La connerie étant le seul chemin susceptible de nous faire entrevoir une parcelle de vérité, utilisons la par des moyens de communication efficaces. Le temps qu'on remplisse nos verres.
31 octobre 2008
30 octobre 2008
Tonnegrande débat avec Julien Dray
Blog littéraire
29 octobre 2008
Merci !
Bon anniversaire, Michou !
28 octobre 2008
Un anniversaire ou la République ?
Seulement deux bouteilles
27 octobre 2008
Ca ne s'invente pas !
26 octobre 2008
A l'heure du changement
En automne, on retarde nos montres d’une heure et on dort une heure de plus. Au printemps, c’est le contraire : on avance nos horloges et on dort pareil parce que ça tombe un dimanche et qu’on en a rien à cirer : on n’est pas à une heure près pour l’apéro.
En fait, je suis transparent au changement d’heure. De toute manière, je suis matinal quand je suis à Paris. En Bretagne c’est le contraire : ce phénomène m’a toujours épaté. Je suis le Mister Jeckill et Docteur Hide du sommeil ou le contraire.
Hier soir, nous étions au bistro. Le Vieux Jacques n’était pas là, il avait pris une cuite carabinée le vendredi soir et je me demandais bien quel prétexte j’allais trouver pour la raconter sur le blog. Il avait mangé le midi avec Michou et Marie. Ils avaient passé l’après midi à je ne sais pas trop quoi.
Dans l’après midi, ils avaient été rejoints par Marcel le Fiacre à la terrasse de l’Amandine. Marcel se dandinant sur sa chaise s’est cassé la gueule, faisant valdinguer les verres de rouge à peine entamés sur les autres clients.
Michou a probablement fait une sieste car il était beaucoup moins saoul que le vieux quand je suis arrivé à 18h30, avec Tonnegrande.
Nous avons bu la tournée de Michou, puis celle du Vieux. Vient ensuite celle de Tonnegrande. Le vieux ne pouvant plus enquillé de Côtes-du-rhône est passé au baby. Le papy blues, peut-être ?
Ma tournée surgit alors comme Zorro surgit pour sauver la veuve et l’orphelin quand il veut une petite pipe. Un deuxième baby est alors arrivé venant compléter l’autre qui n’avait été que modestement entamé.
Avec Tonnegrande, nous avons foncé sur l’Amandine.
Le lendemain midi, j’ai retrouvé le Vieux à
J’en étais donc à hier soir. J’étais avec le Vieux Joël et Tonnegrande et nous avons décidé de quitter l’Aéro vers 22h30. J’ai regardé mes mails, engueulé deux ou trois commentateurs des blogs, … La routine. A 22h50, je vais me coucher. Je me rappelle qu’il faut que je retarde mon radio réveil qui depuis 24 ans assure ses bons et loyaux services tous les matins. C’était un cadeau de ma grand-mère quand je suis parti faire mes études, ce qui ne nous rajeunit pas mais vous vous en foutez : vous êtes incapable de ressentir la moindre séquence émotionnelle, vous ne savez qu’attendre ma prochaine connerie.
Me voilà réveillé vers 4 heures par une sournoise envie de liquider les affaires courantes. En tirant la chasse d’eau, je me rends compte que je suis parfaitement éveillé. Je fonce dans le séjour et regarde l’heure sur l’espèce de réveil qui sert d’horloge et qui n’est que rarement à l’heure vu qu’il avance d’environ 5 minutes par mois. En fait, il sert aussi de thermomètre.
Au fait ! Vous connaissez la différence entre un thermomètre buccal et un thermomètre anal ? Non ? Le goût.
Mais celui-là n’en est pas un et je pense que, vu sa taille, un individu souhaitant prendre sa température avec ressentirait l'immédiate douleur qui pourrait le renseigner sur ce qui pousse les poules à ne pas pondre des œufs carrés ce qui serait pourtant beaucoup plus pratique pour le rangement.
Toujours est-t-il qu’il marquait 5h22. J’en déduis immédiatement qu’il était 5 heures à l’ancienne heure et 4 heures à la nouvelle.
J’avais donc dormi pendant 6 heures et je plonge sur Internet et découvre les billets de Quicoulol qui faisait des expériences amusantes pour vérifier si blogger gérait correctement le changement d’heure. Il y a vraiment des types qui font des trucs complètement inutiles : il n’était sans doute pas l’œil rivé sur son écran pour vérifier l’heure de parution de son billet.
Si vous voulez savoir la suite : je me suis recouché avec un bouquin et me suis endormi comme l’aurait probablement fait Judas s’il avait trouvé une bonne paire de tenailles pour mettre fin à une célèbre plaisanterie qui n’a que trop duré.
