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Bon réveillon !

Au départ, je devais passer le réveillon avec Renaud, son épouse et leur fille (que vous ne connaissez pas), Djibril, Jim et leurs fils. Stop ! Ce n’est pas leurs fils commun, mais le fils à chacun. Vous avez vraiment les idées mal placées. D’ailleurs, je demande si tous ces gugusses ne me préparent pas un piège : je risque me retrouver avec les trois mômes à garder pendant qu’ils iront partouzer dans Paris (ou dans Villejuif s’ils n’ont plus de sous).

Je crois que je vais tout annuler : ce soir il y a Zac Efron à la télé dans High School Musical 1 et 2 sur M6 ou M7, je ne sais plus. Il y joue avec sa fiancée que j’aime beaucoup car elle me rapporte beaucoup de visites sur le blog : Vanessa Hudgens.

29 décembre 2008

On a retrouvé le Standinge !

Un récent billet sur PMA portait sur une "chaîne" de blogs où il était en particulier demandé de donner un de ses livres favoris. Ma réponse était : "Mon livre favori est le Standinge de San-Antonio. Dire pourquoi est difficile, ça sort du cœur. Je pense que c’est parce que c’est un des premiers San-A que j’ai lu. Prêté il y a une trentaine d’années par un oncle à mes parents, les aléas de la vie étant ce qu’ils ont, on a mis des années à le restituer. L’autre raison est que Béru y est « sublimé »."
En fait, on n'avait pas restitué cette édition "originale" ! Les aléas en question ont fait qu'elle s'est retrouvée dans la bibliothèque de ma petite soeur (il faudrait que je surveille ses lectures !) qui lit mon blog... et me l'a rapportée pour Noël !
Passionnant, non ?

Gros et froid

Je suis presque maso : j’aime bien reprendre le boulot après les vacances… et ça tombe ce matin ! Enfin… quand je dis « j’aime bien », c’est une façon de parler ! Disons qu’on arrive au boulot bien reposé, de bonne humeur et qu’on a oublié les soucis au quotidien, les clients qui gueulent et la production informatique qui plante un serveur en disant que c’est de votre faute…

Pour les vacances de Noël, c’est mieux : aujourd’hui les collègues reviennent de 4 ou 5 jours de fêtes, c’est presque l’euphorie. En outre, la moitié des gens étant absents la semaine dernière, il ne s’est rien passé ou presque ! L’autre moitié étant en vacances cette semaine, il ne se passera rien ou presque…

Il n’empêche ! Quand on reprend un lundi après Noël, il y a toujours un moment d’angoisse : c’est juste avant de remettre le pantalon de costar après une semaine en jean. « Arriverai-je à rentrer dedans ? » L’angoisse n’a pas duré ce matin. La réponse, à ma grande surprise, fut positive. C’est après, en marchant dans les couloirs du bureau que j’ai constaté que le pantalon avait du mal à se maintenir à un niveau normal…

Heureusement que je n’ai pas la visite médicale du travail début janvier.

Après avoir mis le pantalon, j’ai mis ce qu’il est coutume de mettre quand on va au travail. Je dois préciser qu’avant de mettre le pantalon, j’avais mis un caleçon. Ensuite, chemise, chaussettes, cravate, … J’ai bêtement constaté que ma veste n’était pas chez moi, ne pouvant pas, ainsi, d’une part vérifier si elle fermait convenablement et d’autre part achever ma vestimentation qui assure mon élégance coutumière.

Je l’avais oubliée dans la voiture quand j’ai déchargé, la voiture, en rentrant de vacances. Le con.
Ceci est une histoire à suspens. Je vous préviens.

Je mets mon manteau et répugnant à sortir dedans, je sors dehors. Ca caillait les miches. Un froid à vous donner envie de pisser tout en redoutant de passer trois heures à la trouver.

Je fonce au bistro. Café. Croissant. Pas de Parisien : un autre con le lisait. Normalement, le con qui lit le Parisien, le matin c’est moi. Il faudrait que j’achète un bistro pour moi tout seul. Pour lire le Parisien peinard.

Je sors du bistro et j’aperçois ma voiture qui m’attendait sagement comme le labrador attend son maitre quand il a envie de pisser. Je me dis « Tiens, mon poulet, et si tu mettais ta veste maintenant ? ». Il fallait en effet que je le fasse, mon badge d’accès au parking du boulot était dans la poche.

J’enlève le manteau, sur le trottoir.

Me voilà en chemisette par -4° ! Température homologuée par le thermomètre de la voiture. J’ai un téléphone qui prend des photos et une voiture qui prend la température. Le monde moderne. La température extérieure, je précise. Sinon, ça ne rentre pas.

Quatre degrés en dessous de zéro. A l’issue de cette expérience très scientifique : je vous confirme que ça caille.

28 décembre 2008

Fier de ne rien faire

Par les Sales Majestés... Les discussions du réveillon ravivent des vieux souvenirs !


N.B. : J'associe le libellé "musique" pour faire chier Didier Goux...

nikez vos reum ile de france defonce paca

Pardonnez ce titre d'une vulgarité que ferait rougir Tonnegrande mais c'est un commentaire qui a été laissé à mon billet du 20 janvier 2008. Les supporters du PSG seraient-ils pires que ceux de l'OM ?

27 décembre 2008

En route, Marcel !

Je ne sais pas si vous avez déjà roulé avec quelqu’un « en convoi » pendant deux cent kilomètres ! Je l’ai fait avec Marcel Le Fiacre, mardi, pour me rendre aux obsèques de Michel, le compagnon de Josiane.

J’avais estimé le temps de route à deux heures, la cérémonie étant à 9 heures, je pensais sage de partir vers 6h30 pour pouvoir discuter un peu avant et faire face à toutes éventualités. Nous étions trois voitures à partir de Bicêtre : Marcel, Roger et moi. Roger est l’ancien proprio de la Comète, c’est lui qui avait embauché Jojo il y a… heu… mettons une bonne trentaine d’année.

Il a préféré partir une demi-heure avant nous. Il a eu raison : il est arrivé une demi heure après.

Si nous avions trois voitures, ce n’était pas pour le plaisir de griller du carburant mais parce que nous en avions besoin.

J’avais donc donné rendez vous à Emilie, Marcel, Jim et son fils à l’aéro à 6h15. Marcel avait gueulé : « C’est trop tôt, tu avais dit 6h30, maintenant c’est 6h15 et nous serons en avance ». J’avais répondu : « Marcel, fait pas chier. On n’est pas à un quart d’heure près, ça nous laissera le temps de prendre un café et de faire face à toute éventualité ». J’ai compris après pourquoi Marcel gueulait : il se lève systématiquement 1h30 avant tout rendez-vous matinal…

Il était convenu que je parle le premier et que Marcel me suive jusqu’au crématorium du Mans (c'était plus simple, j'ai un JPS, pas lui). Deux kilomètres après le départ, il m’a doublé. Comme à cette heure matinale, je ne suis pas joueur, je l’ai laissé (j’ai une voiture de jeune branleur qui m’aurait permis de le laisser sur place mais je ne suis pas comme ça).

Je l’ai donc suivi pendant deux heures, de nuit, avec la circulation matinale d’usage en région Parisienne
. Dès l’entrée sur l’autoroute, j’ai compris que ces deux heures seraient pénibles. Si vous connaissez la région Parisienne, vous savez qu’en prenant l’autoroute à Bicêtre pour aller vers la Bretagne, il faut systématiquement « prendre la sortie à droite », trois ou quatre fois consécutivement.

