29 septembre 2009

La santé des blogueurs

L'illustre Tonnégrande a avoué en commentaire d'un précédent billet qu'il souffrait d'une crise de goutte. C'est une maladie très douloureuse mais pas grave. Je le sais : mon toubib s'était foutu de ma gueule il y a une dizaine d'années quand mon taux d'acide urique était passé dans le rouge. Je n'avais pas osé lui raconter que j'avais parfois de grosses douleurs dans les articulations des mains qui me gênaient pour tenir mon verre. Une surveillance de ma nourriture avait rétabli la situation (je devrais d'ailleurs raconter ça dans mon blog politique : c'est la toubib du travail qui m'avait interrogé et constaté que je bouffais beaucoup de charcuterie et de champignons de Paris à toutes les sauces. J'ai arrêté les champignons). Bref. Nous pouvons nous foutre de la gueule de Tonnégrande : il a la maladie de ceux qui bouffent comme des cochons. Ca ne lui fera pas de mal d'arrêter.

Je prise à ces dames qui nous lisent qu'il n'y a pas d'articulation dans le machin et donc aucune crainte réelle à avoir.

Par contre, la santé d'Olivier est beaucoup plus préoccupante puisqu'un méchant crabe le titille.

Olivier, même si on ne peut pas faire grande chose, on est avec toi !

28 septembre 2009

Un dimanche à la campagne

Un mythe est tombé. Didier Goux n’est pas un odieux réactionnaire. J’en tiens la preuve : les bières, à l’apéritif, étaient servies dans des canettes en métal. D’ailleurs, quand il m’a proposé une bière, j’étais surpris. Je pensais que nous aurions eu l’obligation, en apéritif, de boire un apéritif typique de la vieille France comme du Porto, du Martini, …

Le repas, lui-même, était surprenant ! Invité à déjeuner chez le plus gros réactionnaire de la blogosphère, je m’attendais à manger un bœuf mode, une blanquette de veau à l’ancienne. Non ! Nous avons mangé une préparation Indienne à base du curry. C’était délicieux et si l’hôtesse n’avait pas oublié de cuire le riz, nous nous serions fait une joie de l’utiliser pour terminer la sauce. Quant au dessert, il était divin. J’ignorais qu’on pouvait transformer une simple salade de fruits en nectar (et ceux qui me connaissent savent que je n’ai pas l’habitude de me jeter sur les machins à base de fruits de saison).

Sur les deux chiens de la maisonnée, le plus âgés est un gros noir bâtard. Vous m’expliquerez comment un odieux réactionnaire peut avoir un tel clébard.

Le beau-fils a les cheveux longs. Il a une tête à fumer des machins assez peu en vente libre et tient des propos dangereusement gauchistes. Didier ne le reprend pas.

Je crois deviner la vérité. Quand Didier a ouvert un blog, il fallait se créer un personnage. Il aurait pu faire blogueur gauchiste mais la place était largement déjà occupée. Et Didier sait écrire. Blogueur Sarkozyste n’est pas drôle : ça oblige à défendre la politique du gouvernement. Il aurait bien essayé blogueur centriste ou blogueur vert mais il tient trop à rester crédible. Il a donc choisi « blogueur réactionnaire ». Ca permet, en plus, d’être odieux avec les jeunes filles sans fâcher les gros blasés.

Toute la journée a été ponctuée de détails nous prouvant que Didier n’est pas réactionnaire. Tiens ! Le bouchon des bouteilles de pinard étaient en plastique, pas en liège. Mais la preuve la plus formelle sera en photo. Voir là quelque part à gauche. Ceci est réellement la photo de la maison de Didier Goux où il est réellement inscrit : « Les piafs ». Ce type qui fait des billets entiers pour se foutre de la gueule des pauvres qui mettent des fausses poutres à leur plafond ou des nains de jardin... dans leurs jardins a réellement une maison nommée « les piafs ». Je pourrais d’ailleurs faire un jeu de mot idiot avec le mauvais goût mais j’ai horreur des jeux de mots avec les noms de famille. Surtout quand ils finissent par « gou ».

Il manquait juste un paillasson avec « bienvenue » écrit dessus. D’ailleurs, ça me donnera une idée de cadeau pour notre prochaine visite.

Etant reçu dans la haute bourgeoisie Normande, je m’étais demandé, le matin, comme me fringuer. J’ai opté pour un jean pas très propre. En effet, nous allions à la campagne : ce n’est souvent pas très propre et il y a de la boue. Une chemise délicate et un veston léger complétaient mon déguisement. Une parfaite gravure de mode. Avec 40 kilos de moins, j’aurais même pu faire mannequin.

