre commerciaux. Et le pire , c'est quand il pleut .. Sauve-qui-peut , gare à la peinture rayée et aux froissements de taule !
RépondreSupprimerUn vrai bonheur !
RépondreSupprimertiens et puisqu'on y est , une aventure intéressante dans un parking.
RépondreSupprimerIl y a ans sur un parking à Carcassonne (Mc Do ), nous arrivions , monsieur mon époux achevait de se garer le temps que j'aille au supermarché d'à coté (nous chercher un casse-croûte) pour nous. Une nana débarque dans sa R5 rouge , comme une folle, mon mari la voit s'engueuler avec les mômes à l'arrière et se dit : va y avoir un malheur.
Il ne la "sentait" pas . Bien vu , la nana ,sans crier gare recule comme sans même prendre le temps de respirer. Sans même regarder derrière si quelqu'un se trouvait sur son tracé, sans tourner la tête une seule fois.
Bref,elle recule jusqu'au "boum" final , libérateur . Tout d'un coup elle réalise qu'elle n'était pas seule sur ce foutu parking !
Sors de la voiture regarde les dégats , notre pauvre Super 5 (grise) et déclare que les tords seront partagés. Ah bon ! sur un parking , effectivement les tords sont partagés , sauf que mon mari était arrêté , n'osant plus bouger de peur de se faire écharpé.
Mon fiston aurait eu l'idée de sortir de la voiture à ce moment_là , il était bien amoché , lui ou n'importe qui , d'ailleurs. Nous appelons la police qui refuse de venir constater les dégats (notre pare-choc pendouillant et le radiateur abimé -ce qu'on a constaté plus tard). Heureusement , j'ai l'idée d'ailler chercher un témoin , le Gérant du Mc Do qui est venu remettre cette jeunesse mal élevée en place, qui prend la fuite sans avoir signé le constat.
finalement , il aura fallu le témoignage du gérant de Mc Do pour:
Ne pas avoir à payer les dégats (fictifs) de la super 5 rouge (appartenant à un copain de la donzelle) et les notre en plus.
Il a fallu que nous fassions toutes les démarches nous-même , car notre assureur qui venait de reprendre le cabinet (son prédéceseur était plus honnête)n'a pas bouger le petit doigt et s'apprêtait à nous mettre tout sur le dos.. c'était moins faitiguant ! Mais , en plus nous avons fichés au bureau des assureurs (comme des mauvais payeurs , ce qui n'est pas le cas ) et jetés dehors de l'assurance (merci ma M.M.A.!)
j'ajouterai pour la petite histoire que : nous coûtions trop cher aux actionnaires à cause des % de bonus , de la majoration qui s'en suit lorsque l'on est bon conducteur, des ristournes qui ne rapportent rien (toujours aux actionnaires!) On n'était plus des bons clients , pas assez rentables en termes d'actionnariat. L'assureur qui nous a repris nous l'a suggéré à mots couverts.
Merci ma M.M.A.
Une fois, j'ai eu à témoigner, un peu comme ton gérant du Mc Do ! Ca a été vite fait, comme pour toi, il n'y avait pas photo sur les responsables.
RépondreSupprimerJ'avais un copain qui était assureur (courtier) et qui me racontait tous les trucs louches que pratiquaient certains. En fait, quand tu as plusieurs accidents, même pas en tort, tu leur coûtes (au moins, de mémoire, pour ceux inférieurs à 6000 euros).
Mais il y a tellement de rumeurs qui courrent sur les assurances que je ne veux pas en rajouter.
Un accident qui leur a servi de tremplin. Raz-le-bol de nous faire des cadeaux en plus pour bonne conduite ! On avait trop d'avantages également.
RépondreSupprimerTu proposes quoi ?
RépondreSupprimerun billet sur les arnaques des assureurs ! vus êtes bien partis MC et Nicolas !
RépondreSupprimerTrop de boulot !
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