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30 avril 2008

Ronaldo avec des travestis !

Un blog d’une tenue telle que celle-ci ne peut s’empêche de participer à la propagation de la nouvelle : Ronaldo, le célèbre footballeur, a passé sa nuit avec des travestis.

Rétablissons néanmoins une part de vérité : c’est un odieux coup monté (bien monté d’ailleurs, parait-il) pour exercer un chantage auprès de lui. Les malfaisants voulaient lui extorqué 30 000 euros, si ma mémoire est bonne.

Nous allons néanmoins rassurer Ronaldo : il a bien fait de les amener au poste (en serrant les fesses ?)… D’une part, on s’en fout et ça pourrait arriver à tout le monde. D’autre part, il n’y a pas de mal à se faire de bien.

Ce qu’il y a de plus lamentable dans cette histoire, c’est que des vidéos circulent sur You Tube et ont déjà été vues par des milliers de pervers. Heureusement, elles ont été rapidement supprimées de ce lieu grand public mais on été réintroduite dans ce site plus confidentiel afin que nous puissions ricaner.

Classement des blogs en exclusivité

Tiens ! On est le dernier jour du mois. Le classement Wikio va tomber. PMA va-t-il monter, descendre ou stagner ? L’avenir nous le dira. Je ne vais pas passer une nuit blanche dans l’angoisse, l’expectative et l’ancien pec moins pressé. En fait, je dois vous avouer que mon classement Wikio est indexé sur le chômage et le prix du gaz.

Le classement Wikio devrait nous occuper le week-end, d’autant que demain c’est férié : on aura bien le temps de faire une demi-douzaine de billets. Ca commencer tôt ce matin (voire ce soir si des fuites font déborder le vase) puis dans la journée, il y aura le bilan mensuel des visites grâce au Dieu de la blogosphère, j’ai nommé Google Analytics, qui nous fait toujours marrer.

Ensuite, pendant le week-end, il faudra répondre aux sempiternels cons qui critiquent le classement parce qu’ils n’y figurent pas. « C’est quoi ce bordel ? Le connard de Partageons mon avis est bien positionné alors qu’il n’écrit que des vulgarités sans nom, sans aucune analyse, sans aucune logique alors que moi, qui dispose d’un blog bien écrit, où je passe chaque jour trois heures à faire un joli billet avec plein de mot qui nécessitent un dictionnaire pour comprendre ce que je dis et qui laisse le visiteur positionner lui-même les virgules pour comprendre ce que je dis, reste dans les profondeurs du classement pourtant je suis sûr d’être le meilleur, d’autant que j’ai plus de lien et plus de visites ».

(photo)

28 avril 2008

Sienna et Kelly Goux

Ca vient de tomber et c’est marqué ici : « Les stars sont vraiment comme nous... Sienna Miller et Kelly Osbroune ont participé ce week-end au festival rock de Coachella aux Etats-Unis... On a adoré leurs looks et elles se sont vraiment éclatées... »

Je vous passe la suite. Il s’agit en fait de Monsieur et Madame Goux (je ne mets pas de lien sur le blog de Madame… sinon ça lui fait trop de visiteurs, elle se met en colère puis le ferme).

Ainsi, habilement grimés, ils ont fait la foire tout le week-end avec un certain Carlos ce qui aboutit au triste résultat que voilà : notre repas de blogueurs z’influent, avec Tonnégrande, le vieux Joël et Jacky le Boucher est annulé. Il devait se tenir ce soir au célèbre restaurant Italien, Fratello's - 37, avenue de Fontainebleau, au Kremlin-Bicêtre - tél : 01.49.59.81.58.

Je soupçonne même Didier Goux d’avoir manipulé son épouse en la faisant boire de manière exagérée afin de reporter la soirée car Fiso ne pouvait se joindre à nous étant partie se faire bronzer en Crète.

27 avril 2008

Ca dépasse l'entendement

Je cherchais un morceau de Jonathan Richman pour passer sur PMA et je tombe sur ceci :


Placard
envoyé par bernie-noel

25 avril 2008

Pisano avec Zoridae ????

Je papotais gentiment sur Twitter et je vois que Maxime Pisano est dans le coin. Au gré de mon surfage passionnel, j’avais cru comprendre qu’il avait une nouvelle copine. Par simple courtoisie élémentaire, je lui demande : « cher ami, ça se passe bien avec votre nouvelle compagne ? ».

Je vous illustre ce billet avec la suite de la conversation.

Bravo… Je ne dirai rien à B.

23 avril 2008

Queue de la Comète - H moins 35 minutes

Dans ce blog, je ne raconte pas que des histoires de coiffeur. J’ai aussi coutume d’y raconter mes soirées au bistro et de dire que mes copains étaient saouls même quand c'est pas vrai.

Ainsi, quand il y a une bonne soirée : il faut que j’en parle. Hier c’était une bonne soirée. Au moins, à part Tonnegrande et moi, il n’y avait pas de cons et en plus on a bu le champagne avec les patrons de La Comète et Jim, leur fils adoptif, car c’était mon anniversaire, je ne sais plus si je vous en ai parlé.

Par contre, ne dites pas sur mon autre blog que je bois avec le patronat, ma réputation de gauchiste serait entachée.

Chut : Jim a insisté pour qu’on fasse une partouze mais nous autres sommes plus âgés : on n’avait pas le cœur à ça et ça ne se fait pas de partouzer avec ses parents adoptifs ! Ce soir, ça pourrait encore très bien dégénérer. Il y aura Fiso et Dagrouik.

Après la Comète, on a changé de taverne pour se retrouver à l’Aéro où le vieux Joël nous a rejoint pendant que Tonnegrande nous quittait pour retrouver sa chère et tendre qui l’attendait avec son traditionnel rouleau à pâtisserie (Tonnegrande est gros mais fin cuisinier, contrairement à moi).

Tiens, je vais rendre service à la police : il habite à Ivry, rentre vers 21h30 et 2 grammes et a une Clio rouge immatriculée VZ 94, j’ai oublié les premiers chiffres.

