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La connerie étant le seul chemin susceptible de nous faire entrevoir une parcelle de vérité, utilisons la par des moyens de communication efficaces. Le temps qu'on remplisse nos verres.
Pages
31 juillet 2009
30 juillet 2009
27 juillet 2009
Au mas !
Je me suis assis en terrasse du Canton et j'ai entamé la lecture. C'est superbe. Un type qui brode autour de son enfance, sa famille, ... à l'occasion de la mort de son père.
Avant de me confier ce livre, Luc avait pris soin de me faire éplucher les patates ! Il faut dire qu'il a du boulot, pour ce soir. 15 personnes à nourrir. Sans compter les mômes, si j'ai bien compris, mais c'est Claude, la taulière, qui s'occupe de leur repas : des lasagnes.
Pendant qu'ils boufferont ça, nous aurons droit à une tarte Tatin aux carottes, suivi de lapin au miel accompagné d'une purée au vin rouge. D'où mon épluchage.
Saine occupation : lire les patates et éplucher des bouquins. De toute manière, la 3G ne passe pas (ni même le machin en dessous : je crois que pour demander à Tonnegrande si tout va bien au bistro, je vais utiliser le morse. Ou le tamtam). Même le téléphone passe à peine (message personnel : Rimbus, n'hésite pas à laisser un message si un truc s'organise jeudi midi).
Pour tout vous avouer, le haut débit ne passe pas ici. 56 kb/s. Hop ! Comme au bon vieux temps. Ne comptez pas sur moi pour lire vos blogs ! Je n'imagine même pas le temps nécessaire pour charger mon Reader !
Pont du Gard
Zac Efron et Google News
Aujourd'hui, une alerte m'a signalé ceci. Google n'est plus ce qu'il était !
26 juillet 2009
Ah ! Non ! Ba toi !
Le serveur leur a demandé s’ils désiraient de l’eau plate ou de l’eau gazeuse. A moi, il ne m’avait pas demandé. Il avait juste demandé si c’était bien la peine qu’il m’amène une carafe d’eau. N’ayant pas été éduqué à déranger le petit personnel, j’ai souris. Il a compris.
Ainsi, mes limitrophes congénères ont avoué qu’ils avaient un faible pour l’eau pétillante. Le serveur, charmant au demeurant mais un peu trop couillu malgré sa voix de gros pédé, a indiqué qu’il avait de
Je vous prie de m’excuser par avance, j’ignore l’orthographe de cette décoction. J’étais d’ailleurs tellement surpris qu’il puisse coexister différents types d’eaux gazeuses de la même marque que je n’ai pas pensé à lire l’étiquette. Dieu me pardonnera.
Le serveur a indiqué que la verte était traditionnelle et que la rouge était nouvelle. La dame, dont l’âge m’était toujours indéterminé, a indiqué au loufiat, dont, décidément, la voix ne me revenait pas : « Donnez-nous une Badois rouge car NOUS n’aimons pas
Nonobstant cet épisode hautement jouissif, j’avais passé une excellente fin d’après midi à visiter les illustres arènes de Nîmes dont les vestiges sont relativement bien conservés, y compris le loufiat en question qui forme une délicieuse Reine de Nîmes. Néanmoins, des sapajous, probablement héroïnomanes, ont transformé ce chef d’œuvre d’architecture traditionnelle en un machin sans nom, au prétexte d’y délivrer quelques spectacles probablement modernes aux yeux de certains mais que nous n’hésiterons pas à appeler « à chier ». Je n’hésite pas, néanmoins, à vous en délivrer quelques photographies, même si je ne dispose pas des riches prédispositions de l’Irremplaçable. Quand je pense que des valeureux Romains ont pris la peine de nous coloniser pour nous apporter LA civilisation.
N.B. : l’épisode du resto est véridique (le NOUS inclus) mais devinez qui je pastiche !
Les photos ! Les photos !
Ca apprendra l’hôtel à faire payer Internet : autant que je leur pique de la bande passante en regardant l’arrivée du Tour (Cavendish vient de remporter le sprint, je peux écrire des conneries). Nicolas Sarkozy a trouvé un prétexte pour ne pas être sur les champs (z'avez-vu, je commence) !
