Figurez-vous qu’il m’est arrivé une aventure que je ne souhaite à personne. C’est dantesque. C’est chiant.
D’ailleurs, c’est justement ce que j’ai voulu aller faire vers 16h30, libérer mes entrailles d’une surcharge de nourriture. Je vais donc délicatement vers les toilettes, qu’on appelle aussi les chiottes. En entrant, je croise un collègue que je connais juste vaguement. Politesse d’usage, puis j’entre dans la première pièce, celle avec les lavabos, puis rentre dans le chiotte de gauche au fond.
Je fais ce que j’ai à faire.
Subitement. La lumière s’éteint. J’avais presque fini et, de toute manière, pour finir totalement, l’éclairage n’est pas de mise. Je finis.
Je cherche alors l’interrupteur. Pas d’interrupteur. Je tâtonne sur tous les murs : rien. Aucun bouton. Rien. La lumière s’allume à partir de la première porte d’entrée, celle qui donne sur les lavabos.
Je me continue dans le noir sans pouvoir vérifier totalement le résultat et en posant délicatement le papier usagé dans la cuvette pour ne pas risquer de le faire tomber par terre. Et je veux tirer la chasse d’eau. Le problème, c’est que c’est un nouveau bureau où je ne chie pas quotidiennement. Voila que je ne trouve pas le bouton de la chasse d’eau.
Ce n’est pas la peine d’imaginer le tableau, moi le pantalon et le calbute sur les chaussettes, penché en avant à chercher un bouton : la scène se déroulait dans le noir.
Je me décide : je remonte le caleçon, le pantalon, je sors, trouve l’interrupteur près de la porte, allume et retourne tirer la chasse et vérifier qu’aucun dommage collatéral ne pouvait laisser de doute sur ma parfaite hygiène.
Je retourne à mon bureau.
Petit moment de gène quand la collègue que j’ai croisée m’a signalé que j’avais oublié de fermer ma braguette et de remettre ma ceinture.
Ce qui prouve bien que les femmes ne regardent ni les mains, ni les yeux des hommes.
RépondreSupprimerUn vrai fumeur ne va jamais caguer sans son briquet
RépondreSupprimer@Olivier en même temps s'essuyer un briquet à la main, ça peut vite devenir scabreux :)
RépondreSupprimerPutain, c'est que dalle, ça ! Un de ces jours, je vous raconterai comment j'ai entièrement chié sous moi, le jour où le filleule de Catherine, Adrien, soutenait sa thèse de doctorat :
RépondreSupprimerça, c'est du lourd...
Filleul, sans "e"...
RépondreSupprimerAh ah ! J'adore quand tu narres ce genre d'expérience, c'est délicieux !
RépondreSupprimerPar contre Didier dit des choses réellement terrifiantes
RépondreSupprimer@Didier rappelez moi de ne jamais vous inviter à une occasion officielle quelconque...
RépondreSupprimerUn grand moment de solitude...
RépondreSupprimerMort de rire en imaginant la scène !
RépondreSupprimerHeureusement, il y avait quand même du papier …
:-))
Vous avez oublié de vous laver les mains.
RépondreSupprimercatherine a raison, tu t'es pas lavé les mains!sale!
RépondreSupprimerNon, je n'ai pas oublié. J'ai juste oublié de le raconter dans le billet. Ca sera pour une prochaine fois.
RépondreSupprimerP.S. : Didier, il me semble que vous aviez fait un billet sur le sujet...
Nicolas,
RépondreSupprimerOn se posait la question à la Comète les copains et moi,
on a la réponse :
c'était pas du papier mais le pan arrière de ta chemise blanche
Tu ne pouvais pas utiliser ton iPhone pour appeler quelqu'un du service à l'aide?
RépondreSupprimerTout ça pour raccompagner Obama à s'baraque !
RépondreSupprimerMais il ne faut pas chier au bureau ! jamais !
RépondreSupprimerDepuis de nombreuses années je ne chie que le matin, chez moi, après mon café-clope laxatif quotidien et avant ma douche, ce qui m'assure une rondelle nickel, des fois que ce soit une journée où je vais me faire enculer (on ne sait jamais, surtout dans un bureau).
D'ailleurs, je suis allé plus loin, je ne fréquente plus de bureaux mais exerce ma profession chez moi. Comme ça je suis sûr de n'avoir jamais à chier dans un bureau.
Bon, tu as quand même réussis à produire un post de merde, mais agréable à lire et drôle. Bravo.
On dirait presque du viedemerde.fr...
RépondreSupprimerJR
Franchement, je ne comprends pas pourquoi Robert Rault a mis tes blogs dans ses liens !
RépondreSupprimerLe ridicule ne tue pas, mais là franchement, nous sommes tombés bien bas !