La connerie étant le seul chemin susceptible de nous faire entrevoir une parcelle de vérité, utilisons la par des moyens de communication efficaces. Le temps qu'on remplisse nos verres.
Pages
31 mai 2009
Elimination de Nadal
30 mai 2009
Un an, déjà !
28 mai 2009
27 mai 2009
Bon anniversaire, C. !
Bon anniversaire !
26 mai 2009
Je veux faire un tour à Paris
Fidèle à mon habitude, dès la fin du repas, je suis parti à la maison faire une sieste. Le brave Djibril a proposé à Jackie et Jacques de les ramener.
Toujours galant, Jacques est monté à l’avant de la voiture, laissant Jackie à l’arrière. Arrivés dans leur quartier, la grosse à Jacques a dit qu’elle voulait faire un tour dans Paris. Ce n’était pas dans les projets de Djibril qui, comme moi, rêvait d’une bonne sieste. Djibril dit alors à Jacques de s’occuper de sa grosse. Jacques sort de la voiture et tente de faire sortir Jackie qui ne voulait pas.
Jacques, aussi solidaire que galant, a dit : « Ben, démerde toi, moi je rentre ». Djibril s’est fait insistant pour faire descendre Jackie qui ne voulait pas « Non ! Je veux faire un tour dans Paris ».
Djibril a alors démarré, mémère à l’arrière de la voiture, a fait le tour du pâté de maison et est revenu devant chez Jackie. Elle ne voulait pas descendre : « Non ! Je veux faire un tour dans Paris ».
Djibril s’est fâché...
25 mai 2009
Balmeyer n'a pas plus sa tête !
22 mai 2009
Etretat du ciel
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21 mai 2009
Ce soir, c'est Comète !
Hier soir, je me dis que ça serait sympathique de dîner en terrasse, s’il fait beau. Je fais donc part de mon intention à Nicolas le loufiat. « Heu, demain soir, on sera quinze, tu crois que c’est possible d’arranger la terrasse pour qu’on puisse faire une table de quinze ? » « Quoi ? Demain soir, mais on est fermé. » « Ah merde. J’ai invité plein de monde. ».
3 chez Balmeyer (je compte les mômes pour arriver à plus, j’espère que Kéké a de l’appétit), 2 chez Goux, 2 chez Olivier, Hypos, Gularu, Mohamed, moi. Ca fait donze Merde. Tonnegrande, Djibril. 13. On progresse mais 13 à table. Si j’invite Edouard, Tonnegrande fera la gueule. Je suis fâché avec le Vieux Jacques. Tonnegrande aussi est fâché avec le vieux.
Oui ! Je ne vous ai pas raconté cet épisode truculent. Je ne sais pas pourquoi Tonnegrande est fâché avec Jacques. Probablement une sombre histoire de tournée. Pour ce qui me concerne, j’ai envoyé chier le Vieux, lundi soir. Il n’était pas à la Comète au motif que les consommations sont trop chères. Je me pointe donc à l’Amandine. Le vieux était là avec Marcel à boire des petits verres à 1€20. Je les salue, et vais rejoindre le Vieux Joël pour faire les mots croisés du France Soir, comme tous les soirs sans soirée de blogueurs.
Marcel se barre, le vieux vient vers nous et regardes nos mots croisés. Allons bon ! « Là, le mot qui fini par ipees », ça doit être facile. J’ai répandu : « Ah ! Non, ça va pas recommencer ». Le vieux est parti.
Vous allez dire que je suis d’une méchanceté sans faille mais il n’en est rien. Le vieux nous fait périodiquement le coup mais pendant 40 ans de sa vie, voire 50, son seul loisir était les mots croisés. Donc, dès qu’il a quelques lettres, comme tous les habitués, il sait quels mots peuvent coller. Avec « ipees », il y en avait deux, dont « équipées ». Joël et moi, on aime bien chercher. Si un guignol arrive avec une liste de mots dans sa tête, ça change de catégorie (et en plus ça n’a, à mon avis, pas beaucoup d’intérêt, sauf pour certains jeux comme le scrabble). Par ailleurs, le vieux s’imagine vouloir aider, mais comme il est plus fort que les autres, il trouve tout, on n’a donc plus rien à faire. En outre, il donne toujours les définitions avec un air supérieur pour montrer qu’il est plus fort. Horriblement prétentieux dans ces moments là. Enfin, quand on est à trois devant un journal, il faut s’éloigner pour que tout le monde voit. Mais les définitions sont écrites tout petit et le vieux ne les voit pas. Donc il passe son temps à pointer une case avec son doigt en disant : « C’est quoi là ? ». Comme il n’a pas de mémoire (à part pour les listes de mots), il repose plusieurs fois la même question : « C’est quoi, là, déjà ? ».