Je ressors ! Un demi à boire et des Arènes de Nîmes à photographier. J’espère qu’il y aura des gonzesses en minijupe sinon les photos auront un air de déjà vu…
Ventoux grâce
Quiche Romaine
C'est reparti !
Question personnelle : Fidel, pour dimanche soir, ça irait ? Où ? Hébergement compris ?
Autres questions personnelles : Annie, Rubin, vous ne vous connaissez pas (Annie est une dangereuse bolchevik et Rubin un dangereux libéral avec du poil dans les oreilles) mais, la soirée de samedi prochain (pour samedi dernier, c'est trop tard), ça irait ?
25 juillet 2009
Peuples a du savoir vivre !
Arnaque
D'ailleurs je suis inquiet. Si la Loire ne part pas de là, elle n'existe peut-être pas, ce qui voudrait dire que les rouges de Loire n'existent pas et que ce n'est pas du Chinon que Balmeyer a gerbier chez moi.
Néanmoins, une première dans l'histoire de la blogosphère : du liveblogage en direct du Mont Gerbier de Jonc. Comme je n'ai aucun figurant sous la main, je vous place ma voiture rouge, celle qui est garée devant la Comete sur Google earth.
Si Google passe aujourd'hui au Mont Gerbier de Jonc, ils auront aussi la photo de ma voiture.
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24 juillet 2009
Allez les verres !
Hop. Je suis assez impulsif, comme garçon.
Cela dit, je n’ai réservé qu’une seule nuit d’hôtel. Faut être prudent. Si je décide de rester, je prendrai le même hôtel. Il n’y a pas trop de risques : je vois difficilement les touristes prendre l’hôtel Ibis de Saint Etienne d’assaut un week-end.
A première vue, cet hôtel est très bien. Il y a le wifi et, il a beau être à
Un conseil : n’allez pas à Saint Etienne en voiture avec un vieux GPS. Tout est changé. En plus il y a des travaux un peu partout. J’ai mis 80 minutes à trouver l’hôtel. C’est rageant.
Pas le temps de faire un billet politique pour expliquer l’incidence des bêtises que je raconte en passant à Lyon au moment précis du décès de Francisque Collomb. J’ai soif.
Ne rien oublier
15 caleçons ou slips (je ne suis pas sectaire)
1 chargeur d’iPhone
1 câble d’iPhone
15 Tee shirts
3 shorts
2 jean
1 duvet
1 iPhone
1 PC
10 piles rechargeables (je sais, on ne recharge pas des piles mais des batteries, mais commencez pas à me les casser) (qui est le con qui a oublié de les charger avant de partir).
1 appareil photo (sans pile)
1 brosse à dent (c’est superflu, je ne compte pas emballer)
3 rasoirs
1 bol de mousse à raser (je suis de la vieille école)
1 blaireau.
1 PC
1 alimentation de PC
1 machin de dentifrice
1 savon
1 shampoing
1 boite de machin pour les oreilles
1 truc de déodorant
Putain aidez moi !
4 bouquins (ceux que j’ai acheté l’an dernier mais toujours pas lu à cause de ces putains de blogs)
1 carte de France
3 timbres pour les cartes postales que j’ai oublié de poster l’an dernier
1 carte d’Europe (on ne sait jamais : il y a trois ans, j’avais décidé d’aller à Amsterdam, sur un coup de tête).
3 stylos
2 serviettes de bain
1 maillot de bain (tous les ans je le trimballe dans l’espoir de l’amortir enfin).
1 boite de doliprane (je vais rencontrer des loustics qui vont me pousser à boire)
1 boite de lysopaine (putain de clim dans la bagnole)
J’ai pas retrouvé le maillot de bain.
23 juillet 2009
Blogueurs du Sud Est, je suis à vous !
EDF avait promis de passer hier (tout le quartier est concerné et je vous déconseille d’acheter des produits frais chez Leclerc aujourd’hui…) mais on les attend toujours !
Du coup, hier soir, ils ont fermé de bonne heure. J’entends par là qu’ils ont fermé la porte à clé de bonne heure. Je suis resté avec Nicolas Le Loufiat jusqu’à plus d’heure. Il y avait une rousse Australienne qui visiblement cherchait à épouser un de nous deux pour résoudre une histoire de papiers. Nicolas Le Loufiat étant marié et sérieux, j'aurais été obligé de me dévouer. D’autant qu’elle buvait des liqueurs de pomme (de
C’était amusant. Avec les sautes de tension, la lumière n’arrêtait pas de s’allumer ou de s’éteindre dans les différents coins du bar.
