Pages

26 mai 2008

Baloh!91 au comptoir

Tu te demandes ce que je fais de si bonne heure au comptoir de la Comète. Je prends un café en lisant le journal. Tous les matins je lis le journal en buvant le café quand ce n’est pas le contraire. J’aime bien.

Soudain, j’entends la porte qui s’ouvre laissant passer un grand gaillard chaussé d’une cravate du meilleurs effet et coiffé grâce à un peigne. Il s’approche du comptoir et lance, quand le patron passe à côté : « Une petit café, s’il vous plait avec un pain au chocolat ». Comme il prononce cela en roulant les « r », tu me connais, je divine qu’il est d’origine Russe.

Je lui dis « Piotr ? ». Il me répond : « Excusez moi, j’ai oublié de la fermer ». Nous ne disons plus rien, je replonge dans mon journal tout en observant du coin de l’œil ce type tout droit sorti d’un film de cosmonautes diffusés sur la cinq.

Subitement, une petite dame rentre, pose une baguette de pain devant et demande au patron « Je peux utiliser vos toilettes ? » et y fonce directement. Quelle surprise ! Stupéfaction.

La baguette nous gène tout les deux. Nous en saisissons chacun un bout et restons sans fin à pratiquer de petits allers retours comme si aucun de nous deux ne voulait céder avant l’autre. Finalement, nous lâchons tous les deux en même temps. La miche tombe sur nos tasses de cafés.

Le jus jaillit.

C’est fastidieux à nettoyer.

13 commentaires:

  1. moins que le foutre mais tout de même fastidieux, il est vrai !

    RépondreSupprimer
  2. Hé ! Ho ! Pas de grossièreté sur mon blog...

    RépondreSupprimer
  3. j'ai pas été grossier !

    c'est trés correc' "fastidieux" !

    RépondreSupprimer
  4. Un peu sexuel ce billet non ? mouarf !

    RépondreSupprimer
  5. mdrrr tu réagis vite parfois !

    RépondreSupprimer
  6. purée, il t'en, arrive des choses à la Comète, j'en viendrais presque à t'envier^^

    RépondreSupprimer
  7. Tu as oublié de préciser que les jets du jus étaient puissants, fournis et je sais plus quoi.

    Mais c'est bien fait pour la bonne femme qui va retrouver sa baguette toute mouillée, l'avait qu'à pas.

    RépondreSupprimer
  8. moi, avec la mie des baguettes de pain, j'ai l'habitude de fabriquer de petites statuettes pour jouer aux échecs... Le roi, je le fais assez grand pour pouvoir le branler. Mais quand la baguette est mouillée avec du café, c'est sûr que ça foire. Enfin moi, ce que j'en dis !

    RépondreSupprimer
  9. Nicolas,
    Tu n'as pas à avoir honte à te découvrir homosexuel russophile...
    de là à en faire toute une littérature,
    il me semble que c'est exagéré,
    ça déjà été fait :
    genre Tolstoï, Gorki et consorts.

    RépondreSupprimer

La modération des commentaires est activée. Soyez patients !