Mon modeste employeur ne remerciera jamais assez Olivier P. grâce auquel je n’ai pas une cravate à chier, ce matin. Enfin, pas trop à chier au regard de celle qu’il m’a offerte pour mon anniversaire créant, sans le savoir, un malentendu amusant. Mon adresse personnelle n’est pas « Nicolas, la Comète, 94270 Le Kremlin-Bicêtre ». Un des sympathiques serveurs s’appelle Nicolas. Il n’avait pas compris pourquoi un type lui envoyait par la poste une cravate à chier avec des vœux pour son anniversaire.
La cravate m’était destinée et je remercie Olivier chaleureusement. Tiens ! Allez lire son blog. C’est un socialo qui ne publie pas souvent mais qui est Jospinien. Il en faut aussi.
La cravate que je portais hier était gravement usagée. Ce matin, au moment de la mettre, j’ai aperçu la cravate à chier d’Olivier quand j’ai pensé « Ah ! Oui, c’est vrai, il faut que je change de cravate aujourd’hui. » Mesdames, vous ne le savez pas, mais une cravate n’est pas comme un slip : on n’est pas obligés d’attendre le dimanche pour en mettre une propre. C’est donc avec précipitation que j’ai pris la cravate d’Olivier pour me la ficeler où l’on ficelle ces machins habituellement : autour du cou, contrairement à une cravate de notaire. J’aime bien les nouvelles cravates. Je me suis précipité vers mon miroir pour m’admirer.
Non. Trop c’est trop. Cette cravate est vraiment trop à chier. J’en ai donc pris une autre, pas trop usagée. Si la cravate d’Olivier n’avait été qu’à moitié à chier, je l’aurais gardée et mon employeur aurait été déçu. J’imagine ma cheffesse me disant : « Ah ! Pourquoi tu as mis cette cravate à chier alors que celle d’hier était moins à chier ? ».
Il aurait fallu que je lui raconte dans quelles circonstances le nouveau clébard de Jim a pissé sur l’autre à l’Amandine alors que j’étais assis et que je portais le machin pour le foutre sur mes genoux pour éviter de me pencher pour le caresser.
Arrive un moment où il faut choisir : les cravates ou les chiens.
RépondreSupprimerDans tous les cas, bien entendu, cesser tout rapport, même sexuel, avec ces jospiniens qui nous ont fait tant de mal.
C'est compliqué.
RépondreSupprimerJospinien, comme tu y vas!
RépondreSupprimerallez, n'en déplaise au haut Normand, Jospin je le kiffe à donf
Nicolas tu as tort, cette cravate à chier, te va très bien.
RépondreSupprimerComme ton pantalon, tes chaussures, ta chemise, ta veste.
Pour le slip,
je me renseigne auprès de Jim, Edouard, Deblais, le Vieux Jacques ou Didier Goux ?
Tu as oublié le gros noir à côté de moi qui avait oublié de fermer sa braguette.
RépondreSupprimerTout l'art de la cravate à chier, c'est de savoir ne pas aller trop loin… ou alors avec élégance !
RépondreSupprimer:-))
Les Anglais doivent changer leur slip encore moins souvent alors parce que : une fois ils le portent à l'endroit et une fois à l'envers dans le souci d'économiser la lessive, un effet de la crise..
RépondreSupprimerEt puis je ne sais moi, à quelqu'un qui a oublié de fermer sa braguette on dit "qu'il a laissé la porte du garage ouverte"...
à l'instar de cette sécrétaire qui, un jour, voit le patron arriver la braguette non fermée...
Gênée, elle lui montre du doigt en rougissant, l'endroit litigieux, pour qu'il comprenne sans mot...
Ce dernier ne comprenant pas où elle voulait en venir, elle lui dit :
- "Vous avez laissé la porte du garage ouverte"
- Ah bon, lui répond l'employeur, vous avez donc vu ma belle "mercédès" toute neuve...
elle dit alors :
- Non, non, juste une vieille lada rose avec deux pneus crevés...
Comme quoi les expressions ont une certaine utilité