L’inénarrable Molière nous avait préparé des plats Indiens pour ramener à la maison. Ca me gonflait un peu car j’aime bien partir en vacances avec le frigo vide… La question ne s’est pas posée ! Les frigos du haut ont rendu l’âme vers 20 heures avant de repartir vers 22 heures. Dans l’intervalle, Camille le cuistot qui en était à son dernier jour a descendu tout ce qui était indispensable de sauver dans les frigos du bas et a mis le reste à la poubelle. Apparemment, il n’était pas indispensable de sauver la bouffe Indienne.
Ceci explique mon départ précipité en vacances. Je ne tiens pas à expliquer ça à Molière.
Dans cette précipitation, j’envisage de débarquer samedi au Canton. J’espère que ça va être possible, avec ma manie de m’inscrire à la dernière minute… Ca devrait nous pousser jusqu’à mardi où je pourrais débarquer chez FalconHill ce qui me donnera la possibilité de revoir Mrs Clooney. Dans ma lancée, je pourrais squatter une soirée chez Rimbus, ça lui apprendra. On devrait être environ jeudi quand Annie pourrait me voir débarquer avant que je ne débarquasse, vers vendredi, chez le Coucou. Le retour se fera progressivement par Lyon pour fêter ça avec les illustres élus locaux. A l’heure où je rédige ce billet, j’ai subitement une lacune en géographie mais il n’y a aucune raison valable pour que je ne squatte pas également chez Peuples.
L’intérêt d’être blogueur zinfluent : ça fait des vacances à pas cher. Et encore, je ne sais pas si je ne vais pas trouver quelqu’un pour payer l’essence.
Cela dit, les gens, si vous êtes occupés les jours que je propose, on peut toujours s’arranger. Les commentaires sont là pour ça. Si j’ai oublié quelqu’un, vous pouvez m’engueuler et EXIGER de me recevoir une soirée. Je ne prends pas cher. Quelques verres de breuvage frais, uniquement.
Par contre, Nancy, je suis désolé, mais je ne vais pas aller jusqu’à chez toi ! (et enlève le déclenchement automatique de la musique dans ton blog, certains lisent les blogs du bureau et essaient d’être discrets !).
22 juillet 2009
Concurrence libre et non faussée
Néanmoins, Michou est un homme prudent. Il a oublié de parler de Tonnegrande qui n'a toujours pas compris qu'il y a beaucoup plus d'alcool dans un verre de rouge que dans un Ricard ou un demi.
Hips. Si vous me passez l'expression.
Michou a par ailleurs oublié de préciser que le Vieux Jacques fait toujours la gueule quand nous sommes quatre.
Michou a aussi oublié un épisode amusant. A un moment, le vieux me demande "Tu manges ici ?" J'avais décidé de manger à la maison mais ne voulant pas le laisser seul, j'ai répondu par l'affirmative. Le Vieux m'a dit alors : "Je mangerais bien ici mais je ne veux pas de suprême de poulet". Il a d'ailleurs eu tort. Ce n'est pas le suprême de la cantine, mais celui avec différents champignons, dont des cèpes. Je lui ai répondu : "Ben mange autre chose alors". Il m'a dit : "Ah ! Non. Je VEUX manger un plat du jour". Que pouvais-je répondre ? Je vous rappelle que Papy a 65 ans et que nous mangeons à peu près tous les samedis et tous les dimanches un plat à la carte, à la Comète.
Michou aurait pu raconter le début de la journée (mais il n'est pas au courrant de tout). Je savais que j'allais le voir, le Michou. Non seulement il m'avait appelé, mais, en plus, nous sommes le 21 et la paye est tombée. Il se fout de la gueule du Vieux, il n'y a pas de raison que je ne me foute pas de la sienne. Je savais aussi que Tonnegrande allait passer, nous avions rendez-vous. Je me doutais bien que le vieux allait passer (toujours à cause du 21).
Quand je suis arrivé à la Comète, le vieux était là. Il lisait l'équipe. Il m'a dit : "Il fait chier, Michou, il devrait être là, nous avions rendez-vous à midi". Moi : "Et il est quelle heure ?". Lui : "Ben midi moins cinq".
