Le Gros Loïc était pressé de raconter ses aventures et Didier avait les pensées ailleurs. Je ne sais d’ailleurs pas s’il se souvient de cette raconte, d’où l’intérêt de ce blog. Il faut toujours faire des billets pour raconter les soirées avec les potes pour qu’ils puissent se souvenir des événements.
Je vais faire court. Nous étions assis en terrasse, le gros Tonnegrande, Didier et moi, à côté d’Odette, Henri et La Branlette. La conversation tournait autour d’Hypos. J’ai montré sa photo à Tonnegrande qui était curieux de découvrir le visage de celle que venait de lui décrire Didier en des termes flatteurs, ne portant pas sur son apparence physique mais sur sa capacité à ingurgité des doses impressionnantes de liquides jaunes issus de la fermentation de céréales diverses.
Nous avons été rejoints par Mohamed que Didier a décidé d’appeler « connard » non pas, comme on pourrait le penser, en hommage à un blogueur quelconque, mais parce que son épouse, à Didier, trouve Mohamed plus beau que Didier. Même sans ses lunettes.
Nous avons été rejoints par le Grand Loïc jusqu’à ce que Mohamed soit appelé par sa grosse son épouse qui lui a dit, si j’ai bien compris : « Hé ! Connard, tu vas arrêter de trainer au bistro avec les gros. Rentre à la maison ». Ce qui nous montre que :
Petit 1 : Mohamed est marié. Catherine, ce n’est plus la peine d’espérer.
Petit 2 : Sa femme l’appelle « Connard » or ce terme a été déposé par Didier. Donc la femme de Mohamed connaît Didier. C’est louche.
Du coup, Tonnegrande s’est rappelé qu’il avait une épouse (hé oui, @Hypos) et est parti aussi. Nous n’étions plus que trois, Didier, le Grand Loïc et moi. Le Grand Loïc a fini l’apéritif et est repassé à la bière quand le gros Loïc est arrivé et a raconté son aventure de la journée.
Pour que vous la compreniez bien, il faut que je vous raconte ça depuis le début. Faisons court. Le Gros est en arrêt de travail depuis fin 2007. On n’a jamais compris ce qu’il avait, un truc aux os du bas d’une jambe, une espèce d’infection. Il a été très content car il a fait un tas d’examens avec des noms rigolos qu’il était obligé de noter pour s’en rappeler. Il guérit progressivement. Il aurait du reprendre le boulot en février mais n’a pas pu et a obtenu un rab de congés maladie. Jusqu’au 2 juillet.
Il est donc revenu à Bicêtre en début de semaine et a commencé à s’engueuler avec son patron avant même de rembaucher. Avec Michel, nous avons parié qu’il ne tiendrait pas une journée (voir mon billet d’hier).
La suite m’a été racontée par le Gros Loïc quand il est arrivé, relativement tard, hier soir, à ma grande surprise car je le croyais déjà parti. Il arrivait de l’hôpital où il était entré en début d’après-midi. Pour l’aventure c’est tout : pour Loïc, passer 6 heures à l’hôpital pour une coupure qui nécessitait 6 points de suture, c’est trop.
Il s’entend bien, maintenant, avec son nouveau patron (il ne devrait pas tarder à commencer à chier sur les anciens) et pense que grâce à son retour, la boulangerie est sauvée.
D’ailleurs, pour pouvoir bosser, il n’a pas pris l’arrêt de travail proposé par l’hôpital… car ça aurait interrompu son mi-temps thérapeutique… Je ne pouvais pas tout comprendre, non plus.
Zut de zut ! et tu n'as même pas pris une photo de Tonnegrande ?!! Le fanclub fait la gueule :-))
RépondreSupprimerJ'ai l'impression qu'après coup, Didier ne se souvient de rien !
RépondreSupprimer:-)))