Exaspérant.
Il nous fait le coup souvent. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que je l’engueule et qu’il part fâché pour ça. Je lui explique à chaque fois, le lendemain, et il acquiesce. Lundi, c’était la première fois que je le virais avant qu’il commence !
Quand il est à jeun, il ne fait pas ça. Il sait que j’en ai horreur. Je lui ai interdit de faire les mots croisés des bistros que je fréquente. Il a bien compris que c’était plus subtil de me les laisser pour que je passe une demi heure dessus à me gratter les neurones alors qu’il les fait en dix minutes.
Lundi il ne devait pas être à jeun. J’ignore ce qu’il a fait de la journée avec le vieux Marcel.
Mardi, je ne l’ai pas vu.
Mercredi (hier, donc), je me pointe à l’Amandine pour faire les mots fléchés avec le vieux Joël. Jacques était avec Marcel et une autre andouille. Ca m’a fait rigoler. Jacques ne peut pas saquer ce type. Mais dès qu’il est fâché avec moi, il retourne vers lui.
Je les salue. Le vieux me dit à peine bonjour. Je rigolais. Marcel me fait un clin d’œil pour montrer qu’il avait compris le jeu. Après il est venu avec moi. Je ai parié avec lui que je serais réconcilié avec Jacques dès aujourd’hui.
Aujourd’hui, vers 11h30, je me pointe à la Comète en même temps que Michou et le Vieux. Je leur dis bonjour et j’entends le vieux qui disais à Michou : « Tu m’avais dit qu’il n’était pas là ! ». Michou et moi étions pliés de rire. Pas le vieux qui a continué à faire la gueule. Michou est parti manger chez lui et nous a laissé en plan.
Je crois bien qu’on est réconciliés mais je ne suis pas sûr. Du coup, il risque de se pointer ce soir et c’est Tonnegrande qui va faire la gueule. Mais je ne crois pas. Marcel lui a dit que j'avais parié ! Il est con, Marcel ! Le vieux m'a dit : "je ne peux pas venir car tu as parié avec Marcel".
Bon. La Comète sera ouverte. Je mettrai le vieux dans un coin et Tonnegrande dans l’autre. En face d’Hypos, tiens, comme ça, ils pourront jouer au docteur ! Comme ce midi, j’ai invité à peu près tous les clowns qui passaient dans la rue pour être sûr qu’on soit au moins 15, ça promet du sport à table…
20 mai 2009
Fermeture des bistros au Kremlin-Bicêtre
A Bicêtre, tous les bistros ferment à 22h. Imaginiez que vous ayez soif à 22h05. Que faire ? Rien. Mourir déshydraté ou foncer à Paris. Ou aller dans un bistro qui ne respecte pas les horaires au prétexte qu’il fait restaurant. Ou aller dans un bistro avec un rideau de fer pour ne pas être vu de la rue et dont au sujet duquel vous êtes copain avec le taulier.
C’est chiant. Obligé de faire un choix. Cornélien. Kafkaïen. Idiot.
Cette obligation de fermeture à 22 heures date de très longtemps, du temps où Bicêtre était un coupe gorge, haut lieu de la délinquance banlieusarde, alors que depuis que j’y habite…, c’est un rendez-vous de bobos divers. Tout le quartier de la Comète a été refait et le prix des loyers dissuade les loubards d’y vivre. Ils se sont réfugiés dans des quartiers périphériques où il ne fait pas bon se promener vêtu d’un simple uniforme.
Cette lutte contre la délinquance n’a plus lieu d’être. Le quartier pourrait redevenir nocturne. La venue de la nouvelle Comète est la première tentative de revivification (hein ?) du secteur : c’est beau, un bistro, la nuit. On m’objectera qu’autoriser les bistros à ouvrir tard pourrait raviver la délinquance locale mais je peux surobjecter : non. Les temps ont changé, les gens restent prostrés chez eux à regarder la finale de l’Eurovision à instar d’un hamster guilleret prostré dans sa roue tournante ruminant sur le défaite de l’OM. Les délinquants ne vont plus au bistro mais restent dans les halls d’immeubles à attendre des vieilles pleines d’oseille qu’il est si facile d’égorger avant de faire dégorger leur porte monnaie.
Demain, il y a soirée de blogueurs. Que faire à 22 heures quand les convives seront partis coucher le petit ou le vieux ? Nous nous retrouverons seuls, Hypos et moi. La seule solution qui s’offrira à moi est de l’amener à la maison boire deux ou trois derniers litres de rouge. Ca pourrait faire jaser. On voit ainsi que ce texte, qui oblige la fermeture à 22 heures, est néfaste, notamment pour la condition féminine. Je tague immédiatement Christie qui sera chargée d’en faire un billet. Ca lui apprendra à rechercher des liens.