Zac Efron embrasse bien et a tous ses vaccins
24 octobre 2008
23 octobre 2008
J'ai rencontré Zac Efron
Vous savez, c’est quand le « Putain ! Fait chier ! J’ai cassé mon lacet ! » se transforme en « Putain ! Fait chier ! J’ai cassé mon lacet ! Il faut que j’en fasse un billet sur le thème comment un souci idiot nous gâche une journée ».
Cette idée m’est venue hier soir en allant boire un coup à l’Aéro. Je suis passé aux toilettes. Un type pissait la porte ouverte. J’ai horreur de ça. Je trouve ça d’une grossièreté abominable, un total manque de savoir vivre. Derrière ma vulgarité blogostique se cache une délicatesse inouïe !
Il y a deux ans, j’aurais pensé « Putain ! Font chier, ces cons, à pisser la porte ouverte ». Hier, j’aurais pu penser : « Putain ! Font chier, ces cons, à pisser la porte ouverte ! Je vais en faire un billet sur le thème du savoir vivre ». Non ! Je ne suis pas fou. J’ai pensé : « Putain ! Font chier, ces cons, à pisser la porte ouverte ! Je vais en faire un billet pour illustrer celui de Nefisa » !
Hier soir, j’ai donc commencé à réfléchir au sujet : « bloguer rend-il fou ? » et à jeter quelques mots dans mon ordinateur. Finalement, j’ai trouvé la réponse : non. C’est normal. Un fanatique de foot aurait dit « Putain ! Font chier, ces cons, à pisser la porte ouverte, ce n’est pas Makélé qui ferait ça ».
A tort, d’ailleurs, car il parait qu’il en a une longue, il est obligé de prendre du recul et ne peut pas fermer la porte (je dis ça pour déconner mais les recherches sur la bite du monsieur sont un des principaux motifs de visites de mon blog à partir de moteurs de recherche).
Voila. Un fan de foot pense foot. Un fan de blog pense blog. Basta.
Ce qui nous amène directement à Zac Efron. Si vous vous demandez pourquoi, attendez la suite.
Qui est Zac Efron ? Un acteur américain qui vient d’avoir 21 ans. Je feuilletais les pages people du web à la recherche d’une starlette "nue" (c’était il y a quelques mois : à cours d’idées pour ce blog, je cherchais des people pour déconner avec Quicoulol). J’étais tombé sur une photo de ce type torse nul et j’en avais fait… un billet pour adresser un clin d’œil à mes lectrices !
Quelques jours après, j’étais à nouveau tombé sur une dépêche parlant de lui et j’en avais fait un nouveau billet. Finalement, je me suis abonné aux « google news » sur ce pingouin et il est devenu un personnage du blog, comme le Vieux Jacques ou Marcel le Fiacre. Il y a deux ou trois semaines, il était à Paris et on en a parlé à la radio. Ca m’avait fait un choc ! Mon personnage dans le poste. On en parle même à la télé !
Ce matin, je sors du métro. J’avais fini les mots croisés du canard gratuit que j’avais pris en montant dans la rame. Je voulais le jeter. J’aperçois une poubelle à un mètre, de l’autre côté du couloir que je traverse sans regarder. C’est dangereux ! Ce qui devait arriver arriva. Je pourrais en faire un billet ! Un type me bouscule, je trébuche, … et je me retiens en m’appuyant sur le mur.
Les deux mains sur la poitrine de la gonzesse qui joue dans le film machin musical de Zac Efron. Je veux dire : les deux mains sur les nibards de la starlette sur la photo promotionnelle qui était affichée sur les murs du couloir (celle de droite sur l'illustration du billet).
L’affiche voisine représentait Zac, le personnage de MON blog. Que faisait-il dans le métro sans mon autorisation ?
Je vais en faire un billet ! C’est fait.
Et on se demande si les blogs rendent fou ! Non ! C’est le blog qui déboule dans la vraie vie.
22 octobre 2008
Je suis joueur
Nous l’attendions donc à la Comète et Michou nous accompagnait. A 20h30, elle n’était pas là. Tonnegrande ne pouvait pas rentrer de bonne heure à la maison : il avait prévenu sa femme qu’il rentrerait tard. Autant en profiter !
Tonnegrande a donc décidé d’aller s’en jeter un à l’Amandine. Avec Michou, on l’a accompagné. Michou n’est pas resté longtemps. Il faut dire qu’il boit des ballons de Côtes-du-rhône et moi des demis panachés.
Sortez votre calculatrice : je bois des verres de 25 cl à 2° alors que lui buvait des verres de 14 cl à 12° ! A chaque tournée, il ingurgite plus de trois plus d’alcool que moi.
Il titubait en rentrant.
Avec Tonnegrande, nous sommes redescendus à la Comète. Je suis reparti peu après. J’ai laissé Tonnegrande entre les mains de Fiso qui était arrivée !
