La connerie étant le seul chemin susceptible de nous faire entrevoir une parcelle de vérité, utilisons la par des moyens de communication efficaces. Le temps qu'on remplisse nos verres.
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30 septembre 2008
Blog culinaire
Les clés du vieux Jacques
Une vingtaine de jours sans me foutre de sa gueule dans le blog : j’espère que ça ne vous a pas manqué. Si c’est le cas : je plaide non coupable. C’est lui qui est parti ! Et quand il n’est pas là, Marcel le Fiacre sort beaucoup moins. En effet, ça lui fait un prétexte de moins à sortir à sa femme : « Tiens, le vieux Jacques m’a appelé, il veut me voir ». Et hop ! Un canon à la Comète. Maintenant, s’il dit : « Tiens, Nicolas m’a appelé, il veut me voir », sa femme lui répond : « Ah oui, tu vas encore au bistro, mon cochon ».
Le vieux Jacques est rentré jeudi. J’étais à Strasbourg. A 17 heures 30, je reçois un appel mais, étant en réunion, je ne peux décrocher. Le message sur le répondeur était clair : « Ouais, c’est l’Vieux, j’ai oublié mes clefs chez ma sœur, peux-tu m’héberger pour une nuit ou deux ». Je l’aurais fait, bien sur, mais je n’en avais pas envie. Comme je rentrais de Strasbourg vers 22 heures et que je tenais à passer à la Comète pour le petit concert, il était hors de question que je rentre avant 23 heures : le vieux aurait été saoul comme une vache.
Je l’ai donc rappelé : « Excuse moi, je suis à Strasbourg et ne rentre pas à Paris avant très tard, essaie de trouver une autre solution ». Il me demande le numéro de Ramdane. Je raccroche pour fouiller dans mon répertoire et je note le numéro sur un papier puis l’envoie par SMS au Vieux. Deux minutes après, je reçois un SMS de Ramdane : « Pourquoi m’envoies-tu mon numéro de téléphone ? » Je m’étais gouré. Je lui réponds : « Pour que tu le saches ». J’étais toujours en réunion, une espèce de machin vachement important qui allait faire gagner un maximum de pognon à nos patrons et allait nous valoir sa reconnaissance. Je renvoie le numéro au Vieux… sans me tromper de numéro.
Finalement, il a couché deux nuits chez Antoine, un autre ivrogne du quartier. Marcel n’était pas là. Le lendemain, sa sœur lui envoie ses clefs par Chronopost. Le samedi matin, le vieux s’est planté devant sa boîte à lettres : personne n’est passé. La sœur appelle Chronopost qui lui explique que le livreur n’a pas trouvé l’adresse et que le colis attend le vieux dans un sombre entrepôt d’Orly. Le Vieux appelle Marcel qui rentre précipitamment d’un séjour dans l’Oise pour amener le vieux à Orly.
Voilà le vieux sauvé. Avec Antoine qui hébergeait aussi Martial, ils en ont profité pour vider deux cubis de rosé.
Hier soir, nous devions passer notre première soirée ensemble depuis longtemps, avec le Vieux, mais Jackie, « sa grosse » comme dirait le Gros Loïc, l’a invité à dîner. « Tu comprends » me dit-il « sa fille a passé une semaine chez elle et est partie hier, elle doit avoir envie de picoler, elle m’a d’ailleurs demandé d’apporter deux bouteilles ». Mes neurones entrent en ébullition : « Jacques, mon canard, nous sommes lundi, l’Arabe du coin qui la livre généralement est fermé : c’est pour ça qu’elle t’a invité, pour que tu lui ramènes le pinard, c'est la seule solution qu'elle a pour se murger ».
Vers 20h30, je lui envoie un SMS : « Vous êtes encore à l’apéro ou vous baisez ? » Ca le met généralement en colère. Il m’a répondu « A est la brise ».
Il n’a jamais très bien maîtrisé le mode T9. Il faudra qu’il me traduise.
29 septembre 2008
De l'action, place de la Comète au Kremlin-Bicêtre
Nous avons pu assister à un magnifique accident de moto. Un type, tout seul, qui a loupé le virage et s’est étalé dans le carrefour.
Nous avons pu voir un type donner un coup de tuile sur le crane bien dégarni du patron de la boucherie à côté et voir se foutre sur la gueule tous les types qui passaient par là. Je ne sais pas où le type a pu trouver une tuile dans le quartier. Ca nous alimentera les conversations pendant une semaine. Domage que le Gros Loïc ne soit pas là pour mener pour l'enquête.
J’ai même arrêté momentanément mon rattrapage des mots croisés (vendredi, samedi et dimanche, sans compter le journal télé) du week-end pour regarder la scène.
27 septembre 2008
Conduite en état d'ivresse : non-lieu pour l'acteur américain Shia LaBeouf
Il y a quatre minutes, avant de tomber sur cette dépêche qui me suggère automatiquement un billet pour me foutre de la gueule de certains…, je ne savais pas qui étais Shia LaBeouf. C’est pourtant facile à mémoriser par un habile moyen mnémotechnique qui ne va élever le niveau de ce blog qui compte pourtant des lecteurs illustres tels que MM. Dorham et Gaël.
Il n’empêche que Shia LaBeouf, à haute voix, ça se lit « Chia la bouffe » qui est le passé simple de « déféquer la nourriture ingurgitée la veille ».
Ca valait bien la peine d’en faire un billet, non, cela avant que M. Quicoulol ne tombe sur l’information et me grille au poteau.
Ah ! Oui ! J’allais finir le billet en vous laissant dans l’ignorance la plus totale. Vous ne savez pas, non plus, qui est Shia machin. C’est le jeune acteur Le comédien de 22 ans, qui donne la réplique à Harrison
J’imagine l’affiche publicitaire du film. Gros caractères : « Harrison Ford Shia LaBeouf dans Indiana Jones ».
C’est sur qu’ils vont faire recette. Celle de LaBeouf de la veille ?