Néanmoins, de quel texte parlons-nous ? Du fameux arrêté municipal interdisant l’ouverture des bistros après 22 heures. Il n’y a qu’un seul hic ! Je ne connais pas une seule personne à avoir vu ce texte. D’ailleurs, je fréquente certains bistros… et les patrons ont parfois des versions différentes : certains parlent d’une fermeture obligatoire à 22h30, d’autres d’une interdiction de servir des boissons au comptoir, … Cette dernière version est intéressante. Les restaurants ne peuvent a priori pas se faire interdire de fermeture après 22 heures. Ainsi, un resto-bistro aurait le droit de servir à boire aux clients qui mangent assis mais aux clients qui boivent au comptoir. Et si je veux m’enfiler un demi après avoir mangé au comptoir, je me retrouverais dans l’illégalité. Deux solutions : soit le législateur fait n’importe quoi et ne va jamais au bistro soit ce texte municipal n’existe pas. Comme c’est interdit de boire au comptoir, je m’assois à la table à côté du comptoir et je fais croire à la police que j’ai mangé. Ca ne tient pas debout.
La loi (ou le décret) serait ridicule. La solution à étudier est donc l’alternative : ce texte, qui n’a jamais été vu par quelqu’un de ma connaissance, n’existe pas. D’ailleurs, un élu municipal me l’a confirmé mais je n’ai aucune confiance dans un élu municipal quand il parle de réglementation de bistro à un client de bistro.
Ma théorie : ce texte n’existe pas (il a peut-être existé). Il est juste invoqué par les patrons de bistro qui cherchent un prétexte pour fermer à une heure raisonnable et cherchent à éviter les clients casse-couilles qui viendraient se finir chez eux après un dîné arrosé dans Paris.
Qu’en pensez-vous ?
Rien.
Ah ! Bon.
18 mai 2009
Cette semaine à la Comète
16 mai 2009
14 mai 2009
Sociologie quotidienne
Tout s'annonce donc très bien. Le car les prendra Rue Michelet. Il y a néanmoins un os. Marcel, qui a été taxi pendant 36 ans ne sait pas où est la rue Michelet. Je vais vous dire où est la rue Michelet. En face de la Comète. Marcel la prend tous les jours pour rentrer chez lui.
J'espère que vous comprenez, maintenant, pourquoi Didier vient à la Comète...
12 mai 2009
11 mai 2009
Y'a du sport au bistro !
10 mai 2009
09 mai 2009
Des géraniums dans le ciboulot
06 mai 2009
Un chef d'entreprise à la Comète
Que dire ? Parler d’une starlette ? Jessica Roth ou Nick Jonas. Non. Raconter la cuite du vieux Jacques d’hier. Il n’est pas sorti. Raconter mon programme de la soirée.
OK. J’ai rendez-vous avec un chef d’entreprise prospère. Il y aura le gros Tonnegrande, le Vieux Jacques. Le Vieux Joël.
J'aime bien parler des soirées avec chefs d'entreprise : tous ses employés, à la recherche des liens, vont savoir qu'il a passé la soirée au bistro et pourquoi il aura, demain, la tête dans le cul. Je vous rappelle que je suis un blogueur de gauche qui défend les salariés.
05 mai 2009
Le Mas est ouvert !
02 mai 2009
Marcel à la Comète
Manifester pour faire pisser le chien
On est arrivés à la Comète. Jim partait chercher le clébard. Je suis le premier blogueur à illustrer un billet avec la photo du pipi du chien de Jim sur le sol de la Comète parce qu'un manifestant du premier mai trouvait drôle de lui faire peur.
01 mai 2009
Du muguet pour une tournée
Quand je suis rentré dans le bistro, avec mon bouquet dont au sujet duquel ma main ne suffisait pas à tenir les tiges, les yeux se sont tournés vers moi à cause de l’odeur un peu comme quand Simon le Clochard rentre à
Ils ne savent pas que c’est une vraie fleur qui pousse dans la vraie nature et pas un truc qu’on va acheter à Rungis pour faire chier les fleuristes qui subissent une concurrence déloyale de la part d’andouilles qui espèrent faire fortune en vendant leur saloperie à des alcooliques endimanchés.
Sur le comptoir, il y avait quelques brins anémiques offerts généreusement à la patronne pour se faire offrir à boire ; en voyant et en sentant mon bouquet bien garni, les ivrognes ont rougi de honte devant leur bassesse. Pour se faire pardonner, la patronne a offert une tournée générale.
Sitôt terminé ce billet, je foncerai sous la douche pour faire ma promenade dominicale du jeudi non sans m’arrêter à
Et je vais encore ronchonner… et acheter un brin de muguet à 2€ pour la patronne de l’Amandine en espérant qu’elle m’offre un verre à 2€.