Je ne sais pas ce qu’ils ont fait ensuite. Tonnegrande non plus, probablement. Fiso, tu peux nous expliquer ça en commentaires.
Il faut dire que Tonnegrande buvait des ballons de Côtes-du-rhône.
21 octobre 2008
Bon anniversaire, pépère.
De son vrai nom Hubert Félix Hulé, frère d’Yvon et Jacques Hulé, Balmeyer est l’hauteur de Balmeyer, environ 1m85.
Toute l’équipe de Partageons Dans la Semoule, se joint à sa tendre et délicate (et patiente) épouse pour lui en souhaiter un bon. Nous avons le plaisir de lui offrir une nuit d’amour avec la Vieille Jackie, grosse du Vieux Jacques, qu’il pourra échanger contre une boite de Tampax usagés au rayon viennoiserie du nouveau centre commercial de Jouy-en-Josianne.
Programme télé
Je ne vais pas regarder : je connais déjà la fin.
Je vais donc me rabattre sur le téléfilm d’Antenne 45 : « Le procès de Jeanne d’Arc ».
20 octobre 2008
Le Vincennes, à Loudéac, sur Internet !
« C’est toi hips qu’as un site web ? ». Voilà comment un des illustres clients du Vincennes m’a accueilli samedi soir. Ca m’apprendra à laisser traîner les mots clés partout.
Le patron savait depuis longtemps que j’avais un blog. Il ignorait que je parlais de lui. Quand je suis arrivé, vendredi soir, il m’en a parlé : la nouvelle a fait le tour du bistro à la vitesse qu’il faut à ce bistro pour vider un fut de bière en temps normal. « Les gars ! Un blog parle de nous ».
Ce n’est pas vrai ! Je ne parle que rarement des ivrognes de Loudéac, étant plus souvent en contact avec ceux du Kremlin-Bicêtre. A propos, je devrais faire deux blogs… Tous les clients des bistros de Loudéac savent que j’habite Bicêtre. Mon anonymat ne dure qu’un temps !
Que pourrais dire sur les clients de Vincennes ? Tiens ! Samedi, Jean-Marie a tenu jusqu’à la fin, contrairement à Tophe et à Moy. Paf ! Ca t’apprendra à lire mon blog pendant des heures que tu devrais consacrer au bistro.
Zac Efron se bourre la gueule
19 octobre 2008
17 octobre 2008
Stop !
16 octobre 2008
A vélo en Alsace
J’y suis retourné pour deux jours. J’ai une dent contre ce patelin. Ca date peut-être de mes vacances 2007 lorsque, avec Jim, nous y avions été accueillis comme des chiens par un temps du même métal, n’étant propice qu’à rater les photos, ce que je prouve. Voir là, à gauche.
Lors de mon dernier déplacement, j’avais trouvé une demi-heure pour aller boire un coup avec un collègue. J’étais tombé sur un bistro en face de la gare (à côté du Mac Do) qui ne faisait que de la Leffe. Hier, en attendant 19 heures pour aller manger une excellente choucroute avec des collègues, pendant qu’ils étaient partis se rafraichir, faire la sieste ou se laver les fesses en prévision de la poursuite de la soirée, je suis allé boire une bière dans une brasserie voisine de l’hôtel. Je suis tombé dans un rade où le seul breuvage servi était de la Heineken.
Ce bled se prétend une des capitales Française de la bière et n’offre aux égarés que des liquides infâmes : Leffe et Heineken, un peu comme une des pires brasseries Parisienne.
Un peu de sérieux.
Mais le pire dans ce trou est que sous l’impulsion de sombres écolos locaux, ils ont favorisé le cyclisme. Tout le monde ou presque se déplace en vélo. C’est bien, c’est écolo. Qu’on envoie se faire chier les automobilistes pourrait se comprendre aisément, mais Strasbourg est aménagé de telle sorte que ce sont les piétons qui pâtissent de cette politique débile.
Afin d’aménager des pistes cyclables utilisables, les Strasbourgeois les font serpenter sur les trottoirs pour éviter les « bateaux », pour faciliter le passage des feux rouges, … Du coup, ce sont les piétons qui sont obligés de faire des détours pour éviter de se faire prendre en traitre par des vélocipédistes énervés.
On atteint le sommet dans les coins qui ne sont pas aménagés pour les vélos, comme place de la gare, au feu juste à côté du bistro qui ne sert que de la Leffe. Je me suis presque fait rentrer dedans par une cycliste même pas honorable qui a grillé le feu pendant que je traversais la rue (le petit bonhomme était au vert) et qui m’a engueulé comme du poisson pourri : « connard, vous ne pourriez pas faire attention ? ».
Je déteste les cyclistes Strasbourgeois.
14 octobre 2008
Zac Efron bientôt nu sur scène ?