22 avril 2008

J'suis z'été au merlan

« C’est le Monsieur qui m’a pris mes boucles d’oreille » : voilà ce qu’à dit la dame chez le coiffeur. Car je dois préciser à mes aimables lecteurs que ce blog ne me sert pas uniquement à raconter les mésaventures de mes camarades de bistro mais également mes visites chez le merlan.

Quelques liens :
La fois où je me suis coiffé comme François Fillon.
La fois où je me rappelle une fois précédente.
La fois où on a bien rigolé suite à une effroyable méprise.

Ce matin, donc, je me dis texto : « Hop ! Mon garçon, tu auras 42 ans demain » (je ne sais plus si je vous l’ai dit : c’est mon anniversaire demain, pour les dons, vous trouverez mon numéro de compte sur le site web du Crédit Agricole) « tu es maintenant cadre sup bien assis et cossu, il est temps que tu te fasses une coupe de cheveux digne de ce nom ».

J’ai donc choisi de me coiffer comme Jean-François Copé ce qui explique que je ne mette pas de photo comme parfois.
Ca tombe bien, j’avais une illustration de troll plein de poils à recycler suite à un billet rédigé dans l’urgence absolue sur PMA pour envoyer des visiteurs lire ceci (n’oubliez pas de mettre systématiquement des liens sur le blog de Didier Goux dans tous vos billets afin de le faire devenir un blogueur influent, comme ça il ne pourra plus se moquer. Nananère).

D’ailleurs, quand je suis rentré au bureau, à tous les collègues chauves qui m’ont dit « ah ! t’as été au coiffeur », j’ai répondu « oui, je voulais te ressembler ».

Ainsi, en arrivant chez la merlane en face du bureau, elle m’a fait un shampoing aux œufs puis m’a installé dans une chaise de coupage de cheveux en quatre, préalablement occupée par une dame respectable qui était en train de sécher.

Elle commence à me les couper puis est interrompu par une autre dame, quinquagénaire au point d’avoir une cinquantaine d’années, qui voulait se faire coiffer pour ressembler au mannequin à peine pubère présenté sur les photos. L’argent n’ayant pas d’odeur, la merlane a détaillé avec elle le catalogue « mais oui, mais brave dame, pas de soucis »…

Pendant la prise de rendez-vous, la rombière qui séchait se lève et vient fureter au tour de moi, cherchant quelque chose. « Puis-je vous aider, madame ? » « Oui, j’avais posé mes boucles d’oreille par là ». Je commence à chercher du regard (sachant que je suis myope comme une taupe, ça me faisait rigoler) quand, subitement mon téléphone portable sonnât.

Espérant qu’il s’agisse d’une jeune fille désireuse de m’inviter à dîner ou toute chose plus agréable (c’était en fait mon chef qui se demandait ce que je foutais), je décroche en vitesse semant la confusion dans l’esprit de la dame en question qui est partie se plaindre à ma merlane : « C’est le Monsieur qui m’a pris mes boucles d’oreille ». La merlane a dit non : « je connais bien le monsieur, c’est un charmant garçon et je le vois assez mal avec vos grosses boucles d’oreilles marrons ».

Du coup, la dame est partie tellement dépitée qu’elle en a oublié d’enlever l’espèce de blouse dont on nous recouvre toujours chez les coiffeurs pour éviter qu’on se foute des poils partout. Voilà ma merlane qui lui courre après dans la rue… et moi tout seul.

Dépité aussi. Mon téléphone était dans la poche de mon pantalon. Pour le prendre rapidement, j’ai écarté un des pans de ma blouse à moi ce qui fait que les poils du pan opposé se sont éclatés sur ma chemise, mon pantalon et ma cravate. Je me suis donc épousseté avec les mains… qui étaient encore toutes mouillées puisque j’avais passé mes mains dans les cheveux, geste incontournable quand la coiffeuse vous lâche la grappe pendant cinq minutes, un peu comme le fait de se fourrer les doigts dans le nez quand on est tout seul dans l’ascenseur ou arrêté à un feu rouge croyant que personne nous regarde.

Je me retrouve donc avec les mains pleines de poils microscopiques… quand le nez en question se met à me gratter furieusement (l’extérieur !) ! Vous imaginez le tableau…

Ma merlane revient et me finit à la main mais j’avais oublié de rabattre le pan. C’est dommage. La voila qui m’époussette le pantalon. C’est gênant. On était pliés de rire.

Arrive le moment final où elle me met un miroir dans le dos pour que je vérifie que je suis bien coiffés. Vous, je ne sais pas, mais moi, je ne sais jamais quoi dire. C’est elle la pro ! Ca me rappelle quand un sommelier vous file à gouter un pinard que vous avez commandé et qui n’est ni bon ni mauvais. Que dire ? « C’est bon, vous pouvez servir ».

Hé bien, c’est exactement ce que j’ai dit à ma coiffeuse.

16 euros une telle partie de rigolade, c’est donné !

Mon anniversaire à moi

Nous interrompons immédiatement la rédaction de ce billet par une blague idiote :

Fin d'après-midi, un gynécologue attend une dernière patiente qui n'arrive pas. Il se sert un apéritif pour se détendre de sa journée avant de fermer son cabinet. Il s'installe confortablement dans un fauteuil et commence à lire son journal lorsque la sonnette retentit.

Sa patiente arrive et présente ses excuses pour son retard.

« Ce n'est pas grave chère Madame » répond le médecin « vous voyez je vous attendais en dégustant un petit verre. Désirez-vous en prendre un également avant que je vous examine ? » « Volontiers. »

Il lui sert un verre, s'assied en face d'elle et ils se mettent à discuter.

Soudain un bruit de clé se fait entendre à la porte d'entrée. Le médecin sursaute, se lève brusquement et dit : « Ma femme ! Vite, déshabillez-vous et écartez les jambes ! »

Voilà. C’est fait.

Comme par hasard et comme chaque année à la même date, c’est mon anniversaire. Il y a deux ans, je vous avais fait un joli billet pour fêter mes 40 balais. C’était à l’époque où j’étais un jeune blogueur freluquet.

