Il se passe toujours quelque chose à la Comète. Tiens ! Je vous annonce que jeudi prochain il y a une soirée avec de la musique Brésilienne. Ca se passera d’ailleurs sans moi… Le devoir m’appelant en province… Je vous le conseil, le vieux Jacques devrait rentrer ce soir là de ces vacances en famille et prendra probablement une cuite mémorable.
Par contre, je n’ai pas pu vous annoncer ce qui s’est passé hier soir, la scène était totalement improvisée.
Nous sortions du bar avec Tonnegrande et le grand Alexandre. Ne me dites pas que vous ne le connaissez pas celui-là : ça serait faire aveu que vous ne lisez pas tous les billets ou que votre mémoire est défaillante à cause d’une surconsommation de boissons à bulle à base de cola.
Il était 20 heures tapantes. Boum.
Un couple d’ancien candidats pour les municipales avec qui nous avions sympathisé pendant la campagne bien que n’étant pas franchement du même bord se pointe et émet l’hypothèse de nous payer un verre. Nous allions rentrer à la maison mais la politesse élémentaire nous a forcé à accepter cette consommation. Nous ne pouvions pas refuser.
J’ai malheureusement du interrompre cette conversation au bout d’un quart d’heure suite à un appel téléphonique de Jacky le Boucher qui voulait me payer un coup à l’Amandine pour s’excuser car il souhaitait annuler notre dîner prévu le soir même. J’avais moi-même totalement oublié ce repas. Pourtant, je savais que j’avais quelque chose de prévu, puisque j’avais indiqué à Oh que je n’étais pas disponible ce soir là.
Cette annulation m’arrangeait bien !
Je fonce donc le voir. En repartant, je passe devant la Comète et Seb, le serveur qui remplaçait le patron ce soir là, m’interpelle : « Hé ! C’est qui le type à lunettes avec qui vous avez bu un coup ? ». Je lui explique. « Pourquoi tu me demandes ça ? ».
Il me raconte. C’est assez confus. Ca n’a bien sûr aucun intérêt sauf pour faire rigoler Tonnegrande quand il dira ce billet.
La dame était sortie du bistro et avait ramené un gros paquet de gâteaux qu’ils ont commencé à manger au comptoir. A la Comète, c’est interdit (ce n’est pas de la méchanceté, mais le comptoir est fermé à 20 heures pour éviter les ivrognes qui pourraient décourager les gens qui viendraient manger). Seb le leur signale gentiment (d’autant qu’il remplaçait le patron et ne pouvait pas déroger à la consigne, Bruno aurait pu être plus tolérant puisque c’est lui qui pond les consignes…).
Leur fille prend donc la boite de gâteaux et s’installe en terrasse. C’est interdit (pour la même raison que précédemment : voir des mômes s’empiffrer de gâteaux à une terrasse pourrait décourager des passants désireux de s’asseoir en terrasse pour dîner).
Seb fait une nouvelle réflexion. Une magnifique engueulade s’en suit… L’ancien candidat : « Mais on a le droit ! Tous les autres bistros l’autorisent ». J’imagine Seb : « Mais Monsieur, c’est un restaurant, ici ! On n’amène pas son manger »… Ce en quoi il a d’ailleurs parfaitement raison, c’est un peu comme si on amenait sa femme quand on va au bordel : on n’amène pas à manger au restaurant.
Le candidat : « Je reviendrai demain et j’en parlerai au directeur ». Seb (probablement) : « Mais faites, Monsieur, ça nous fera bien rigoler » (Seb part à la fin du mois, il ne redoute pas spécialement une engueulade de son patron !).
Voilà… Le plus drôle de la soirée est peut-être la tête de Seb quand je lui ai dit qu’il venait de se friter avec un conseiller municipal…
Par contre, je n’ai pas pu vous annoncer ce qui s’est passé hier soir, la scène était totalement improvisée.