Didier nous a reçus en bretelles ! Si ce n’est pas la preuve qu’il est de gauche.

A propos de tenue vestimentaire, je vais adresser un message personnel pour Tonnegrande. Les autres ne lisez pas. Tu aurais du venir. Zoridae a des décolletés valant ceux de Fiso.

Car oui ! J’avais emmené dans mes bagages Zoridae et Balmeyer avec Kéké, évidemment. A ce propos, je tiens à préciser que Kéké vomit si bien en voiture que la paternité de Balmeyer ne peut être remise en question.

Ils étaient mon alibi. Quitte à passer le dimanche à la campagne, j’avais choisi de promener une famille de jeunes Parisiens ne connaissant pas vraiment la campagne. Quand je dis « pas vraiment », c’est un euphémisme. Par exemple, pendant la promenade digestive, nous avons aperçu un merle. Zoridae a dit « Ho Kéké ! Tu as vu le zoli canard ? ». Balmeyer a immédiatement réagi : « Mais non, chérie, c’est un corbeau. ». Didier et moi, en parfait gentlemans n’avons pas fait surenchère.

Bon. A part, ça il a fait beau. C’était bien. A recommencer.

27 septembre 2009

Oeil pour orteil !

Jeudi soir, j’étais à l’Amandine à faire les mots fléchés de France Soir avec Joël. Michel, le patron, nous interrompt pour nous dire que le coup de fil qu’il venait de recevoir était de son fils qui lui annonçait qu’il était au « quinze vingt » ! Je précise pour les touristes que c’est un hosto spécialisé pour les yeux. Il venait d’avoir un accident et son œil était salement touché. On a su vendredi soir qu’il ne perdrait pas son œil mais serait très gêné quelques temps.

L’autre événement du jeudi soir était l’absence de Tonnégrande au bistro. Je n’étais pas inquiet, juste surpris. Ce n’est pas le genre de gugusse qui oublie d’aller au bistro.

Vendredi, un peu avant midi, je reçois un mail m’informant que Tonnégrande avait commenté un de mes billets. Ce n’est pas son habitude de commenter pendant les heures de taf : j’en conclus qu’il est chez lui et comme il n’était pas au bistro la veille, je pense qu’il a un problème de santé (bénin puisqu’il commente les blogs). Je lui envoie un mail pour lui demander des nouvelles. Il me répond « j'ai peut-être pété mon orteil ». J’étais moi-même en réunion et lis son message en diagonale. Et le lis mal. Je lis : « j'ai peut-être pété mon œil » puisque je pensais en même temps au fils de Michel…

Ca devenait sérieux ! Je lui demande ce qui s’est passé. Je lui envoie un message de réconfort, du type « bah ! Ca n’empêche pas de boire » mais j’étais néanmoins très inquiet ! Pensez donc… Un pote qui vous apprend qu’il va peut-être perdre un œil.

Le vendredi soir, je mets les potes au courant. Samedi midi, j’avais rendez-vous pour l’apéro avec Corinne et sa mère à l’Aéro. Je leur annonce la mauvaise nouvelle. Idir, la patron, capte vaguement la conversation et dit « ah ! Dis donc ! Qu’est-ce qu’il boîte Tonnegrande ? » « Ah ? Tu l’as vu quand ? » « Avant-hier, je crois. » « Et il boitait, en plus ? » (je pensais à son œil) « Oui, il est trop gros, c’est pour ça ». Je n’ai pas démenti.

Je traverse pour aller à la Comète (Djibril m’invitait à déjeuner) et je reçois un SMS de Tonnégrande qui m’informe qu’il ne descend pas, son pied lui faisant trop mal. Je lui réponds « Et ton œil ? » Il me répond : « Quoi mon œil ? ». Heu… Je fouille mes archives de messages (vive l’iPhone) et hop ! Je me rends compte de ma bévue. Ce n’était pas l’œil mais l’orteil.

26 septembre 2009

Soirée normale





Tout en pensant bien aux copains de Loudeac, dans la peine.

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24 septembre 2009

[Pub] A pisser de rire...

A force de rigoler de la lecture du billet d'Emanue,... j'ai fait pipi dans ma culotte.

Jacques Elsine tchin !

« L'ex-président russe Boris Eltsine a été découvert un soir à quelques pas de la Maison Blanche apparemment ivre, vêtu seulement d'un caleçon et déclarant aller chercher une pizza, raconte l'ancien président Bill Clinton dans un livre cité mardi par la presse américaine. »

Maintenant que le Vieux Jacques vient de moins en moins à la Comète, je vais pouvoir spécialiser ce blog en politique internationale.

Ah ! A propos du Vieux Jacques ! Michou a repris la narration de ses aventures. Il vient de moins en moins souvent, mais quand il vient, il ne fait pas les choses à moitié.

