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18 mars 2009

Jacques et Marcel fâchés

Ce jour est à marquer d’une pierre blanche dans les annales de ce blog : j’ai enfin une anecdote à vous raconter sur le vieux Jacques et Marcel le Fiacre. Je n’aurais pas besoin de diffuser les photos de Zac Efron faisant des photos avec une gonzesse à poil dont au sujet desquelles je vais en récupérer une à la source pour illustrer le billet. Je suis persuadé que les mes lectrices fétiches préfèrent des photos de Zac à des photos de Jacques. Elles auraient peut-être préféré des photographies de Zac à poil sur la gonzesse plutôt que le contraire, mais je n’ai pas ça en stock. J’ai peut-être des photos du vieux Jacques à poil sur sa fiancée mais ça nuirait à l’esthétique du blog, je ne vais donc pas me fatiguer à chercher.

Il n’empêche que j’étais à la Comète hier soir à faire les mots croisés entourés de mes célèbres lascars : à ma gauche le Vieux Joël qui m’aidait dans ma noble tâche et à ma droite le Vieux Jacques qui papotait avec Tonnegrande. Marcel le Fiacre se pointe et dit bonjour puis se met à gauche de Joël (géographiquement, pas politiquement) et discute avec lui. Je lève l’oreille subodorant une ravissante histoire à raconter ici : ça ne loupe pas. J’entends le Vieux qui raconte un truc à Tonnegrande et vois ce dernier sourire bêtement. Encore plus que d’habitude, c’est vous dire.

J’y vais. Jacques ne voulait pas trop me dire, sachant qu’une demi heure après tout Bicêtre serait au courant et le lendemain le www. Il n’a pas pu résister. Un des héros de ce blog dont au sujet duquel je ne peux pas vous dire de kikisagit, sachez juste qu’il est loufiat dans le bistro depuis assez longtemps, lui a dit que Marcel avait donné le canapé à une gonzesse du coin alors que le loufiat en question devait l’acheter à Marcel mais Marcel voulait le vendre 250 euros alors que le loufiat en proposait 150, alors Marcel ayant donné le canapé à une quasi-inconnue le loufiat était assez peu content.

Vous avez bien suivi ou vous voulez que je vous réexplique ?

Ainsi, à midi, Marcel et Jacques prenaient tranquillement l’apéro dans un bistro de Bicêtre, voilà Jacques qui raconte à Marcel : « Tiens, Machin m’a dit que tu avais donné le canapé qu’il voulait t’acheter, t’es gonflé, surtout pour lui qui te rend plein de services ! ».

C’est à cet instant précis que Marcel s’est fâché : « Quoi ? Pourquoi il t’a dit ça ? Tu fais chier ! » et s’est cassé, laissant Jacques dépité. Il faut dire que pour une fois, ce n’était pas lui à l’origine de la connerie, mais le loufiat qui aurait du fermer sa gueule, voire Marcel qui aurait pu réfléchir.

Voilà l’histoire du canapé que m’a racontée Jacques.

A ce moment, Nicolas l’autre loufiat s’est pointé avec son traditionnel plat de bretzels et je lui ai dit : « Tiens ! Pour changer, pour bouffer avec l’apéro, tu pourrais nous faire des canapés ». Les autres clients ne comprenaient pas pourquoi le Vieux, Tonnegrande et moi étions pliés de rire, c’est bien la preuve de la connerie des clients des bistros.

11 commentaires:

  1. Moi aussi je suis plié de rire.

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  2. Ca se fâche, ça se rabiboche... Une vraie saga
    C'est plus la Comète, c'est Dallas!

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  3. La Comète : un univers impitoyable !

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  4. Comme quoi on peut aussi s'étouffer avec un canapé !!!
    :-)

    [Il est quand même gonflé de l'avoir donné…].

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  5. Cela dit, sans vouloir remuer le vit dans le colon, Jim a raison

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  6. Le mot "loufiat" mérite ample réhabilitation. On es tous des loufiats. Dans Céline, Faulkner, Tolstoï... c'est que des histoires de loufiats qui se débattent.

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  7. Rien que le fait de parler de réhabilitation le rend péjoratif !

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  8. Enfin le loufait voulait une promotion sur la canapé.

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