13 octobre 2008
Deux soirées
Vous l’aurez compris : le week-end a été particulièrement festif à un point que j’en subis encore les dommages collatéraux aujourd’hui !
Deux rencontres bien sympathiques de blogueurs du même métal ! Je ne vais pas faire un lien sur chacun pour ne pas prendre le risque d’en oublier mais je tiens à sortir la banalité d’usage et à remercier tout le monde pour sa présence, surtout nos deux jeunes Nancéens qui ont prétexté une invitation au Moulin Rouge pour s’enfiler des canons au Kremlin-Bicêtre !
Maxime dit : « Si je devais choisir aujourd’hui, je ne retiendrais que le Kremlin-Bicêtre. Je ne vous ai pas tout raconté, mais il se dégage de cet endroit un je ne sais quoi qui fait qu’on s’y sent bien, on s’y sent chez soi. Et pour le casanier que je suis, c’est quelque chose d’essentiel. Un petit mot, un petit geste, une tape amicale, et le Kremlin-Bicêtre devient un endroit peut-être moins magique que le Moulin Rouge, mais plus réel. »
Ca ne veut probablement rien dire, nous l’excuserons, il est Aubryiste ! (Smiley, Smiley). Mais c’est joliment dit. Deux soirées de rêve, aidées par la météo et la présence de gens bien sympathiques. Comme d’habitude, ces soirées ne durent pas assez longtemps. Je n’ai pas eu le temps de discuter plus de trois minutes avec la moitié des convives !
Je tire un enseignement principal de ces soirées : il est temps que je passe chez le coiffeur, je ressemble de plus en plus à Catherine Goux, j’ai trop peur que Didier se trompe et me roule une galoche par mégarde.
12 octobre 2008
11 octobre 2008
Préparons la queue
Néanmoins, cette soirée m’effraie. En commentant sereinement son propre blog, Dorham s’est engagé à ressembler à Didier Goux. Zoridae, Balmeyer et moi pouvons témoigner que ça va difficilement être possible. Physiquement, c’est un peu comme si Nicolas Sarkozy voulait ressembler à Charles de Gaule, pas la place ni l’aéroport, celui qui a dit à Alger, capitale du Québec : « Je vous hais ! Compris ? »
Récapitulons. Ce soir il y aura Poilablomb et moi. Nous serons rejoints par une meute de femmes déchaînées espérant voir Djibril et Tonnegrande se livrant au concours mutin qu’ils ont l’habitude de pratiquer pour se foutre de notre gueule. C’est pour cette raison que je vais me venger par avance en diffusant exceptionnellement et à mes seuls frais une deuxième photo sur ce billet. A droite, là. La légende est « y’a bon Banania ». Nous ne remercierons jamais assez Fildepoireau pour ses talents de photographe.
Parmi ces femmes, je crois savoir que nous aurons l’honneur d’accueillir Zoridae, Zette, Zoan, peut être Zirène (je dis ça pour rigoler mais elle devait venir hier soir, si elle se trompe de jour, on va aussi bien rigoler, j’en connais qui ont intérêt à fermer leur gueule).
Parmi les garçons, il pourrait y avoir le vieux Jacques mais généralement il prend une cuite le samedi midi et ne descend pas le soir sauf que ce soir il y a foot et comme il y a la télé à l’Aéro il devrait prendre la décision d’y aller le regarder mais il nous verra en face et décidera de manger avec nous.
Il pourrait y avoir Tonnegrande mais généralement, le samedi soir, il ne descend pas parce qu’il sait que le vieux est souvent très pénible les fois où il est là puisqu’il n’a pas bougé des bistros de la journée.
Il devrait y avoir Dorham, Balmeyer et les deux ou trois maris de chacune des jouvencelles annoncées plus haut.
N.B. : Notre aimable clientèle débarquant en voiture est invitée à se garer dans le parking de chez Leclerc et à sortir la voiture avant la fermeture (20h30). Il y a une brocante à Bicêtre et c’est le bordel pour se garer.
10 octobre 2008
Toutes mes excuses
Or, le samedi, je ne mets jamais de cravate à chier. Juste un jean à chier avec un tee shirt à chier.
J’espère que je ne vais pas décevoir trop de monde.
09 octobre 2008
La queue à la Comète
Quand il ne se passe rien, je ne peux rien raconter. Ou alors ça va dérouter mon lecteur.
Tiens ! Ce matin, j’étais en retard au café à la Comète. J’étais pourtant debout depuis 6 heures mais j’étais perdu dans des tâches ménagères, mon appartement se transformant prochainement en hôtel de luxe pour héberger des personnalités en vue du monde de l’édition. J’ai laissé l’heure passer.