26 septembre 2008
De l'Alsace à la Comète
Hier matin, à 5h15, je suis resté plusieurs minutes dans mon lit à me demander si la fin du monde était arrivée. Je ne savais pas qu’il était 5h15. Je croyais dormir encore et faire un cauchemar idiot. Oups ! Bordel ! J’avais un train à prendre à 6h15, Gare de l’Est, pour rejoindre l’espèce de ville où siège notre cher Parlement Européen.
Faire le café. Prendre une douche. S’habiller. Choisir une cravate à chier. Boire le café. Lire les mails. Prendre connaissance de l’actualité. Mettre les chaussettes. Les chaussures. Sortir de chez soi. Revenir chercher le téléphone portable. Sortir. Se rappeler où on a garé la voiture. S’affoler en ne la trouvant pas. Se rappeler qu’elle est à sa place habituelle. Démarrer. Programmer le GPS. Foncer Gare de l’Est. Rentrer dans l’aire réservée aux taxis. Se demander comment en sortir. Trouver un parking. Chercher la seule place disponible dans les cinq niveaux de sous-sol. La trouver au 5ème. Noter la place sur le ticket. Chercher un ascenseur. Retirer ses billets à la borne. Se précipiter chez le marchand de journaux. Acheter des trucs à lire. S’apercevoir qu’on a une demi-heure d’avance et se retrouver comme un con à arpenter une salle glauque.
Monter dans le train. Etre rejoint successivement par deux collègues qui n’avaient pas compris que c’est moi le chef, c’est à moi de me taper les réunions au bout de la France, ils se sont levés pour rien, nanère (bonjour la coordination entre trois types qui partagent le même bureau ! Il y a parfois de ces loupés retentissants !).
Tenter de dormir un peu. Etre réveillé par des connards de voisines qui préparaient leur réunion de la journée. Arriver à la gare. Attendre un collègue qui voulait retirer son billet pour le soir. Attendre un taxi. Attendre un collègue retourné chercher sa valise oubliée dans le train. Attendre un taxi. Attendre un taxi. Monter dans le taxi. Se rendre compte qu’on a oublié l’adresse (tous les trois…). Bénir les taxis non Parisiens qui connaissent vos clients. Arriver chez le client. Prendre un badge.
Prendre un café ! Au boulot ! Il est 10 heures.
Je ne vais pas raconter toute la journée (qui s’est terminée après minuit) sur ce rythme. Je voulais juste illustrer comment ça peut se passer quand on commence le boulot 5 heures après le réveil.
Plusieurs anecdotes ont ponctué le retour, citons-les dans l’ordre :
- la soif qui m’a forcé à arrêter la réunion en avance (je n’allais quand même pas quitter ce patelin sans boire une bière),
- la borne qui refusait de me donner mon billet de retour (j’avais oublié que je l’avais retiré le matin),
- le train qui avait 10 minutes de retard et qui est arrivé à 21h45,
- l’ascenseur pour rentrer dans le parking qui ne fonctionnait pas et la difficulté pour trouver une autre entrée,
- la borne de paiement qui se trouvait à la sortie du parking (il a fallu que je me gare à nouveau et que je refasse un tour du parking en passant par le premier sous-sol pour sortir),
- le GPS qui se plante toujours dans certains coins de Paris de temps en temps (je suppose que le GPS se « synchronise mal »),
- la place qui m’attendait juste devant la Comète.
Où il y avait un concert de musique Brésilienne et une trentaine de clients dont certains dans un état d’ébriété avancé qui explique probablement la nécessité de les séparer quand deux « bandes » (de une personne) en sont venues aux mains…
Rentrer à la maison 23 heures. Lire les 67 conversations gmail en attente. Se coucher. Dormir.
24 septembre 2008
Du rififi à la Comète
Par contre, je n’ai pas pu vous annoncer ce qui s’est passé hier soir, la scène était totalement improvisée.
Nous sortions du bar avec Tonnegrande et le grand Alexandre. Ne me dites pas que vous ne le connaissez pas celui-là : ça serait faire aveu que vous ne lisez pas tous les billets ou que votre mémoire est défaillante à cause d’une surconsommation de boissons à bulle à base de cola.
Il était 20 heures tapantes. Boum.
Un couple d’ancien candidats pour les municipales avec qui nous avions sympathisé pendant la campagne bien que n’étant pas franchement du même bord se pointe et émet l’hypothèse de nous payer un verre. Nous allions rentrer à la maison mais la politesse élémentaire nous a forcé à accepter cette consommation. Nous ne pouvions pas refuser.
J’ai malheureusement du interrompre cette conversation au bout d’un quart d’heure suite à un appel téléphonique de Jacky le Boucher qui voulait me payer un coup à l’Amandine pour s’excuser car il souhaitait annuler notre dîner prévu le soir même. J’avais moi-même totalement oublié ce repas. Pourtant, je savais que j’avais quelque chose de prévu, puisque j’avais indiqué à Oh que je n’étais pas disponible ce soir là.
Cette annulation m’arrangeait bien !
Je fonce donc le voir. En repartant, je passe devant la Comète et Seb, le serveur qui remplaçait le patron ce soir là, m’interpelle : « Hé ! C’est qui le type à lunettes avec qui vous avez bu un coup ? ». Je lui explique. « Pourquoi tu me demandes ça ? ».
Il me raconte. C’est assez confus. Ca n’a bien sûr aucun intérêt sauf pour faire rigoler Tonnegrande quand il dira ce billet.
La dame était sortie du bistro et avait ramené un gros paquet de gâteaux qu’ils ont commencé à manger au comptoir. A la Comète, c’est interdit (ce n’est pas de la méchanceté, mais le comptoir est fermé à 20 heures pour éviter les ivrognes qui pourraient décourager les gens qui viendraient manger). Seb le leur signale gentiment (d’autant qu’il remplaçait le patron et ne pouvait pas déroger à la consigne, Bruno aurait pu être plus tolérant puisque c’est lui qui pond les consignes…).
Leur fille prend donc la boite de gâteaux et s’installe en terrasse. C’est interdit (pour la même raison que précédemment : voir des mômes s’empiffrer de gâteaux à une terrasse pourrait décourager des passants désireux de s’asseoir en terrasse pour dîner).
