Dans
le blog politique, j
’aurais voulu faire un résumé de l’année 2008 : c’est impossible, trop compliqué, trop confus. Il faut par contre que je m’acquitte de cette mission pour
le blog bistro de manière à offrir un bon compromis aux millions de lecteurs qui devraient nous rejoindre en 2009.
Ce billet deviendra LA référence du blog pour ce qui concerne les aventures de
la Comète au Kremlin-Bicêtre.
Qu’est-ce que la Comète ? C’est un bistro, situé au Kremlin-Bicêtre, place de La Comète, au croisement de l’Avenue Eugène Thomas et de celle de Fontainebleau, affectueusement surnommée « Nationale 7 » en l’honneur de Charlemagne qui l’édifia peu de temps après avoir révoqué l’Edit de Nantes à Montaigu. La Comète se trouve au Métro de Bicêtre, surnommé : Métro de Bicêtre en référence à l’extrême précision des plans de la RATP, délicate multinationale assez bien implantée en région Parisienne.
La Comète a des petits frères : l’Aéro et l’Amandine, charmants troquets courant le long de l’Avenue Eugène Thomas.
Qui est Eugène Thomas, me demanderez-vous, assoiffés de culture tel que je vous connais sinon vous ne seriez pas sur ce blog ? C’est un ancien maire de la commune, peut-être bien le premier édile, d’ailleurs, qui a interdit le port de la soutane dans la commune ce qui explique que nous allons plus souvent en pantalon au bistro qu’en jupe à la messe.
Le cadre étant planté, il me reste à raconter l’année 2008 qui fut chaude en rebondissements, d’ailleurs commencés en 2007, le 23 décembre, avec le départ à la retraite de Josiane, Martine et Jean, ancienne serveuse et anciens patrons de La Comète. Seul Jim est resté, incontournable héro du blog malgré lui, comme le Vieux Jacques, parti se saouler la gueule avec sa sœur, chez cette dernière, dans le sud de la France, à peu près 900 km après Villejuif. En cette période de congés, le Vieux Jacques est remplacé par Marcel Le Fiacre pour le rôle de vice héro du blog, en compagnie de sa tendre épouse, Miranda.
De nouveaux patrons sont arrivés en janvier, Patricia et Patrick, que je salue bien bas, même qu’ils pourraient m’envoyer un mail que l’on puisse rester en contact, j’ai horreur de téléphoner et on ne peut pas prendre des nouvelles par SMS.
Ensuite le Gros Loïc nous a quittés. Il n’est pas mort : il bande encore. Il était malade et est retourné se faire soigner par Betty sa noble et plantureuse ancienne épouse dans la région de Châtellerault. Le Gros Loïc était un personnage incontournable du Kremlin-Bicêtre, notre boulanger qui se promenait dans Bicêtre le ventre en avant ce qui l’empêchait de se rendre compte quand il avait oublié son pantalon.
Ensuite, c’est
Jacky le Boucher qui nous a quittés. Il n’est pas mort : il raconte toujours des conneries. Je vous explique. Reprenez un verre d’eau et écoutez bien.
Le Vieux Joël a été contrôlé positivement par les casques bleus de l’ONU alors qu’il faisait demi tour où il n’aurait pas du. Il n’avait qu’un gramme d’alcool dans le sang ce qui, chez lui, est assez peu. Les gendarmes n’ont pas aimé et lui ont sucré son permis. Le Vieux Joël, ancienne gloire de la
charpenterie, voulait avoir un foie de jeune fille pour la prise de sang préalable à la récupération du permis a ainsi arrêté de boire. Forcément, il était moins drôle dans les bistros le soir : Jacky le Boucher a changé de bistro pour trouver d’autres ivrognes. L’amitié ne tient à pas grand-chose. Vous pouvez utiliser différents mots pour qualifier le boucher dans les commentaires à ce billet.
Qui est le vieux Joël ? C’est un personnage indispensable des bistros de Bicêtre, notamment l’Amandine : c’est avec lui que je fais les mots croisés de France Soir, à peu près tous les soirs. Il a recommencé à boire la semaine dernière mais se limite encore. Pour combien de temps ?
Ensuite, c’est Abdel, le roi du Maroc, qui nous a quitté temporairement pour cause de jambe cassée dans des conditions dont au sujet desquelles on ne connaitra jamais la vérité. Les gens bien intentionnés disent qu’il a été agressé. D’autres pensent qu’il s’est cassé la gueule un jour où il était bourré comme un terrain de manœuvre. Les deux hypothèses ne sont pas incompatibles. Il est revenu et recommence à hanter les bistros avec son copain Luigi.