Fouiller dans mes archives pour retrouver ce billet me remet en mémoire la triste mésaventure qui m’était arrivée la veille : j’avais oublié de souhaiter l’anniversaire de Babet Two qui avait plus de deux fois plus de piges que mézigue ce qui n’est plus le cas. Les mystères des mathématiques. Cette année : nouvel oubli. Toutes mes excuses à la famille royale.

Toujours est-il que cette année, comme les années précédentes, le 23 avril tombe un mercredi, alors qu’il n’y a pas de République des Blogs, à ma connaissance. Il est donc d’usage de venir s’enfiler un gorgeon dans un café qu’il m’arrive de fréquenter : La Comète, 102 avenue de Fontainebleau, 94270 Le Kremlin-Bicête, après le métro, avant le Leclerc.

Je vous préviens tout de suite. Je quitte le boulot à 18h20, j’ai dix minutes de trajet et la Comète ferme de bonne heure, 21 heures, ce qui évite les dépravations dont au sujet desquelles on pourrait s’attendre, venant d’individus tels vous, notamment toi, mais tu ne seras pas là, malappris, retenu, soi-disant, pour un séminaire avec des personnages importants de ta société, tels que des directeurs. Néanmoins, ayant des entrées à l’agence de voyage, j’ai la confirmation que ta secrétaire a effectivement réservé deux billets de train : un pour elle et un pour toi. Je contacte immédiatement ton épouse qui ne sera pas surprise par ton indélicatesse même si je me demande comment j’arrive à écrire de telles conneries en me laissant uniquement guider par mes doigts sur le clavier.

Les autres, n’ayez pas peur ! Tonnegrande s’abstenant de sa présence et Djibril étant en déplacement dans une rose cité probablement pour y rencontrer des poireaux radieux et se prélasser pour des vacances non méritées. Le Vieux Jacques ne nous honorera pas de sa présence, n’étant pas disponible, mais il est probable que Marcel le Fiacre, Abdel le roi du Maroc, Hassan de Paul, Christian qui achète du poisson chez Leclerc, Luiggi qui parle avec les mains, le vieux Joël et le Gros Loïc soient dans le secteur seront là. Sans oublier le trio infernal : Patricia, Patrick et Jim, leur petit dernier.

Nous serons entre gens normaux.

Bon. Faisons le point. J’ai réussi à annoncer mon anniversaire sur 3 des 4 blogs ce qui fait qu’il fait qu’il reste 297 blogs du top 300 de Wikio qui n’annoncent pas mon anniversaire mais il est probable que d’autres parlent de l’anniversaire de la Reine. J’ai invité Fiso par mail, elle va contacter Oh et racontera certainement la soirée sur son blog, surtout si ça finit en partouze ou en beuverie, ce qui est hors de question. J’ai mes périodes.

A table !

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21 avril 2008

Vrouuuum ! Pouët !

Vroum ! Voilà le principal souvenir de mon retour de Bretagne hier. Je suis con : j’ai choisi de partir de Loudéac avant 14 heures pour arriver avant 16 heures au Mans : la fin des 24 heures du Mans moto.

Pas de chance, ça finit à 15 heures… Je suis donc arrivé au Mans en pleine déferlante motopolluante. Des dizaines de motos ! Que dis-je ? Des milliards ! Et que je te double à droite et que je te double à gauche… Me voilà embrigadé dans un troupeau hystérique.

J’ai fait le plein juste avant d’arriver sur l’autoroute, vers la Gravelle. Comme à chaque fois, j’ai remis mon compteur kilométrique à zéro. Arrivé à l’autre bout de l’autoroute, à Saint Arnoult, mon joyeux ordinateur de bord montrait une moyenne de 138 km/h… Sachant que la vitesse est limitée à 130, j’ai honte, j’avoue : j’ai fait des excès de vitesse. Compte tenu que je me suis arrêté deux fois : la première pour boire un café et la deuxième pour en assumer les conséquences, je me demande si ma moyenne réelle n’est pas supérieure à 140 km/h sur la portion entre Le Mans et Paris.

Je ne devrais pas l’avouer sur le blog au cas où la gendarmerie me lise… mais je pense qu’exactement la moitié des automobilistes qui roulaient avec moi étaient dans mon cas, les autres, terrorisés, restant peinardement sur la file de droite. D’ailleurs, à droite, il a souvent des pleutres.

Pourtant, à part les motards, nous n’étions pas spécialement nombreux : les vacances étant là, les Parisiens n’avaient pas de raison de se précipiter pour rentrer à la maison, sauf les supporters de Marseille qui ne voulaient pas louper le match facile à gagner contre Lille. Ils auraient mieux fait de rester sur la route. Pouf pouf !

C’est pourtant simple. Impossible de rouler sur la voie de droite. Dès qu’il y avait un car ou un véhicule ne dépassant pas le 110, il était très difficile de se mettre sur la voie du milieu encombrée de motards vrombissants. Impossible de rouler sur la voie du milieu : trop fatigant de conserver une conduite régulière pour ne pas écraser ces braves motards qui roulaient à 135 pour éviter les ennuis avec la maréchaussée qui aurait pu déployer des trésors d’inventivité pour arrêter les gugusses pétaradant à plus de 150 km/h.

Hop ! Nous voilà tous sur la voie de gauche, à rouler vite pour doubler les troupeaux disgracieux de moustachus casqués. Je me rappelle d’une petite voiture, une Citroën C1, je crois, la jeune conductrice pliée sur son volant, baissant la tête pour améliorer le coefficient de pénétration (dans l’air), moi la talonnant à près de 160 espérant qu’elle se rabatte rapidement, que je puisse la dépasser pour laisser me doubler les motards furieux qui avaient compris que les forces de l’ordre n’étaient pas de sortie ce jour là et qui prenaient un malin plaisir à se réfugier derrière moi pour profiter de l’abri provisoire que je représentais, tout en étant doublé à droite par des fous hystériques voulant démontrer que leurs motos étaient plus puissantes que celle des autres.

Hier, si chaque voiture avait eu les contraventions méritées par les excès de vitesse, le déficit de l’état aurait été amplement bouclé.

De la folie.

(photos)

18 avril 2008

Balmeyer change de style !