Seb fait une nouvelle réflexion. Une magnifique engueulade s’en suit… L’ancien candidat : « Mais on a le droit ! Tous les autres bistros l’autorisent ». J’imagine Seb : « Mais Monsieur, c’est un restaurant, ici ! On n’amène pas son manger »… Ce en quoi il a d’ailleurs parfaitement raison, c’est un peu comme si on amenait sa femme quand on va au bordel : on n’amène pas à manger au restaurant.
Le candidat : « Je reviendrai demain et j’en parlerai au directeur ». Seb (probablement) : « Mais faites, Monsieur, ça nous fera bien rigoler » (Seb part à la fin du mois, il ne redoute pas spécialement une engueulade de son patron !).
Voilà… Le plus drôle de la soirée est peut-être la tête de Seb quand je lui ai dit qu’il venait de se friter avec un conseiller municipal…
23 septembre 2008
L'âme des bistros
Dans le blog, j’ai coutume de me foutre de la gueule des copains des bistros du Kremlin-Bicêtre. Néanmoins, il y a un type qui échappe à la règle : moi. C’est normal, j’ai horreur de me foutre de ma propre gueule. Il faut que ça change et c’est l’ignoble Didier Goux qui m’en donne l’occasion en commentant un billet où je parle de bistro. Dans ce billet, j’évoquais la perte de l’âme des bistros suite aux conneries de leurs tauliers. Il me rétorquait, à juste titre, que pendant des années l’âme des bistros a été de vendre des produits de merde :
« N'oublions pas, tout de même, que, pendant longtemps, la fameuse « âme » des bistrots a consisté (pas chez tous, bien sûr) à fourguer des jambon-beurre où, entre deux tranches de pain immonde, ne figuraient qu'une idée de beurre et un projet de jambon... »
Justement, je ne l’ai pas oublié : un bistro est avant tout une affaire commerciale faite pour gagner de l’argent. Mon propos était de me foutre de la gueule des patrons bistros qui perdaient de l’argent en faisant des conneries… Je ne sais pas pourquoi j’ai parlé d’âme.
Je dois confondre…
Il y a quelques mois, la Comète a changé d’âme. Ca m’a à moitié bouleversé. A moitié seulement… Il y a d’autres bistros et, finalement, je me suis bien habitué à la Comète. J’étais très mécontent des modifications apportées, non seulement dans « l’architecture » mais surtout dans le mode de fonctionnement, car ça ne correspondait plus à mes habitudes, à ma manière d’apprécier un bistro.
J’ai mis plusieurs semaines, trois ou quatre peut-être, avant de me dire que la Comète n’était pas à moi et que le nouveau patron y faisait ce qu’il voulait ! C’est une affaire commerciale. Je dois aussi avouer que c’est agréable d’avoir une belle terrasse de bistro pour bien dîner à 200 mètres de la maison…
La Comète fonctionne bien maintenant (c’est un peu limite le soir mais le Ramadan et la fraicheur des soirées ne les aident pas beaucoup à amortir la crise économique générale) mais, au début, j’étais malade à l’idée que le bistro ne fonctionnait pas selon l’image que je me faisais d’un bistro…
Avec ma grande gueule, j’avais oublié qu’il existait des professionnels qui savaient où ils allaient ! J’errais sur le trottoir d’en face, entre l’Aéro et l’Amandine tout en m’arrêtant brièvement à la Comète saluer tout le monde… Je cherchais un nouveau point de chute. J’envisageais même de migrer vers le Théâtre qui a un comptoir plus long et de la place derrière…
J’ai finalement trouvé ce point de chute. La Comète. Elle n’a pas perdu son âme, elle en a changé. L'âme des bistro, c'est bien de rendre agréable un endroit pour fidéliser les clients... La Comète est bien agréable.
N.B. : Cette période délicate était accentuée par deux événements. D’une part, ma mère était coincée à l’hosto pour une guibole dans le plâtre et, d’autre part, ma nouvelle entreprise tardait dans la définition de mon poste et la fourniture d’un contrat de travail. Je n’étais pas fou… Juste à côté de la plaque.
Un matin à la Comète
Tous les matins, en semaine, je vais prendre mon café à la Comète. 12 ans que ça dure. Pendant un temps, j’avais arrêté mais ça permet de lire le journal et d’observer la vie, les gens qui vont bosser, les travailleurs de nuit qui viennent se taper un demi avant d’aller se coucher.
J’aime bien ce moment où Karima (du lundi au jeudi) ou Jim (le vendredi) lancent la machine, nettoient les tables, affichent le menu.
Ce matin ! Je respire tout de suite du louche en observant la Comète. Je rentre ! Paf ! Le patron est au comptoir (Karima est malade).
Autant il n’est pas causant le soir, autant le matin il n’arrête pas de parler.
Je suis resté dix minutes et je l’ai laissé au moment où il voulait envoyer l’armée bastonner les mecs de la RATP en grève.
22 septembre 2008
19 septembre 2008
Du sexe pour une Une
18 septembre 2008
Où y'a d'la chaîne, y'a pas d'plaisir
Suite à un commentaire outrancier de Zoridae et de Dorham sur ce billet, je propose de lancer une nouvelle chaîne à sens unique. Il s’agit uniquement de taguer Dorham en trouvant un prétexte pour faire un lien sur Zoridae.
Vous commencez à me les gonfler avec vos chaînes. N'oubliez pas un lien sur Monsieur Poireau et Monsieur Quicoulol, leurs amants respectifs.
Le tag de la Comète
Je vais donc lancer officiellement cette chaîne. Pour avoir participé en avance, Dorham ne sera pas puni. Ou alors la punition sera très sévère : chanter la Marseillaise en Breton en dansant tout nu sur les Champs Elysées, juste coiffé de manière ridicule, en suivant la voiture de sa belle-mère.
La règle du jeu est simple : il s’agit de placer le mot « Comète » dans un billet en faisant un lien sur le présent billet.
Ensuite, il faut taguer 17 blogs puis déposer un joli commentaire si on a le temps, de type : « youhou, je t’ai tagué, il faut que tu me fasses un lien puis un joli lien sur le billet de Nicolas ».
