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22 août 2008

Cognac-Orangina

Je viens de laisser le commentaire suivant à ce billet de Didier Goux. Avouez qu'il est beau (pas Didier Goux, le commentaire). Ca serait quand même dommage de ne pas en faire un billet, malgré ce que j'ai annoncé dans le commentaire ! Non ?

Didier,

J'espère que ne vais pas, non plus, intervenir dans vos rêves érotiques.

Votre histoire de Cognac-coca me rappelle une cuite mémorable de ma jeunesse qui mériterait un billet sur mon blog, mais je vais la raconter ici rien que pour vous faire chier à prouver que je peux aussi raconter n'importe quoi en cinq minutes sans même me relire.

J'étais à l'époque un vigoureux militant associatif (ben ouais, je n'ai pas toujours été un bourgeois réactionnaire) et l'association en question tenait son assemblée générale dans les environs d'Auray (pour les incultes : on s'en fout où ça se trouve). Passées les heures de réunions autant stériles qu'imbéciles, nous passâmes à la buvette.

Au bout de quelques heures, nous nous retrouvâmes comme des cons : les stocks avaient été écoulés plus rapidement que prévu. Notre secrétaire général nous alors dit d'aller nous coucher.

Mais... avec mon copain Philippe (celui-là dont je parle dans mon billet de ce matin) et mon copain Gildas, nous avions encore soif. Je me suis alors miraculeusement souvenu que mes parents disposaient d'une résidence secondaire à une dizaine de kilomètres (ouais... on peut être gauchiste et avoir des parents avec une résidence secondaire avec vue sur le golfe du Morbihan, bordel). Hop ! Dans la voiture. Par miracle, les casques bleus de l'ONU n'opéraient pas de contrôle d'alcoolémie dans les parages et nous voilà à la maison.

Je fouille tous les placards et à mon grand désespoir, toutes les réserves d'alcool étaient vides à part une modeste bouteille de rosé qui n'a pas tenu cinq minutes.

Je vais donc dans la cuisine et fouille sous l'évier ! Miracle ! Une bouteille de Cognac de cuisine. Vous savez, ces machins imbuvables qui servent à corser certains desserts.

Je goûte. Je confirme, c'est imbuvable... mais c'est alcoolisé. C'est alors que je me rappelle un pack de bouteilles d'Orangina astucieusement rangée dans l'armoire de la chambre de mes parents.

C'est ainsi qu'avec Philippe et Gildas (sans jeu de mot sur ce brave animateur télé de notre jeunesse), nous avons pris une cuite mémorable à base de Cognac-Orangina.

Alors vous n'allez pas essayer de m'impressionner avec votre histoire de cognac-coca. On boit Français, nous, Monsieur Goux.

14 commentaires:

  1. On doit être médiums, les deux, c'est pas possible autrement : quand vous m'avez dit ailleurs que vous parliez de moi, je suis venu DIRECTEMENT dans les "âneries"...

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  2. Pourtant, dans "le reste" aurait été plus réaliste.

    Paf ! Dans ta gueule ! (si je puis me permettre ce tutoiement abusif).

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  3. A la relecture, on se demande ce que l'orangina faisait dans l'armoire de la chambre...

    Non parce que, vous connaissant (ou moi...), planquer le cognac, même dégueu, d'accord : mais POURQUOI l'orangina ???

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  4. Didier,

    Tout a une explication ! La maison est souvent inoccupée. Les produits "consommables" (oui, on appelle comme ça l'Orangina) sont stockés dans les pièces les plus fraiches.

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  5. Allons bon, voilà qu'ils nous font une série "souvenirs de murge", on n'est pas sortis de l'auberge !
    :-)))

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  6. Poireau,

    Rien ne te prouve que ce n'est pas mon SEUL souvenir de murge.

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  7. Nicolas : ah oui, tu as raison ! C'était un pré-supposé, désolé !
    Rien ne peut pourtant laisser penser que tu as tenté depuis d'autres alcools !
    :-)))

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  8. C'est un nouveau thème d'écriture ?

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  9. Monsieur Poireau : ce sont des souvenirs de DEMI-murges : les vraies, on ne s'en souvient jamais...

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  10. Zoridae,

    Oui ! Exercice obligatoire.

    Didier,

    J'ai oublié de quoi on parlait.

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  11. Nicolas : tiens ton avatar a disparu ! (les autres y sont...).
    :-)

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  12. Poireau,

    Tu sais qu'il est d'usage de ne pas commencer à picoler le matin. Aussi, je vais te contredire : ma boite de maquereaux est toujours présente et illustre toujours aussi bien ce billet sur le Cognac.

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  13. Nicolas : juste du café le matin !
    Je t'assure que jusqu'il y a encore 5 minutes, tout le monde était doté d'un avatar sauf toi !
    Bon mais c'est revenu dans la boîte, c'est bon !
    :-))

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