Tu parles d'un blogueur littéraire ! Voilà son dernier billet :


Bonnie é Clyde (8) : can miye points mdr

On è tous, à rikaner, un gobelet en plastik à la min. Tous rient, sauf moi, je ne dis rien. Je suis planté là kom un cyprès. lool Je ploie sous le vent. é il n’y a mêm pas de vent. J’è envie de mètr dé posters de cimetières, dan ma chambre. Je n’è pas fin. La nourritur semble morte. Mêm la salade. LOOL Je suis planté là kom une centine de cyprès, tous + plantés lé uns k lé otres. lé otres rigolan avec leurs dents déployées kom dé voiles. ^^ J’allum la télévision, c’est triste, on a assassiné Derrick ; non, c’est juste k’il è partikulièreman blafar aujourd’hui, il annonsse une mauvèse nouvèl à un acteur grand exagéréman blond, o fysik d’avant-centr de la LOOL Mannschaft. J’è infiniman de peine pr se personnaj terrassé de désespoir, j’en è assé de la misèr du monde, il fot k j’envoie une lètr de motivation pr rejoindr la brigade de Derrick, m fèr muté à Berlin Est, près du Mur.Dan le bar, j’aperçois sur la table, juste devan Dominike, dé Guides du Routar de la kalifornie. La kouvertur konsiste en dé palmiers, idéo pr se pendr o soleil éclatant. Il révise fiévreusement. Il m’akueiye, m’interpellan dan un anglès outrajuseman ridikule. Awareyou ? Veriouèl, tankiou. Il rêve. Il have a dream. Il konstruit son voyaj kom un monumental dékor de trins miniatures, avec un délir de détèls. Il m parle dé chaussures, leskèls son + pratikes, pr allé à la fois en viye é sur lé plajs de Los Anjles. Il m parle de sé futures konkêtes, il m dit k le statut du french lover, c’est vrinan un atout. Il dit tt ceci avec un ton jntiman définissif, un èr sérieu ki n’est pas sérieux.Je ne sès pas ; on pourrè fèr une mise en scène ? Le koup célèbr du fo agresseur, moi ki m’interpose pr sekourir la kèssière, un koup de poing d'opérète ki le terrasse, Dominik ki se roule o sol, la bouche tordue par la douleur, kom un footballeur italien. Je l’ékoute, je voudrès lui introduir son kafé dan lé narines. Tartiné le mur avec son crâne. Il serè kapable de la rakompagné ché èl, la fiye, de l’embrassé langoureusement, lé mins sur lé seins. Il faudrè alors k je verse dé bidons de cyanur dan lé kanalizations du monde. ^^ Le ciel è kom un koussin kosmik ki m’étouffe. Je voudrès plongé dan l’Etna en fusion, m dissoudr kom un biskuit dan le kafé du Néant, attendr miye an dan un trou, je voudrès êtr l’hom volant, l’hom oizo, le reptile o ékèlles miroitantes é à jamès disparu, l’ombr d’or du jardin primissif ; ché le buraliste, je cherche dan lé piles dé magazines, o édissions Hachète : konstruisé vs mêm votr cerkueil, prix spécial, pr le numéro un, la poignée, 2 euros seulement. ptdrrr Alors je rentr dan la grande surface. J’en è mal o ventre. o rayon frui é légumes, je pose mon gobelet de kafé toujours à la min o sommet d’un vallon de pommes. Je serr ma cravate résolument, kom 6 le sol entié étè une trape de potensse. Je pran un paket de verres ballon. Je pourrès bientôt ouvrir une boutik spécialisée dan lé verres ballons, tan ils s’akumulan dan mes plakards. dé centines, kom ma crypte o kolonnes de cristal. lool Je crois k’èl m rekonnaît. èl m sourit. Je crois k’èl è kontente ; je crois k je lui è rendu le sourire, èl è peut-êtr séduite par mon charm 6 dékontracté, 7 façon élégante de toujours trimballé un gobelet marron de kafé, mon kostum ex-9, ma cravate, ma Force de Vente. Je suis kom ça, à attendre, trankiyement, je clak dé dois, avec un èr supé sympa, kom 6 c’étè une expériensse supé sympa de m côtoyer. Un type ki achète otan de verres ballon doit avoir bcp d’amis, il doit recevoir bcp, on doit énorméman l’iné ; j’essaye de prendr l’èr dégagé é facile du type k’on in énormément, dès le premié regard. Je fredonne, espéran k mon enthousiasm soit viral, kom la bête ki, sortie de son œuf, prend pr sa mèr le premié animal ki passe, je tente mentaleman de kassé l’œuf de l’aveugleman dan lekel èl flotte depuis 6 lontan, pr fèr d’èl un poussin nouvo né de l’amour. Mès peut-êtr k non, èl è seuleman joyeuse d’en avoir bientôt fini, peut-êtr k’entr temps, èl a apris k’on a pu sauvé tte la portée dé peti chatons mor du monde, lé réanimé tous o défibrillateur. La bonne nouvèl. Peut-êtr k le cli1 d’avan étè un acteur célèbre, avec sé verres à Champagne, ou un riche avokat, ou un producteur de cinéma, avec une karte de visite glissée dan la poche. Je ne peut + lutter. Peut-êtr k son kontrat s’achève é m voir lui évok tte la joie possible k’il y a à ne + se koltiné dé abrutis dan mon jnre.k’est-ce k j’è à proposé ? 6 j’étès une sorte de pack, kels serè1 mes kado bonus ? Mes heures gratuites ? Mon gadjt amusan ? … Peut-on envizagé dé fois de kollé un revolvé kontr la tempe du destin, pr détourné le kargo de l'existensse à la manœuvr impossible ?vs avé votr karte de fidélité, dit-èl ? Ah ui, bi1 sûr, je m’exclame, avec force, voir avec raj. J’en è 3. vs voulé ttes lé voir ? Regardez, 7 foto, c’est moi en vakansses, à la piscine, je naj avec ma karte de fidélité à la min, pr ne pas la perdre. Je konnès par cœur le kode barre. Je peu vs le réciter. A l’endroit, à l’envers. 6 vs saviez, se je k suis fidèle. kom une sorte de chien, kom un ouvrié spécialisé é sa machine, kom le triste joueur de bingo, le samedi soir é sé jetons fétiches. Je vès d’èlleurs pas tardé à m fèr tatoué le kode barr de la karte sur la min, je vès êtr votr cli1 pr l’éternité.Le cli1 d’après pousse du regard. Pousse de la gorj, toussotant, insistant. Je l’ignor totalement. S’il vs plaît Monsieur. Mès c’est kom 6 je frapès o seuil de la vie, pr lui vendr un aspirateur ; kom 6 je glissès le pied dan l’embrasur de la porte se referman sur ma chaussure. Je suis mon propr V.RP. mdrr Je donne un sourire, èl m rend un ticket. é dé points. J’è dé points. o bout de miye points, j’è une brosse à dan électrike. o bout de can miye points, j’è une kèssière. Je regarde le ticket. lé jns dan la keue s’exaspèrent, on parle de lynchaj, de chienlit, é je kontemple le ticket, avec markés mes points, é je le dis, je demande : o bout de can miye points on a droit à une kèssièr ? kom j’aurès dit je souhèterès un korbillar spacieux, la kèssièr m regarde avec pissié, avec ennui, avec dégoût, é c’est fini, absolument, é le cli1 d’après éclate de rire. Je lève la tête, le cli1 è une cliente. La cliente porte un T-Shir kom un soleil avec un grand lapin souriant. èl m sourit, èl aussi, kom le lapin, avec dé centines de dents de nacre. loool

