N’ayons pas peur de le dire : les nouvelles technologies ont envahi le Centre Bretagne, notamment le Vincennes à Loudéac. Restons ! Le patron de cet aimable établissement est indemne. Il est totalement rétif à tout ce qui est moderne. Même pour le Beaujolais Nouveau, il nous sort des bouteilles datant d’avant le passage à l’Euro.
Toujours est-il que vendredi, un type (Moy pour ne pas le nommer) me dit juste après m’avoir salué : « ton blog a un nouveau fan ». Je précise que les clients du Vincennes ont découvert mon blog il y a moins d’un mois alors que ça fait trois ans que je me fous de leur gueule. De toute manière, je présume que les 10% qui savent lire auront la flemme de lire mes archives.
« Ton blog a un nouveau fan » me dit-il ! « Qui ? » réponds-je. « Un petit journaliste » m’informe-t-il puis il se casse.
Si le petit journaliste passe par ici (il peut d’ailleurs commenter), il verra comment ses copains le considèrent. Notons que c’est surtout moi qui en prends plein la gueule. En effet, je suis un gros blogueur politique zinfluent, numéro un au classement des gros blogueurs politiques zinfluents, qui n’aspire qu’à être repéré par les journalistes du Monde, de l’Equipe, de Libération voire du Figaro. Apprendre que le seul journaliste fanatique de mes écrits, et encore, probablement pas pour le blog politique mais pour le blog conneries de bistros (pour lesquels il n’existe aucun classement), a en charge une partie de la page « Loudéac » du Télégramme de Brest ou de Ouest France ou du Courrier Indépendant a un côté désespérant.
Ou alors c’est le gars qui tient ce blog qui est premier au classement des blogs de résultats sportifs en Centre Bretagne. Dans ce cas, c’est un honneur.
Ensuite, le patron du Vincennes m’informe qu’un autre blog parle de son bistro. Il appelle son fils, Christophe, pour en avoir le nom. Je finis par comprendre qu’il s’agit de Facebook. Moi aussi, j’ai un compte Facebook. Je renonce à expliquer au patron à expliquer ce qu’est Facebook.
Je savais que Facebook était arrivé à Loudéac. Il y a un mois ou deux, j’avais fait la recherche de Loudéac pour voir qui je connaissais. Je n’avais trouvé qu’un seul client du bistro, Cédric. Je l’avais contacté pour qu’on devienne potes. Mais il n’avait probablement pas reconnu la photo de maquereaux qui me sert d’avatar dans ce machin. Il avait donc probablement réagit sainement et s’est dit « c’est quoi encore ce gros con ? » question rituelle pour des andouilles comme moi qui reçoivent plusieurs « demandes d’amitiés » par semaine. Les cons.
Du coup, hier soir, je surprends le Cédric en question en grande conversation avec Christophe, le fils du patron. Ils parlaient de Facebook. Je rigole bêtement. Et je leur dis : « Bon, les gars, la boîte de maquereaux, c’est moi ».
Donc, le Vincennes est une boîte à maquereaux ?
RépondreSupprimerOu bien si je n'ai rien compris ?
Vous n'avez rien compris... Mais le titre du billet....
RépondreSupprimerJe me disais aussi...
RépondreSupprimerVous y êtes jusqu'à mardi ? Vous "pontez" ?
Oui. Retour mardi.
RépondreSupprimerVous gagnez bien en tant que maquereaux ou il faut que vous partagiez avec les amis de la boite ?
RépondreSupprimerFaut toujours partager...
RépondreSupprimerROUGE !!!
RépondreSupprimerOui, le rouge aussi.
RépondreSupprimerQuoi, rouge ? Là c'est moi qui ne comprends plus rien!
RépondreSupprimerLe maquereau, c'est avec les huiles, non ?
RépondreSupprimer:-)
Mon influence fait tâche d'huile ?
RépondreSupprimerCatherine,
RépondreSupprimerMoi non plus...