Mes copains Djibrill et Ramdane faisaient la gueule hier soir ! Malheureusement, je n’avais pas le temps de voir
la fin du match avec eux à l’Aéro.
Je les ai laissés juste après le but de Carquefou.
J’étais d’ailleurs le seul, dans l’assistance, à savoir où est Carquefou. Non seulement, Marseille a laissé la municipalité à Jean-Gaudin mais, en plus, ils se prennent une baffe monumentale lors d’un match d’un sport grotesque fasse à une équipe d’amateurs qui ont du finir la nuit à s’aviner dans les bistros proches de la Beaujoire à Nantes.
Ils ont d’ailleurs bien raison.
J’attends avec impatience que Marseille soit dans la même division que le Kremlin-Bicêtre pour en rigoler encore plus bêtement. Je ne sais pas si le Kremlin-Bicêtre a une équipe de foot… Par contre, des supporters de l’OM, on en trouve à la pelle et à l’Aéro.
Des supporters du PSG, un peu moins,
le gros Loïc étant à l’hosto depuis bientôt un mois, sa cheville étant devenue presque aussi grosse que son ventre. Pourtant, il aurait bien rigolé hier soir, la première volonté d’un supporter du PSG étant de voir Marseille se casser la gueule en oubliant que le PSG, lui-même, est au bord de la relégation… Notons que Nantes jouant en deuxième division, les supporters de Carquefou feraient mieux de se la jouer plus discrètement au lieu de faire la Une des journaux ce matin.
Il n’empêche que le Gros Loïc est un original :
il a décidé d’avoir une maladie inconnue de la médecine… Il a réellement l’estomac dans les talons à moins que le foie ne se soit tiré. Au début, les toubibs pensaient à une hémorragie cérébrale, mais ce n’est pas possible.
C’est un peu comme
le vieux Jacques avec sa maladie orpheline : ça ne peut pas être une hémorragie cérébrale.
Hier soir, il s’est vexé. Ca faisait longtemps… mais ça a duré cinq minutes alors qu’en principe ça dure deux ou trois jours.
Hier soir, donc, nous avions deux exemplaires du canard gratuit « Métro ». Chacun avait son sudoku pas entamé avec un niveau « Facile ». J’ai dit au vieux : «
Tiens ! Faisons un concours de rapidité ! ». Il m’a répondu «
Ah Ah ! Là, je suis sûr de gagner ». Il faut dire que le vieux Jacques est un pur libéral qui dès qu’il voit une compétition pense être sûr de la gagner… Ce
genre de types qui oublie que ceux qui ne gagnent pas perdent…
Jim, le loufiat (qui s’habille dorénavant en jean et se laisse pousser la barbe) lance le compte à rebours.
Tonnegrande recommande une Côte du Rhône et nous commençons nos Sudokus, le vieux Jacques ricanant d’avance à l’idée de cette victoire facile. Je le regardais peiner, moi-même n’ayant aucune peur de perdre, m’en foutant royalement.
J’ai baissé la tête. La seule peur que j’avais était de faire une erreur, ce qui arrive souvent au Sudoku mais contrairement aux mots croisés, c’est irréparable.
Non seulement, j’ai gagné mais en plus, au moment où je lui ai montré le résultat, il n’avait pas rempli le tiers de sa grille.
Mauvais perdant, il a vérifié chacune de mes cases pour voir si je n’avais pas triché.
Constatant sa défaite,
il est parti bouder dehors… pas contre moi, mais contre ses propres facultés intellectuelles disparues dans des litres de vin rouge. J’ai été le consoler gentiment : «
hé, connard, c’est qu’un jeu ! Au moins, ton équipe de foot préférée, Marseille, va gagner ce soir ». Râté.