Tiens ! CC m’invite dans une nouvelle chaîne de blogs. Le thème est « Pourquoi je blogue ? ». Je n’en sais fichtre rien… Mais, j’ai envie de répondre. Toi lecteur, tu n’es pas sans savoir que mon blog politique va probablement devenir number one des blogs politiques du classement Wikio mais tu ne sais peut-être pas (car tu t’en fous à juste titre) que ça va déclenche une nouvelle polémique. Cette fois, même un ancien ministre qui a échoué à la Présidence du Sénat se plonge dedans à bras à le corps !
Ne soyons pas bégueule, cette histoire a au moins permis de voir émerger le troll le plus grotesque de la blogosphère au point de voir mon troll officiel faire un billet indiquant qu’il apprécie Zemmour.
Pourquoi je blogue ? Je n’en sais rien. Mais ce qu’on entend le plus souvent en ces débuts de moi tourne autour de l’égo des blogueurs et CC le dit très bien : j’ai arrêté de jouer aux Légo.
On bloguerait pour notre égo mais ceux qui bloguent pour dire qu’on blogue sur notre égo ne blogueraient pas pour leur égo ?
C’est grotesque, on blogue parce qu’on a des trucs à dire, qu’on a envie de rigoler avec les copains, mais une catégorie d’individus arriverait à se hisser à un niveau au dessus sans savoir à quel point ils sont grotesques.
Quand je joue à la pétanque avec les copains, je le fais pour le plaisir. Quand je gagne, je suis content mais, si j’ai passé une bonne demi journée, je m’en fous de gagner. Ben, le blogage, c’est pareil !
On ne peut pas imaginer à quel point, un égo, on peut s’asseoir dessus, à un point que ça fait mal aux fesses. D’ailleurs les critiques proviennent majoritairement de gens de droite : une histoire d’altruisme incompréhensible… Quand Juan et Dagrouik, puis Marc, me sont passés devant dans ce classement, j’étais juste content pour eux !
Les clowns qui critiquent oublient juste un détail : j’étais un blogueur compulsif avant même de savoir que les classements de blogs existaient. Avant, je bloguais en circuit fermé, avec Sarkoprout (Franssoit) et Tonnégrande, puis avec Gaël, Eric et Filaplomb. Ensuite, ayant été repris par Eric, des gens sont venus me voir. Bien. Venez les gars !
Certains d’entre vous pourraient se demander ce que ça fait d’arriver en tête de ce classement éphémère (la publication officielle est demain : je n’y serai peut-être plus). Rien. Strictement rien à part la crainte d’être à la tête d’une polémique grotesque.
Depuis que je surveille ma progression dans les classements, seuls quelques événements m’en ont fait bouger une.
Le premier était mon entrée dans les classements. A l’époque Wikio n’existait pas, c’était chez Bon Vote. Je me suis retrouvé dans les 300 premiers. C’est la première fois que je me suis posé la question : qu’est-ce qu’ils foutent, les militants politiques ? A l’époque, je me permettais tout, sur le blog. J’ai même annoncé ma candidature à la Présidence de la République avec un joli programme.
Le deuxième était la première fois où j’ai été cité par Le Monde, presque le jour même où je suis rentré dans le top 30 (ça ne s’invente pas : c’est le jour où je suis passé devant Alain Lambert). Ce jour-là, je n’ai pas changé le ton du blog mais j’ai arrêté de dire strictement n’importe quoi car je sentais bizarrement le fait d’être devant un tas de types qui travaillaient vachement leurs billets.
Le troisième est le jour où, dans le top 20 du classement Wikio, je suis passé devant les copains, blogueurs gauchistes, notamment Dagrouik, Marc et Juan et tous les autres : O16o, Maxime, Peuples.net, Donatien, … Je me sentais une certaine responsabilité, un peu comme le maillot jaune du Tour de France est nommé « patron du peloton ». C’était doublé d’un sentiment de culpabilité : j’avais piqué la place à des types brillants. Par ailleurs, en tant que « patron du peloton », je me sentais un peu obligé de partir à la bataille dès qu’une polémique ou une connerie partait. C’est peut-être là que mon égo en a pris un coup, parce que je ne savais pas ce que ça voulait dire !
Maintenant, je le sais : rien. Ca ne veut rien dire si ce n’est qu’à force d’aller à la rencontre des blogueurs, c’est mon blog qui a eu le plus de lien ces derniers temps.