Notons que le fils du Vieux Jacques n’est pas obligé de faire suivre ce billet à son grand-père qui, hasard de la généalogie, n’est autre que le père du Vieux Jacques.

Je raconte la suite : le vieux n’a rien retrouvé mais n’a pas de préjudice avec sa carte bancaire et a déjà un nouveau téléphone (il devrait avoir la puce dans la journée). Tonnégrande, quant à lui, était bien fier de sa voiture originale venue tout droit du Japon, de Corée ou de Chine ou de tout autre patelin bien éloigné. Mais quand il casse un phare (dans des circonstances qui ne seraient pas racontables dans un blog grand public), il a beaucoup de mal à trouver un remplaçant.

23 septembre 2009

Le trou du pot de la Comete





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Demain, grande soirée à la Comete

Piano et chant !


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Festival des blogs BD au Kremlin-Bicêtre

"e-artsup, l’école supérieure de la création numérique, est l’un des principaux partenaires du Festival des Blogs BD et du Webcomics durant lequel 180 auteurs de BD numérique sont invités à rencontrer leurs lecteurs les 26 et 27 septembre 2009."

A lire ici.

Je ne sais pas s'ils ont prévu de boire un coup à la Comète mais le Kremlin-Bicêtre est bien la capitale du blogage...

22 septembre 2009

Truc pelucheux

"C'est l'espèce de truc blanc et noir tout pelucheux que tout le monde il aime bien." Que le taulier de Comm and come se livre à une description de Tonnegrande, c'est normal mais un peu prémédité puisqu'il ne le rencontrera que dans une quinzaine de jours.

Mais en parler avec autant d'affection ! Heu... Est-ce bien correct ?

21 septembre 2009

Le trou dans le pot à la Comète

Cette splendide illustration ne représente pas le rébus du dimanche (j’ai encore lamentable échoué) ni même le pot de fleur objet du billet mais le trou dans ce pot de fleur de la Comète.

Reprenons à zéro. La Comète devait fermer tôt, hier soir, puisque Seb, le serveur, avait un train à prendre. Du coup, je suis resté avec le vieux Joël et Nicolas le Loufiat jusqu’à la fermeture. Par un méchant coup du sort, ni Seb ni Jim n’ont pu fermer la porte ! Evidemment Joël et moi étions pliés de rire : c’était la première fois que nous étions obligés de ne pas être virés par les serveurs à la fermeture.

Tout est bien qui finit bien : on a trouvé une solution. Mais je dois avouer que pendant un temps, la seule solution qui s’offrait à nous était que Jim passe la nuit dans le bar et que, par solidarité, je reste avec lui. Enfermés dans un bistro…

La solution trouvée impliquait que Jim soit là à l’ouverture ce matin pour ouvrir la porte à Karima. J’avais décidé d’être de bonne heure : Jim a le sommeil un peu lourd. Je n’étais pas spécialement inquiet, le vieux Joël se couche toujours très tard (vraiment très tard) et il était prévu qu’il appelle Jim à 5h45, ce qui laissait à ce dernier le loisir de dormir cinq ou six heures (et moi sept ou huit). Du coup, je n’ai même pas envisagé d’appeler Jim pour le réveiller vers 6h30 comme souvent, quand il se couche tard et qu’il doit faire l’ouverture. Ce que je ne savais pas, c’est que le vieux Joël a appelé Jim à 4h45… et que Jim s’est évidemment recouché, en comptant sur moi…

Finalement, avec toutes ses conneries, je suis arrivé un peu en retard ce matin. Karima et Jim avaient ouvert la boutique conformément à la conformité conforme.

Quand je suis arrivé, vers 7h10, ils étaient tous les deux en contemplation devant l’immense « pot » en plastique (50 cm de haut et 80 de large, environ) contenant un olivier, juste à côté de l’entrée.

Sur son côté, le pot avait un trou de la forme de l’illustration ci-dessus, le « carré » faisant environ 5 à 7 centimètres de côté. Le haut du carré (plus précisément, le bas de l’espèce de ligne du haut) arrivait juste au niveau de la terre. D’ailleurs, un peu de terre avait coulé par terre.

Au début, je pensais que dans la précipitation du rangement, la veille, Jim avait donné un coup dans le pot avec le pied d’une table mais Karima a remarqué que le plastic était fondu. En fait, le trou avait les bords brulés. Il avait donc été provoqué par la chaleur. Karima et Jim se disait ce matin qu’un client avec jeté un mégot dans le pot et qu’il avait fondu tout seul.