C'est à ce genre de dialogue qu'on SAIT que l'apéro va être bon. Il l'a été. Je me suis endormi devant le Tour de France.
21 juillet 2009
Bon anniversaire, blogosphère !
En fait, l'anniversaire de Romain est jeudi, mais, tel qu'on le connait, il va fêter ça pendant trois jours.
20 juillet 2009
Blogowar de l'âge de Pierre
La première fois, ils reviennent, péteux, le lendemain soir et boive un coup gentiment. Alors on les supporte, puis les jours se succèdent et la personnalité d'origine refait surface. Un verre de trop, une parole de trop.
Tricard définitivement.
Pierre Robes-Roule a bien essayé de revenir. Je l'ai viré. Du coup, il ronchonne, tout seul dans son coin. Il pleure, vocifère : "le taulier d'en face est un con". Il a raison. Mais le taulier est chez lui. Il ne veut pas d'abrutis qui pourraient mettre une ambiance pourrie car, il y a toujours un moment, où l'abruti disjoncte.
Les spectateurs, médusés, connaissent le gugusse. Ils savent, alors, que le taulier d'en face à raison. Ils vont y aller. Le tricard ne devrait pas en parler. Il se couvre de ridicule et fait de la publicité à l'autre bistro. Et il lui donne des points pour le Wikio.
Vous pouvez aller vous foutre de sa gueule. Didier Goux a déjà commencé.
18 juillet 2009
Jessica Sow nue - les vidéos et les photos
Qui est-ce ?
Heureusement qu'il ne me viendrait pas à l'idée de faire un nouveau billet pour titiller ce compteur.
La rançon de la gloire
Fidèle à son habitude, le grand Loïc m’a rejoint vers 21h30. Comme il n’était pas passé, la veille, je lui ai fait écouter la chronique de France Info qui abordait le seul sujet intéressant de l’année : Partageons mon avis (Kremlin-Village s’en est procuré le texte). C’est Jacques Rosselin, patron de Vendredi, qui la présentait, jeudi.
Amusant, d’ailleurs, le patron de
Jacques (Rosselin, pas le Vieux) m’avait fait relire la chronique le week-end dernier et je lui avais demandé d’édulcorer deux ou trois bricoles. Notamment, il m’appelait par mon pseudo Twitter qui est très proche de mon nom de famille (c’est un pseudo que j’ai pris par hasard quand j’ai ouvert mon premier abonnement à Internet, l’initiale du prénom suivie du nom était déjà pris par une autre andouille, AOL m’avait proposé le nom suivi de l’initiale du prénom…). Je préfère qu’il m’appelle Nicolas, c’est plus anonyme… Il faudra que je me trouve un nouveau pseudo et modifie mon compte twitter ! Ca évitera que les copains m’appellent par mon identifiant chez AOL !
Quand j’ai lu la version finale et, surtout, quand j’ai entendu la chronique que Gaël m’a envoyée en mp3, j’étais bien content. Si je savais la mettre sur le blog, je ne m’en priverais pas.
Le patron était content parce que la chronique affirmait sa neutralité politique et était sympathique avec son bistro et son personnel. Il ne sait pas que j’ai rendu publiques les photos de Karima à sa demande pour qu’on puisse juger de l’efficacité de son régime. Vu de derrière.
Je dois avouer que j’étais content, aussi, que la chronique soit diffusée le 16 au soir. Quelques collègues à moi savent que j’habite le Kremlin-Bicêtre. Si l’un d’entre eux écoute la rubrique, il pourrait, évidemment, penser à moi. Mais comme je ne vais plus au bureau pendant quatre semaines, il aura probablement oublié ! Et s’il n’a pas oublié, il aura oublié les détails de la chronique et je pourrais jouer la surprise. Cela dit, on ne va pas relancer une chaîne au sujet de l’anonymat dans les blogs.
J’étais donc content.
Sauf que je n’avais pas pensé à un détail. Qu’un Kremlinois écoute l’émission, ne sache pas vraiment ce qu’est un blog, s’imagine avoir une célébrité dans sa commune et désire la rencontrer au bistro.
Celui d’hier soir est arrivé à 22 heures et a bu un jus de tomates.