Les autres événements : l’entrée dans le top 20, le top 10, … le top 1, je m’en fous. J’en tire peut-être une vague fierté mais largement dépassée par la peur de devenir au centre d’une polémique. Une fierté ? Nous voilà au centre du débat sur l’égo. Mais c’est de progresser qui m’a titillé l’égo… et pas l’égo qui m’a titillé l’envie de progresser !
Je peux donc conchier logiquement tous ceux qui disent que c’est l’égo qui pousse à écrire ! Ils n’ont rien compris et je ne sais toujours pas pourquoi je blogue.
Ne soyons pas bégueule, cette histoire a au moins permis de voir émerger le troll le plus grotesque de la blogosphère au point de voir mon troll officiel faire un billet indiquant qu’il apprécie Zemmour.
Pourquoi je blogue ? Je n’en sais rien. Mais ce qu’on entend le plus souvent en ces débuts de moi tourne autour de l’égo des blogueurs et CC le dit très bien : j’ai arrêté de jouer aux Légo.
On bloguerait pour notre égo mais ceux qui bloguent pour dire qu’on blogue sur notre égo ne blogueraient pas pour leur égo ?
C’est grotesque, on blogue parce qu’on a des trucs à dire, qu’on a envie de rigoler avec les copains, mais une catégorie d’individus arriverait à se hisser à un niveau au dessus sans savoir à quel point ils sont grotesques.
Quand je joue à la pétanque avec les copains, je le fais pour le plaisir. Quand je gagne, je suis content mais, si j’ai passé une bonne demi journée, je m’en fous de gagner. Ben, le blogage, c’est pareil !
On ne peut pas imaginer à quel point, un égo, on peut s’asseoir dessus, à un point que ça fait mal aux fesses. D’ailleurs les critiques proviennent majoritairement de gens de droite : une histoire d’altruisme incompréhensible… Quand Juan et Dagrouik, puis Marc, me sont passés devant dans ce classement, j’étais juste content pour eux !
Les clowns qui critiquent oublient juste un détail : j’étais un blogueur compulsif avant même de savoir que les classements de blogs existaient. Avant, je bloguais en circuit fermé, avec Sarkoprout (Franssoit) et Tonnégrande, puis avec Gaël, Eric et Filaplomb. Ensuite, ayant été repris par Eric, des gens sont venus me voir. Bien. Venez les gars !
Certains d’entre vous pourraient se demander ce que ça fait d’arriver en tête de ce classement éphémère (la publication officielle est demain : je n’y serai peut-être plus). Rien. Strictement rien à part la crainte d’être à la tête d’une polémique grotesque.
Depuis que je surveille ma progression dans les classements, seuls quelques événements m’en ont fait bouger une.
Le premier était mon entrée dans les classements. A l’époque Wikio n’existait pas, c’était chez Bon Vote. Je me suis retrouvé dans les 300 premiers. C’est la première fois que je me suis posé la question : qu’est-ce qu’ils foutent, les militants politiques ? A l’époque, je me permettais tout, sur le blog. J’ai même annoncé ma candidature à la Présidence de la République avec un joli programme.
Le deuxième était la première fois où j’ai été cité par Le Monde, presque le jour même où je suis rentré dans le top 30 (ça ne s’invente pas : c’est le jour où je suis passé devant Alain Lambert). Ce jour-là, je n’ai pas changé le ton du blog mais j’ai arrêté de dire strictement n’importe quoi car je sentais bizarrement le fait d’être devant un tas de types qui travaillaient vachement leurs billets.
Le troisième est le jour où, dans le top 20 du classement Wikio, je suis passé devant les copains, blogueurs gauchistes, notamment Dagrouik, Marc et Juan et tous les autres : O16o, Maxime, Peuples.net, Donatien, … Je me sentais une certaine responsabilité, un peu comme le maillot jaune du Tour de France est nommé « patron du peloton ». C’était doublé d’un sentiment de culpabilité : j’avais piqué la place à des types brillants. Par ailleurs, en tant que « patron du peloton », je me sentais un peu obligé de partir à la bataille dès qu’une polémique ou une connerie partait. C’est peut-être là que mon égo en a pris un coup, parce que je ne savais pas ce que ça voulait dire !
Maintenant, je le sais : rien. Ca ne veut rien dire si ce n’est qu’à force d’aller à la rencontre des blogueurs, c’est mon blog qui a eu le plus de lien ces derniers temps.