Nous sortions du bar avec Tonnegrande et le grand Alexandre. Ne me dites pas que vous ne le connaissez pas celui-là : ça serait faire aveu que vous ne lisez pas tous les billets ou que votre mémoire est défaillante à cause d’une surconsommation de boissons à bulle à base de cola.
Il était 20 heures tapantes. Boum.
Un couple d’ancien candidats pour les municipales avec qui nous avions sympathisé pendant la campagne bien que n’étant pas franchement du même bord se pointe et émet l’hypothèse de nous payer un verre. Nous allions rentrer à la maison mais la politesse élémentaire nous a forcé à accepter cette consommation. Nous ne pouvions pas refuser.
J’ai malheureusement du interrompre cette conversation au bout d’un quart d’heure suite à un appel téléphonique de Jacky le Boucher qui voulait me payer un coup à l’Amandine pour s’excuser car il souhaitait annuler notre dîner prévu le soir même. J’avais moi-même totalement oublié ce repas. Pourtant, je savais que j’avais quelque chose de prévu, puisque j’avais indiqué à Oh que je n’étais pas disponible ce soir là.
Cette annulation m’arrangeait bien !
Je fonce donc le voir. En repartant, je passe devant la Comète et Seb, le serveur qui remplaçait le patron ce soir là, m’interpelle : « Hé ! C’est qui le type à lunettes avec qui vous avez bu un coup ? ». Je lui explique. « Pourquoi tu me demandes ça ? ».
Il me raconte. C’est assez confus. Ca n’a bien sûr aucun intérêt sauf pour faire rigoler Tonnegrande quand il dira ce billet.
La dame était sortie du bistro et avait ramené un gros paquet de gâteaux qu’ils ont commencé à manger au comptoir. A la Comète, c’est interdit (ce n’est pas de la méchanceté, mais le comptoir est fermé à 20 heures pour éviter les ivrognes qui pourraient décourager les gens qui viendraient manger). Seb le leur signale gentiment (d’autant qu’il remplaçait le patron et ne pouvait pas déroger à la consigne, Bruno aurait pu être plus tolérant puisque c’est lui qui pond les consignes…).
Leur fille prend donc la boite de gâteaux et s’installe en terrasse. C’est interdit (pour la même raison que précédemment : voir des mômes s’empiffrer de gâteaux à une terrasse pourrait décourager des passants désireux de s’asseoir en terrasse pour dîner).
Seb fait une nouvelle réflexion. Une magnifique engueulade s’en suit… L’ancien candidat : « Mais on a le droit ! Tous les autres bistros l’autorisent ». J’imagine Seb : « Mais Monsieur, c’est un restaurant, ici ! On n’amène pas son manger »… Ce en quoi il a d’ailleurs parfaitement raison, c’est un peu comme si on amenait sa femme quand on va au bordel : on n’amène pas à manger au restaurant.
Le candidat : « Je reviendrai demain et j’en parlerai au directeur ». Seb (probablement) : « Mais faites, Monsieur, ça nous fera bien rigoler » (Seb part à la fin du mois, il ne redoute pas spécialement une engueulade de son patron !).
Voilà… Le plus drôle de la soirée est peut-être la tête de Seb quand je lui ai dit qu’il venait de se friter avec un conseiller municipal…
Les gens qui amènent des trucs à bouffer dans un bistro, j'ai jamais compris...
RépondreSupprimerComme si t'allais bouffet ton paquet de pépito chez ton voisin...c'est un conseiller municipal de droite ? z'ont aucune éducation ces gens là...
Ils ont des problèmes avec les repas.
RépondreSupprimerDans la mesure où ils consomment au bistrot, pourquoi leur interdire la bouffe vendue par ailleurs ?
RépondreSupprimerSincèrement, les bistrotiers sont étranges parfois... J'ai toujours eu, avec le sourire, l'autorisation de consommer ma propre nourriture dans les cafés puisque je commandais la boisson et / ou le café pour l'accompagner !
