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16 juillet 2008

La postière rousse de Tonnegrande

Non ! Tonnegrande n’a pas disparu. Il bande commente encore. J’interromps juste le cours de nos émission (et de mon boulot en l’occurrence) pour signaler à mon aimable clientèle qu’il n’a pas fait de billet sur son blog, aujourd’hui.

Par contre, quand je vais lui apprendre le fonctionnement de poste rousse, il va être ébahi et tomber sur le cul, ce qui, compte tenu du rembourrage, n’est pas très grave.

Je rappelle que pour créer un blog, il suffit d’envoyer un mail à l’adresse ad hoc (post@posterous.com). Il conviendra de se connecter UNE foie (ce n’est pas une faute, ce billet porte sur Tonnegrande) pour choisir une jolie URL. Ensuite, on peut envoyer des billets par mail, illustrations comprises. On peut même répondre par mail. Cela dit, je ne suis pas sur mon blog technologies mais sur mon blog de conneries qui n’a pas encore reçu sa dose de billets quotidiens quotidienne.

Il a bien fait de faire un commentaire sur mon blog aujourd’hui, ça me rappelle que je devais parler de lui pour en dire des méchancetés mais je ne sais plus lesquelles. Raconter la soirée d’hier soir ? Ne comptez pas sur moi, sa femme me lit peut-être, la pauvre dame désabusée par un phénomène de cette ampleur.

Non, Olivier P, je ne parle pas de l’engin de Tonnegrande mais du personnage en question. Et côté ampleur, je m’y connais.

Hier soir, c’était une soirée particulière : je ne me suis engueulé avec personne.

Je vous rappelle que je suis fâché avec le Vieux Jacques. J’en ai fait un billet dimanche soir. Il est fâché car il n’a pas eu la tournée du patron, lundi, à la Comète… alors qu’il l’avait refusée auparavant. Il a raconté à Tonnegrande que c’était de ma faute car, comme il était saoul comme un cochon, il aurait fallu que j’insiste plus pour lui faire comprendre que c’était la tournée du patron. On croit rêver.

Jeudi soir, je me suis fâché avec Marcel Le Fiacre. C’est plus grave qu’avec Jacques auquel il suffira que j’offre un verre pour qu’on soit éternellement réconciliés jusqu’à la prochaine engueulade.

Jeudi soir, donc, j’étais Place de la Comète au téléphone avec ma mère qui, d'ailleurs, porte le même nom de famille que moi. Marcel se rapproche et crie « Salut Monsieur Gégou Tout à l’égout » (je fais une faute d’orthographe volontairement à mon nom pour dérouter google). Marcel aime la rime sur les noms de famille alors que j’ai horreur de ça. C’est grotesque. J’ai donc engueulé Marcel copieusement mais il n’a pas compris que ma mère pouvait ne pas spécialement gouter la plaisanterie.

Il m’accuse de faire pareil. Il a d’ailleurs raison. Tous les soirs il sort de la Comète pour appeler sa femme pour lui faire croire qu’il est chez Leclerc à faire les courses. Alors, systématiquement, je sors quand il a le dos tourné et je cris « Marcel, qu’est-ce que tu bois ? ». Ca me faire rire à chaque fois, de même que les copains alors « Salut Monsieur Gégou Tout à l’égout » ne fait rire que Marcel. Il faut dire qu’à peu près tous les soirs, la femme de Marcel passe devant la Comète pour aller faire les courses. Non seulement elle sait que Marcel est avec nous mais en plus Marcel oublie systématiquement que ce n’est jamais lui mais toujours sa femme qui fait les courses : il est donc relativement inutile mais presque suspects de l’appeler tous les soirs pour lui demander quoi acheter pour faire croire qu’il n’est pas au bistro.

Marcel est bête.

Je vous laisse lui expliquer pourquoi ma plaisanterie rituelle est drôle alors que la sienne est insultante.

Lundi soir, je rencontre un illustre futur blogueur, Michou qu’il s’appelle quand il commente ici. Je lui raconte les histoires avec mes deux vieux. Nous rigolons bien mais il finit saoul car il mange toujours avant d’aller au bistro et que pour faire passer ça, il faut bien une ou deux bouteilles de Côtes-du-rhône (c’est un peu la boisson nationale au Kremlin-Bicêtre). De fil en aiguille, ou, plutôt, de bistro en bistro puisque nous avions fait la Comète, l’Amandine, re la Comète puis l’Aéro (ce qui explique un peu son état), je l’engueule. J’aime bien engueuler les gens.

Il faut dire que lors de notre deuxième passage à la Comète, il m’a mis dans une situation très délicate avec le patron en allant réclamer devant tout le monde ce qu’il devait : « Je te dois combien, trois verres au tarif du gros ? » alors que je lui avais dit « va au comptoir et dis au patron que tu dois 7€50 ».

Cet imbécile de Michou (qui lit le blog, ceci est un message personnel) n’a pas compris que je n’ai pas un tarif personnel, juste qu’il ne faut pas confondre le tarif du gros et le prix de gros !

Andouille.

9 commentaires:

  1. Tonnegrande est un blogueur influent sur les quantités de boisson ?
    :-))

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  2. Pas vraiment. Il a l'estomac fragile et au bout de 253 verres jette l'éponge.

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  3. Ce billet confus me paraît avoir été rédigé sous l'emprise de l'alcool

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  4. Tu peux nous sortir une excuse crédible ?

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  5. D'autant que revenir du Leclerc avec une haleine vinasseuse : faut pas prendre les femmes QUE pour des connes non plus !

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  6. Non, mais elles ont quand même un côté fourbe.

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  7. J'ai connu des commentaires plus aimables.

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