12 avril 2008

Partageons mon avis, qu'ils disaient !


Oups ! J'ai loupé mon rendez-vous chez le merlan.

On parle de moi ?

Le premier mars, j’ai invité des copains blogueurs chez moi. Par ordre alphabétique, les gonzesses d’abord pour faire croire que je suis poli alors que je ressemble assez à un gros con homophobe et misogyne, il y avait : Fiso, Zoridae, Balmeyer, Dorham, Oh!91, Poireau, Tonnegrande et moi. Tous sauf Fiso, Poireau, Tonnegrande et moi étaient venus avec leurs conjoints. Certains ont amené un ami à eux. Ce qui fait qu’il y avait plusieurs personnes que je ne connaissais pas du tout, même par les blogs.

Hier soir, papillonnant de blogs en blogs, je tombe sur le blog de cet ami. Comme il annonce la fermeture de son blog et semble déprimé, je m’inquiète et je lis tout. Je tombe sur ce passage : « Il y a aussi les rencontres de blogueurs. Peu nombreuses. Moins performantes également. Il m’a été reproché d’être « dur » avec l’hôte d’un soir. Aurait-il fallu que je me montre plus hypocrite ? Plus conformiste ? Plus « objectif » ? J’ai culpabilisé. Je n’ai pas loupé un billet de cet auteur depuis. Et je suis toujours aussi dubitatif. Cette personne est d’évidence quelqu’un de bien et de foncièrement généreux. Je n’en avais jamais douté. D’évidence plus intelligent, plus cultivé, beaucoup plus politisé que moi. Mais. Il y a des humours qui ne sont pas ma tasse de thé. Devrais-je changer, ou le cacher ? Mais. Je ne comprends toujours pas l’intérêt des blogs politiques. Gesticulations vaines. »

L’auteur en question étant décrit avec tant de jolis mots qu’il ne peut s’agir que de moi. Je plaisante ! Ce n’est pas difficile de comprendre… tant la suite du billet est éloquente pour ce qui concerne les autres convives (en un mot).

Ca ressemble beaucoup à un compliment. Je remercie l’auteur. Néanmoins, ça ressemble à une critique…

Auteur, puisque tu lis tous mes billets, serait-il possible d’avoir quelques explications ?

Pour rigoler, maintenant, je vais citer d’autres passages…

« Ce même soir, j’ai rencontré d’autres gens charmants. » Les copains, vous vous reconnaîtrez ! « Oui, c’est ça. Charmants. Ils s’amusent comme des fous à avoir plus de votes ou un meilleur classement que le copain. C’est un jeu comme un autre. Ils écrivent de très, très beaux textes. A en être jaloux. Seulement voilà, ces textes ne me parlent pas. Dois-je feindre de m’y intéresser ? De me passionner ? » Ce n’est pas la peine. Pour ma part, quand je n’apprécie pas un blog, je n’y vais pas.

« Est-ce le prix à payer pour être « sociable » ? Ils donnent du « vous » à tout va et font des ronds de jambe à un vieux machin que moi, bien que l’ayant peu lu, je ressens comme assez puant… Dois-je rester dans la convivialité de bon aloi, alors que dix, vingt fois j’ai eu envie de lui voler dans les plumes à la lecture de ses commentaires ? ». Je crois savoir qui est le vieux machin. Je me demande même si je n’ai pas dîné avec lui cette semaine.

« Au passage, ces jeunes ont un charme fou. ». Attention, les copains ! « Et je devrais faire semblant de ne pas y être sensible, afin de ne pas choquer ? Ils jouent parfois à des plaisanteries pipi-caca d’un niveau qui ramène mes textes les plus softs à des brûlots sataniques… » Les copains, vous n’avez pas honte ?

« Eux sont plus raisonnables. Ils ne me lisent plus. Je ne suis pas juste. » Auteur, à ton avis, comment avons-nous repérer ton billet ? Tu es mesquin. On a lu. C'est justement le problème.

« J’aime vraiment beaucoup ce que l’un d’eux écrit. » Lequel, que je rigole ? « Malheureusement, le genre littéraire des « nouvelles » ne m’a jamais durablement accroché » : Filaplomb, tu as perdu un client. « Je suis loin du sujet ? Je ne le crois pas. Au début, et jusqu’au départ de Monique, j’écrivais d’abord et surtout pour moi. Continuer ce blog serait écrire pour être lu. Rentrer dans ce système là. J’ai essayé. Je ne peux pas continuer. » Désolé de t’avoir lu… et amusé de me savoir entré dans un système ! Mais tu es ingrat.

Boby, tu as probablement raison d’arrêter ton blog. Mais tu n’as rien compris à la blogosphère. On peut s’y épancher ! On a deux types de visiteurs : des amis (ils sont là pour ça) et des inconnus (qui se contrebalancent des sentiments d’inconnus ou de peu connus mais aiment juste lire). C’est justement cet anonymat qui permet de dire ce qu’on veut !