Non ! Marcel roule sur la voie du milieu. Toujours. Quand c’est limité à 90, sa vitesse oscille entre 60 et 90. Quand c’est limité à 130, entre 90 et 130.

Deux heures ! J’ai passé deux heures à suivre sur la voie de droite ou la voie du milieu un type qui roulait en permanence sur cette voie du milieu, parfois se dégageant sur la voie de droite pour doubler.

J’étais bien content qu’il fasse nuit, je me tapissais dans la voiture : personne n’aurait pu me reconnaître.

25 décembre 2008

Savoir vivre

Je crois que j'ai oublié de dire à Tonnegrande que par chez nous, il n'est pas d'usage de se saouler la gueule boire immodérément le jour de Noël quand on mange dans la belle famille de ses enfants. Quelqu'un peut-il l'appeler ?

Bon anniversaire Trublyonne

On peut être blogueuse politique zinfluente et être fainéasse au point de cumuler son anniversaire avec le jour de Noël.

Bon. En ce Noël, soyons indulgents ! Bon anniversaire Trub !

23 décembre 2008

Cérénomie

Voilà ! Une page est tournée, nous avions, ce matin, la cérémonie à la mémoire de Michel, décédé mercredi matin.

Je vous conseille toujours d'amener mes potes pour ces joyeusetés... Encore, cette fois, le Gros Loïc n'était pas disponible. J'ai du faire avec les autres. C'est dommage : le Gros fout toujours le bordel dans les enterrements. Je crois que j'en ai déjà raconté un ou deux sur le blog.

Michel bossait pour les pompes funèbres. Un de ses anciens collègues a fait un discours hommage. Au moment où il commençait à causer, un téléphone a commencé à sonner.

Question 1 : devinez lequel ?

Un peu après, dans la salle avec les registres de condoléances, un des potes à pris ses lunettes et un des verres s'est détaché et est tombé par terre provoquant mon hilarité.

Question 2 : devinez lequel ? (pas de verres, de potes)

22 décembre 2008

Passez une bonne soirée et de bonnes fêtes

Voilà ce que vient de me dire la fleuriste à laquelle j'ai commandé les fleurs pour les obsèques de Michel. On enterre un pote et on vous dit "bonnes fêtes".

Ce mot "gentil" aurait pu me déprimer mais c'est au moment où j'allais écrire mon billet que je reçois un appel : "Allo, Monsieur J., je suis la fleuriste, vous avez oublié de me donner le code postal", "heu, ben ça doit être 72000", "vous pouvez me le répéter", "Oui, 72 suivi de trois zéros". "Et c'est quoi, la ville la plus proche ?", "Heu... Le Mans, c'est le chef lieu de la Sarthe". "Ah ?".

Tenez-vous bien aujourd'hui : c'est Jim le patron de la Comète

Nous voilà confronté à une des journées les plus importantes dans l’histoire de la Comète. Yannick ne travaillant plus là (tu m’enverras ton adresse email !), c’est Jim, dit « La Branlette », dit « le Petit », dit « Marguerite Yourcenar », qui sera le patron aujourd’hui !

Aussi incroyable que cela puisse paraître, Bruno lui accorde sa confiance pour gérer la boutique (je suppose qu’il viendra vers 21 heures pour tout contrôler et aider à la fermeture et au bouclage des comptes).

C’est dommage ! Le vieux Jacques (en pleine négociation avec l'objet du billet sur notre illustration) n’est pas dans le coin pour foutre la merde et Jean n’est pas à Paris ce week-end pour assister à la poursuite de l’ascension de celui qu’il a recruté en 2005 pour faire la plonge. Il s’était présenté, en mai : « Heu, bonjour M’sieur, je cherche du travail ». Quelques jours après, la cuisinière, Brigitte, tombait malade. « Allo, Monsieur Jim ? C’est la Comète. Vous cherchez toujours du travail ? Vous commencez demain. »

C’est ainsi que Jim se retrouva à faire la plonge. Une semaine après, David, le barman, démissionnait. « Jim, voilà 100 euros, allez acheter un pantalon noir, une cravate à chier noire et une chemisette blanche, demain vous êtes au bar » : telle fut la parole historique de Monsieur Jean. « Heu, je pourrais jamais » répondit la branlette. « Faites pas chier » fut la réponse de celui qui lui fit alors confiance.

Il a pu. On se rendit compte que ce type était fort sympathique. Quelques semaines plus tard, Paule, le surnommait affectueusement « La Crevette », en rapport avec sa carrure. Le homard n’aurait pas été. Ce surnom fut irrémédiablement transformé en La Branlette par un blogueur avisé.

C’est ainsi, qu’avec Josiane, ils alternèrent jusqu’à fin 2007 le service du matin et du soir. Le tout fut émaillé de somptueux incidents, comme la fois où Edouard lui cassa la gueule (notre illustration). Ah ! Et la fois où sa collègue Sabrina enferma Alain le cuistot dans la chambre froide car elle avait de trop gros nichons pour qu’ils tiennent à deux dans la pièce !

Josiane, Martine et Jean prirent leur retraite. Patricia et Patrick prirent leur relais. Jim ne doit d’être resté qu’à la pertinence de mes Méphisto pointure 43 et à la robustesse de son cul qui les a moult fois rencontrées d’être resté en place.

Jim est passé de l’autre côté de comptoir et devint serveur assermenté, gérant de sa propre caisse, puis chef de salle (faut dire qu’il était tout seul).

Ces Méphisto sont increvables puisqu’une deuxième salve de coups de pied dans les fesses de l’andouille fut indispensable pour l’aider à supporter un deuxième changement de patron, en juin 2008.

Jim est resté de l’autre côté et appris la base du métier : le service au plateau. Essayez un peu avant de ricaner de rendre la monnaie à un client avec un plateau avec 2 ou 3 bouteilles au bout de la main.

Et le voilà patron pour la journée. Je crois bien que je vais aller voir ça.

19 décembre 2008

Salut, Michel !

Quand j’ai créé le blog, il y a trois ans, j’étais loin d’imaginer que les personnages de mon quotidien allaient devenir des personnages de fiction auxquels des lecteurs auraient pu s’attacher. Le blog avait alors un lecteur (un gros) mais au fil des rencontres, des liens, des classements, de la politique, il a fait son trou. La Comète est devenue un des bistros les plus connus de la toile et le vieux Jacques est lancé pour une carrière internationale !

Mes lecteurs ont pris l’habitude de partager mes moqueries, mes rigolades et les cuites des copains. Il faut aussi qu’ils partagent mes peines. Nous ne sommes pas dans un roman. Quand un personnage disparaît du blog, il disparaît aussi de la vraie vie.

Michel nous a quittés mercredi matin, arraché par un cancer fulgurant. Les toubibs lui avaient donné trois mois mais c’est au bout d’une semaine qu’il parti.

Michel était le compagnon de Josiane, l’ancienne serveuse de la Comète, partie à la retraite le 23 décembre 2007. La date a de l’importance : Josiane et Michel n’ont pas réussi à passer un an ensemble. Ils s’étaient « retrouvés » il y a trois ans et avaient envisagé de poursuivre, de profiter de cette retraite pour voyager, pour être ensemble, pour s’aimer.

Ca n’a pas duré un an. Saloperie de crabe.