17 juillet 2009
Vive les vacances !
16 juillet 2009
Une dernière du Vieux Jacques...
Figurez-vous que l’autre soir, lundi, je crois, le Vieux Joël était au travail (il est artificier) et j’étais retenu par une importante conférence internationale de blogueurs à la Comète à m’enfiler des demis et des pâtes aux crevettes. Le Vieux Jacques ne voulait pas se faire casser les couilles par des triplettes d’Aubryistes, de Ségolistes, de DSKistes et autres kystes. Je l’ai autorisé à aller faire les mots fléchés d’Alain Bonhomme dans le France Dimanche de l’Amandine.
Joie ! Le 14 juillet étant férié, le canard du 13 contenait deux mots fléchés, mais Michel, le patron de l’Amandine a interdit le Vieux Jacques de faire les deux. D’ailleurs, le vieux n’a pas fini le premier ce que j’ai pu constater quand j’ai voulu faire le deuxième, mardi soir, ce qui m’a permis de me foutre de la gueule du vieux, hier soir. Vous me suivez ? Parce que c’est bien la soirée d’hier soir que je vais raconter.
Déjà, je suis sûr que vous avez oublié que le Vieux et moi nous fâchons régulièrement à cause des mots fléchés du France Soir. Quand il est saoul, il veut absolument aider mais n’arrive pas à lire parce que c’est trop petit, vous prend le journal des mains pour lire ou vous demande de lire à sa place, puis déclare que c’est facile mais il a appris le dictionnaire par cœur alors que je ne connais que les 200 mots nécessaires pour tenir un blog politique. En plus, comme il est saoul, il se trompe souvent car il veut frimer pour démontrer qu’il est meilleur que nous dons le journal est tout raturé.
Le Vieux Joël rigole bêtement car il est très magnanime. Pour ma part, ça me fout en rogne. J’en gueule le Vieux et il se fâche à vie jusqu’au lendemain ou au surlendemain. Généralement, c’est Michou, l’heureux taulier de ce jeune blog qui nous réconcilie.
Bref. Hier soir, je me suis me foutu de la gueule du Vieux Jacques car il n’avait pas réussi les mots fléchés de lundi. La définition était « FOU… ETTE » et « INGLE » étaient les cinq dernières lettres de ce mot ce six lettres. Je précise que le « L » est à peu près sûr.
Il ne s’est pas fâché.
Par contre, les oreilles commençaient à lui chauffer, j’ai donc foncé à l’Amandine pour échapper à ses jeux de mots. Il m’a rejoint.
Un client parlant musique avec le patron, Jacques s’est mené à la conversation. Ils en étaient aux mérites comparés de notre Johnny national et des différentes stars du gospel. Allez savoir pourquoi !
Je les ai laissé causer. Il faut dire que le vieux est AUSSI pénible quand il parle de musique. Il est persuadé tout connaître et que tout ce qu’il ne connaît pas est forcément mauvais. Ca va faire dix ans que je le connais et je ne l’ai jamais vu acheter un disque ou aller au moindre spectacle. Tenez ! Je parie que le vieux ne sait même pas qui est Orelsan.
J’ai donc pu faire les mots fléchés tout seul mais Alain Bonhomme est en congés. C’était donc un machin très facile que j’ai fait assez rapidement sauf le traditionnel coin en haut à droite.
Pendant ce temps, je ne sais pas pourquoi, la conversation des mes trois alcolos litres avait dévié sur Aznavour (que je ne peux pas voir en peinture mais on ne discute pas les goûts et les couleurs). Le Vieux a commencé à chanter une partie du répertoire du grand Charles.
J’ai eu une idée de génie pour qu’il ferme sa gueule : je lui ai dit la vérité, à savoir que je n’arrivais pas à finir les mots fléchés pourtant facile. Il s’est emparé du dossier et m’a volé le canard. Il était fier comme un bar tabac alors que l’Amandine n’est qu’une sympathique brasserie.
J’étais content de moi : après avoir engueulé le vieux pour qu’il me foute la paix, je lui avais refilé les mots croisés pour qu’il s’imagine que je le pense plus intelligent que moi. C’est le propre des gens bons en mots croisés : ils s’imaginent intelligents. Y compris ceux qui lisent France Soir.
Et en plus, il n’a pas réussi à les finir. J’ai pu me foutre de sa gueule.