Je les ai laissés à leurs illusions mais un seul mégot n’aurait pas fait tant de dégâts… et n’aurait pas creusé au dessous du niveau de la terre. Surtout, le trou n’aurait pas eu cette magnifique forme.

Tout porte à croire que le trou a été fait volontairement, par un être humain… Incompréhensible…

20 septembre 2009

L'essentiel sur la toile

Merci Vendredi !

Le Vieux Jacques passe à la postérité...

La grippe des cochons de comptoir

Avec toutes ces histoires, je ne sais pas si je suis fâché avec le Vieux Jacques ou pas. Je l’ai bien vu hier soir. Il débarqué à la Comète avec Michou vers 21h30. Si j’écris ce billet, c’est pour que Michou se rappelle ce qu’il a fait hier soir.

Reprenons, jusqu’à 20h45, j’étais à refaire le monde avec Elsa en terrasse de la Comète quand je me suis dit, je cite : « Oups ! J’ai oublié d’aller à l’Amandine ». Dont acte. Elsa devait justement se rendre rue Danton et nous avons fait un bout de chemin ensemble. Je précise ça pour Seb, qui se demandait ce que j’avais bien pu faire avec une jeune fille pendant mes 20 minutes d’absence.

L’Amandine fermait mais Michel a eu la bienveillance de me servir un verre. Puisque vous voulez tout savoir : il y avait un feu d’artifice, place de la République200 mètres de l’Amandine). Michel voulait fermer de bonne heure plutôt que de voir débouler quelques familles qui allaient encombrer sa terrasse jusqu’à « plus d’heure ».

Elsa a pu constater à quel point je suis zinfluent. Pendant que nous étions en terrasse, j’ai été salué par le Maire, le Président de l’Agglomération et j’ai reçu un mail d’un sénateur de droite. Véridique. C’est de la faute de Vogelsong qui commentait un des billets chez moi. Ca me rappelle la première fois où Didier Goux est venu à la Comète : nous avions été salués par le président du Conseil Régional de Guyane.

Toujours est-il que je suis revenu à la Comète vers 21h10 où m’attendait Mohamed qui tentait de vérifier ce que je lui avais dit la veille : « La grippe A n’est jamais attrapée par les ivrognes ». Il a donc oscillé entre le whisky, le calva, le grog et la bière et nous pouvons le rassurer : s’il a mal à la tête, ce matin, ça ne sera pas à cause de la grippe.

Tiens ! Je vais finir par me demander si elle n’est pas réelle, cette grippe, voire encore pire que ce qu’annonce les médias. Nicolas le Loufiat est malade depuis une semaine. Moi-même, je n’étais pas trop bien de vendredi midi à hier midi (je vous conseille le Ricard de l’Aéro : la grippe n’a pas supporté), le patron de la Comète était dans le cirage hier soir et Mohamed n’était pas bien. Cela dit, ça n’est qu’une grippe : deux cachet d’aspirine et on n’en parle plus. Je vais quand même prendre un apéritif préventif ce midi.

Si Mohamed n’est pas à l’apéro ce midi, c’est probablement parce qu’il se sera fait engueuler par son épouse qui n’a pas mes connaissances en médecine. Tonnegrande devrait être là, lui. C’est hier qu’il n’est pas sorti. Samedi dernier, il est sorti à l’apéro mais il a mis trois jours à s’en remettre. Comme quoi, la médecine n’est pas une science exacte.

Toujours est-il que vers 21h30, je devisais avec Mohamed en terrasse quand les deux affreux, Michou et le Vieux Jacques, ont débarqué. Ils avaient tellement bu que non seulement ils n’auront pas la grippe mais en plus le virus chantait la Marseillaise en Breton sur le comptoir.

Les ivrognes sont ainsi faits que mes deux compères étaient persuadés que les autres gugusses au comptoir ont envie de tenir des propos d’ivrognes avec eux. Je leur ai fait ostensiblement la gueule mais ils n’ont pas compris. Du coup, le Vieux m’a offert un verre et j’ai remis une tournée.

Puis le Vieux a jeté l’éponge (non, il n’a pas jeté Michou, il est rentré chez lui). Djibril s’est pointé.

Et le patron a commencé à parler politique. Il en a profité pour soigner sa grippe.

16 septembre 2009

La pouffe du 323

Pour des raisons strictement professionnelles, j’ai fait un long trajet, plus d’une heure, en bus hier. C’est très bien le bus, surtout quand c’est direct… Je m’étais assis dans la « rotonde », au font du bus.

Une véritable pouffe était assise en face de moi. Une vraie, homologuée par la Fédération Française des Pouffes. J’ai essayer d’estimer son âge. A ce niveau de poufferie, on ne peut pas se tromper : elle devait avoir 38 ans. Peut-être venait-elle d’avoir ses 39 ?