J’arrive donc à la Comète vers 7h40. Tout de suite, mes sens s’agitent dans l’émoi profond, surtout mon odorat d’ailleurs car ma vue avait flairé du louche de mauvais goût. Je me tâte : je ne rêvais pas. La terrasse n’était pas en place. Les chaises étaient empilées les unes sur les autres comme s’empilent les CD invendus de Carla Bruni Sarkozy. Les tables étaient dispersées.
Je rentre.
Un type, inconnu, était derrière le comptoir. C’est quoi ce bordel ? On aurait embauché un nouveau serveur sans me prévenir ? Horreur. Ca allait perturber ma réflexion matinale perdue dans les méandres de la Banque Centrale Européenne, rêvant de Jean-Claude Trichet sans frôler pour autant l’érection car Georges Brassens n’a jamais chanté « quand je pense à Jean-Claude Trichet, je bande » même le jour anniversaire de la mort de Jacques Brel.
Non ! La « petite Claire » était là, vaillante. Claire n’est pas encore un personnage clé de ce blog. C’est la serveuse du midi et du jeudi soir quand il y a un concert. Elle est charmante et attire même la convoitise de vieux lubriques déchaînés.
Il vaut d’ailleurs mieux penser à Claire qu’à Jean-Claude Trichet : elle est plus bandante mais ne donne qu’assez rarement des idées de billet pour un blog politique ce qui me fait d’ailleurs penser que je suis en retard.
Finalement, je reconnais le type : c’est celui qui fait le ménage le matin et qui était resté garder la boutique jusqu’à ce que Claire arrive.
Karima, la serveuse attitrée (autant qu’à tirer) ne s’était pas levée. Claire avait été appelée en urgence.
Karima est arrivée vers 7h55, s’est précipitées sur les tables pour les égailler à leurs positions habituelles tout en dépilant les chaises comme Nicolas Sarkozy dépile les CD de Carla Bruni pour faire des ricochets dans la marre aux canards des jardins de l’Elysée.
J’ai cru comprendre que Karima avait perdu son téléphone portable qui lui sert de réveil. C’est ballot. Il ne faut jamais utiliser son téléphone portable comme réveil. Sinon, le bistro ouvre en retard.
08 octobre 2008
Zac Efron n'est pas mort
07 octobre 2008
Putain de patrons de bistro !
J’ai discuté des centaines de fois de politique avec Jean. Déjà, nous n’étions que rarement en désaccord total et quand le ton montait, on se mettait chacun à un bout du comptoir et boudions… jusqu’à la prochaine tournée.
Hier, on discutait avec Tonnegrande de choses et d’autres vers 19h dont la politique, la bourse, la crise, … Le patron s’est mêlé de notre conversation, ce dont il a bien le droit dans la mesure où s’est son boulot et le ton s’est envenimé comme ça arrive parfois. Comment ça a démarré, je ne sais plus…
On a tout entendu de la part du patron, les fainéants de fonctionnaires, les commerçants obligés de bosser 16 heures par jour, les gens trop assistés, … Comme il gueule très fort, c’est impossible de lui répondre. Il fait partie de ces pingouins qui pensent tout savoir et ne peuvent donc écouter les arguments des autres !
A propos de fonctionnaires, par exemple, il n’arrêtait pas de dire à Tonnegrande et à moi : « Vous autres les fonctionnaires ». Il a fallu que je me fâche et crie très fort : « Bordel de merde, Bruno, cette fois tu vas m’écouter deux minutes car tes conneries commencent à bien faire : ni Tonnegrande ni moi ne sommes fonctionnaires, nous sommes des salariés de boites privées comme tu l’as été pendant des années ». J’aurais pu finir ma tirade par une défense des fonctionnaires mais ça n’aurait servi à rien : quand un type ne veut pas écouter…
Du coup avec Tonnegrande, on s’est barrés à l’Amandine. Ce patron de bistro n’a rien compris au commerce… Qu’est-ce qu’il en a à foutre de tenter de nous convaincre de voter à droite ? Serait-il aussi con qu’un blogueur politique ? Il ferait mieux de tenter de nous convaincre de bouffer chez lui le soir…
A l’Amandine, le vieux Joël était là et commençait sa revue de presse. Tonnegrande a bu son verre et s’est barré, et je suis resté avec Jojo faire les mots croisés du France Soir.
Puis Martin P., blogueur Jospiniste Kremlinois, s’est pointé. Comme l’Amandine était déserte, nous ne pouvions pas rester faire chier Michel, le patron, qui pouvait boucler sa caisse et rentrer chez lui, nous sommes redescendus à la Comète.
Et la discussion a repris de plus de belle… L’autre s’énervait toujours et criait ! On a encore tout entendu !
Pour Bruno, tous les maux du monde viennent de la gauche. Il a même dit à un moment que 75% des Français étaient à droite et qu’il ne comprenait pas que la gauche avait été au pouvoir. Il a même prétendu qu’aux dernières élections, Ségolène Royal avait fait moins d’un tiers des voix et niait presque quand je lui ai dit qu’elle avait fait 47% au second tour…
Le problème de ces patrons de bistros bornés est qu’ils sont… bornés.