Je vais commencer le tagage. Ca commence par Tonnegrande, Poireau, Eric, Gaël et Franssoit. Ce n’est pas la peine que vous les taguiez : c’est déjà fait. A la limite, même, ce n’est plus la peine de le faire de lien. Jamais. Comme à Marc, d’ailleurs, qui a suffisamment de liens comme ça pour me distancer.
Je continue le tagage : Avanie et Framboise car, selon la rumeur, elles sont chaudes.
Ensuite : Zoridae, mais je ne mets pas de lien ce qui me permettra de vérifier si elle lit mes billets entièrement. Après : Antoine. Pourquoi pas ? Rébus : ca lui apprendra à passer devant mes yeux au moment où je cherche un blog au hasard dans mon netvibes. Mémé Kamizole : ben, ouais, elle est à côté de Rébus dans mon agrégateur. Circé : de toute manière, elle ne connaît ni ce blog ni technorati, nananère. Irène : elle n’a pas été taguée depuis longtemps. Pourquoi j’ai dit qu’il fallait tagueur 17 blogs, moi ? Rocromachin : ca apprendra à la taulière à créer des blogs partout. Christie : parce que j’ai le droit de tagueur plusieurs Toulousains par billet. Le chat : parce que je me demande bien ce qu’est devenu le taulier. Benji : je le croyais rentré de vacances. Les petites racailles : elles sont deux, ça me fera deux liens, et hop !
Et hop !
17 septembre 2008
De la sexualité au bistro ou des araignées au plafond
Zoridae est une fainéasse. Maintenant qu’elle est officiellement éditée sur papier, elle ne publie plus de billets sur son blog et laisse la tâche à d’autres blogueurs. Aujourd’hui, je m’y colle ! Et plutôt deux fois qu'une.
La ville était morte, hier soir
Excellent travers de porc avec une purée d’haricots rouges. Je vous le conseille mais ce n’est pas le sujet du billet.
Ainsi, à la Comète, trois personnes étaient mobilisées pour un seul client : le cuistot, le loufiat et le taulier. Djibril nous a rejoint un peu avant dix heures.
La conversation tournait autour de ça : pourquoi n’y a-t-il personne dans les bistros entre 19 heures et 22 heures à part deux ou trois errants comme Tonnegrande venu se rafraîchir rapidement après une longue journée de travail ?
Le vieux Jacques est en vacances et Marcel le Fiacre essaie de se réconcilier avec son épouse mais ça n’explique pas tout.
Le début de la vague de froid explique l’absence de passants. Quand il fait 10 degrés en septembre, les gens ne pensent qu’à rentrer sous la couette avec un bol de soupe ! Le Ramadan est également « fautif » : comme il fait nuit relativement tard, les pratiquants rentrent directement chez eux.
Mais ça n’explique pas l’absence des habitués. A nous quatre, Bruno (taulier), Seb (loufiat), Djibril (gros) et moi (normal), n’avons pu retenir qu’une seule hypothèse : le marasme économique est tel que même les pochetrons n’ont plus les moyens d’aller au bistro.
C’est grave. Je devrais en faire un billet sur le blog politique.
16 septembre 2008
Marcel à l'Hôtel du Cul Tourné
Mais j’avais des activités beaucoup plus importantes à mener. En effet, Marcel le Fiacre vit dorénavant à l’Hôtel du Cul Tourné, son épouse lui faisant la gueule parce qu’il a passé tout le samedi à l’extérieur pour promener Abdel le Roi du Maroc.
Je vous tiens au courant.
12 septembre 2008
La Comète au fond du bois
Ca fait 12 ou 13 ans que je fréquente La Comète (au Kremlin-Bicêtre, faut-il préciser pour rendre service à Google). Hier nous avons eu une première : un concert, avec deux musiciens Brésiliens et une chanteuse Brésilienne (une vraie, faut-il préciser pour Dorham qui pense toujours qu’on a été la chercher au bois, celui dont on fait les pipes m’indique Tonnegrande). C’était bien.
Mais il faut préciser qu’on n’a pas vraiment tout entendu tant on discutait de sujets fabuleux comme l’impact de la Chrétienté sur la dégénérescence des civilisations précolombiennes, notamment en Guyane Aveyronnaise.
La soirée a été perturbée par le réchauffement climatique qui a jeté un froid. Mais je suis un type rusé ! Nous avions la seule table en terrasse à ne pas avoir été noyée lorsque des trombes d’eau se sont abattues sur la commune, table située à mi distance des deux chauffages extérieurs qui contribuent d’ailleurs à ce réchauffement climatique.
Didier faisait du gringue à Claire, la charmante serveuse de la maison. J’ai donc appelé son épouse qui a fait plus de 100 kilomètres pour venir nous rejoindre et prendre quelques photos pour me permettre d’illustrer ce billet. Elle a également pris des photos de Tonnegrande mais je ne peux pas les diffuser par pure décence. Tonnegrande était attablé avec nous.
Il était prévu de longue date (hier) que nous assistions à ce concert, tous les deux. Dans la matinée, Didier m’envoie un mail : « Putain, j’vais m’faire chier c’soir, y’a-t-y moyen de s’en j’ter un dans un de vos cagoinces ? ». J’ai répondu : « Cher ami, c’est avec beaucoup d’honneur que nous vous accueillerons à notre table, mais je dois vous prévenir que la soirée est particulière car nous jouirons de la musique Brésilienne ». Il me réponde : « V’m’cassez les burnes av’c vos trucs, mais du moment qu’l’bar est ouvert… ».
C’est alors que je me suis rappelé que j’avais oublié de faire un billet pour annoncer cette soirée. Dont acte. Evidemment, la douce et délicate Fiso pose un commentaire, de mémoire : « c’est bon, je me colle une plume dans le cul et j’arrive ! » Malheureusement, elle n’a pas pu venir. Je dis « malheureusement », c’est une façon de parler. Nous aurions évidemment été ravis de l’avoir parmi nous mais, comme elle est persuadée que Didier est vieux con réactionnaire (alors qu’il n’est pas très vieux), nous aurions frôlé l’incident diplomatique !
Elle n’est pas venue mais nous avons eu du beau monde ! La dernière fois, c’était Jean-Luc Laurent, le maire de Bicêtre, qui déjeunait à côté de nous. La fois précédente, c’était le Président du Conseil Général de Guyane qui passait dans la rue.