Elle avait les cheveux longs, trop longs presque, teints en blond. Les racines noires, deux bons centimètres, nous laissaient penser qu’elle n’est pas une vraie blonde. Elle avait un rouge à lèvre très foncé me rappelant le Vieux Jacques pendant la période du Beaujolais Nouveau. Elle était légèrement trop grosse pour attirer les regards pour autre chose qu’elle n’était : une pouffe. Malgré tout, elle est descendue du bus avant moi et quand elle marchait, dans l’allée, j’ai pu observer que son jean trop serré ne masquait pas son absence de fesses.

Une ou deux stations après notre départ de Bicêtre, un bellâtre de précisément et probablement 28 ans est monté dans le bus et s’est assis juste à côté de nous, perpendiculairement à nous. A ma gauche et à sa droite, à elle, la pouffe assise en face de moi. Le bellâtre avec les cheveux légèrement gominés et son teint mat révélait des origines probablement Italienne mais je ne ferais pas de délit de faciès : je vous rappelle que je suis un blogueur gauchiste.

Ce type était tellement caricatural qu’on ne pouvait que le remarquer. Comme ma pouffe. J’ai donc fait une partie du trajet, le regard amusé passant de l’un à l’autre.

Au bout d’une dizaine de minutes, j’ai compris ce qui me choquait chez le bellâtre. Il était plongé dans un quotidien gratuit, 20 Minutes, mais ne tournait pas les pages. C’est quand il a tourné une page pour la première fois, au bout d’une dizaine de minutes, donc, que j’ai remarqué que c’était la première fois. Il est ensuite resté plus d’un quart sans tourner la page. J’avais moi-même un exemplaire de ce quotidien et j’ai donc été consulter la page en question, pour voir ce qui passionnait ce type. Rien. Le vide sidéral d’un quotidien gratuit. La page était particulièrement limpide contrairement à certains billets de blog (Smiley, mtislav !).

En fait, le type faisait semblant de lire. Je ne sais si s’était pour se donner de la contenance, parce qu’il ne voulait pas regarder ma pouffe… Enfin notre pouffe… ou parce qu’il ne savait pas lire.

Pendant ce temps, notre pouffe faisait les mots fléchés du Parisien à une vitesse remarquable. La célérité de remplissage des cases ne cadrait pas avec son statut officiel de pouffe. Quand elle a fini, elle a plié le journal pour s’attaquer au Sudoku en haut à droite. J’ai donc pu regarder le bas de la grille de mots fléchés.

En fait, je n’ai pas regardé mais un mot que j’ai vu n’était pas en Français : YAC. Surpris, je me suis demandé à quoi il pouvait correspondre et c’est alors que je me suis rendu compte qu’elle avait le journal de la veille. J’avais fait les mots fléchés au comptoir de la Comète, lundi soir. Le mot était YAK. C’est un détail, vous me direz. Mais j’ai regardé les autres mots : une faute par mot, environ, un peu comme dans un blog de gauche (Smiley, Romain !).

Mon bellâtre ne savait pas lire et ma pouffe faisait les mots fléchés phonétiquement.

15 septembre 2009

Coincé dans la zone RER de la Défense

Qu’on me donne immédiatement les coordonnées du type qui était en charge des modifications, à la Défense, lors de l’arrivée du Tramway ! J’avais envie de lui donner des baffes.

Pour des raisons qui ne vous regardent pas, j’étais monté à l’autre bout de la ligne. C’était indiqué « Vous êtes en zone 2 ». Très bien ! J’ai une carte Navigo « Zones 1 et 2 ». Le machin me valide le truc. Je monte. Je fais 20 minutes de sieste et j’arrive à la Défense.

Je tombe sur un portillon de la RATP. Je présente mon badge et une sonnerie rugit discrètement, ce qui est déjà un exploit, provoquant des regards amusés des braves passants qui me prenaient, bien que je sois équipé d’une cravate dans les règles de l’art, pour un gros fraudeur. Un fraudeur en col blanc, en quelque sorte.

J’interprète cette sonnerie grâce à l’écran LCD qui résumait en deux mots : « Hé ! Espèce de gros con. Ton titre de transport n’est pas valable, tu n’avais qu’à payer la somme demandée. Tu es bien dans la merde maintenant. ». Effectivement, je me voyais repartir dans l’autre sens et revenir en métro ce qui m’aurait bien pris une heure et demi…

Cela dit, je ne me voyais pas comme un fraudeur. J’étais même prêt à payer le tarif adéquat. Le Tramway avait validé la possibilité que je puisse le prendre, j’étais de bonne foi avec mon excellent foie qui me rappelle qu’il faut que je finisse ce billet en urgence pour retrouver Tonnegrande à la Comète.

