Tu parles d'un
blogueur littéraire ! Voilà son dernier billet :
Bonnie é Clyde (8) : can miye points mdr On è tous, à rikaner, un gobelet en plastik à la min. Tous rient, sauf moi, je ne dis rien. Je suis planté là kom un cyprès. lool Je ploie sous le vent. é il n’y a mêm pas de vent. J’è envie de mètr dé posters de cimetières, dan ma chambre. Je n’è pas fin. La nourritur semble morte. Mêm la salade. LOOL Je suis planté là kom une centine de cyprès, tous + plantés lé uns k lé otres. lé otres rigolan avec leurs dents déployées kom dé voiles. ^^ J’allum la télévision, c’est triste, on a assassiné Derrick ; non, c’est juste k’il è partikulièreman blafar aujourd’hui, il annonsse une mauvèse nouvèl à un acteur grand exagéréman blond, o fysik d’avant-centr de la LOOL Mannschaft. J’è infiniman de peine pr se personnaj terrassé de désespoir, j’en è assé de la misèr du monde, il fot k j’envoie une lètr de motivation pr rejoindr la brigade de Derrick, m fèr muté à Berlin Est, près du Mur.Dan le bar, j’aperçois sur la table, juste devan Dominike, dé Guides du Routar de la kalifornie. La kouvertur konsiste en dé palmiers, idéo pr se pendr o soleil éclatant. Il révise fiévreusement. Il m’akueiye, m’interpellan dan un anglès outrajuseman ridikule. Awareyou ? Veriouèl, tankiou. Il rêve. Il have a dream. Il konstruit son voyaj kom un monumental dékor de trins miniatures, avec un délir de détèls. Il m parle dé chaussures, leskèls son + pratikes, pr allé à la fois en viye é sur lé plajs de Los Anjles. Il m parle de sé futures konkêtes, il m dit k le statut du french lover, c’est vrinan un atout. Il dit tt ceci avec un ton jntiman définissif, un èr sérieu ki n’est pas sérieux.Je ne sès pas ; on pourrè fèr une mise en scène ? Le koup célèbr du fo agresseur, moi ki m’interpose pr sekourir la kèssière, un koup de poing d'opérète ki le terrasse, Dominik ki se roule o sol, la bouche tordue par la douleur, kom un footballeur italien. Je l’ékoute, je voudrès lui introduir son kafé dan lé narines. Tartiné le mur avec son crâne. Il serè kapable de la rakompagné ché èl, la fiye, de l’embrassé langoureusement, lé mins sur lé seins. Il faudrè alors k je verse dé bidons de cyanur dan lé kanalizations du monde. ^^ Le ciel è kom un koussin kosmik ki m’étouffe. Je voudrès plongé dan l’Etna en fusion, m dissoudr kom un biskuit dan le kafé du Néant, attendr miye an dan un trou, je voudrès êtr l’hom volant, l’hom oizo, le reptile o ékèlles miroitantes é à jamès disparu, l’ombr d’or du jardin primissif ; ché le buraliste, je cherche dan lé piles dé magazines, o édissions Hachète : konstruisé vs mêm votr cerkueil, prix spécial, pr le numéro un, la poignée, 2 euros seulement. ptdrrr Alors je rentr dan la grande surface. J’en è mal o ventre. o rayon frui é légumes, je pose mon gobelet de kafé toujours à la min o sommet d’un vallon de pommes. Je serr ma cravate résolument, kom 6 le sol entié étè une trape de potensse. Je pran un paket de verres ballon. Je pourrès bientôt ouvrir une boutik spécialisée dan lé verres ballons, tan ils s’akumulan dan mes plakards. dé centines, kom ma crypte o kolonnes de cristal. lool Je crois k’èl m rekonnaît. èl m sourit. Je crois k’èl è kontente ; je crois k je lui è rendu le sourire, èl è peut-êtr séduite par mon charm 6 dékontracté, 7 façon élégante de toujours trimballé un gobelet marron de kafé, mon kostum ex-9, ma cravate, ma Force de Vente. Je suis kom ça, à attendre, trankiyement, je clak dé dois, avec un èr supé sympa, kom 6 c’étè une expériensse supé sympa de m côtoyer. Un type ki achète otan de verres ballon doit avoir bcp d’amis, il doit recevoir bcp, on doit énorméman l’iné ; j’essaye de prendr l’èr dégagé é facile du type k’on in énormément, dès le premié regard. Je fredonne, espéran k mon enthousiasm soit viral, kom la bête ki, sortie de son œuf, prend pr sa mèr le premié animal ki passe, je tente mentaleman de kassé l’œuf de l’aveugleman dan lekel èl flotte depuis 6 lontan, pr fèr d’èl un poussin nouvo né de l’amour. Mès peut-êtr k non, èl è seuleman joyeuse d’en avoir bientôt fini, peut-êtr k’entr temps, èl a apris k’on a pu sauvé tte la portée dé peti chatons mor du monde, lé réanimé tous o défibrillateur. La bonne nouvèl. Peut-êtr k le cli1 d’avan étè un acteur célèbre, avec sé verres à Champagne, ou un riche avokat, ou un producteur de cinéma, avec une karte de visite glissée dan la poche. Je ne peut + lutter. Peut-êtr k son kontrat s’achève é m voir lui évok tte la joie possible k’il y a à ne + se koltiné dé abrutis dan mon jnre.k’est-ce k j’è à proposé ? 6 j’étès une sorte de pack, kels serè1 mes kado bonus ? Mes heures gratuites ? Mon gadjt amusan ? … Peut-on envizagé dé fois de kollé un revolvé kontr la tempe du destin, pr détourné le kargo de l'existensse à la manœuvr impossible ?vs avé votr karte de fidélité, dit-èl ? Ah ui, bi1 sûr, je m’exclame, avec force, voir avec raj. J’en è 3. vs voulé ttes lé voir ? Regardez, 7 foto, c’est moi en vakansses, à la piscine, je naj avec ma karte de fidélité à la min, pr ne pas la perdre. Je konnès par cœur le kode barre. Je peu vs le réciter. A l’endroit, à l’envers. 6 vs saviez, se je k suis fidèle. kom une sorte de chien, kom un ouvrié spécialisé é sa machine, kom le triste joueur de bingo, le samedi soir é sé jetons fétiches. Je vès d’èlleurs pas tardé à m fèr tatoué le kode barr de la karte sur la min, je vès êtr votr cli1 pr l’éternité.Le cli1 d’après pousse du regard. Pousse de la gorj, toussotant, insistant. Je l’ignor totalement. S’il vs plaît Monsieur. Mès c’est kom 6 je frapès o seuil de la vie, pr lui vendr un aspirateur ; kom 6 je glissès le pied dan l’embrasur de la porte se referman sur ma chaussure. Je suis mon propr V.RP. mdrr Je donne un sourire, èl m rend un ticket. é dé points. J’è dé points. o bout de miye points, j’è une brosse à dan électrike. o bout de can miye points, j’è une kèssière. Je regarde le ticket. lé jns dan la keue s’exaspèrent, on parle de lynchaj, de chienlit, é je kontemple le ticket, avec markés mes points, é je le dis, je demande : o bout de can miye points on a droit à une kèssièr ? kom j’aurès dit je souhèterès un korbillar spacieux, la kèssièr m regarde avec pissié, avec ennui, avec dégoût, é c’est fini, absolument, é le cli1 d’après éclate de rire. Je lève la tête, le cli1 è une cliente. La cliente porte un T-Shir kom un soleil avec un grand lapin souriant. èl m sourit, èl aussi, kom le lapin, avec dé centines de dents de nacre. loool