Un rapide calcul m’indique que Josiane m’a servi environ 1500 petits déjeuners pendant les onze ans où je l’ai connue comme serveuse. Je n’ai pas calculé le nombre de demis mais ça doit faire plus de 1000 soirées. Ca crée des liens.

Le blog continue : je suis fâché avec Marcel le Fiacre. Il trouve que je suis un enfoiré de ne pas avoir téléphoné à Jacques… alors que je lui avais demandé de le faire… Je vous raconterai ça, un jour, mais ça n’est pas toujours facile d’écrire un billet.

Jojo, on pense bien à toi !

Mercredi soir

J’ai passé une superbe soirée mercredi soir, invités par des blogueurs zinfluents zamis bien que littéraires en même temps que d’autres blogueurs zaussi zamis.

J’aurais du faire un billet pour la raconter, mais je ne suis pas d’humeur.

J’aurais pu vous faire rire avec la taulière qui s’est mise à 23h à cuire un steak haché sous prétexte qu’il faut fournir la cantine de Kéké. J’aurais pu tenter, aussi, avec son époux qui, exactement à la même heure, s’est rendu compte qu’il avait perdu ses chaussures qu'il avait besoin pour aller fumer avec un gros sur le balcon et les cherchait furieusement dans tout l’appartement en espérant que nous ne verrions pas qu’il avait deux chaussettes de couleurs différentes.

J’aurais pu faire de l’autodérision en racontant comment je me suis retrouvé comme un con quand une convive et la taulière nous ont donné des cadeaux alors que j’étais venu les mains dans les poches, comme un gros malpropre.

Pour l’autodérision, j’ai même pire en stock ! C’est au moment où elle est sortie du taxi quand je l’ai raccompagnée que j’ai compris que Marie Georges était l’énigmatique personne que je fréquentais dans un groupe de discussion Gogole. L’un d’entre vous peut-il expliquer à Balmeyer que dans les blogs, nous nous connaissons uniquement par nos pseudos débiles comme Oh!91, Tonnegrande, Didier Goux ou Franssoit.

J’aurais surtout pu vous faire baver avec l’irremplaçable foie gras. Mais il aurait fallu que je décrive comment j’ai été victime d’une tentative d’empoisonnement par la taulière qui nous a fait bouffer une espèce de plat à base de chocolat, de poulet, de langouste et de langoustine. Je ne plaisante pas. Et c’était délicieux.

J’aurais franchement pu vous faire marrer en décrivant mon trajet : deux heures alors que www.ratp.fr avait dit : 37 minutes.

Mais, parmi les raisons de ce retard, il y a un coup de fil de Jean. Ce qu’il avait à me dit dire n’est pas franchement drôle. Une très mauvaise nouvelle. Aussi : pas de billet. Je voudrais juste remercier tous les copains avec qui j’étais mercredi soir qui ont su me faire passer une excellente fin de soirée.

18 décembre 2008

Coucou poilant

Ce matin, j'ai fait ma revue de blogs habituelle puisque je n'avais pas pu la faire hier soir. Il y a un billet que j'ai tenté plusieurs fois de lire mais je n'ai pas réussi : j'étais plié de rire à la lecture du nom du député. Désolé, mais seuls ceux qui connaissent réellement les vrais personnages du blog pourront savoir pourquoi ! Je me demande d'ailleurs s'il y a plus d'un lecteur de ce blog qui pourra comprendre pourquoi...

17 décembre 2008

Peter Falk, star de "Columbo", souffre de la maladie d'Alzheimer

Peter Falk ne pourra plus jouer. Sera-t-il remplacé par le Vieux Jacques ? Ce dernier est-il parti en secret répèter son nouveau rôle ? J'espère que les scénaristes penseront à mettre un tas de jeux de mot inovants, ça lui évitera de recaser les siens.

16 décembre 2008

Le joueur de Lyon Sidney Govou interpellé en état d'ébriété

Il aurait fini la nuit au poste en ayant perdu tous ses papiers et ses lunettes mais tout va bien. Sa pauvre mère a été appelée par la police pour lui dire qu'ils ont retrouvé dans leur voiture une partie des papiers mais pas les lunettes.

Les informations sont connes, aujourd'hui

"Près d'une Américaine sur deux prête à se passer de sexe, pas d'internet" C'est pas moi qui le dit, c'est l'AFP.

La frite n'était pas coupable

C'est dans une dépêche AFP que j'ai lue en cherchant une idée de billet pour faire oublier le précédent (celui sur la grève) tellement il est nul.

J'ai raté.

Grève de comptoir

Ce jeu de mot vous est offert par la maison PMA qui fait ce qu'elle peut en l'absence du Vieux Jacques qui se croit sur mon blog politique pour informer les clients de la brève générale du 29 janvier.

15 décembre 2008

Les vacances du vieux

Le vieux Jacques est parti en vacances dans le sud. J’espère qu’un blogueur du coin pourra nous donner des nouvelles. Pour ma part, je suis en retard de blogage. D’ailleurs, Olivier me faisait remarquer que je n’avais pas fait de compte rendu de notre Grenelle des Left_blogs, vendredi dernier, en présence de Vogelsong, Martin P et Dagrouik.

Nous avons comploté pendant trois heures sans réussir à nous mettre d’accord sur le seul événement intéressant de ces prochains jours : qui va remplacer le Vieux Jacques dans le blog pendant ses trois semaines d’absence ?

Les deux candidats naturels à la succession par intérim ont du mal à se départager. Marcel le Fiacre tient bien le manche ce qui n’est pas sans déplaire à Michou.

Il est chiant, le Vieux ! Il aurait pu laisser des instructions.

14 décembre 2008

Zac Efron dans un sex shop

Etre abonné aux Google News permet parfois de rigoler.

12 décembre 2008

Classement de b...

Mon autre informateur secret me communique un lien vers un classement de la plus haute importance qui montre que les blogueurs Français n'ont pas à rougir. Les classements de blogs de filles n'ont qu'à bien se tenir !

11 décembre 2008

Groose bitte

Ne faites pas attention ! Je vais juste un message pour améliorer mon référencement sur internet. C'est parce que j'ai découvert dans mes statistiques de visites qu'un type (ou une typesse) est arrivé sur mon blog en cherchant ça, "groose bitte", sur google.

Ca n'est pas très surprenant, un tas de types fond des fautes d'orthographes (et "groose bitte" veut peut-être dire "gros nichon" dans une langue étrangère, ce qui justifie largement une recherche).

Ce qui me surprend, c'est que mon blog apparait en 59ème page ! Le type (ou la petite dame) a ainsi ouvert près de 600 sites avant de débarquer chez moi...

Colère gastronomique

Dans la vie, chacun à ses agacements quotidiens. Le chien du voisin qui dépose sa crotte tous les jours devant le paillasson. Le collègue qui justifie son retard, tous les matins, par un incident dans le métro. Le patron du bistro qui ferme le comptoir à 20 heures…

Ca énerve.

Moi, tous les jours, je manque d’exploser devant la même scène. A la cantine, des gugusses ont l’habitude de manger l’entrée après le plat du jour pour éviter que ce dernier refroidisse.

C’est crétin : une entrée de cantine se mange en deux minutes alors que le plat du jour est sorti du four, pour le service, depuis un quart d’heure. Inverser l’entrée et le plat du jour ne sert à rien. C’est d’autant plus vrai que quoi qu’il arrive, dans 99% des cantines de la planète, le plat du jour est trop froid.