Néanmoins, impossible de trouver un guichet ouvert ou un préposé malgré mes errances d’un bon quart d’heure dans le couloir.

Deux solutions s’offraient moi : repartir en marche arrière ou sauter le portillon. J’ai sauté le portillon. Pour un lecteur lambda, c’est un geste anodin mais pour celui qui me connaît physiquement avec ma légère surcharge pondérale, je peux vous garantir que c’est du sport.

Le pire, ou presque…, je n’ai pas fini ce billet, c’est que j’avais honte de sauter au dessus du truc et que je l’ai fait en cachette, en attendant qu’aucun passant ne soit dans le parage.

J’ai sauté. Et je me suis retrouvé coincé par un autre portillon, celui pour sortir du RER. Ainsi, le type qui mérite des baffes après avoir conçu ce bordel, a fait en sorte que la sortie du Tramway donne sur la sortie du RER. Mais maintenant que j'étais dans la zone RER, je ne pouvais plus revenir en arrière !

J’ai donc du sauter en cachette un deuxième portillon. Mais vu le nombre de gugusses qui fraudaient à ce moment là, j’avais moins honte. On dirait un sport national, dans ce quartier.

Ainsi, le Tramway, comme le métro, est en « zone 2 » (Paris et toute petite couronne) alors que le RER est en « zone 3 ». Déjà, à la base, c’est complètement con : pourquoi deux tarifs différents pour aller à la Défense ? Mais en plus, pour sortir de la zone 2 du Tramway, il faut passer par la zone 3 du RER.

Je suis un peu menteur : un collègue m’a dit qu’une sortie normale existait mais donne à l’autre bout du Tramway ce qui n’est indiqué nulle part. Donc le panneau « sortie » du Tramway donne sur la zone RER ! Et il faut ensuite sortir de la zone RER pour retrouver la liberté… Mais comment un individu normal peut-il le savoir ?

Il est où, l’architecte, que je l’égorge ?

13 septembre 2009

Des photos de cul pour attirer des visiteurs

C'est un concept à la con, je sais. Il n'empêche que vous feriez mieux de cliquer ici pour vous rendre compte par vous-même.

L'autre concept à la con est d'utiliser des mots clés louches pour tomber sur le site d'un gugusse qui aura des surprises en fouillant les "sources de visites".

12 septembre 2009

Comett Show

431. C’est le nombre de billets que j’avais à lire, ce matin, avant d’entamer la rédaction du mon billet du jour. Deux jours d’absence et tout s’emballe. J’aurais du le faire hier soir, mais j’étais à la bourre… A force de faire des billets, je n’ai plus le temps de lire les autres…

C’est pour ça, d’ailleurs, que je suis arrivé en retard à la Comète, hier soir. Vers 19H15. Pour la première fois depuis le début de l’été, les portes étaient fermées, Avenue de Fontainebleau, ce qui fait qu’en passant devant, je n’ai vu que deux ombres, au comptoir. Les deux avaient une forme familière. La présence de Tonnégrande n’avait rien de surprenante mais celle du vieux Jacques m’a laissé sur le cul.

Nous étions fâché depuis la soirée de blogueur du 27 août. Je l’ai déjà raconté mais vous avez peut-être oublié. Je résume : à la fin de cette soirée, le vieux a commencé à rouspéter car les assiettes n’étaient pas assez pleine (alors qu’il était facile de faire la pute et d’aller chercher du rab à la cantine). Comme j’étais l’organisateur de la soirée, cette remarque m’a déplu. J’ai demandé au Vieux de fermer sa gueule. Il a cru que je lui faisais la morale et est parti fâché. Je ne lui ai pas fait la morale mais j’aurais du tenter de lui faire comprendre que quand un type se fatigue à organiser une soirée et qu’elle se passe très bien, on ne critique pas un détail.

J’entre. Je serre la paluche de mes deux loustics et commande un demi. Le vieux sort son porte-monnaie et le paye. Pas un mot échangé à part les amabilités d’usage avec Tonnegrande : « ta journée, ça a été ? ».

Je papote avec lui, Jacques nous ponctuant la discussion de quelques jeux de mot toujours aussi foireux. Il souriait. L’air d’avoir gagné une bataille. Une sorte de monarque regardant son peuple bienveillant.