Cette fois, ce sont six personnages du blog qui sont passés, dont l’illustre Marcel Le Fiacre qui s’est attablé quelques minutes avec nous, Djibril que connaissaient déjà la paire de Goux, Christian, ancien blogueur, qui a dîné avec nous, Jacky le Boucher (j’avais peur que Didier fasse une gaffe de type « Pourquoi dites-vous sur votre blog que c’est un gros con, il n’en a pas l’air ? »), Camille, l’autre Boucher et Manu le Brésilien, qui était saoul comme s’il avait bu autant que Balmeyer avant d’aller au travail avec la voiture de la belle-mère de Dorham.
D’après mes indications, tout le monde est bien rentré à la maison, ce qui me surprend toujours.
11 septembre 2008
Musique Brésilienne à la Comète
Oui ! Le quartier bouge. Le vieux Jacques est parti en vacances chez sa frangine : on en profite pour fêter ça.
Je ne sais pas si seule la musique sera Brésilienne.
De 19 à 22 heures le 11 septembre 2009. Ca va faire boum.
Zac Efron et Jessica Alba, témoins de mariage de Jean Sarkozy ?
D’après Siné, le mariage serait républicain, ce qui est la moindre des choses pour le fils du Président de la République. Toujours est-ils qu’ils ne sont pas passés à l’église.
Je vais lancer une chaîne de blog comme c’est à la mode ! Chacun devra :
Petit 1 : mettre un lien sur mon blog.
Petit 2 : indiquer pourquoi ils ne sont pas passés à l’église.
Petit 3 : mettre une photo de Zac Efron nu ou du vieux Zac de la Comète mais habillé.
Le premier tagué est : Ena. Le deuxième est : Sarraineta. Ensuite vient : Aguirre Portales. Après nous avons Max. Le cinquième et dernier a un nom imprononçable et est ni Espagnol ni Portoricain, mon « Next blog » éprouvant une certaine faiblesse.
10 septembre 2008
Zac Efron ne fera pas le Parain IV et moi non-plus
Dont acte. Mais l’histoire est un peu compliquée. C’était l’an dernier, en novembre, je crois. J’étais accoudé au comptoir de La Comète quand je reçois un coup de fil « Allo, c’est Francis ». J’ai immédiatement pensé que c’était mon collègue Francis, celui qui pique des roupillons pendant les heures de travail et craignait une catastrophe au boulot. « Oui » dis-je en roulant les R d’angoisse. « Je prépare un nouveau film ». C’est alors que j’ai compris qu’il s’agissait de Francis Ford Coppola.
Il voulait que je joue un des premiers rôles dans le Parain IV. Je dis « tope là » ! Voyons voir ce que ça peut donner.
Nous organisons un déjeuner et il me décrit l’histoire rapidement : Michael Corleone se fait arrêter en conduisant en état d’ivresse à Mantes-la-Jolie et un commandant de gendarmerie intelligent voulait en profiter pour le mettre hors d’état de nuire en le mettant tout nu dans la même cellule que l’amant de Diane Keaton.
Je devais jouer le rôle du gendarme intelligent. C’est un très difficile rôle de composition qui m’allait à merveille.
Al Pacino étant en arrêt de travail suite à une chute de mobylette alors qu’il allait cherche sa belle-sœur en boîte de nuit, à la demande de son épouse, il ne pouvait pas jouer le rôle principal.
Francis pensait à Zac Efron pour jouer le rôle de Corleone. J’ai refusé tout net. Ce minet (notre illustration) aurait pu me faire de l’ombre auprès du public. J’ai proposé que le Vieux Jacques, étron du blog, le remplace. Francis a refusé tout net : il y avait une scène pendant laquelle Corleone devait apparaître intégralement nu avec une légère érection et un poireau dans l’autre main pour suggérer aux spectateurs que ce n’était pas une belote qu’il allait faire avec la Ministre de la Justice, interprétée par Isabelle Adjani.
Jacques ne pouvait évidemment pas tenir le rôle. J’ai proposé Jim en remplacement mais Emilie la copine de Jim est très jalouse. Elle s’imaginait que son absence lors du tournage aurait empêché Jim d’avoir l’érection en question. J’ai bien pensé à Djibril mais Corleone en noir, ça aurait fait louche. Et Isabelle Adjani a subitement pris peur, pour des raisons qui m’échappent. Et Djibril est incapable d’avoir une PETITE érection, me suis-je laissé dire.
Francis a finalement accepté de prendre le Gros Loïc pour remplacer Zac Efron. Je ne sais pas si l’esthétisme en sortira grandi. Par contre, j’ai refusé de faire le film. Dès la visualisation des premières secondes de tournage, j’ai compris qu’à côté du gros Loïc, je passais pour un gringalet.
C’est Marcel le Fiacre qui m’a remplacé. Toujours près à rendre service.
Brillante weblog
« Donc, j’en viens aux régles, d’une simplicité (qui m’arrange drôlement en ce moment) rare, sont les suivantes :
1/ Le logo doit être affiché sur le blog. Ca, ça va, c’est même trop facile.
2/ Afficher le lien de la personne qui le décerne. Ca, ça va, c’est même un plaisir
3/ Désigner 7 autres blogs qui méritent ce “brillante weblog”. Euh, là, ça va devenir TRES dur pour moi…
4/ Indiquer les liens vers les autres blogs. Oui, bon, ça va, j’ai compris, ça vient, ça vient …
5/ Prévenir les heureux (quoi, c’est sympa, ça fait de la pub aux autres) lauréats (qui seront ravis et qui doivent donc me remercier : ça, c’est moi qui le dis). »
Je dois avouer : je n’y comprends rien.
Il faut que je trouve sept brillantes weblogs sans savoir ce que ça veut dire et au risque de vexer ceux qui n’auront pas été cités.
Sarkofrance : parce qu’il faut bien aider les jeunes qui démarrent.
Trublyonne : parce
Audine : parce qu’elle a un des seuls blogs (avec Circé) que je lis tous les jours mais ne commente jamais, faute d’inspiration.