15 juillet 2009
Blogs photos
Fraicheur relative d'ailleurs, puisque elle publie essentiellement des photos du Sénégal !
A propos de blogs photos, n'oublions pas celui de Catherine (et ceux de Poireau et Mlle Ciguë, assez peu approvisionnés).
13 juillet 2009
Une jeune fille tombe enceinte en nageant dans une piscine
Madame, vous savez qu'il ne faut pas toujours croire les enfants ?
Des nouvelles de Loudéac (3)
Des nouvelles de Loudéac (2)
12 juillet 2009
11 juillet 2009
10 juillet 2009
La grosse aux Japonais absents
Pour le reste de la soirée rien de remarquable. A part que c’est la première fois qu’on me téléphone quand je suis à l’Amandine pour aller boire un coup à la Comète. Quand je suis arrivé en courant (il m’avait promis une bière, je ne voulais pas qu’il change d’avis), le fils de l’ivrogne était assis en terrasse à écouter une voisine de table qui racontait sa vie depuis 40 ans à Bicêtre.
Nous avons rejoint le comptoir où nous a rejoint le Grand Loïc et parlé nouvelles technologies. J’ai réussi à leur faire croire que je comprenais tout ce qu’ils disaient.
Le vieux Jacques est arrivé avec sa Grosse, sortant du restaurant Japonais. Ils ont croisé Marcel. Quand Marcel a compris (en la rattrapant) que la Grosse était pleine, il a prétexté l’achat d’une pizza pour s’échapper…
09 juillet 2009
08 juillet 2009
Bon anniversaire à Némo
Cet événement tombe très mal pour Le Monolecte qui s'interroge sur un twit que j'ai balancé : ça m'empêche de faire un billet pour raconter la soirée d'hier (qui a d'ailleurs été particulièrement calme).
Par contre, ça arrangera le type qui a eu un trop-plein de bière au comptoir. Mais je lui avais promis de ne pas le raconter sur le blog.
07 juillet 2009
Le gros Loïc est parti
06 juillet 2009
Classement du jour...
05 juillet 2009
Compteur de visites
04 juillet 2009
03 juillet 2009
Histoires de gros et de Loïc
Le Gros Loïc était pressé de raconter ses aventures et Didier avait les pensées ailleurs. Je ne sais d’ailleurs pas s’il se souvient de cette raconte, d’où l’intérêt de ce blog. Il faut toujours faire des billets pour raconter les soirées avec les potes pour qu’ils puissent se souvenir des événements.
Je vais faire court. Nous étions assis en terrasse, le gros Tonnegrande, Didier et moi, à côté d’Odette, Henri et La Branlette. La conversation tournait autour d’Hypos. J’ai montré sa photo à Tonnegrande qui était curieux de découvrir le visage de celle que venait de lui décrire Didier en des termes flatteurs, ne portant pas sur son apparence physique mais sur sa capacité à ingurgité des doses impressionnantes de liquides jaunes issus de la fermentation de céréales diverses.
Nous avons été rejoints par Mohamed que Didier a décidé d’appeler « connard » non pas, comme on pourrait le penser, en hommage à un blogueur quelconque, mais parce que son épouse, à Didier, trouve Mohamed plus beau que Didier. Même sans ses lunettes.
Nous avons été rejoints par le Grand Loïc jusqu’à ce que Mohamed soit appelé par sa grosse son épouse qui lui a dit, si j’ai bien compris : « Hé ! Connard, tu vas arrêter de trainer au bistro avec les gros. Rentre à la maison ». Ce qui nous montre que :
Petit 1 : Mohamed est marié. Catherine, ce n’est plus la peine d’espérer.
Petit 2 : Sa femme l’appelle « Connard » or ce terme a été déposé par Didier. Donc la femme de Mohamed connaît Didier. C’est louche.
Du coup, Tonnegrande s’est rappelé qu’il avait une épouse (hé oui, @Hypos) et est parti aussi. Nous n’étions plus que trois, Didier, le Grand Loïc et moi. Le Grand Loïc a fini l’apéritif et est repassé à la bière quand le gros Loïc est arrivé et a raconté son aventure de la journée.