J’ai immédiatement compris qu’il n’en était pas à son premier verre. J’ai aussi compris un détail : on était le 11 septembre. Les retraites sont versées le 10. Je ne suis pas sur mon blog politique : je peux donc dire des conneries. C’est amusant comment une partie de la population se prend pour le roi du monde lors du versement des prestations sociales. Vers le 4 ou 5 du mois, c’est le sommet, avec le RMI qui tombe…

J’avais rendez-vous avec Emilie et Jim à l’Amandine. Emilie devait m’offrir un verre pour ses 25 ans. Ils avaient fait une grosse soirée, mercredi soir, chez les parents d’Emilie pour fêter ça. L’avant-veille, Jim m’avait demandé si je n’avais pas une idée de cadeau. Je n’en avais pas alors pour rendre service, je lui ai dit : « Une demande en mariage ? ». Il l’a fait, l’andouille. Il m’a appelé, mercredi, alors que je dînais avec un Suisse Zinfluent, au cours de la soirée : « Oui, allo ! » « Hé ! Gros ! Je l’ai fait ! » « Hein ? Quoi ? » « Ce que tu m’as dit l’autre jour. » « Heu… » « La demande en mariage ! » « Ah ! Abruti, je plaisantais ! » « Ah ? » « Oui, enfin, j’espère que je serais témoin ! » « Heu… quoi ? ».

Cela dit, je ne suis pas inquiet : ce n'est pas la première fois qu'il lui fait la demande.

Je suis donc arrivé à l’Amandine, hier soir. J’ai dit à Michel : « Tiens ! Le Vieux est à la Comète. » « Oui, il est passé, je lui ai dit que tu le cherchais partout, et qu'il devrait aller te voir. » Jacques aurait alors répondu : « On va voir, je vais le laisser mariner ». Dix minutes après, il était en bas.

J’avais compris : le Vieux avait cru Michel et avait voulu faire preuve de magnanimité en faisant le premier pas. C’est pour ça qu’il trônait, Papy ! Persuadé que je serai reconnaissant. Ca me fait rigoler : on va probablement prendre l’apéro ensemble, ce midi. Il va m’inviter à manger (la retraite vient d’arriver) et je vais lui dire ses quatre vérités… Et lui faire comprendre que c’est lui qui me doit des excuses. Il va se fâcher à nouveau. Pouf pouf.

En début de soirée, quand j’étais avec lui et Tonnegrande au comptoir, ce dernier (mais non, pas le comptoir, Tonnegrande, suivez un peu, bordel !) reçoit un coup de fil sur son téléphone professionnel. Nous fermons immédiatement notre gueule : ça pouvait être son chef qui n’avait pas spécialement besoin de savoir qu’il était au bistro. Nous avons vite compris que c’était Marcel Le Fiacre.

La question n’est pas de savoir comment Marcel dispose du numéro de téléphone professionnel de Tonnégrande mais de savoir pourquoi il l’a appelé, lui, plutôt que, dans l’ordre logique : Jacques, moi puis le téléphone personnel de Tonnégrande. Le vide du crâne de Marcel est rempli de pensées sidérantes.

Marcel voulait parler à Jacques. Marcel voulait savoir qui était au comptoir car il ne veut pas parler à Seb.

Suivez, bordel ! J’ai aussi raconté cet épisode. Ils sont fâchés. Un dimanche midi, quelques semaines avant, nous étions à l’apéro, à la Comète. Première tournée, servie par Laurence. J’en commande une deuxième, Seb était derrière le bar. « Qu’est-ce tu bois ? » qu’il demande à Marcel. « Quoi ! Mais tu sais bien ce que je bois, je bois toujours pareil à cette heure-ci le dimanche ! » « Heu… Je ne suis jamais au comptoir le dimanche midi ». Marcel s’est fâché tout rouge, Seb aussi. Le patron s’en est mêlé…

Seb était au comptoir hier soir et Jacques le dit à Marcel. Marcel propose de changer de bistro ce que refuse Jacques qui propose à Marcel de boire un coup en terrasse. Au moment où Jacques raccroche, Marcel arrive. Il s’était caché entre la Comète et Leclerc pour appeler Jacques sur le téléphone professionnel de Tonnégrande pour demander qui était au comptoir.

« Le vide du crâne de Marcel est rempli de pensées sidérantes » disais-je.

Je ne comprends pas pourquoi les gens s'étonnent quand ils voient "Maison de Qualité" inscrit sur la porte de la Comète.

10 septembre 2009

Le Brésil à la Comète

C'est ce soir, à partir de 19 heures. Une magnifique chanteuse Brésilienne. Venez nombreux. Musique, bouffe, bière.

Hop !

102 avenue de Fontainebleau - Le Kremlin-Bicêtre

07 septembre 2009

La chaîne des cartes postales

Gaël, spécialiste du divers en plein été, lance une nouvelle chaîne. Elle porte sur les cartes postales de l’été et le principe est simple :

1. Mettre trois ou quatre (ou plus) cartes postales

2. Les commenter si tu le souhaites

3. Rappeler le principe de la chaîne (ces quatre points)

4. Passer la balle à ton voisin

Je m’y lance donc.