Irène : parce que.
Marie-Georges : pareil.
Homer : d’alors.
Machin : pour remercier Blogspot de mettre à notre disposition une fonction « next blog ».
Bon. Je ne vais pas respecter le point 5 de la chaîne. Je vais pinguer le billet et qu’ils se débrouillent.
09 septembre 2008
Week end à la ville
Comme indiqué dans ce blog de haute tenue, je vais samedi prochain à la Fête de l’Humanité avec des blogueurs dont certains gros. Pourtant, j’étais invité à la campagne avec d’autres blogueurs.
Cruel dilemme et honte sur moi quand j’ai annoncé revenir sur ma promesse. Mais je n’allais pas exiger un décalage de la fête de l’Huma.
On ne commente pas une décision de justice
Je sais ! Mais ça n’empêche pas d’en rigoler.
Cela dit, je voudrais profiter de l’occasion qui m’est donnée de m’exprimer devant vous sur ce blog d’une zinfluence à toute épreuve pour rappeler que cet épisode sympathique de la vie de notre aimable réactionnaire n’a rien à voir avec le Kremlin-Bicêtre ni d’ailleurs avec le moindre bistro du Val-de-Marne.
A ce propos, il est juste de signaler que le vieux Jacques ne s’est pas perdu, hier soir, et a retrouvé le chemin de l’Amandine où il a pu aider le vieux Joël et moi à terminer les mots croisés du France Soir.
Six mois de retrait de permis. Même pas une semaine par dixième de gramme. La justice est bien clémente même si la procureuse d’injustice était fringuée comme une institutrice quadragénaire voulant se fondre parmi les rejetons de parents indignes qui n’ont même pas la délicatesse d’envoyer leurs enfants dans une école privée tenue par des sœurs et des curés pédophiles.
Six cent zeuros d’amende pour le seul forfait d’avoir préféré viser la ligne blanche en rentrant chez lui à 3 grammes du matin alors qu’il n’aurait pas été prudent de rentrer à pied dans l’état où il était, par contre, parait abusif. Il va falloir qu’il contracte un crédit révolving à 18% d’intérêt par quinzaine pour arriver à participer à combler le déficit de l’état alors qu’il aurait été infiniment plus simple de taxer les revenus du patrimoine.
Il n’est par contre pas inutile de rappeler que si mai 68 n’avait pas commis les ravages que l’on sait, le petit Didier aurait, en plus, eu une peine de trois mois de prison à purger, pendant lesquels il aurait été peu prudent de la part de ses codétenus de laisser tomber la savonnette dans la douche même si Didier est très courtois. Un « Excusez-moi de vous avoir pénétré par mégarde, cher Monsieur » ne calme pas certaines plaies.
Néanmoins, je voudrais aussi profiter de cette tribune pour lancer un appel à la prudence. L’incident s’étant produit début avril, si ma mémoire est bonne, les six mois seront bientôt écoulés. Je vous conseille de ne pas prendre votre voiture le soir dans une vaste région située entre Villejuif et Rouen. Vous risqueriez d’y faire de mauvaises rencontres.
08 septembre 2008
07 septembre 2008
Loudéac, ville morte ?
Deux clients sont entrés, ont bu chacun deux pastis et sont repartis. Ce sont les seuls êtres humains que nous avons vus de la soirée.
Après la mi-temps, je me suis assis avec le patron pour regarder la fin du match (quel con, Mexes !). Pendant les « pauses », nous regardions par la fenêtre : pas une voiture, pas un seul client au distributeur de billets du Crédit Agricole, juste en face.
Je suis parti à minuit et demi. Si je n’avais pas été là, la recette se serait élevée à 8€80 (les 4 pastis). Après la fin du match, nous nous sommes remis au comptoir et regardions par la fenêtre. Pas une voiture dans la rue. Pas un piéton. Pas un client au Crédit Agricole. Nous trois, seuls en ville. Mais avec une cave pleine.
06 septembre 2008
La coiffeuse et Ramdane
Nous avions, deux ou trois ans avant, comme client, à la Comète, une magnifique créature d’une bonne quarantaine d’année, fine mais pas maigre, grande mais pas trop, … Elle avait une tronche et une voix de travelo mais n’en était pas un, me suis-je laissé dire.
Elle avait des jambes immenses que nous mations du comptoir quand elle s’asseyait en salle. C’était visiblement une salope, Jean et moi l’avions deviné aisément… mais il n’y a de mal à se faire du bien… Finalement, ce qui devait arriva.
Stop ! N’allez pas vous imaginer que nous la tirâmes derrière le comptoir, il ne s’agit pas de ça. C’est plus simple : nous avons sympathisé. La coiffeuse, puisque c’était son métier, était entrée dans notre paysage de bistro et nous avons passé d’excellentes soirées.
Néanmoins, elle n’est qu’une femme… et avait sorti une ânerie à Martine, la femme de Jean, qui supportait déjà assez mal que son époux reste au bistro avec une femme charmante et les copains. Jean a commencé à penser que ça commençait à bien faire, les soirées sont devenues différentes, … la coiffeuse a fini par déserter la Comète et je la voyais dans d’autres bistros. Un jour, juste après, je me suis moi-même embrouillé avec elle pour une bricole.
C’était lors d’un repas aux Monts d’Aubrac. Je ne sais plus à quelle occasion, peut être pendant la coupe du monde 2002 ou un autre événement sportif. En regardant le match à la télé, nous avions abusé du Ricard avec les copains et c’est bien gai que nous étions passés à table avec elle.
Deux jeunes étaient au comptoir et avaient commencé à provoquer la dame en lui proposant quelques joints en l’échange de parties fines… ou le contraire. Elle, piquée dans son honneur à être ainsi considérée comme une vulgaire cochonne, avait peu apprécié et avait maugréé. J’étais intervenu et j’avais envoyé chier tout le monde. « Vous les jeunes, nous cassez pas les couilles et foutez le camp, toi, mémère, quand on tient pas la marée, on ne fait pas de l’œil aux premiers connards venus ».
Elle n’avait pas apprécié mais de toute manière, j’avais décidé qu’elle était de trop dans mon monde.