C’est contraire au savoir vivre. Ce n’est pas comme ça qu’on a été élevés.

C’est contraire à tous principes gastronomiques en vigueur. Imaginez ! Manger des carottes râpées après de la blanquette de veau…

C’est sans intérêt diététique : si les andouilles veulent leur quantité de nourriture, de vitamine ou je ne sais quoi, ils n’ont qu’à supprimer l’entrée et prendre un deuxième dessert (par exemple, un fromage ou un fruit). (ça n’est qu’un exemple, moi, j’aurais plutôt tendance à prendre une religieuse après le Paris-Brest). (quand je dis prendre une religieuse après le Paris-Brest, il ne s’agit pas de s’enfiler une bonne sœur quand je rentre en week-end en Bretagne).

Ca m’énerve.

Mais j’ai trouvé pire. Ce midi. Là, tel que j’écris avec mes petits doigts qui s’agitent à la vitesse de la lumière quand l’heure de la fermeture de son bistro préféré approche, je suis en colère.

Ce midi, il y avait le repas de Noël à la cantine. Pour une fois, la PREMIERE FOIS, ils nous ont fait des entrées chaudes. Un relativement bon (mais de cantine) feuilleté de foie gras de canard.

J’ai repéré des types qui, par habitude, mangeaient cette entrée chaude APRES le plat du jour.

10 décembre 2008

Tout savoir sur Melle Agnès.

"Cathy ne se démonta pas et nous présenta à une grande blonde d'un mètre quatre-vingts, mademoiselle Agnès de Wikio. Maman écolo et moi finîmes la soirée en causant critères wikio avec Agnès, jeune femme fort sympathique aux yeux rieurs, à l'écoute de toute suggestion et notant tout blog qu'elle n'était pas sûre d'avoir référencé."

Quand je pense que c'est une grande blonde qui a pour job de nous étalonner... Gaël, j'appelle ta femme. Balmeyer aussi, mais elle passe souvent ici.

La chaîne de l'inculture

Un questionnaire sur l'inculture envoyé par Romain qui consiste à étaler son inculture dans les catégories cinéma, livres, géographie, mathématiques et nourritures et boissons.Avant de commencer, je vais refiler le bébé au Coucou et aux trois gros. Ca fait quatre en deux liens. Très fort ! A vous de la faire suivre à au moins trois personnes.

Niveau cinéma : Ca va être vite fait : je ne vais jamais au cinéma et je ne regarde presque jamais de film à la télé.

Niveau livres : Ca va être vite fait : depuis que je blogue, je ne lis presque plus aucun livre, sauf parfois dans mon bain. J'ai bien lire dans mon bain.

Niveau géographie : Ca va être vite fait : je ne vais jamais à l'étranger sauf en Belgique.

Niveau mathématiques : Ca fait 22 ans que j'ai quitté l'école...

Niveau nourriture et boisson: J'ai une sainte horreur des tomates, des huitres, des petits pois et des ananas.Côté boissons, je préfère les petits rouges un peu frais aux grands crus.

Qu'as-tu fait de Marcel hier soir ?

Voilà la question que m'ont posée du fond du cœur Bruno et Jim, hier soir, quand je suis arrivé à la Comète. « Il était ivre mort » m’ont-ils précisé. Je ne me suis pas laissé faire : « Vous êtes gonflés ! Quand je suis parti, hier, vers 8 heures, je vous l’ai laissé avec le Vieux Jacques et Tonnégrande, il était bien ».

Ouais… Mais, semble-t-il, quelques minutes après, il n’était plus bien. D’après le vieux Jacques, arrivé hier soir un peu après moi, il ne l’avait jamais vu comme ça. Il avait bu deux ballons de Côtes-du-rhône avec moi puis, après mon départ, un nouveau ballon, offert par le patron. C’est là qu’il a dégénéré.

Hier soir, je demande au vieux si Marcel passe « ce soir ». « Non ! Il a honte, il ne veut plus venir ici, il doit m’appeler pour que je le rejoigne au Jean Bart ». Le Jean Bart est un bistro de l’autre côté de l’avenue où je ne vais presque jamais.

Je réfléchis puis je dis à mes camarades Bruno, Jacques et Jim : « Bon, je reviens, j’ai une course à faire ». J'avais bien compris que Marcel avait bien téléphoné et que le vieux n'avait pas entendu son téléphone. Je traverse l’avenue et vais à la Banque Populaire, à côté du Jean Bart, chercher un plein d’oseille. Hasard, Marcel le Fiacre était devant le distributeur à attendre que ce dernier lui crache les 100 euros joyeusement demandés. « La bourse ou la vie » lui dis-je, ressortant cette vieille plaisanterie rituelle.

« Que nenni » me répond-il « Tu bois un coup au Jean Bart ? ». Je n’ai pas entendu le point d’exclamation et j’ai pris ça pour un ordre.

« Alors ! Qu’est-ce qu’il t’est arrivé hier soir ? ».

« Ah ben dis donc ! J’en tenais une. Je suis rentré chez moi, je n’ai pas eu le courage d’aller voir ma femme, je suis rentré directement dans la chambre pour me coucher et je me suis cassé la gueule entre le lit et le mur. » « Ah ! C’est du propre. » « Oui, ce matin ma femme m’a dit qu’elle était venue me voir mais que je ronflais comme jamais, le mur était tout noir entre le lit et le mur, elle m’a demandé ce qui est arrivé, j’ai du lui raconter tout ». « Et tu ne lui as pas dit que tu étais au bistro avec Jacques, juste que tu étais avec moi ? » « Heu… oui ».

« Et elle te fait la gueule ? »

« Heu… »

08 décembre 2008

Contacter Miss France

Je me dépêche que de faire cette vanne avant que le Vieux Jacques ne la fasse sur son propre blog alors que Monsieur Poireau me signale que le numéro de téléphone de cette grande saucisse de Mortaud est dans les pages blanches. On ne va pas en faire une choucroute, mais la grande saucisse de Toulouse ne me parait pas très prudente.

L'occasion pour moi de vous conseiller l'assiette du Bougnat à la Comète : un saucisse de Couteau, une andouillette de canard et de l'aligot. Voilà ce qu'on a mangé, dimanche midi, avec le Vieux Jacques après avoir mis près de 3h30 à échouer sur les mots croisés du JDD.

05 décembre 2008

Le mythe de la cravate à chier

Je suis content ! Puisque j’ai rendez-vous ce soir avec un blogueur zinfluent, j’ai bien pris soin de mettre une cravate à chier pour qu’il me reconnaisse. Elle est bleu foncé avec des jolies petites étoiles jaunes qui sourient comme seules des petites étoiles jaunes savent sourire. Cette cravate n’est néanmoins pas à chier dans l’absolu ni même ailleurs aussi l’ai-je chaussée sur une chemise gris foncé (ou grise foncée, je ne sais jamais, corrigez vous-même, j’ai mieux à faire : ce n’est pas donné à tout le monde d’avoir un billet à faire sur ses propres cravates à chier) et j’ai mis ma veste marron (ou marronne, corrigez vous-même, je vous l’ai dit).

L’intérêt des cravates à chier est qu’elles sont indémodables puisque par nature déjà démodées. Cette phrase est très jolie mais mérite néanmoins un fond d’explications. Vous mettez aujourd’hui une cravate à chier. Dans six mois, elle sera toujours à chier. Alors que vous mettez aujourd’hui une cravate à la mode, dans six mois elle sera à chier.