Par exemple, à un moment de la discussion, il a dit qu’il en avait marre de payer la TVA. J’ai tenté de lui rappeler que ce n’est pas lui qui la paye mais nous. Rien à y faire. En fait, si j’étais sur le blog politique, je pourrais crier à la manipulation. Il a l’esprit déformé à cause de son principal fournisseur, le brasseur. Ce dernier ne le lui impute pas la TVA sur les factures fournies à chaque livraison mais trimestriellement ! Ce qu’il fait qu’il se retrouve, tous les trois mois, à devoir 60% de sa facture mensuelle en plus !
Son brasseur étant probablement une multinationale quelconque, ça l’arrange bien de manipuler ainsi ses clients en lui faisant croire qu’il les aide : ça les maintient dans une ligne bien droitière, ils peuvent faire de la propagande auprès du personnel et des clients !
Car un patron de bistro, ça a du charisme ! Tiens ! A la fin, Jim, le serveur, m’a engueulé parce que j’avais fait fuir ses clients en gueulant… alors que c’est son patron qui a gueulé.
Je le lui ai pas rappelé que la TVA est typiquement un impôt de droite, droite qui a augmenté la TVA en 1995, TVA baissée par la gauche en 1997.
Ils sont comme ça ses commerçants… Impossible d’argumenter. A un moment, je lui dit « si tu es si fatigué, prends des vacances plutôt que de gueuler après les clients ». Il a évidemment répondu sur les charges à payer et tout ça et ne pouvait pas se permettre de prendre des vacances.
J’ai essayé de lui faire comprendre que quand il ferme, les seules charges restantes sont le loyer pour les murs et le remboursement du fond de commerce… Des trucs bêtement issus de la spéculation et du pire capitalisme, mais non… Pour lui, ce sont les charges sociales qui ruinent les commerces.
Et de toute manière, nanère, « vous vous aurez une retraite peinard, moi, il faut que je bosse ». Non, Bruno. Si les commerçants cotisaient comme les salariés, ils auraient une retraite correcte. Et un salarié, quand il part en retraite, il ne vend pas un fond de commerce deux fois le prix d’achat.
Quand les patrons de bistros (et de toutes entreprises) penseront un jour à faire de la marge sur du chiffre d’affaire pour gagner de l’oseille et verser des salaires et non pas pour valoriser un fond de commerce (ou une action en bourse), l’économie s’en portera un peu mieux…
Mais je ne suis pas sur le blog politique, juste sur le blog bistro. Mais ça m’énerve quand même.
05 octobre 2008
Pourquoi je blogue ?
Ne soyons pas bégueule, cette histoire a au moins permis de voir émerger le troll le plus grotesque de la blogosphère au point de voir mon troll officiel faire un billet indiquant qu’il apprécie Zemmour.
Pourquoi je blogue ? Je n’en sais rien. Mais ce qu’on entend le plus souvent en ces débuts de moi tourne autour de l’égo des blogueurs et CC le dit très bien : j’ai arrêté de jouer aux Légo.
On bloguerait pour notre égo mais ceux qui bloguent pour dire qu’on blogue sur notre égo ne blogueraient pas pour leur égo ?
C’est grotesque, on blogue parce qu’on a des trucs à dire, qu’on a envie de rigoler avec les copains, mais une catégorie d’individus arriverait à se hisser à un niveau au dessus sans savoir à quel point ils sont grotesques.
Quand je joue à la pétanque avec les copains, je le fais pour le plaisir. Quand je gagne, je suis content mais, si j’ai passé une bonne demi journée, je m’en fous de gagner. Ben, le blogage, c’est pareil !
On ne peut pas imaginer à quel point, un égo, on peut s’asseoir dessus, à un point que ça fait mal aux fesses. D’ailleurs les critiques proviennent majoritairement de gens de droite : une histoire d’altruisme incompréhensible… Quand Juan et Dagrouik, puis Marc, me sont passés devant dans ce classement, j’étais juste content pour eux !
Les clowns qui critiquent oublient juste un détail : j’étais un blogueur compulsif avant même de savoir que les classements de blogs existaient. Avant, je bloguais en circuit fermé, avec Sarkoprout (Franssoit) et Tonnégrande, puis avec Gaël, Eric et Filaplomb. Ensuite, ayant été repris par Eric, des gens sont venus me voir. Bien. Venez les gars !
Certains d’entre vous pourraient se demander ce que ça fait d’arriver en tête de ce classement éphémère (la publication officielle est demain : je n’y serai peut-être plus). Rien. Strictement rien à part la crainte d’être à la tête d’une polémique grotesque.