Tout cela se passait bien avant que je connaisse la bande actuelle et Ramdane mais nous avons continué à nous croisé dans les bistros.
Un peu après, elle traînait après à l’Amandine et à l’Aéro. Je n’étais pas client de l’Amandine car l’ancien patron ne m’était pas sympathique et j’étais nouveau client de l’Aéro, j’avais sympathisé avec le patron de l’époque, Abdel. C’est là que j’ai connu Ramdane.
Un soir, il a donc 3 ou 4 ans, j’étais peinard au comptoir de l’Aéro quand Ramdane s’est pointé. Il était furieux après Michel et une pute rouquine. Par recoupement, j’ai pu constater que la pute rouquine était notre coiffeuse.
Je ne sais pas ce qui s’était passé. Ramdane m’avait raconté sa version, que j’ai oubliée, mais je n’étais pas encore pote avec Michel et n’ai donc pas pu recueillir sa propre version, l'antithèse.
Je m’en étais fait une vision globale - la synthèse - en concluant que la coiffeuse avait aguiché Ramdane qui était rentré dans le jeu et avait pris les avances de la dame pour des propositions sérieuses. Quand il a compris que ça n’était qu’un jeu, il avait du se fâcher et l’insulter ce qui a obligé Michel à intervenir, voire à virer Ramdane.
Ramdane fait partie de ces gens qui ont la rancune tenace et ne supportent pas de se faire virer des bistros quand ils y ont fait des conneries !
Il y a ensuite eu une autre histoire avec le gros Loïc (une engueulade d’ivrognes supporters réciproques de l’OM et du PSG). Or l’Amandine est le fief du Gros Loïc depuis que l’Aéro a changé de propriétaires. Non seulement Ramdane n’aimait pas Michel mais, en plus, il considère que son bistro, l’Amandine, est le repère de tous ceux qui lui en veulent !
La coiffeuse a, juste après cette histoire, quitté le quartier. On l’a revue trois ou quatre fois depuis (le père de sa fille habite le quartier).
Le pâté de Ramdane
D’ailleurs, alors que nous étions attablés autour d’une tasse de thé en terrasse de la Comète, mercredi soir, tous les cinq, une nouvelle scène s’est produite puisque j’ai reçu un coup de fil de Ramdane. Je me suis donc levé de la table pour ne pas déranger les convives et j’ai répondu.
C’était Ramdane, donc. Je discute avec lui deux minutes et reviens vers la terrasse pour finir mon thé avant qu’il ne refroidisse. Je dis à Jacques et Tonnegrande (je suppose que Catherine et Didier ne sont pas spécialement préoccupés par les coups de fil que je reçois à l’heure de l’apéro) : « C’était Ramdane ». Tonnegrande : « Ah ! ». En Swahili, langue maternelle de Tonnegrande, « Ah » veut dire « Ah, qu’est-ce qui lui arrive à c’t’andouille ? ».
Catherine et Didier étant là, il fallait que je raconte vite pour ne pas interrompre notre fascinante conversation sur l’art des ferronniers mérovingiens pour réaliser des petites cuillères à double bout : un pour manger la glace et l’autre pour touiller le café. Oui ! Nous sommes des gens cultivés. Au bistro, on ne parle pas de cul, de foot, du loto, du tiercé, de la grossesse de Rachida Dati ou de la cuite de la veille.
Pour rigoler, je leur ai raconté l’histoire de Ramdane en activant le mode Partageons mes âneries. Ca donne à peu près ça :
« Ramdane avait prévu d’organiser une soirée entre potes chez lui demain soir [NDLR : jeudi dernier, donc] et avait commandé à Jacky le Boucher un plateau de viande froide et de charcuterie, bien avant les vacances mais ça faisait chier Jacky le Boucher car les fêtes de Ramdane se terminent généralement en engueulades voire en pugilat, les plats ne sont pas mangés et passent à la poubelle. Ca ne serait pas grave si Jacky faisait de la marge mais il prépare les plats pendant ses pauses et ne prend pas de marge pour Ramdane.
« Fin août, Ramdane m’avait demandé quand rentrait Jacky de vacances et je lui avais répondu au hasard : samedi prochain.
« Depuis quelques jours, Ramdane devenait de plus en pressant pour contacter Jacky et passait par moi pour lui parler parce que Jacky ne répondait pas au téléphone ».
J’ai d’ailleurs relaté un épisode sur le blog, l’autre jour, quand Ramdane m’a téléphoné à l’Amandine pour venir le rejoindre à l’Aéro parce qu’il voulait voir Jacky. Je continue :
« Ramdane ne peut pas aller trouver Jacky à l’Amandine car il est fâché avec le patron, Michel, qui ne connaît même pas Ramdane, je présume. Donc Ramdane a un repas demain soir mais le type à qui il a commandé la viande n’ose pas lui avouer qu’il refuse de lui préparer son plat ».
Voilà. J’ignore la suite, je n’ai revu ni Jacky ni Ramdane depuis. Jacky est un peu con mais on ne peut lui ôter une très grande gentillesse. Je suppose qu’il aura préparé le plat.
Je raconte cette histoire ici car je l’avais promis à Audine et Gertrude en commentaire à un billet. Elle n’a strictement aucun intérêt.
Mais Catherine et Didier sont témoins de ce récit et comme il est impossible d’inventer un tel pataquès à la vitesse où je l’ai raconté l’autre jour, ça « prouve » que c’est vrai.
Je ne mens jamais dans ce blog. Sauf quand je dis que je bois du thé en terrasse ! Mais je sais que les lecteurs auront rectifié d’eux-mêmes…
04 septembre 2008
Compte rendu objectif
Arrivé au boulot aux aurores ce matin pour faire mon compte rendu de la soirée d’hier, j’ai réussi à saisir mon mot de passe hyper compliqué au premier essai. C’est la preuve que je ne suis pas saoul et que la soirée a été moins arrosée que ne présageait mon « burp » retentissant au réveil.
Je vais d’ailleurs faire le compte rendu de ce réveil sur le blog technologique car il ne serait pas raisonnable de le faire sur le blog politique où je n’ai rien à dire. D’ailleurs je n’ai pas le temps : le réveil a été tonitruant et je n’ai pas encore lu les billets produits par mes collègues blogueurs cette nuit.
