Encore un nouveau scandale que ce blog ne dénonce pas ! Hier soir, je rentre d’une journée exténuante et je fonce à mon bistro favori. J’avais rendez-vous avec la torride Audine qui voulait vérifier si le Vieux Jacques était bien Vieux officiellement et si Tonnegrande en a réellement une grosse officieusement.
Ces deux crapules étaient absentes mais Audine était bien là.
Toujours est-il que j’arrive et que je vois cet écriteau sur le bar : « le comptoir est fermé à partir de 20 heures ».
Me voilà tout décontenancé ! Voilà 12 ans que je dépasse presque tous les jours les 20 heures dans ce bistro. C’est terminé. Mon décontenancement est renforcé par le fait que je doive maintenant à moitié boycotter ce bistro puisque le message est clair : on ne veut plus des clients du soir. Autant qu’on ne vienne pas, non plus, dans la journée. Ca serait trop facile de leur filer du blé pendant les heures creuses et d’être viré ensuite.
Bon. Je ne boycotterai pas totalement. Déjà, je suis obligé de passer devant deux fois par jour, j’aime bien y déjeuner le matin et un des loufiats, Jim, est un copain. Mais ils n’auront pas la majorité de mon pognon et celui de mes potes.
Bon. Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. C’est leur bistro, pas le mien. Ils y font ce qu’ils veulent et je conçois très bien leur stratégie. Ils ne veulent pas faire une brasserie mais un « bistro – resto », comme ils disent. Les clients au comptoir peuvent dérouter les passants qui viennent manger car il s’agit bien de trouver une nouvelle clientèle.
Je leur souhaite sincèrement de réussir mais j’ai bien peur qu’ils aient foiré leur analyse de la clientèle. Je crois qu’ils sont conseillés par Roger qui avait lui-même « recréé » le troquet il y a une bonne trentaine d’années, voire une quarantaine. Il avait fait de ce bistro le plus moderne de Bicêtre… et les nouveaux ont fait pareil.
Mais le monde a changé… et Roger n’a pas vu certaines mutations. Roger s’était fait une clientèle à une époque où les bistros et restos regorgeaient de clients, quand il n’y avait pas de métro à Bicêtre, pas de télé dans les foyers, quand le quartier, autour, se construisait, quand on pouvait rouler bourré, … Quand la convivialité avait un sens et qu’il ne fallait pas payer 800 euros par mois pour habiter à moins de 300 mètres…
Je leur souhaite sincèrement de réussir aussi car ça modernise MON quartier.
Mais je ne sais pas comment ils peuvent réussir en commençant par virer les meilleurs clients. Ils viennent de perdre bêtement une bonne centaine d’euros par jour (c’est facile à calculer). Tiens ! Ca leur payait le salaire du cuistot.
Mon décontenancement est limité. Il y a d’autres bistros dans le quartier et celui-là est encore accessible…
Il n’empêche que ça me troue le cul car cela traduit un irrespect total pour la clientèle. Et ils voudraient augmenter le nombre de clients ?
(photo)
Ces deux crapules étaient absentes mais Audine était bien là.
Toujours est-il que j’arrive et que je vois cet écriteau sur le bar : « le comptoir est fermé à partir de 20 heures ».
Me voilà tout décontenancé ! Voilà 12 ans que je dépasse presque tous les jours les 20 heures dans ce bistro. C’est terminé. Mon décontenancement est renforcé par le fait que je doive maintenant à moitié boycotter ce bistro puisque le message est clair : on ne veut plus des clients du soir. Autant qu’on ne vienne pas, non plus, dans la journée. Ca serait trop facile de leur filer du blé pendant les heures creuses et d’être viré ensuite.
Bon. Je ne boycotterai pas totalement. Déjà, je suis obligé de passer devant deux fois par jour, j’aime bien y déjeuner le matin et un des loufiats, Jim, est un copain. Mais ils n’auront pas la majorité de mon pognon et celui de mes potes.
Bon. Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. C’est leur bistro, pas le mien. Ils y font ce qu’ils veulent et je conçois très bien leur stratégie. Ils ne veulent pas faire une brasserie mais un « bistro – resto », comme ils disent. Les clients au comptoir peuvent dérouter les passants qui viennent manger car il s’agit bien de trouver une nouvelle clientèle.
Je leur souhaite sincèrement de réussir mais j’ai bien peur qu’ils aient foiré leur analyse de la clientèle. Je crois qu’ils sont conseillés par Roger qui avait lui-même « recréé » le troquet il y a une bonne trentaine d’années, voire une quarantaine. Il avait fait de ce bistro le plus moderne de Bicêtre… et les nouveaux ont fait pareil.
Mais le monde a changé… et Roger n’a pas vu certaines mutations. Roger s’était fait une clientèle à une époque où les bistros et restos regorgeaient de clients, quand il n’y avait pas de métro à Bicêtre, pas de télé dans les foyers, quand le quartier, autour, se construisait, quand on pouvait rouler bourré, … Quand la convivialité avait un sens et qu’il ne fallait pas payer 800 euros par mois pour habiter à moins de 300 mètres…
Je leur souhaite sincèrement de réussir aussi car ça modernise MON quartier.
Mais je ne sais pas comment ils peuvent réussir en commençant par virer les meilleurs clients. Ils viennent de perdre bêtement une bonne centaine d’euros par jour (c’est facile à calculer). Tiens ! Ca leur payait le salaire du cuistot.
Mon décontenancement est limité. Il y a d’autres bistros dans le quartier et celui-là est encore accessible…
Il n’empêche que ça me troue le cul car cela traduit un irrespect total pour la clientèle. Et ils voudraient augmenter le nombre de clients ?
(photo)
Il va vraiment falloir que tu rachètes ce lieu mythique !
RépondreSupprimer(on l'appellera "Aux Blogueurs zinfluents" !!!).
Cela dit, ce n'est pas sympa de leur part d'accueillir Audine ainsi...
Hein ? Pas sympa d'accueillir Audine ?
RépondreSupprimerAvec une ardoise sur le comptoir, il veut dire monsieur Poireau !
RépondreSupprimerEn attendant je ne peux effectivement pas témoigner que le Vieux Jacques est vraiment vieux ni que Tonnegrande a ... heu enfin je peux pas quoi, mais le quartier est très ... vivant !
Et il ne manque pas de ressources en bistrots.
Hé Ho !
RépondreSupprimerAudine,
RépondreSupprimerJe crois que 26 heures après, Tonnegrande est rentré. Son épouse doit être ravie.
Heu... à ce rythme là, dans deux ans il s'appelle "the Comet Club", ton bistro...
RépondreSupprimerDéjà qu'il ne s'appelle plus "La Comète" mais "A la comète".
RépondreSupprimerNicolas,
RépondreSupprimerT'aurais pu me prévenir qu'Audine nous faisait l'honneur d'une visite !
(un mythe s'écroule ... comme Tonnegrande ...moi c'est décidé, je boycotte la Comète ...)
Fiso,
RépondreSupprimerMoi pas !