L’important est de toujours mettre une cravate à chier. Ainsi vos collègues de bureau si vous bossez dans un bureau ou vos collègues de bistro si vous êtes un ivrogne ne regardent plus votre cravate. Alors que si vous avez des cravates branchées, vous êtes obligés de faire attention à bien changer de cravate tous les jours car les andouilles grouillant autour de vous ne savent pas qu’une cravate ne se change pas tous les jours. Vous avez deux jours de suite la même et hop ! un gugusse s’imaginera que vous avez gardé le même caleçon que la veille (ou que la semaine précédente, cela ne me regarde pas, ceci n’est pas un blog hygiénique même si j’y fais des billets à chier sur des cravates de même métal).

Je me rappelle une fois : j’avais eu deux cravates pas à chier. C’est Martine, l’ancienne taulière de la Comète, qui me les avait offertes pour mon anniversaire. Elles étaient vachement bien, j’en étais fier comme un bar tabac alors que la Comète n’était qu’une aimable brasserie.

Il y en avait une bleu ciel (ou bleue cielle, faites pas ch…) très jolie et l’autre magnifique avec des rayures en diagonale avec du bleu clair, du gris et du marron. Autant vous dire qu’elles n’étaient vraiment pas à chier.

Dès le lendemain, je m’étais vêtu de la rayée en prenant bien soin qu’elle fasse exactement la bonne longueur, celle suffisante pour que la cravate fasse une flèche pour que les filles un peu myopes vous trouvent la braguette rapidement. C’est très difficile d’obtenir la longueur idéale. Le but de ce billet n’est pas de vous décrire la manière de faire des nœuds de cravates, mais sachez Mesdames Messieurs que mon abdomen est relativement important et que j’ai un gros cou. Non. Je n’ai pas pris subitement l’accent portugais. Je résume : avec ma carrure, j’ai un peu de mal à mettre les cravates à une taille normale. Une fois, j’avais fait le nœud de manière à ce que le gros bout soit court. La grosse Lulu avait tenté de me déboutonné le nombril.

Je me pointe au bureau, tel une gravure de mode d’un magasine féminin qui essaie de faire croire à ses lectrices qu’elles méritent des Apollon. La cravate parfaite. Pour rejoindre mon bureau, au fond du couloir, il fallait que je longe les bureaux d’un service juridique où sont employés un tas de jeunes andouilles sortant des grandes écoles de machins juridiques et comme ils ne veulent pas croupir à faire des trucs juridiques pour une grosse boite mais intégrer des services « achat » où ils pourront se faire rincer par des fournisseurs, ils mettaient tous des costards magnifiques, noirs de préférence ou gris foncé à la rigueur avec des jolies cravates.

Dans le domaine où je bosse, c’est facile de reconnaître les gens. Les juristes ont des costumes noirs, les ingénieurs système des costumes à rayures et les autres sont normaux. Mais je diverge. « Verge ». Jacques, ta gueule.

Remontant ce couloir avec ma magnifique cravate à rayures « marron, bleu, gris », je matais les bureaux entrouverts des jeunes loups qui faisaient semblant de travailler sur leurs ordinateurs alors que, comme tout le monde, ils étaient en train de lire Partageons mon avis pour prendre des nouvelles de la météo, sauf un qui consultait un blog médical pour savoir si c’était normal d’avoir très mal quand il pissait depuis qu’il avait couché avec la nouvelle serveuse de la discothèque.

Tous ces jeunes avaient des cravates à rayures « marron, bleu, gris ».

Elles étaient toutes à chier. Seule la mienne était bien.

Le lendemain, j’ai mis l’autre cravate offerte. La bleu ciel. J’étais le seul à avoir une telle cravate. J’étais très content. Sauf que je m’étais trompé. J’avais une chemise verte. Le matin, la tête dans le cul, un accident est vite arrivé.

Le soir, je fonce au bistro. Une tâche de bière sur la cravate. C’est terrible les tâches de bière sur les cravates en soie quand elles sont très claires. L’auréole. Incurables à cause du sucre. Et c’est inévitable. La bière, celle dont on savoure tant la première gorgée, mousse et déborde légèrement quand on la sert dans ce verre bien propre, délicatement rafraichie avec le machin qui crache de la flotte à côté de la pompe. Si la bière est bien servie, il n’est pas possible de ne pas se faire de tâche.

L’autre cravate, j’ai continué à la mettre. Jusqu’à ce que j’y fasse une tâche de café. C’est une cravate à chier tachée.

02 décembre 2008

Le vieux Jacques par Dorham

Dans son (encore) excellent billet du jour, Dorham réussit assez bien à décrire le Vieux Jacques : "Il est bouclé, ou chauve comme un vieux. Dégingandé ou mal dégrossi."

Retrouvés !

Le vieux Jacques est heureux : son pote Marcel l'a appelé d'Inde. C'est d'ailleurs Jacques qui a informé Marcel des problèmes à Bombay. Ou presque.

Quant à Djibril, il est de retour. J'ai cru comprendre qu'il avait laissé son régime à Washington.

01 décembre 2008

Ryanair lance une offre publique sur Aer Lingus

C'est dans la presse. Il parait qu'ils sont en concurrence avec Cuny Air Lines. Si cette dernière gagne, la nouvelle société s'appellera Cuny Lingus.

(c'est pas de moi mais des Nuls)

Les voyages forment la vieillesse

Ce blog va se transformer, l’espace d’un billet, en blog politique. Effectivement, un des acteurs principaux est un fier Guyanais. Or, la situation politique en Guyane est très grave. Ils sont obligés d’aller chercher des réserves de Côtes-du-rhône au Surinam.

Quant à Marcel, le Vieux Jacques a pris sa plume pour le sauver des Indiens mais le Ministère en charge de la sauvegarde des taxis retraités voyageant un Inde s’est trompé : il a envoyé un avion en Thaïlande au lieu de Bombay.

Djibril, quant à lui, ne donne pas de nouvelles. D’après la rumeur, il serait parti à Washington hisser le pavillon dans une dame d’une carrure impressionnante. A propos, je dois signaler que notre serveur fétiche est parti hier soir avec une jeune dame que l’on pourrait qualifier d’imposante, voire de redondante. J’ignore s’il a pu rentrer chez lui ou s’il a du dormir à l’intérieur de l’autre.

29 novembre 2008

De Bombay au Canet : le vieux sur la piste de Marcel

Ainsi, Marcel est parti en Inde vérifie que les habitants de là-bas (notre illustration) valent effectivement mieux que deux Tuloras. En principe, il est arrivé mercredi et c’est dans la nuit de mercredi à jeudi que ça a été le bordel à Bombay. Dès le matin, quand j’ai entendu la nouvelle, j’ai fait un billet (trois pour être précis) sur le blog et j’ai immédiatement envoyé un SMS à Tonnegrande car ce n’est pas tous les matins qu’il nous est donné de nous moquer de Marcel.

Dans la journée, j’ai aussi envoyé un SMS au vieux Jacques. Le soir, il était catastrophé. « Vous vous rendez compte ? » nous a-t-il dit quand nous sommes arrivés à la Comète « Je l’ai appelé et laissé un message sur son portable et il ne répond pas ».

Tonnegrande et moi avons essayé de lui expliquer qu’étant en vacances, il aurait pu avoir l’idée de couper son téléphone pour éviter d’être déranger par les casse-couilles de Bicêtre et surtout qu’il n’y avait absolument aucune raison que son portable fonctionne là-bas et que Marcel n’avait aucune raison de penser que son portable aurait pu marcher. En outre, se faire appeler sur un portable à l’étranger coûte très cher.