Ensuite, ce sont Patricia et Patrick qui nous ont quittés. Ils ont jeté l’éponge qui leur servait à essuyer le comptoir à la fermeture de la Comète. Un nouveau patron est arrivé : Bruno mais il a commencé par tout casser le bistro pour en faire un nouveau. Il est secondé par Karima. Jim est toujours là : il faut un personnage qui assure la continuité de l’histoire dans le blog. Jim est surnommé « la branlette » mais il ne faut pas le dire.
Ensuite, c’est la petite Claire qui nous a quittés. Elle avait bossé tout l’été à la Comète mais a pris maintenant un boulot normal correspondant plus à ses études d’avocat que serveuse de café. L’esthétique du bistro en a pris une claque.
Ensuite, ce sont successivement Seb et Yannick qui nous ont quittés. Ce sont des copains de Bruno qui sont venus l’aider pour l’ouverture de la Comète. Ils sont remplacés par Nicolas depuis une bonne semaine. Pour une fois qu’on trouve un Nicolas derrière le comptoir, dans ce bistro… Fabien est leur collègue. Attendez, je vérifie que je n’ai oublié personne : Karima, Jim, Fabien et Nicolas en plus de Bruno. Le compte est bon. Ils sont trois en cuisine : Camille, Farad et Raman. Farad est le plus ancien puisqu’il avait été embauché par Jean.
Parmi tous les personnages du blog, il faut ajouter les bistros aux alentours. Claudine et Michel sont les patrons de l’Amandine, Gérard est le serveur. Karim et Idir sont les patrons de l’Aéro, en remplacement d’Abdel. Je ne sais pas si vous vous rendez compte du nombre de barmans que j’ai eu à former en 2008 ! Claire, Claudine, Karima, Patricia, Bruno, Fabien, Gérard, Idir, Karim, Michel, Nicolas, Patrick, Sébastien et Yannick. Ce n’est pourtant pas compliqué mais ça lasse : le matin, je bois un double café avec un peu de lait et le soir, du panaché blanc avant 19h30 et de la bière après. L’Amandine et l’Aéro étaient déjà avant 2008 mais j’ai réellement commencé à les fréquenter suite au départ en retraite de Martine et Jean.
Parmi les personnages du blog qui ont marqué 2008, il convient de rajouter :
- Odette et Henri le Ferrailleur dont je parlais ce matin. Ils venaient déjà avant mais sont beaucoup plus présents depuis quelques mois. Ce sont les seuls à avoir compris qu’un grand Kir à 2€50 est « moins cher » qu’un petit Kir à 1€30.
- Camille le petit boucher mais on le voit de moins en moins. Il finit le boulot tard et arrive à Bicêtre vers 21 heures. Il ne vient plus à la Comète : je n’ai pas réussi à lui faire comprendre qu’un Ricard de 3 cl à 2€50 était « plus rentable » qu’un Ricard de 2 cl à 2€20. Il n’empêche qu’on le voit périodiquement mais il a de plus en plus de mal à tenir debout, même si le vent n’est pas la cause principale de ses pertes d’équilibre.
- Laverdure, qui venait aussi un peu du temps de gens et qui semble prendre racine. C’est un bon jardinier.
- Le Grand Jean-Claude, celui qui a fait quatre mois de cure pour arrêter de boire. Il était temps. Et ça marche. On ne le voit plus tardivement comme avant, faisant toute la série de bistro en espérant en trouver un qui accepte de lui payer à boire.
- Christian le Poissonnier, probablement en vacances au Portugal.
- Le vieux René qui a aussi arrêté de boire mais qui vient toujours prendre l’apéro (diabolo menthe) avec les copains quand il a l’occasion.
- Antoine, qui redécouvre les bistros du « bas » suite au changement de propriétaire de l’Ile-de-France, et Franck, son beauf, qu’on n’a pas vu depuis plusieurs mois.
- Corine et sa mère, qui font presque partie de la bande mais ne viennent qu’une fois par semaine à la Comète.
- Régine, Michel et Alvez qu’on ne voit plus du tout dans le sud de la ville.
- Carlos, le miroitier, qu’on ne voit plus depuis avril.
- Edouard, toujours présent, toujours heureux...
- Carlos, l’autre, le seul de la bande « des artisans » à venir encore parfois.
- Michou, qui n’a pas passé la nuit au poste depuis au moins 15 jours.
-
Tonnegrande qui m’attend depuis 16 heures. Il va encore est beau quand je vais arriver.