La première carte est de ma nièce. Je ne peux pas la dupliquer ici n’ayant pas de scanner.

La deuxième carte est de Marcel le Fiacre. Elle représente une dame nue avec une casquette en train de promener un âne. Un souvenir de ses vacances dans les Pyrénées Equatoriales. Mon blog étant destinée aux enfants, je ne peux pas la recopier ici.

La troisième carte est du Gros Loïc. Elle représente aussi une dame nue avec une casquette et un âne, mais pas en promenade. Elle n’était pas dans une enveloppe. Depuis, la factrice me regarde d’un drôle d’air et ne sonne plus pour les recommandés.

Je passe la chaîne à Disp, Hypos et Arf.

Le 1880 Café !

Ainsi, le Vincennes, à Loudéac, a changé de patron… Et de nom. Il s’appelle maintenant le « 1880 café ». On se demandait pourquoi 1880 !
Notre enquêteur a trouvé :
« 1880 constitue un tournant dans l’histoire de la bière. Le physicien français Louis Pasteur donnera une tournure définitive au brassage de la bière. Au Moyen Age, le fait de boire n’était nullement perçu comme étant nocif. Au contraire! A l’intérieur des murs des cloîtres, la bière coulait à flots. Dans certains couvents, les nonnes auraient bu plus de cinq litres de bière par jour ou avaient du moins droit à cette quantité! Bier & Gezondheid »
http://www.beerandhealth.com/index.php/articles/fr/cid=5/aid=143/
Vive Pasteur !

05 septembre 2009

La chaîne des jeux vidéos anciens

Elle est lancée par Ferocias.

"Je m'intéresse sans doute exclusivement aux jeux vidéos qui ont pour thème les peuples précolombiens mais de nombreux souvenirs partagés avec d'autres blogueurs m'amènent à lancer cette chaîne consacrée aux premiers émois ludiques sur ordinateur(s). Vous avez eu un Micral, un Altaïr, un Apple I ou II, un IBM pc, un Commodore 64, un Amstrad, un ZX SPectrum, un Oric, un TO7, un MO5? Cette chaîne est faite pour vous !"

A part le jeu de tennis qu'on avait à la maison (ces vieux machins en noir et blanc connectés à la télé, avec deux poignées de jeu qui permettaient de faire bouger verticalement une petite barre sur le côté de l'écran, en servant de raquette), le plus vieux "vrai jeu" sur lequel j'ai passé des heures est un jeu de "glouton" sur un Goupil 2. Mais ça ne nous rajeunit pas... Le début des années 80 ?

Plus tard, de 87 à 90, j'ai passé des heures à jouer à Tetris... J'étais un champion !

Je tague, maintenant Homer, Eric et Olympe. Sinon, elle va gueuler parce que je tague que des mecs.

03 septembre 2009

Un décolleté pendant le repas

Des nouvelles, qu’ils veulent, les lecteurs. Les pauvres ! S’ils savaient… Le Vieux Jacques a disparu depuis notre fâcherie de jeudi dernier, à laquelle de nombreux blogueurs ont participé, comme Homer, Romain ou Arf.

Je crois que ça fait très longtemps qu’on n’a pas été fâché si longtemps. C’est de la faute de Michou. Généralement, c’est lui qui va chercher le vieux pour nous réconcilier mais il doit penser qu’il a dépassé les bornes.

Ca nous fait des vacances. Mais il n’y a plus grand-chose à raconter dans le blog. A part la soirée de mercredi dernier mais Gaël n’est pas d’accord.

Il est néanmoins temps, pour moi, d’annoncer la prochaine soirée de blogueurs. C’est ce soir. Mais elle est privée. Christie sera là en début de soirée. Puis Fiso et Tonnegrande : dîner entre amoureux, tous les trois.

Penser à s'asseoir en face de Fiso.

02 septembre 2009

Les gonzesses n'ont qu'à bien se tenir

Les femmes engagées semblent s'amuser beaucoup avec Google. Par contre, je ne sais pas laquelle vient de tomber sur ce blog en cherchant des renseignements pour une "partouze avec clochard".

01 septembre 2009

Zac Efron en a-t-il une grosse ?


C'est la question que posait le monsieur Guadeloupéen ou la madame Guadeloupéenne à Google à 17h54 (notre illustration) et Google pensait que mon blog aurait eu la réponse.

Google se trompe parfois. On est peu de choses...

N.B. : Je suis plié de rire... L'association des fan de Zac de Efron me followe sous Twitter et sera donc informé en avant première de la parution de ce billet. Dites-vous bien que je fais ça pour vous...