« Bon ! Dès demain, j’appelle l’agence de voyage » nous a-t-il alors déclaré. Nous avons essayé de lui expliquer que les agences en question devaient être débordées. Nous ne savions pas ce qu’il se passait mais si la situation était grave, les agences auraient été occupées à rapatrier tous les touristes et que ce n’était peut-être pas le moment de les appeler.

Jacques nous a alors envoyé chier : « Vous êtes des salauds, vous ne vous inquiétez pas alors que c’est un copain ». « Heu… Jacques, si tous les mecs qui ont des potes en Inde appellent les agences de voyage pour prendre des nouvelles de leurs copains, ça va surtout faire le bonheur de France Telecom ». « Oui, mais c’est un copain » « Oui, mais c’est pas la famille : de toute manière, l’agence de voyage n’a aucune raison de te donner les nouvelles qui ne regarde que la famille en question ». « Comment on fait alors ? » « Ben on attend demain et on lit le journal ».

Ensuite, nous avons tenté de donner une leçon de géographie au Vieux. L’Inde est grande et on ne sait même pas si Marcel est à Bombay : « Le vieux, c’est un peu comme si j’allais en Bretagne et que s’il y avait un attentat à Sarajevo tu t’inquiétais pour moi : Marcel est probablement à plus de 2000 km de chez moi ».

Tonnegrande et moi étions d’autant plus pliés de rire que nous avons quelques bases en probabilité et que la radio avait annoncé qu’il n’y avait pas de victimes françaises (elle a changé d’avis depuis). Tiens ! Si j’ai le temps, je vais en faire un billet sur le blog politique. La manière dont la radio annonce le nombre de victimes françaises est révoltant. Ca change quoi, pour la victime d’être Française ou de la République Taiwanaise du Chili ? C’est comme si j’exigeais de connaître le nombre de victimes issues du Kremlin-Bicêtre ou de Loudéac.

Nous étions aussi pliés de rire que le jour même, la radio avait annoncé le crash d’un Airbus au large du Canet. Le père du vieux Jacques habite au Canet et Jacques y part en vacances dans une quinze de jours.

Chers lecteurs, un conseil : avant de partir en vacances, demandez bien à Jacques et Marcel quels sont leurs projets. Et évitez.

N.B. : Après enquête, ce n’est pas le même Canet.

27 novembre 2008

Marcel en Inde : l'opération fait Taj d'huiles

Les sommités auraient été libérées. Pour la Taj de vin, voir le Vieux Jacques

Marcel otage au Taj Mahal

Le journal de France Info de 7h30 m'informe que j'ai loupé un jeu de mot con pour titrer mon précédent billet.

Marcel ! Reviens !

J'ai oublié de vous dire que Miranda et Marcel étaient partis en Inde, hier. Je voulais en faire un billet rigolo. Je ne sais si c'est réussi... mais j'allume ma radio pour le journal de 7 heures, ce matin et qu'entends-je ? C'est la guerre là-bas... Il nous aura tout fait...

26 novembre 2008

Bon anniversaire à Kéké et à Georges Sarre

Kéké à 3 ans. Il est né pour les 70 ans de Georges Sarre. Ses parents indignes vont propablement organiser une grosse fiesta et s'enfoncer dans une orgie qu'un blog du niveau de celui-ci ne pourrait même pas évoquer.

Je parle des parents indignes de Kéké, pas ceux de Jojo. Je ne pense d'ailleurs pas qu'il ait des parents indignes, Jojo. Les parents de Jojo vont faire un repas simple avec le petit Georges. Ils vont néanmoins manger un peu gras, car c'est bien connu, les Sarre dinent à l'huile.

25 novembre 2008

Caisse enregistreuse

Il y a plus de deux ans, j’avais fait une série de billets sur les bistros… Ma spécialité…
Tout est récapitulé ici, je viens de retomber dessus par hasard. La doctrine est : « Il ne faut pas oublier de tenir compte de l'expérience des anciens si on veut pouvoir boire un coup peinardement après le travail, avant le travail ou pendant le travail tout en maintenant la situation dans une quiétude de bon aloi. »

Rien qu’à lire ça, ça me donne soif ! Néanmoins, ça tombe bien, la panne électrique de dimanche dernier, à la Comète, m’inspire un billet que je ne savais pas comment introduire. Or, j’ai foutrement envie d’introduire quelque chose.

Cette panne électrique a provoqué l’émasculation des caisses enregistreuses. Or, si le commun des mortels s’imagine que le centre d’un bistro est la cuisine, la pompe à bière ou la machine à café, il se trompe. Le seul élément important est la caisse enregistreuse.

Le commun des mortels est gentil. Il pense que le métier d’un serveur est d’apporter des plats et des consommations aux clients et que le métier du patron est de dire « Bonjour Messieurs Dames » aux gens qui rentrent. Il n’en est rien. Le métier d’un serveur est de ramasser les sous des clients et le métier du patron est de ramasser les sous des clients ramassés par les serveurs.

Sans caisse enregistreuse, le bistro est à la ramasse et l’oseille se ramasse moins.

Petit 1 : sans caisse enregistreuse, le serveur est obligé de passer manuellement ses commandes à la cuisine ce qui est source d’erreur et de décalage entre les livraisons.

C’est d’ailleurs arrivé hier midi à la Comète où mangeaient Miranda, Marcel, le Vieux et Michou. N’y étant pas, je ne peux pas en faire un billet, mais on a bien rigolé, hier soir, quand Michou m’a raconté la scène avec le vieux qui n’arrêtait pas de gueulé.

Petit 2 : sans caisse enregistreuse, le serveur est obligé de faire les additions à la main, ce qui prend beaucoup de temps et favorise le bordel issu, non pas des pieds, mais du petit 1. Surtout, c’est source d’erreur.

C’est d’ailleurs arrivé hier midi à la Comète où mangeaient Miranda, Marcel, le Vieux et Michou. N’y étant pas, je ne peux pas en faire un billet, mais on a bien rigolé, hier soir, quand le vieux Jacques m’a raconté quand Marcel a découvert le montant de l’addition qui s’élevait à 117 euros. Marcel était persuadé s’être fait baisé car dehors, la côte de bœuf était indiquée à 17 euros alors qu’à l’intérieur, il était à 18 euros. Une erreur. Marcel pensait devoir payer 113 euros. Le vieux a fait semblant de recompter puis à décrété, non, non, c’est bien ça, à 17 euros la côte de bœuf ça nous fait 117 euros alors qu’à 18, ça aurait fait 121.

Ils ont laissé 6,5 euros de pourboire, ce qui est exceptionnel. C’est tellement exceptionnel que Jacques s’est senti obligé de me dire le montant.

Petit 3 : sans caisse enregistreuse, les serveurs ne peuvent pas savoir combien ils doivent donner au patron après le service. Ils ne peuvent pas séparer le pourboire du montant des ventes.

Je vous laisse expliquer à Jacques que les 6,5 euros sont probablement partis dans la poche du patron.

Petit 4 : sans caisse enregistreuse, le patron ne peut pas vérifier le montant que lui refile ses employés et est obligé de leur faire confiance. L’absence de caisse enregistreuse amène une suspicion qui fout un bordel dans les relations d’autant plus gênant que le personnel a du bosser plus que d’habitude et est fatigué.