Pour que vous la compreniez bien, il faut que je vous raconte ça depuis le début. Faisons court. Le Gros est en arrêt de travail depuis fin 2007. On n’a jamais compris ce qu’il avait, un truc aux os du bas d’une jambe, une espèce d’infection. Il a été très content car il a fait un tas d’examens avec des noms rigolos qu’il était obligé de noter pour s’en rappeler. Il guérit progressivement. Il aurait du reprendre le boulot en février mais n’a pas pu et a obtenu un rab de congés maladie. Jusqu’au 2 juillet.
Il est donc revenu à Bicêtre en début de semaine et a commencé à s’engueuler avec son patron avant même de rembaucher. Avec Michel, nous avons parié qu’il ne tiendrait pas une journée (voir mon billet d’hier).
La suite m’a été racontée par le Gros Loïc quand il est arrivé, relativement tard, hier soir, à ma grande surprise car je le croyais déjà parti. Il arrivait de l’hôpital où il était entré en début d’après-midi. Pour l’aventure c’est tout : pour Loïc, passer 6 heures à l’hôpital pour une coupure qui nécessitait 6 points de suture, c’est trop.
Il s’entend bien, maintenant, avec son nouveau patron (il ne devrait pas tarder à commencer à chier sur les anciens) et pense que grâce à son retour, la boulangerie est sauvée.
D’ailleurs, pour pouvoir bosser, il n’a pas pris l’arrêt de travail proposé par l’hôpital… car ça aurait interrompu son mi-temps thérapeutique… Je ne pouvais pas tout comprendre, non plus.
Bon anniversaire au numéro un des blogs politiques Loudéaciens !
Classement Wikio, ça recommence !
02 juillet 2009
Fromages et déserts
Djibril a arrêté de boire sur recommandation médicale. Il fait ça une fois sur deux. Le toubib lui dit d’arrêter, il le fait. A la visite suivante, le toubib ne lui dit rien. Djibril se dit qu’il peut recommencer. Quand Djibril arrête de boire, il ne vient plus au bistro.
Le Vieux Joël a arrêté de boire et ne vient plus que vite-fait au bistro, le temps de faire les mots fléchés de France Soir. J’aime bien les faire avec lui et si je le suis pas à côté de lui, il gueule.
Tonnegrande fait la gueule quand je fais les mots fléchés avec Joël.
Tonnegrande fait à moitié la gueule quand je suis avec Edouard.
Je suis à moitié fâché avec le vieux Jacques. Une bricole a fait déborder le vase qui m'est monté au nez. Ca se tassera.
Marcel est parti en Italie. Il faudra que je vous raconte ça. En bref : il m’a demandé de lui faire les réservations par Internet. Il m’avait dit départ début juillet pour trois jours. J’ai – tout seul – pensé que ça faisait trop court pour un voyage. J’ai réservé l’aller le 2 et le retour le 7.
Le Gros Loïc est bien revenu mais il reprend le boulot aujourd’hui et il est fort probable qu’il se remette en arrêt maladie et reparte chez son épouse dès aujourd’hui. Il faudra que je vous raconte ça. Je résume : il a promis à tous les copains qu’il essaierait de reprendre le boulot normalement (en mi temps thérapeutique). Il était prévu qu’il bosse de 6 heures à 10 heures (ben oui, dans la boulangerie, on commence assez rarement à 9 heures…). Mais son patron lui a changé ses horaires hier : de 7 à 11 heures. J’étais avec lui, hier soir, quand son épousé a appelé. J’ai compris au passage une phrase « Bon, je pourrais pas être là à l’heure prévue, demain, mon patron a changé mes horaires, il faut que je modifie la réservation ». Bref, cet imbécile promet aux copains qu’il reprend le boulot mais a déjà réservé son train pour se tailler…
Henri est à moitié malade et est ronchon et n’arrête pas de se plaindre. Il boit dehors (pour être assis) et si on va le voir, il nous parle de sa maladie.
Les bistros se désertifient…
01 juillet 2009
Le gros Loïc est dans le journal !
Samoussa et tapenade
Je vous ai probablement déjà présenté Molière. C’est un con. En plus, il s’appelle réellement Molière alors que, par exemple, « La Grosse à Jacques » n’est que le surnom de Jackie. Pour laisser Google tranquille, je ne vous dirais pas son prénom mais il ressemble étrangement au nom de famille d’un écrivain né en 1799. En l’an VII, plus exactement, le 1er plairial, mais on ne va pas chipoter.