[Cette logique de dire "ca va faire fuir le client potentiel" me saoûle, on croirait du principe de précaution, de la peur basée sur rien, juste une appréhension !]
Poireau,
RépondreSupprimerTu te positionnes en tant que client, pas en tant que patron de bistro.
D'une part, il n'y a pas de limite. Un client débarque et mange un gâteau, le lendemain, il arrive avec un pain au chocolat, le lendemain avec un sandwich... il finira par arriver avec une pizza...
D'autre part, la Comète est là pour gagner de l'argent avec les repas et avec les consommations de fin d'après midi en terrasse, pas sur les consommations de personnes désoeuvrées à 20h30 ! Les 4 euros de marge qu'ils font à cette heure là n'est pas intéressante (tout argent est bon à prendre, mais... ça fait réellement fuire les clients).
Imagine que tu rentres du cinéma à 20h30 avec ta copine et que tu passes devant la Comète. Tu pourrais te dire "tiens, et si nous mangions là, ça à l'air sympathique". Mais tu ne regarderais même pas le bistro si les seuls clients sont un couple au comptoir et un môme qui s'empiffre de gateaux en terrasse, pour différentes raisons.
En tant que type qui boit au comptoir, je me compte parmi ces mômes qui mangent des gâteaux...
décidément pas très agréable ce monsieur
RépondreSupprimerhttp://sauce.over-blog.org/article-16233910.html
http://sauce.over-blog.org/article-17454146.html
imaginez qu'il ait été élu maire, il se serait cru en terrain conquis un peu partout, à faire des oukases ici et là...
Ouais... Décider que c'est autorisé d'apporter à manger chez les autres... (surtout après l'épisode - réel ou non - du repas chez lui...)
RépondreSupprimerD'accord avec Dorham...
RépondreSupprimerVous avez une touche fonction spéciale pour faire toujours la même réponse ?
RépondreSupprimerQuoi ? Le beau Seb s'en va ! Je me demande si je vais supporter de retourner à la comète. À la rigueur, si c'est Tonnégrande qui le remplace !
RépondreSupprimerJ'envoie un mail à Tonnegrande...
RépondreSupprimerC'est quoi : "la Comète" ?
RépondreSupprimerSi le bistro est effectivement un "restaurant", c'est évidemment idiot d'y amener à manger. Mais bon, prendre un ou deux bons gâteaux quelque part pour les déguster dans un café, avec un café, ça passe, quand même.
RépondreSupprimer(Voilà, j'aurais laissé mon opinion au monde concernant le maniement du gâteau dans les débits de boisson, je peux dormir tranquille.)
Balmeyer,
RépondreSupprimerJe répète un truc que j'ai dit dans le billet. Si jamais, un soir, tu souhaitais bénéficier d'une douce fellation au bois de Vincennes, viendrais-tu avec ta douce épouse ? La réponse est : non. On n'amène pas à manger au resto.
Quand tu vas chez Lidl faire tes courses, tu déposes à la consigne ou chez toi le rosbif que tu as acheté au boucher du coin.
Je ne sais pas pourquoi, mais j'espère que Zoridae n'est pas abonnée au fil de commentaires.
RépondreSupprimerça va : zoridae,je l'ai chopée dans le blog du Cochon Dingue à dire du bien de mon facteur. Sans déconner !
RépondreSupprimerPour le reste, oui je suis d'accord, bon et bien je vais citer un extrait d'un poème de Robert Desnos, dans "Prospectus", qui se nomme "Littérature"
Je suis passé dans une rue étrange
Où des enfants blonds compissaient leurs langes.
A la porte d’un restaurant
Un écriteau était collé :
ICI ON PEUT APPORTER SON MANGER
A la porte d’un hôtel meublé
Un écriteau était collé :
ICI ON PEUT APPORTER SON AMOUR
Oui, mais c'était pas un bordel !
RépondreSupprimerMais t'arrête avec tes bordels, bordel !
RépondreSupprimerPourquoi ? Tu n'aimes pas les putains, putain !
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