Mais tu as raison d’arrêter ton blog. Tu manques totalement de discernement.

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10 avril 2008

N'oublions pas Gaël, de tout, de rien...

Gaël est en vacances. Son blog reste désespérément fermé pendant cette période. Je propose que tous les blogs du monde fassent un lien sur ses blogs afin qu’il ne soit pas oublié de la blogosphère et surtout de Melle Agnès de Wikio.

Vous pouvez d’ailleurs cliquer ici pour que Cozop s’en souvienne également et ne jette pas directement ses prochains flux à la grande poubelle de blogosphère, celle qui rit quand on l’opère.

Vous pouvez également mettre de jolis mots clés comme « Comment avoir de jolies fesses pendant l’été » que google vous envoie des millions de visiteurs sur un billet où vous aurez préalablement pris soin de mettre Gaël mettre un lien sur un des blogs de Gaël, voire les deux, voire les trois si vous trouvez l’autre.

Ainsi, personne n’oublie Gaël, notre joyeux compagnon d’imbécilités blogosphérique, véritable boulet du web au même titre que Nicolas Pirsen qui tente douloureusement de suivre les péripéties buzzeques de son chef préféré sans savoir que Gaël est l’organisateur patenté de la plupart des affabulations !

Pour ce faire, il utilise de nombreux pseudonymes comme Versac, Embruns, Maître Eolas, Quicoulol, Balmeyer, Marc Vasseur, le Vieux Jacques, Le Gros Loïc, Eric Mainville, Nicolas J, Tonnegrande, Didier Goux, Juan, Sarkofrance, Raymond Barre, Dagrouik, Zoridae, La Petite Dame, Trublyonne, Elsa, Luc Mandret, Christie, Nefisa, Fanette, Farid Taha, Franssoit, Mireille Matthieu, Carla Bruni nue, Fiso nue, Fiso habillée, Roselyne Bachelot, Didier B, Didier Goux, o16o, Toute Nue, Valéry Giscard d'Estaing, Donatien, Catherine Goux, Godnat… pour lancer de nombreuses rumeurs sur la toile.

On me dit même que ses pseudos les plus souvent utilisés sont AFP, AP et Reuters.

Ne l’oublions pas et arrêtons de raconter des conneries dans des billets uniquement pour faire chier Marc Vasseur qui fait beaucoup de billets promotionnels sur Gaël tout en réécrivant les statuts du Parti Socialiste et en me provoquant dans les commentaires de Gaël et dans mon twitter.

(photo)

Bourré comme c'est pas permis

Vous connaissez ce blog ! Il est partiellement destiné à raconter les histoires de bistros de mes potes. Certains potes ont leurs propres blogs et racontent ces histoires mieux que moi : c’est leur métier.

09 avril 2008

Avoir de belles fesses en un mois

Je n'ai pas la solution... Mais Google croit que je l'ai.

Bon. Rendons donc service aux dames ou aux messieurs disposant de fessiers peu avenants.

La première solution, la plus simple, consiste à changer de tenue vestimentaire. Par exemple, les jeans améliorent généralement les fesses. Il faut d’ailleurs s’en méfier. Si vous draguez un(e) individu(e) en jean(e) semblant(e) avoir un(e) beau(e) cul(e), vous pouvez vous attendre des mauvaises surprises. Le contraire est moins vrai.

La deuxième solution est du ressort de la science. J’entends par là qu’il faut faire une étude scientifique pour trouver la raison qui vous pousse à avoir des fesses des moches.

Entre temps, il conviendra effectivement de vérifier si vos fesses sont moches. Trop de gens confondent « gros cul » et « cul moche » ou « petit cul » et « beau cul ». Il n’en est rien. Trop c’est trop, quel que soit le sens.

Bon. J’espère avoir rendu service à quelques internautes désireux d’améliorer l’image de marque de leur fessier plus ou un charnu.

Je retourne au boulot.

08 avril 2008

On croit rêver à la lecture des blogs !

Nous arrêtons immédiatement cette page de publicité pour vous recommander la lecture de ce billet de Dorham particulièrement extraordinaire.

Vous connaissez Dohram ? J'en parle dans ce billet. C'est le gars dont au sujet duquel B. a dégobillé dans la voiture de la belle-sœur ou de la belle-mère et du cousin, je ne sais plus là fois où ils sont venus à la maison.

Cette fois-ci, comme B., il fait souvent des beaux billets dans la voiture de sa grand-mère et sur son blog.

Soupe-au-lait et pot-au-feu

Ce blog a une vocation première : raconter les bêtises de mes copains de bistro du Kremlin-Bicêtre. Il faut donc que je me lance car on a bien rigolé hier soir. Cela dit, raconter ça dans un billet des 8h30 le matin histoire de rafler la Une de Cozop mérite une médaille.

Je vous ai déjà parlé du Vieux Jacques dans le blog. C’est mon sujet préféré. Je vous ai également parlé de Marcel Le Fiacre et de Miranda, sa délicieuse épouse. L’heure est venue de présenter un nouveau personnage entré à la marge du groupe il y a un ou deux ans. Camille est un petit bonhomme. Bien que n’étant pas gros, j’ai calculé que je faisais 250% de son poids. Je vous laisse à vos calculatrices.

Camille est volailler. Il vend des poulets et ne travaille pas le lundi. Nous étions lundi hier. Le dimanche soir avait été chargé. C’est Jim qui l’avait ramené chez lui consécutivement à l’absorption inconsidérée de liquide à base d’anis.

Vous connaissez aussi Abdel, le roi du Maroc. Non ? Cherchez « Abdel roi du Maroc » sur ce blog. C’est le cuisinier du Brazza, aimable brasserie proche de l’hôpital.

Abdel avait dit, au cours de la soirée de dimanche qui a été fatale à Camille qu’il faisait le meilleur pot-au-feu du monde. Nos compères, Camille, Jacques et Marcel, lui avaient dit « tu n’as qu’à nous en faire un lundi ». Il a répondu « chiche ». Ils sont donc allés manger au Brazza hier midi avec l’épouse de Marcel, celle de Jacques étant défaillante.