Les autres événements : l’entrée dans le top 20, le top 10, … le top 1, je m’en fous. J’en tire peut-être une vague fierté mais largement dépassée par la peur de devenir au centre d’une polémique. Une fierté ? Nous voilà au centre du débat sur l’égo. Mais c’est de progresser qui m’a titillé l’égo… et pas l’égo qui m’a titillé l’envie de progresser !
Je peux donc conchier logiquement tous ceux qui disent que c’est l’égo qui pousse à écrire ! Ils n’ont rien compris et je ne sais toujours pas pourquoi je blogue.
Hello
RépondreSupprimerOui, c'est tout pareil pour moi : c'est bloguer qui a titillé mon ego et pas le contraire...
J'ai commencé y'a vachement longtemps, il y a au moins 6 ou 7 ans, avec un blog post-ado où je racontais tout et n'importe quoi (surtout n'importe quoi, d'ailleurs, mais pas de politique, ou presque pas) sur une autre plate-forme, et j'avais un succès relatif, environ 700 visiteurs par jour et même une fois, on m'a cité sur France Inter. Là, j'ai eu un choc, j'ai compris qu'on ne pouvait pas faire n'importe quoi et puis ensuite, quand j'ai eu mon concours de prof et que je suis devenue fonctionnaire, je me suis fait gauler par mon principal, et là, j'ai changé de blog, je suis repartie à zéro. Je suis plus prudente, mais je m'amuse toujours autant et puis surtout, j'ai bien compris comment fonctionne le système de la planète blog...
Et pourquoi je blogue ? Ben j'essaie de répondre sur mon blog, mais en fait, j'en sais rien...
C'est une question qui me turlupine, je trouve que vous vous en tirez plutôt bien dans vos réponses, tous les deux…
RépondreSupprimerCC,
RépondreSupprimerAu début, je n'avais pas un blog mais un siteweb. J'écrivais pas mal de truc, mais plus pour moi dans la mesure où je n'avais pas de lecteurs à part peut être Gaël et Franssoit. Puis un jour j'ai ouvert en parallèle un premier blog et, il y a trois ans, ma trilogie actuelle.
Je l'ai fait parce que c'était beaucoup plus facile d'y écrire (sur le site, il fallait formater du code HTML). Ensuite, on a commencé à rigoler dans les commentaires. Tonnegrande et Franssoit (puis Gaël, mais bien après) ont ouvert les leurs et on a rigolé entre nous. Puis, comme je ne voulais pas pourrir le présent blog avec des trucs politiques (je commençais et n'avais aucune idée de ma capacité à raconter autre chose que des conneries de bistro), j'ai ouvert PMA (quelques semaines après les deux autres).
Puis PMA a été classé dans les 300 chez Bon Vote, puis quelqu'un m'a référencé dans un site... Puis Wikio est arrivé, puis PMA s'est retrouvé dans les 80, les 30, les 20, les 10... Il est maintenant premier (je crois).
Mais les gugusses qui me disent que je blogue pour mon égo sont risibles.
Le coucou,
Y'a pas à réfléchir. On blogue parce qu'on aime ça, qu'on a les doigts qui se trémoussent sur un clavier, ... Tout le reste est bidon, des charlots qui voudraient être les premiers ou gagner de l'oseille avec les analyses (fort bien écrites mais trop nombreuses) qu'ils produisent.
Tu penses bien qu'en faisant mon billet, je suis plus plié de rire avec les conneries que je raconte (et celles que je n'ose pas raconté) qu'en train de ma palucher pour avoir le billet du siècle qui me fera devenir premier...
Je blogue avant tout pour m'amuser à raconter des trucs, parfois avec la prétention d'être sérieux - mais très vite retoqué par des commentateurs attentifs - et c'est pareil pour les classement : c'est juste un truc amusant !
RépondreSupprimerUne après-midi de pétanque à perdre tout le temps, c'est quand même moins drole que quand on gagne un peu !!!
:-))
Poireau,
RépondreSupprimerOui. Ils oublient souvent l'aspect ludique de la chose.
En fait, votre seul vrai problème, maintenant, c'est que vous ne pouvez plus progresser (chez les politiques, en tout cas).
RépondreSupprimerEst-ce vraiment un problème ?
RépondreSupprimerEt il me reste à faire monter les autres blogs ? Et le général ?
Et les rigolades avec les copains au bistro.
Mouais dans mes bras, tout pareil !Smoutch smoutch !
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