Je ne sais pas ce qui s’est passé hier soir à la fermeture. Je ne peux pas faire toutes les fermetures de la Comète, non plus, rien que pour vous trouver des illustrations concrètes pour les billets. L’abnégation, ça va cinq minutes mais j’ai souvent mieux à faire.

Ainsi, la caisse enregistreuse est LE TRUC LE PLUS IMPORTANT d’un bistro.

Car il ne faut pas oublier que derrière les comptoirs, il y a des hommes. Bordel. Ils ne sont pas là que pour vous piquer votre pognon. Ils sont là aussi pour l’encaisser
.

24 novembre 2008

La Comète : un bordel comme au PS (à cause de Chevènement ?)

Tout avait commencé dimanche matin. J’avais rédigé mon joli billet, plein de souvenirs personnels, intégrant Gaël sans que personne ne le sache, pour lancer un appel au calme au PS sur mon blog. A l’issu de mes trois cafés conventionnel, mon cerveau errait de blog en blog en me disant que pisser dans un violon ou souffler dans un poireau serait autant efficace pour calmer les ardeurs des Ségolistes que répondre à chacun des commentaires trop longs reçus ce matin.

A 11h30, je jette l’éponge et je me dis « Ho merde alors ! Je vais aller faire un tour. » Il était temps que je sorte. Je fonce à la Comète. Mes vieux cons pères, Michou et le Vieux Jacques, avaient déjà commencé l’apéritif, avec Jean-Michel, un pote musicien qui se prend assez souvent des murges carabinées par mégarde. Je commande un café et constate l’absence de Jim.

Je finis mon café et vais vaquer : deux ou trois courses à faire sur le marché et un coup de fil à donner. Je raccroche à 12h19 et je fonce à la Comète. Ces téléphones qui mémorisent tous les heures d’appel sont bien pratiques pour rédiger les billets de blogs le lendemain.

En terrasse, les chaises étaient sur les tables. La lumière était éteinte. Pas un seul client au comptoir. Yannick m’informe de la situation : l’électricité n’arrêtait pas de sauter, tout pétait dans tous les bouts… Yannick, qui remplace le patron le dimanche, avait décidé de fermer la boutique dans l’attente des réparations. Le pire était que les caisses enregistreuses avaient grillé.

On papote trente secondes. Tout le personnel s’activait et je constate l’absence de Jim. Je dis à Yannick : « Tiens ! Jim n’est pas là, il ne s’est pas levé, le con ? » « Si si, il est parti sur le marché pour voir s’il trouve le Maire qui doit manger ici avec Jean-Pierre Chevènement ».

Ah ! C’est con ! La Comète est hors service alors que des huiles doivent y manger.

A ma connaissance, c’est la première fois qu’un homme politique de premier plan doit déjeuner à la Comète. Cela dit, la présence de Jean-Pierre Chevènement au Kremlin-Bicêtre n’est pas surprenante ! Le Maire, Jean-Luc Laurent, est l’ancien chef (Premier Secrétaire ?) du MRC, le parti de JPC et le KB est la plus grosse municipalité MRC en France. Que les pontes de ce parti s’y réunissent est normal et qu’ils mangent à la Comète est logique.

Je suppose que ce dimanche, ils avaient plein de choses à se dire. Je ne sais pas quoi, mais le vote au PS a peut-être un intérêt pour eux et le fait que Jean-Paul Huchon ne soit pas condamné à une peine d’inéligibilité n’est sans doute pas sans conséquences. La rumeur avait couru, il y a quelques temps, qu’en cas de condamnation de JPH, il serait remplacé par JLL, l’occasion étant utilisée pour fondre le MRC dans le PS (j’en avais fait un billet, en disant qu’il s’agissait d’un rêve, mais c’était bel et bien une rumeur).

Bref… Yannick m’a donc dit, en parlant de Jim : « Si si, il est parti sur le marché pour voir s’il trouve le Maire qui doit manger ici avec Jean-Pierre Chevènement ». Je lui réponds « Heu… Si Chevènement est à Bicêtre, ça m’étonnerait que ça soit pour faire le métro. Bouge pas, je vais passer un coup de fil ».

J’appelle un ami (12h20), Hervé Nowak, 2ème adjoint au maire : « heu, tu peux me rendre un service ? Il s’agit d’appeler le Maire qui doit manger à la Comète avec Chevènement pour lui dire que la Comète est fermée suite à une panne électrique et à un début d’incendie ». J’aime bien en rajouter pour rigoler : « Quoi ? La Comète a cramé » « Non ! Juste la caisse enregistreuse, mais il n’y a plus d’électricité, ils ont peur que tout saute et ne peuvent plus accueillir par mesure de sécurité ».

J’imaginais les titres de la presse demain : « Jean-Pierre Chevènement et le Maire du Kremlin-Bicêtre périssent dans l’incendie de la Comète ». Il aurait l’air fin, mon établissement fétiche, presque le bistro le plus connu de la blogosphère !

Hervé me répond : « OK, je l’appelle et je te rappelle pour confirmer ». « Merci ». A 12h23, Hervé m’appelle : « OK, je l’ai prévenu, mais le Maire est très surpris que tu saches que Chevènement mange à la Comète ». « Ben, c’est le serveur qui vient de me dire qu’il était emmerdé… ».

Je dis à Yannick : « Ca y est ! Chevènement est prévenu, y’a pas de soucis ». Jim se pointe alors dans le bistro et nous annonce qu’il n’a pas trouvé le Maire. Je lui dis : « laisse tomber, ils sont prévenus ».

Ils savaient tous que j’avais un blog politique zinfluent mais ont été sidérés de la rapidité avec laquelle j’avais réglé ça. J’aime bien « me la jouer » de temps en temps, ça ne fait pas de mal ! Hé ! Les gars ! J’arrive à joindre Chevènement. Je leur avais fait le même coup quand j’avais eu le rendez-vous avec Julien Dray à l’Assemblée Nationale…

Nous papotons quelques minutes puis l’assistant du Maire, bien connu de la maison, se pointe : « j’ai entendu dire que c’était fermé suite à un début d’incendie ». Puis, il me reconnaît… Ah ! Le blogueur. Il comprend tout. On papote deux secondes.

Mon cerveau ne fait qu’un tour ! J’avais quitté mes alcolites une bonne heure avant alors qu’ils prenaient l’apéro à la Comète. En toute logique, ils devaient m’attendre à l’Amandine pour l’apéro. Je me dis : ils ont une bonne heure d’avance et doivent commencer à atteindre le point de non retour… Ils auraient alors eu le choix entre manger chez le Japonais à côté de l’Amandine ou chez Pierre, à 2 ou 300 mètres plus loin. Je me dis que Michou n’aurait jamais accepté de déjeuner au Japonais (ce n’est pas un restaurant dont je ferais la publicité à Bicêtre) et que jamais Jean-Luc Laurent n’aurait eu l’idée d’emmener Jean-Pierre Chevènement à déjeuner là.

Je dis à l’assistant du Maire : « je crois que le mieux, à défaut de la Comète, pour déjeuner un dimanche midi, c’est chez Pierre ». Il me répond : « ah oui, excellente idée » (je ne me rappelle plus des dialogues exacts). Et il va chez Pierre, voir si c’est possible. Je savais qu’un tel bistro n’allait pas refuser une réservation pour 15 personnes une demi heure plus tard un dimanche…

Vers 12h45, je sors du bistro en saluant tous les employés qui faisaient la vaisselle à la main et transportaient la bouffe dans les chambres froides qui gardent le plus longtemps une température « dans les normes ». Yannick commençait à ramasser la terrasse.