Depuis que je surveille ma progression dans les classements, seuls quelques événements m’en ont fait bouger une.
Le premier était mon entrée dans les classements. A l’époque Wikio n’existait pas, c’était chez Bon Vote. Je me suis retrouvé dans les 300 premiers. C’est la première fois que je me suis posé la question : qu’est-ce qu’ils foutent, les militants politiques ? A l’époque, je me permettais tout, sur le blog. J’ai même annoncé ma candidature à la Présidence de la République avec un joli programme.
Le deuxième était la première fois où j’ai été cité par Le Monde, presque le jour même où je suis rentré dans le top 30 (ça ne s’invente pas : c’est le jour où je suis passé devant Alain Lambert). Ce jour-là, je n’ai pas changé le ton du blog mais j’ai arrêté de dire strictement n’importe quoi car je sentais bizarrement le fait d’être devant un tas de types qui travaillaient vachement leurs billets.
Le troisième est le jour où, dans le top 20 du classement Wikio, je suis passé devant les copains, blogueurs gauchistes, notamment Dagrouik, Marc et Juan et tous les autres : O16o, Maxime, Peuples.net, Donatien, … Je me sentais une certaine responsabilité, un peu comme le maillot jaune du Tour de France est nommé « patron du peloton ». C’était doublé d’un sentiment de culpabilité : j’avais piqué la place à des types brillants. Par ailleurs, en tant que « patron du peloton », je me sentais un peu obligé de partir à la bataille dès qu’une polémique ou une connerie partait. C’est peut-être là que mon égo en a pris un coup, parce que je ne savais pas ce que ça voulait dire !
Maintenant, je le sais : rien. Ca ne veut rien dire si ce n’est qu’à force d’aller à la rencontre des blogueurs, c’est mon blog qui a eu le plus de lien ces derniers temps.
Les autres événements : l’entrée dans le top 20, le top 10, … le top 1, je m’en fous. J’en tire peut-être une vague fierté mais largement dépassée par la peur de devenir au centre d’une polémique. Une fierté ? Nous voilà au centre du débat sur l’égo. Mais c’est de progresser qui m’a titillé l’égo… et pas l’égo qui m’a titillé l’envie de progresser !
Je peux donc conchier logiquement tous ceux qui disent que c’est l’égo qui pousse à écrire ! Ils n’ont rien compris et je ne sais toujours pas pourquoi je blogue.
04 octobre 2008
Bonne fête !
03 octobre 2008
La Queue de la Comète
Vendredi 10/10 : le Kremlin des Blogs. Il s’agit d’une rencontre de blogueurs politiques pas de droite. Seront probablement présents : Aurélie, Dagrouik, Eric, Jon, Martin, Maxime, Monsieur Poireau, Vogelsong et moi. Tous ceux qui pensent venir sont priés de se signaler, y compris ceux qui l’ont déjà fait mais que j’ai oubliés, la soirée d’hier ayant été assez éprouvante. Ca manque un peu de gonzesses.
Samedi 11/10 : la Queue de la Comète. Il s’agit d’une rencontre de blogueurs non politiques. Seront probablement présents : Catherine, Zoridae, Balmeyer, Didier, Monsieur Poireau et moi. Dorham devrait passer. Marie-Georges Profonde est invitée de même que Joan Aractingi mais ne me demandez pas de qui il s’agit, je ne sais pas (je plaisante, j’ai lu une de ses nouvelles chez Filaplomb). D’autres peuvent venir mais s’ils ne sont pas sympathiques, on les mettra sur une table à part.
Je dois préciser qu’avec tout le monde que je rencontre dans ces réseaux de blogueurs, j’oublie qui sont les Parisiens…
Par ailleurs, j’ai la flemme de mettre des liens. Gaël, tu peux faire un billet récapitulatif avec les liens sur les blogs de tout le monde ?
Jim a internet
A ce propos, je tiens à interrompre immédiatement la rédaction de ce billet, non pas pour vous donner des nouvelles de Zac Efron, mais pour prendre des nouvelles de son homologue Didier Goux. D’ailleurs, si quelqu’un pouvait faire un billet pour lui raconter comment il est rentré hier soir, après avoir quitté le Vieux Jacques, Tonnegrande, une autre andouille et moi, ça pourrait lui rendre service. Aux dernières nouvelles, il cherchait le métro du Kremlin-Bicêtre et se demandait s’il fallait passer à droite ou à gauche des cabines téléphoniques.
Ainsi, Jim a internet. Je ne peux plus dire de connerie sur lui dans le blog, il serait même capable de répondre en commentaire. Voila. Je ne peux pas vous dire pourquoi on le surnomme « La Branlette ». Même, je ne peux pas vous dire qu’on l’appelle « La Branlette ».