Tout va bien.

Nous voilà hier soir avec le quatuor de choc du coin du comptoir de la Comète : Michou, Tonnegrande, le vieux Jacques et moi. Le vieux ne nous dit rien de spécial ce qui ne nous surprend pas : on ne savait pas qu’il avait quelque chose a raconter. Néanmoins, il était un peu spécial, un peu comme quand il passe la journée avec Marcel. Il faut dire qu’ils ne boivent pas que de l’eau.

Patrick, le patron, constate alors que « il est soupe-au-lait notre Jacques aujourd’hui »… La puce me vient à l’oreille comme le morpion sournois viendrait dans la luxurieuse toison de Tonnegrande.

Voilà Camille qui s’attable au comptoir parmi nous. Il allait nous raconter son repas quand Jacques lui donne un violent coup de pied dans les tibias, repéré uniquement par Jim. Camille nous dit finalement que le foie de veau qu’il a mangé dans un autre bistro n’était pas bon. Je ne relève pas : ce que mangent mes copains de bistro ne me passionne pas.

Je sors passer un coup de fil pour prendre des nouvelles de la Bretagne. Au moment où je raccroche, Camille était en train d’en griller une. Nous discutons. Il m’avoue alors avoir mangé avec les trois autres un splendide pot-au-feu. J’éclate de rire !

Je rentre dans la Comète et je crie tout fort : « Alors, il était bon le pot-au-feu au Brazza ? ». Voilà mon Jacques tout fâché après Camille… Il faut dire que Marcel leur avait fait promettre le plus grand secret sur cette escalade.

Il est spécial Marcel. Il ne veut pas que les patrons de brasserie sachent s’il a déjeuné ailleurs. Il doit avoir l’impression de les cocufier. Une fois, j’ai longuement expliqué à Marcel que les patrons de bistros ne sont pas fous… « si tu ne manges pas chez eux, c’est que tu manges ailleurs ».

Ben non… Ils nous ont encore fait le coup hier, nos deux petits vieux (Jacques ne voulant pas fâcher son pote Marcel).

C’est alors que Marcel est rentré à la Comète. Je lui ai dit : « Alors, il était bon le pot-au-feu ? ». Il a immédiatement engueulé Jacques : « pourquoi tu leur as dit ? ». Jacques : « c’est pas moi ». Marcel à Camille : « Alors c’est toi ? ». Moi : « Non c’est le gros Loïc qui vous a vu ! ».

On l’a échappé belle !

(photo)

07 avril 2008

"Un policier entièrement nu poursuit un bandit"

C'est lamentable. Je connais une dizaine de blogs qui n'ont pas repris cette information, pourtant authentique. Que font La Petite Dame, Toute Nue, Ma face cachée, Quicoulol et autres profiteurs de la blogosphère pendant que Nicolas se décarcasse pour trouver des dépêches pour lesquelles il n'est même pas utile de rajouter le mot "nu" dans le titre ?

05 avril 2008

Fourberies au Saint-Louis

Vous vous rendez compte ? Je n’avais pas été au Saint-Louis depuis l’an dernier ! Vous ne connaissez pas le Saint-Louis ? Je vais vous éviter une relecture totale de mon blog. C’est un bistro tenu par des copains à moi, Brahim et Mouloud, qui tenaient auparavant une aimable échoppe au Kremlin-Bicêtre, les Monts d’Aubrac. A ceux qui se posent la question : non, Brahim et Mouloud sont Kabyles, ce qui explique le style parfois téléphoné de mes billets.

J’ai fréquenté les Monts d’Aubrac tous les samedis et tous les dimanches (sauf week-ends en Bretagne) et tous les jours de vacances de la Comète, ça crée des liens. D’ailleurs, je vais mettre un lien sur le billet où je raconte la fermeture des Monts d’Aubrac, en octobre 2006. Comme je le raconte dans le billet fou à lier, ils vont construire un Auchan à la place. C’est complètement con ! Je fais mes courses toutes les semaines par contre je me tape une ou deux bières tous les jours. Depuis que la droite est au pouvoir, c’est le bordel !

Toujours est-il que Brahim et Mouloud ont acheté un nouveau bistro, à Choisy-le-Roi, où ils habitent malgré leur hétérosexualité transmise de père en fils depuis des générations dans la famille (j’espère que Nicolas Pirsen ne passera pas par ici : je me moque de son chef). Il n’y avait pas de bistro disponible à Bourg-la-Reine et à Jouy-en-Josiane.

J’ai déjà raconté sur le blog l’inauguration du Mont-Louis. En fait, il était déjà ouvert depuis quelques jours. Tout est précisé aussi ici.

Ne revenons pas sur le passé. En novembre et décembre, je suis allé deux ou trois fois manger chez eux car ce n’est pas trop loin d’où je bosse. Depuis je ne suis pas retourné. Il faut dire que « pas trop loin » en région Parisienne, ça veut dire 20 ou 30 minutes… Mes pauses déjeuner ne font pas trois heures (et j’ai des billets à faire pour alimenter la rubrique « people » de ce blog).

Tonnegrande, le fourbe, a changé de boulot et en a pris un juste à côté du Saint-Louis. Il essaye de nous faire croire que c’est le hasard. Nous ne sommes pas dupes.

Il y mange tous les midis. Le soir, il arrive de plus en plus tard à la Comète et nous dit que c’est son nouveau boulot qui lui prend du temps. Nous ne sommes pas dupes.

Jeudi dernier, Mouloud lui fait remarquer que je ne suis pas venu depuis longtemps et que Djibril n’est jamais venu. Les fourbes (je me répète) ont décidé que nous y déjeunerions tous les trois ce midi.

Hier soir, je n’étais pas trop chaud. Je suis le seul sérieux : quand je conduits, je ne bois pas… Et voir les trois autres (on a intégré le Vieux Jacques) s’enfiler des verres pendant que je sirote des Vittel me laisse songeur. J’ai donc décidé de ne pas y aller et de rester à la maison : ce n’est pas le tout de bosser et de bloguer, les tâches ménagères en retard s’entasse, comme le linge sale, d’ailleurs.

