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21 décembre 2008

Tenez-vous bien aujourd'hui : c'est Jim le patron de la Comète

Nous voilà confronté à une des journées les plus importantes dans l’histoire de la Comète. Yannick ne travaillant plus là (tu m’enverras ton adresse email !), c’est Jim, dit « La Branlette », dit « le Petit », dit « Marguerite Yourcenar », qui sera le patron aujourd’hui !

Aussi incroyable que cela puisse paraître, Bruno lui accorde sa confiance pour gérer la boutique (je suppose qu’il viendra vers 21 heures pour tout contrôler et aider à la fermeture et au bouclage des comptes).

C’est dommage ! Le vieux Jacques (en pleine négociation avec l'objet du billet sur notre illustration) n’est pas dans le coin pour foutre la merde et Jean n’est pas à Paris ce week-end pour assister à la poursuite de l’ascension de celui qu’il a recruté en 2005 pour faire la plonge. Il s’était présenté, en mai : « Heu, bonjour M’sieur, je cherche du travail ». Quelques jours après, la cuisinière, Brigitte, tombait malade. « Allo, Monsieur Jim ? C’est la Comète. Vous cherchez toujours du travail ? Vous commencez demain. »

C’est ainsi que Jim se retrouva à faire la plonge. Une semaine après, David, le barman, démissionnait. « Jim, voilà 100 euros, allez acheter un pantalon noir, une cravate à chier noire et une chemisette blanche, demain vous êtes au bar » : telle fut la parole historique de Monsieur Jean. « Heu, je pourrais jamais » répondit la branlette. « Faites pas chier » fut la réponse de celui qui lui fit alors confiance.

Il a pu. On se rendit compte que ce type était fort sympathique. Quelques semaines plus tard, Paule, le surnommait affectueusement « La Crevette », en rapport avec sa carrure. Le homard n’aurait pas été. Ce surnom fut irrémédiablement transformé en La Branlette par un blogueur avisé.

C’est ainsi, qu’avec Josiane, ils alternèrent jusqu’à fin 2007 le service du matin et du soir. Le tout fut émaillé de somptueux incidents, comme la fois où Edouard lui cassa la gueule (notre illustration). Ah ! Et la fois où sa collègue Sabrina enferma Alain le cuistot dans la chambre froide car elle avait de trop gros nichons pour qu’ils tiennent à deux dans la pièce !

Josiane, Martine et Jean prirent leur retraite. Patricia et Patrick prirent leur relais. Jim ne doit d’être resté qu’à la pertinence de mes Méphisto pointure 43 et à la robustesse de son cul qui les a moult fois rencontrées d’être resté en place.

Jim est passé de l’autre côté de comptoir et devint serveur assermenté, gérant de sa propre caisse, puis chef de salle (faut dire qu’il était tout seul).

Ces Méphisto sont increvables puisqu’une deuxième salve de coups de pied dans les fesses de l’andouille fut indispensable pour l’aider à supporter un deuxième changement de patron, en juin 2008.

Jim est resté de l’autre côté et appris la base du métier : le service au plateau. Essayez un peu avant de ricaner de rendre la monnaie à un client avec un plateau avec 2 ou 3 bouteilles au bout de la main.

Et le voilà patron pour la journée. Je crois bien que je vais aller voir ça.

18 commentaires:

  1. D'accord, mais pourquoi "Marguerite Yourcenar" ?

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  2. j'arrive pas à savoir si tu l'aimes bien ou pas ce Jim

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  3. Moi je vois que Nicolas l'aime bien et l'a soutenu bec, ongles et pieds lorsqu'il se dégonflait.

    Le bistrot réussit là où l'école échoue dans son rôle d'ascenseur social, c'est beau !
    Méditons sur les bienfaits de la méthode "coups de pied".

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  4. Il sera là le 7 ? Qu'on le félicite.

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  5. Didier,

    Parce que "Catherine de Médicis" était déjà pris.

    MGP,

    Tu as tout compris !

    Romain,

    Relis bien...

    Zoridae,

    Ouaip ! Tu as compris...

    Catherine,

    Non, en principe il ne bosse jamais le 7.

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  6. alors ? cette journée de chefitude ? ça donné quoi ?

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  7. C'est Beau, l'Ascenseur Social qui permet à un jeune, qui n'aimait pas l'école et en passe d'être plongé dans le monde de la délinquance,
    de s'en sortir et d'accéder, du même coup, à la lecture de Maguerite Yourcenar tout en continuant à plonger ses contemporains dans l'enfer de l'alcool.

    Toutefois,
    Nicolas,
    comment Marie-Georges Profonde a-t-elle pu savoir que le sus-nommé pouvait se dégonfler et donc, initialement se gonfler ?
    Zoridae, quant à elle n'en souffle mot, mais on la connait...

    Catherine,
    En dépit de votre peau de pêche et votre fraîcheur, il pourrait être néanmoins votre fils le petit...

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  8. Tonnégrande, et alors ? Je peux regarder, non ?

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  9. Catherine
    ça commence par les yeux,
    allez savoir où ça finit !

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  10. C'est un conte de fée de Noel, ton truc ! Un gars qui commence en bas le torchon à la main et l'éponge dans l'autre ne peut absolument plus dans le management moderne accéder à autre chose qu'à la plonge !
    :-))))

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  11. Slt c emilie moi aussi je lui di BRAVO car je le connait e c un super bosseur bisous a lui e a toi nicolas

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