Il va falloir que je lui donne des conseils d’utilisation. Des conseils de bon sens uniquement. Par exemple, s’il reçoit un mail avec pour objet « Enlarge your penis », ce n’est pas la peine qu’il se précipite sur un dictionnaire. Penis veut dire « bite ». Enlarge veut dire « faire grossir ». « Your » ne sert à rien. Ce n’est pas la peine, non plus, qu’il se précipite pour ouvrir le mail même si, d’après Jackie, la grosse au Vieux Jacques, il en aurait bien besoin, d’enlarger son machin.
Vous qui passez par là, vous vous demandez qui est Jim. Je vais mettre la photo ce qui est mieux que de mettre la grosse à Jacques. C’est le serveur de La Comète, au Kremlin-Bicêtre, où aura lieu, vendredi prochain, Le Kremlin des Blogs, plus grosse manifestation de blogueurs gauchistes de l’Univers.
02 octobre 2008
Zac Efron, serveur à la Comète ?
D’accord ! On s’en fout. Mais ça fait un choc, admettez. Un coup à s’enfoncer un poireau dans l’oreille ou à raconter n’importe quoi pour le plaisir de faire des liens sur les blogs des copains.
L’essentiel n’est pas là. Zac Efron n’est pas le nouveau serveur de la Comète, celui qui remplace Seb. Je n’aime pas la nouveauté. Je suis casanier. Néanmoins, c’est par pure vice que je suis ressorti, hier soir, vers 22h. J’étais passé à la Comète en début de soirée et j’étais tombé sur le Vieux Jacques. Il avait décidé de manger sur place dans la mesure où il y avait des endives au jambon. J’avais refusé de l’accompagner pour m’enfiler à la maison une boite de ces pâtures réservées aux célibataires quadragénaires natifs du centre Bretagne vendues par sachet de 270 grammes dans tous les bons supermarchés dont le nom évoque un général à la tête de la 2ème DB et ayant libéré Paris et proche d’un bistro dont le nom évoque un machin avec une queue. Surtout, je refuse de manger le soir à la Comète, sauf en présence de blogueurs bedonnants, car je pourrais en prendre l’habitude ce qui pourrait fâcher mon banquier.
J’avais donc pris l’apéro avec le vieux Jacques alors que nous n’étions pas servis par le jeune Zac. J’étais rentré à la maison et cette idée lumineuse m’était venue de finir une discussion que nous avions avec Jim sur l’impact de la pensée Freudienne dans la politique gouvernementale. Je suis ressorti.
Le vieux Jacques Etron était rentré à la maison. Mon pressentiment était le bon : le nouveau serveur était plein. Ca le rend bien sympathique mais ça nuit à l’efficacité du travail.
01 octobre 2008
Anggun va se marier
Il n’empêche qu’elle va se marier. J’ai d’ailleurs le plaisir de vous présenter le blog du futur époux qui a fait aujourd’hui un excellent billet.
Néanmoins, j’apprends à l’instant que Marie-Georges voudrait vérifier sa profondeur. Si tu passes par là, MGP, tu peux indiquer en commentaire s’il faut que je prévienne Djibril que tu as une mission pour lui.
J’espérais trouver des renseignements dans Google mais ce brave outil absolument indispensable nous préconise de chercher directement « Anggun nue » (voir illustration) ce qui prouve que le reste n’a vraisemblablement aucun intérêt.
Préférons donc Wikipedia qui nous dit que « Anggun, de son nom complet Anggun Cipta Sasmi, qui signifie la grâce créée dans un rêve en javanais, est une chanteuse d'origine indonésienne, aujourd'hui de nationalité française, née le 29 avril 1974. »
Pour le reste, je m’en fous un peu. Il faut que j’aille d’urgence à la Comète pour voir quelle nouvelle connerie inventera le vieux Jacques pour mon billet de demain matin.
Les vieux
Tout est probablement à refaire aussi pour le Vieux Jacques et Marcel le Fiacre qui sont arrivés vers 19h45 alors que je buvais un verre avec Tonnegrande. Marcel était excité. Il venait de faire ses vaccins en vue d’un prochain voyage en Inde. Les vaccins avaient rendu malade Miranda, son épouse. Marcel était parti acheté une pizza et de la litière pour chat à 17h30.
A 18 heures, il a appelé le vieux Jacques pour boire un coup au Brazza (aimable brasserie à côté de l’hôpital). Arrivé à 20 heures à la Comète, il a pris peur que sa femme l’engueule. Pourtant c’est une femme compréhensive qui SAIT qu’il faut au moins deux heures et demi pour acheter une pizza et de la litière pour chat.
Marcel est parti sans dire au revoir, discrètement… Il nous a laissé le Vieux qui m’a dit : « Tu hips vient burp voir beuuuk le match oups de foot hips en face avec moi burp ? »
J’ai dit non.