De la soirée d’hier soir, je ne vais faire aucun compte rendu. Je garde en réserve l’enregistrement de Didier Goux chantant avec le Vieux Jacques pendant que Catherine et moi devisions de sujets de société de la plus haute importance.
La soirée n’est émaillée d’aucun événement significatif même s’il me semble que Catherine a eu une liaison passagère avec un cycliste qu’elle voulait prendre en photo par derrière.
A un moment, nous avons eu très peur, Didier et moi. Nous écoutions Catherine discuter avec Tonnegrande et l’inviter chez eux pour des trucs de cul linéaires. Des jeunes, dans le fond de la salle, parlaient très forts et rigolaient bêtement comme des gens qui boivent trop dans les bistros, ce que je ne comprendrais jamais. C’est à l’occasion d’une minute de silence fort appréciable en l’hommage à Léon Zitrone et Zizi j’emmerde les gendarmes et la marée-chaussée que nous avons pu capter plus précisément leur conversation : il s’agit en fait de trucs culinaires. Il faut dire que Tonnegrande a largement perdu la ligne.
Ce n’est pas grave. Catherine semble aimer les gros.
Ne dites pas à mes copains de gauche dans l’album flickr de qui j’ai récupéré la photo illustrant ce billet. Il suffit d’une recherche google pour la trouver.
03 septembre 2008
Rachida Dati va perdre les eaux à cause du PDG de Véolia ?
Une certaine commentatrice, Gertrude me demande de continuer mes séries sur les conneries de bistros mais, je vais lui faire remarquer deux choses.
D’une part, je ne suis pas toujours au bistro.
D’autre part, il ne se passe pas toujours quelque chose.
Notez que je peux néanmoins raconter cette absence d’événements importants au Kremlin-Bicêtre. J’avais le seul blog qui racontait les conneries de bistro du Kremlin-Bicêtre. J’aurai, dorénavant, le seul blog qui raconte explicitement ce qui se passe dans les bistros de Bicêtre quand il ne s’y passe rien. Gaël donne bien son avis (excellent, par ailleurs) sur le Parti Socialiste.
La soirée a commencé normalement. Ambiance morose à la Comète. Il pleuvait (pas dans le bistro, autour) ce qui obligeait Jim à enlever les couverts des tables puis à les remettre et il n’y avait personne car nous sommes plongés dans le Ramadan. Le Ramadan est probablement bon pour la santé de ceux qui le pratiquent mais très mauvais pour la santé financière des bistros de petite couronne.
Je connais un tas de pochetrons Musulmans qui ne pratiquent qu’un seul des « commandements » (comment appelle-t-on ça, j’ai un trou ?) de l’Islam : le Ramadan. Pour ma part, je le pratique, mais uniquement de nuit.
Je buvais un coup en buvant un coup avec Marcel. Nous médisions d’Abdel le Roi du Maroc, le Vieux Jacques et Jim.
Marcel pense que Abdel fait la gueule au vieux Jacques car Abdel a la jambe cassé et ne sort pas de chez lui et comme Jacques habite le même immeuble il pourrait passer le voir il l’a d’ailleurs été hier mais Abdel a refusé de lui ouvrir car Jacques n’était pas passé avant du coup Abdel a demandé à Marcel de ne pas amener Jacques avec eux quand Marcel a amené à Abdel à sa banque porte de Gentilly mais ils ont croisé Jacques en cours de route car il était dans un bistro sur la route.
Voilà ce que j’ai cru comprendre. Ensuite, si nous médisions sur Jim c’était à voix basse car Jim était là.
Marcel est persuadé que Jim a emprunté le scooter de son collègue et ainsi c’est de sa faute s’il a eu un accident avec ce scooter par assuré et qu’il devra rembourser les frais alors il a fallu que j’explique à Marcel que c’est le collègue qui a demandé à Jim d’aller lui acheté des clopes et a proposé à Jim de prendre le scooter ce qui fait qu’on peut quand même penser que les torts sont partagés comme ce n’est pas Jim qui a demandé à un type de conduire son scooter pas assuré.
Voilà l’essentiel de notre conversation d’hier. Je n’aime pas médire avec Marcel. Il prend tout au sérieux. Y compris quand je lui expliqué qu’il fallait qu’il se fasse vacciner contre l’hépatite C à cause du Sida avant son prochain voyage en Inde.
Je préfère médire avec Tonnegrande, au moins on rigole. On peut faire le second degré à haute voix. D’ailleurs Tonnegrande est arrivé un peu après. Le patron lui a servi une Côtes-du-rhône alors qu’il voulait une bière. On a refilé la côte à Marcel qui n’avait plus soif et s’est probablement fait engueuler par sa femme à cause du retard consécutif à la côte en plus.
Le vieux Joël est passé et nous a proposé de venir boire un coup à l’Amandine à cause de son anniversaire. 62 ans. On ne pouvait pas refuser et c’est ainsi que ma soirée qui aurait du être peinarde s’est transformée en sortie… puisqu'ensuite j'ai été appelé par Ramdane qui voulait absolument me parler car il devait absolument parler à Jacky le Boucher qui ne répond pas au téléphone quand c'est Ramdane qui appelle. Je sens venir une nouvelle fâcherie.
En terrasse de l’Amandine, Tonnegrande nous a dit qu’il s’était écorché une couille mais il ne sait plus comment. Si un de mes aimables lecteurs a une idée…
02 septembre 2008
Frère Goux
Wanted le vieux Jacques
Alors, quand le comptoir de la comète a fermé, à 20 heures, on a tous décidé de se retrouver à l’Amandine, à 150 mètres.
Hé bien ! On a réussi à perdre le vieux Jacques en route. On fait fort. J’espère qu’il n’a pas été piqué par un autre blog du Kremlin-Bicêtre qui nous avait accompagnés en début de soirée. Il faut dire que le Modem cherche des héros. Mais de là à me voler le vieux…
Je vous remercie par avance de me signaler si vous croisez le vieux au cours de vos lectures matinales. Sinon, j’irai voir la police.