C’est le bordel ! Ce matin, c’était la première fois de ma vie (j’ai commencé en avril 1986 à bosser) que j’arrive en retard au bureau par ce que le bistro est fermé ! Vous m’imaginez : « heu… Désolé, chef, le bistro était fermé, c’est pour ça que j’ai été retenu, … ».
C’est pourtant bien ce qui m’est arrivé ce matin. Enfin, quand je dis « en retard », ça veut dire « juste assez en avance pour ne pas arriver après mes collègues ». D’ailleurs, j’ai dit « en retard au bureau », je voulais dire « en retard au bureau pour faire mon billet du matin ».
Il n’empêche. C’est un comble. Je vais vous expliquer puisque vous n’attendez ça, vous autres amateurs de sordides histoires de bistro.
Tout avait commencé dimanche midi. Enfin, hier midi, quand j’ai fait mon billet pour raconter le dimanche. Il faut que je vous raconte la suite.
Résumé des épisodes précédents : Dimanche midi, j’ai déjeuné à la Comète avec Jackie La Grosse à Jacques, Jacques le Vieux, Edouard et moi. Je mange souvent avec moi, un peu moins avec les autres. Mémère (Jackie) était pleine comme un terrain de manœuvre.
Je tiens les épisodes suivants du Vieux Jacques. En quittant la Comète, Jacques a proposé de ramenéer Jackie chez elle. « Ouips, d’accord, mais on va boire un coup à l’Aéro ». Jacques : « Putain, tu fais chier, bon, d’accord, mais un seul ». C’est en voulant régler la note (en plus, elle n’avait plus de pognon, si j’ai bien compris, mais au moins, on ne la soupçonnera pas de radinerie) qu’il a constaté qu’elle avait profité qu’il était aux toilettes pour s’en mettre quelques uns dans le cornet.
En remontant, elle voulait s’arrêter à l’Amandine. Jacques a refusé. Par contre, pour le bistro suivant, Jacques n’a pas pu empêcher. Il faisait chaud, la route monte : la soif l’a emporté.
Finalement, Jacques portait les courses de Mémère (il y a un marché, le dimanche), les siennes, les fringues des deux (en avril ne te découvre pas d’un fil mais quand il fait chaud c’est chiant)… plus Mémère qui arrivait à peine à aligner les pas… Arrivés près de chez elle, ils ont été accueillis par des jeunes du quartier. Jacques était vaguement inquiet. N’oublions pas qu’il est de droite : les jeunes sont suspects.
Les jeunes sont arrivés et ont proposé de porter les affaires. Jacques : « Mais non, les gars, ça va aller, vous êtes bien gentils ». Les jeunes : « Vous z’inquiétez pas, avec elle, on est habitués ».
Je suis incapable de vous raconter la suite : c’est normal. Quand le vieux m’a raconté ça, on était tellement pliés de rire qu’on n’a pas pu continuer.
Ca ne vous dit pas pourquoi j’étais en retard au boulot, ce matin. Il faudrait pour cela que je vous raconte la soirée d’hier soir, mais je n’y étais pas pour ne pas être en retard au boulot. C’est compliqué, je sais.
Mais je n’étais pas à la soirée. Par contre, Karima, la serveuse de la Comète y était. Je suppose qu’elle a abusé des boissons pas recommandées par l’académie de médecine. Du coup, elle n’était pas au boulot ce matin. Quand je me suis pointé, un peu après 7 heures, le type qui faisait le ménage attendait.
Ben quoi ? Je n’allais pas le laisser garder MON bistro tout seul, non ?
Mouhahahaha !
RépondreSupprimerAh, ça fait du bien de lire des trucs comme ça !
C'est pour ça que je les raconte ! C'est dommage, il ne s'en passe pas tous les jours. Heu. Non, c'est pas dommage !
RépondreSupprimerMoi aussi, je mange souvent avec moi-même (joli concept !) mais par contre, je parviens généralement à me rentrer seul.
RépondreSupprimer:-))
[Si non, je ne m'en souviens plus, ca va !!!].
Cette solidarité avec le petit personnel, c'est beau. Ça me donne envie de redevenir de gauche, tiens !
RépondreSupprimerPoireau,
RépondreSupprimerOui, on peut se rentrer tout seul !
Didier Goux,
Mais non ! Je la rends sympathique ce qui lui évitera de se faire engueuler par le patron !
Si j'ai attendu avec le gars du ménage, c'est qu'il avait appelé le patron en question pour savoir quoi faire...
es tu certain que tes gama gt sont aussi bons que ceux de Didier Goux ?
RépondreSupprimerLes miens oui, ceux de la vieille, heu...
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