Je tombe sur Tonnegrande qui n’en croit pas ses yeux et va vérifier. Je lui propose d’aller boire un coup à l’Amandine. Il avait des courses à faire, je l’accompagne et lui raconte toute l’affaire. Il comprend ma stratégie, le fourbe !

Finalement, nous nous pointons à l’Amandine vers 13h15. Nos deux potes étaient là, las. Le musicien aussi. Il nous offre un verre. Je dis « Bon ! La Comète étant fermée, je ne sais pas si je vais manger à la maison ou chez Pierre, pour essayer ». Quand je suis arrivé, un des clients mangeait un croque monsieur au comptoir, j’avais déjà décidé de faire pareil. Tonnegrande : « ah ! Oui ! Il parait que c’est très bien, chez Pierre ». Le vieux : « Ah oui ».

Ma tournée. Celle de Tonnegrande. Moi : « Finalement, je vais manger chez moi ». Le vieux : « Pas moi ! Je vais chez Pierre ». Il se tourne vers Michou : « Bon, tu viens avec, je t’invite ». « Heu… ». « Si ! ». « Bon, OK ».

Et ils s’en vont chez Pierre. Très las. Tonnegrande et moi étions pliés de rire.

On imaginait Jacques faire des jeux de mots idiots avec Chevènement. Exemple : « Ah ! Non, je suis peut-être chauve, mais je ne mens jamais ».

Le soir, j’ai revu Michou. Chevènement et le Maire étaient bien chez Pierre quand ils sont arrivés. Michou s’est arrangé pour que le Vieux ne le reconnaisse pas. Même pas drôle.

Ah ! Si ! C'est tout le pâté de maison qui était concerné par la panne d'électricité (pour ceux qui connaissent : tout l'immeuble de la Comète à l'entrée des fournisseurs de Leclerc). J'ai constaté ça en rentrant de l'Amandine. La serveuse de la Comète, ce matin, m'a confirmé que tous les appareils électroniques (ordinateurs, télés, micro-ondes, ...) de l'immeuble étaient grillés. La panne s'est produite dans le transformateur EDF (le blog au milieu des marches entre Leclerc et la Comète).

L'histoire ne dit pas si l'installation de la Comète est à l'origine de la panne EDF. A priori, il n'y a pas de raison !

21 novembre 2008

Ratée ?

Jim me demande si c'est la photo ou son ex belle soeur qui est ratée. Qu'en pensez-vous ?

Soirée Beaujolais

"Jacques a été coincé dans les chiottes". Voilà le SMS que j'ai reçu de Christian hier soir à 23h08. C'est tout ce que vous aurez comme compte rendu de la soirée à part que la musique était très bien et le civet de sanglier savoureux.

Ah ! Si ! Michou vient de m'appeler : "Je n'ai pas fait le con, hier ? J'ai perdu mes lunettes".

20 novembre 2008

A la Comète ce soir : Swing Deluxe et Noushma !

Les deux meilleurs groupes de swing de la planète s'associent : Swing Deluxe http://www.swing-deluxe.com et Noushma http://noushma.free.fr/ !
A la Comète, ce soir !

Les ravages du Beaujolais Nouveau

Je reçois à l'instant un SMS de mon ancien chef (il y a trois ans), plus un copain qu'un chef, d'ailleurs : "Salut Nicolas !". Comme il ne m'envoie jamais de SMS (on s'appelle ou s'envoie des mails souvent), je lui réponds : "Salut ! Tu as déjà abusé du Beaujolais ?" Il m'appelle : "Ah ! C'est rigolo que tu dises ça, j'étais justement en train d'en boire et... va savoir pourquoi... je pensais à toi. J'allais t'envoyer un SMS."... Moi : "Tu viens de me l'envoyer !". Lui : "Ah...".

Le Beaujolais Nouveau

Le patron de la Comète me l’a confirmé hier soir : il est arrivé ! Au menu : huîtres (beurk pour ce qui me concerne), charcuterie sympathique et civet de sanglier. Il marine depuis lundi m’a-t-on fait comprendre !
J’y serai ! Avec le Vieux Jacques et Michou. Je ne sais pas si Tonnegrande sera là (il est parti faire le con en Touraine ). Djibril devrait nous rejoindre mais je ne sais pas s’il est France : depuis qu’il est au régime, on a du mal à suivre ! Enfin, Martial pourrait être avec nous, si j’ai bien compris.

J’espère que d’autres blogueurs auront fini leur boulot et viendront nous rejoindre. Ca m’étonnerait que mes copains left_blogs soient là ! Ils seront rivés devant leurs ordinateurs à attendre le résultat du vote.

Je ne sais pas si le Beaujolais est arrivé à Bruxelles .

17 novembre 2008

Le comptoir va ouvrir !

Par le plus grand des hasards, je viens de créer un nouveau blog : blog.alacomete.fr, mon cinquième blog ! N’allez pas penser que je suis complètement taré, je vous ai dit que c’est le hasard.

Avec Yannick, le serveur de la Comète, nous allons créer un « site-blog » pour la Comète. L’objet principal sera d’informer les clients sur ce qu’il faut savoir, non pas les cuites du Vieux Jacques, les fâcheries de Marcel ou le retour du Gros Loïc, mais des trucs qui intéressent réellement les gens.

Imaginons, par exemple, d’une part que Marcel soit abonné à Internet et qu’il veuille manger du lapin. Il lui suffira de taper sur google : « y a-t-il du lapin à la comète aujourd’hui ? » et il saura s’il y a du lapin. D’autres, plus vicelards, pourront demander : « la serveuse de la Comète a-t-elle aujourd’hui son pantalon noir qui permet d’imaginer son postérieur jovial sous de bons auspices ». Les dames d’un certain âge pourront tenter : « est-ce bien Jim qui est de service cette nuit ou alors, si c’est Yannick, est-il correctement rasé s’il me fait la bise ? »

Nous y mettrons surtout les plats du jour et annoncerons les événements. Au fait ! Vous n’êtes pas sans savoir que le Beaujolais nouveau est jeudi prochain. Hé bien ! Il aurait annoncé sur le site de la Comète, en précisant que le plat du jour sera un civet de sanglier.

Perdu dans mes réflexions, dimanche, j’ai décidé de réserver le nom de domaine www.alacomete.fr ! J’aurais pu réserver www.lacomete.fr mais comme environ un bistro sur trois s’appelle La Comète, c’était déjà fait. Et, de toute manière, la Comète s’appelle « A la Comète », ça tombe bien.

Ce midi, en cliquant à droite ou à gauche pour trouver comment rediriger www.alacomete.fr sur le présent blog, j’ai découvert que l’opérateur que j’ai choisi, propose de créer des blogs. J’ai cliqué. J’ai créé un blog. Vous voyez bien que je ne suis pas fou ! Et puis, j’ai déjà eu jusqu’à plus de 10 blogs… J’aime bien créer des blogs. Je crée des blogs mais je n’y mets qu’un seul billet pour brouiller les pistes.

Les blogueurs qui n’auraient aucune idée de billet sont invités à parler de www.alacomete.fr et de blog.alacomete.fr afin de faire monter leur ranking pour que nous obtenions une gloire mondiale pour le bistro le plus connu de la blogosphère Française.

Au boulot !