Ce matin, je me lève en chantant… mais trop fort, ça réveille mon mal de crâne consécutif à la soirée d’hier soir : le Vieux Joël était en forme et on était vendredi ! C'est décidé, je n'y vais pas !

Ce midi, je me décide. J’appelle le Vieux Jacques. Nous voilà parti vers 12h15. On est arrivés à 13h. Pour faire 8 kilomètres… Je plaide coupable pour avoir perdu environ 15 minutes… mais qu’avaient tous les banlieusards à rouler ce matin ? Djibril est arrivé vers 13h30. Tonnegrande nous attendait et avait commencé, le fourbe.

Madame Djibril avait préparé des daurades et Madame Tonnegrande avait une course à faire avec son mari. J’ai donc mangé tout seul avec le Vieux Jacques… Les fourbes.

(photo trouvée ici – elle illustre Saint-Louis, allez savoir pourquoi – pour la trouver, j’ai commis l’erreur de chercher gland sur google. Mesdames, je vous le conseille).


Un cas de divorce

Message personnel.

Cher Didier Goux,

J’ai le regret de vous informer que votre épouse m’exaspère. Non seulement elle pirate mes visiteurs au profit de sa petite sœur mais en plus elle décrit ses frasques sur son blog, nous laissant bavant comme des escargots que nous ne mangerons pas car nous sommes au régime forcé par son absence inconsidérée.

Tout cela a commencé par la photographie d’une jeune fille dont on se satisferait largement pour l’apératif. Viennent en suite, dans l’ordre : une vieille croûte aux Morilles (dont il faut toujours se méfier, nous rappelait Brassens dans sa célèbre chanson : gare aux morilles), puis des cuisses de grenouilles mouillées d’un Chardonnet-Savagnin et enfin une mousse au chocolat et un bavarois aux framboises.

Le tout, en plus, sans le moindre litre de vin rouge, ce qui est totalement inconsidéré.

Si vous avez besoin de témoins, pour votre divorce, je suis là.

Je tenais, par la présente, à vous faire part de mon profond soutien.


Bien cordialement

Nicolas

Blogueur zinfluent mais compatissant.

03 avril 2008

Britney Spears et Krevin Federline à nouveau ensemble !

Voilà ! Avec un titre comme ça, je devrais avoir au moins 300 000 visiteurs. Au fait l Les gens ! J'ai aussi des photos d'eux en train de copuler. Je les transmets à un collègue qui va la diffuser.

Incroyable ! « Britney Spears et Kevin Federline auraient passé le week-end de Pâques ensemble ». Elle lui aurait fait un shampoing aux œufs pendant qu’il faisait sonner la cloche ? Ils ont assisté à la messe papale ?

« Kevin veut emmener Britney loin de Hollywood, pour voir s’il ne peut pas sauver ce qu’il y a entre eux. Quand il lui a suggéré son projet, elle lui a dit qu’elle était prête à partir quand bon lui semblait. » Putain ! « Ca y est chérie, tu pars ? ». Hop ! Elle a démarré au quart de tour !

« Espérons que Kevin Federline, qui semble s'être racheté une conduite au point d'avoir été élu père de l'année par un magazine américain, déteignera sur Britney... ».

J’adore la presse people. Un vrai roman feuilleton ! Je vais néanmoins appeler un spécialiste du people et du maniement de la langue, selon Catherine, pour qu’il m’explique « déteignera ». Il parait que ça vient du verbe « déteigner », du premier groupe.

Bon. Arrêtons de nous moquer bêtement. Tout le monde connaît Britney Spears mais qui est Kevin Federline ? Il existe réellement et est même un personnage important puisqu’il a une page Wikipedia, contrairement à Marc Vasseur.

« Kevin Federline, né à Fresno en Californie le 21 mars 1978, est un danseur, acteur et rappeur américain. » Un artiste complète, quoi. Il fait tout. « Federline est surtout connu pour son mariage avec la superstar Britney Spears ». Il a bien raison. C’est bien beau de chanter, acter et rapper, mais il faut aussi penser au pognon.

« Federline était, avant son mariage avec Britney, avec l'actrice Shar Jackson, avec qui il a eu deux enfants : Kori est née le 31 juillet 2002 et Kaleb est né le 20 juillet 2004 ». Ne me faites pas chier avec Shar Jackon : je ne le connais pas. Pour vous, je me renseigne. Wikipedia nous apprend qu’elle est surtout connue pour être cocue.

Revenons à Federline. Ce n’est pas un joueur de tennis Suisse.

« Le 7 novembre 2006, Britney demande le divorce pour différences irréconciliables. Federline était à Toronto à ce moment, promouvant son nouvel album pour la station de musique canadienne MuchMusic, et il a été largement spéculé qu'il avait reçu les nouvelles via un sms la nuit auparavant. ». Si tu reviens, j’annule tout ?

« Federline n'aura donc droit qu'à 300 000 $ de Britney » « Federline recevra aussi 50 % des revenus de la vente de leur maison à Malibu et pourra garder n'importe quel cadeau reçu de Britney qui vaut moins de 10 000$ ». Elle est libre Britney ? J’ai une soudaine forte envie de l’épouser.

(photo)

02 avril 2008

Gloire à Quicoulol

Dans ces histoires de classements de blog qui retiennent notre mauvaise haleine tous les débuts de mois, un événement est à marquer d’une pierre verte : l’arrivée à la 1861ème place du classement Wikio de l’illustrissime blog Quicoulol qui a fait rêver des générations d’enfants dont, moi.

Il est inutile de rappeler que dès 1974, j’avais alors 8 ans et bon nombre de blogueurs zinfluents n’étaient pas encore nés, mes parents s’abonnaient déjà à Internet pour permettre à mes 14 frères et sœurs de regarder Quicoulol tous les matins avant d’aller à l’école.

C’est ce qui m’a permis de découvrir mon propre goût pour la littérature moderne qui me fait maintenant tant apprécier Balmeyer que je n’ai découvert qu’en 1981, suite à l’élection de François Mitterrand et à l’apparition du Minitel dans le foyer familial.

(chapeau).