C’est un ancien militaire qui a fait 30 ans de carrière avant de se trouver un prétexte pour prendre une retraite anticipée en touchant une confortable pension suite à de faux problèmes de santé. Il n’arrête pas de brailler dans les bistros. Personne ne peut le sentir mais, il n’est pas méchant, juste très con, on n’a aucune raison de le virer. Molière est Indien, ce qui vaut mieux que deux Tuloras, dirait Jacques. De Pondichéry, si ma mémoire est bonne.
Nicolas le Loufiat a amené l’assiette de tapenade, composée de 8 toasts de gros pain avec de la tapenade (ben ouais…), un filet d’anchois et des tomates confites. J’ai horreur des tomates, en principe, mais j’adore les confites. J’ai horreur des anchois mais j’adore la tapenade.
Je mange deux toasts. Djibril et Molière aussi. Je dis : « Putain ! Tonnegrande est sorti, il faut lui garder ses deux parts ».
Tonnegrande revient, mange un toast et je vois Molière prendre le deuxième, le presser pour jeter la tapenade dans le ramequin pour ne garder que le pain et le filet d’anchois. Il n’aurait pas du ! D’une part, c’est très grossier de prendre le dernier toast, surtout quand on s’était mis d’accord pour le garder pour un copain. D’autre part, c’est très grossier de recouvrir un bol de succulentes tomates confites de tapenade malaxée avec ses petits doigts. Surtout, c’est complètement con de supprimer la garniture d’une espèce de sandwich pour n’en manger que le pain. Je cherchais un prétexte pour me fâcher avec Molière. Il était tout trouvé.
Je l’engueule donc prodigieusement. Djibril, Nicolas et Tonnegrande me connaissant, ils savaient que je plaisantais. Pas Molière.
Je lui dis : « Putain de connard, Tonnegrande nous offre une assiette » (ce qui était faux) « tu pourrais au moins t’abstenir de prendre le dernier ». Molière commence à répondre piteusement : « mais je savais pas qu’il avait payé » (il ne pouvait pas savoir, c’était faux) « je vais en acheter une autre, ce n’est pas grave ». Moi : « si c’est grave, bordel, tu t’installes entre nous, tu piques notre bouffe en jetant une partie et tu penses t’en tirer par une pirouette ».
Molière commençait à trépigner. Djibril et Tonnegrande tentaient de calmer les choses alors que je ne voulais que me fâcher avec Molière pour virer un con. Nicolas le Loufiat rigolait comme un bossu mais commençait à avoir peur que le palpitant de Molière ne lâche. J’ai donc calmé le jeu tout en continuant à reprendre chaque prétexte de Molière, je ne voulais pas lâcher.
Mes trois autres camarades de jeu étaient pliés de rire. Nous sommes sortis. Molière s’est cassé pour tirer du pognon. Il a filé 10 euros à Tonnegrande qui a fini par les lui rendre pour qu’il commande une nouvelle assiette de tapenade. Puis il est parti fâché. Une autre andouille est arrivée. Nous avions marre de bouffer de la tapenade. Nous avons donc filé un toast à l’autre andouille qui a trouvé ça très bon. Elle a donc commandé une assiette pour lui mais s’est rappelé qu’il devait rentrer chez lui bouffer en famille. Il nous a donc refilé sa tapenade. J’en ai marre de la tapenade.
La soirée s’est poursuivie. Je suis allé faire les mots croisés à l’Amandine. Michel m’a prévenu du décès de Michel. Je suis revenu à la Comète. Le gros Loïc mangeait avec ses anciens patrons. A mon avis, il ne mangera pas avec les nouveaux.
Je suis resté rêver aux heures passées avec Michel. Molière s’est repointé vers 10 heures, visiblement surpris de me trouver là. Il a donné à Nicolas une pochette de papier alu contenant une préparation de sa femme, des espèces de beignets triangulaires, des samoussas, je crois.
Molière offre toujours de la bouffe à Nicolas le Loufiat quand il fait le con au bistro et doit se faire pardonner.
Nicolas avait déjà dîné. Dès que Molière est parti, il m’a refilé les samoussas. Ne le dites pas à Molière. On était pliés de rire. Merci Molière !