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La connerie étant le seul chemin susceptible de nous faire entrevoir une parcelle de vérité, utilisons la par des moyens de communication efficaces. Le temps qu'on remplisse nos verres.
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30 octobre 2009
Cauchemar !
C'est rare que je me rappelle de mes rêves, le matin. A l'instant, je fais mon tour des blogs et vais chez Jeffanne. A quatre heures du matin, je l'ai appelée et elle m'a engueulé comme du poisson pourri. J'étais très peiné car je voulais juste lui donner quelques explications pour son blog...
On a des rêves bizarres, des fois... D'autant que je n'ai pas son numéro de téléphone...
29 octobre 2009
27 octobre 2009
Boulin et Pasqua sont dans un bateau
Le premier est probablement tombé à l'eau. Pour ma part, je buvais une bière à l'Aero avec le grand Lolox. Nous regardions une chaîne d'information en boucle.
Trois sujets :
Villepin. Je m'en fous, c'est un gars de droite.
Pasqua. Il a été condamné aujourd'hui à un an de prison. A la télé, il demandait à Nicolas Sarkozy la levée du secret défense pour cette histoire de vente d'armes.
Boulin. Vous vous rappelez de Robert Boulin qui avait été retrouvé noyé dans 50 cm d'eau à la fin de l'époque Giscard ? L'affaire avait conclu à un suicide mais on était en droit de s'interroger... L'enquête pourrait être réouverte dans les prochains jours et la fille de Robert Boulin explique que le SAC pourrait être impliqué.
Ces deux dernières nouvelles peuvent-elles sortir le même jour par pure coïncidence ?
C'est juste une question. Je retourne à mon comptoir.
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26 octobre 2009
Combien d'étages ?
L’ascenseur de ma résidence est tombé en panne hier soir. En rentrant d’une soirée agitée, à la Comète, j’ai twitté « Bordel ! Ascenseur en panne. Six étages à monter ». Hier soir, la soirée était calme mais j’ai quand même twitté : « Bordel ! Ascenseur en panne. Sept étages à monter ».
Des comiques troupiers m’ont encouragé. D’autres clowns ont noté ma contradiction à propose du nombre d’étages.
Je dois donc faire un billet explicatif. Et dites-vous bien que si vous ne comprenez pas tout, ce n’est pas nécessairement de ma faute.
J’habite officiellement au cinquième étage. Mais ça me fait six étages à monter car il y a un « entresol » (l’immeuble est construit sur une pente, l’arrière de ce qui devrait le premier étage n’a pas de fenêtre, contrairement à la façade, cet entresol est donc composé à moitié de parkings et à moitié d’appartements).
Donc, quand j’arrive chez moi et que je constate que l’ascenseur est en panne, je m’autotwitte : « Bordel ! Six étages à me farcir ! ».
Par ailleurs, pour aller de l’Avenue de Fontainebleau où est la Comète à la place piétonne où est l’entrée de l’immeuble, il y a un escalier (l’Avenue de Fontainebleau est au niveau du sous-sol de l’immeuble, par lequel je pourrais rentrer mais je préfère l’entrée normale). Donc, quand je sors de la Comète et que je sais que l’ascenseur est en panne, je me dis « Bordel ! Sept étages à me farcir ! ».
Vous avez suivi ? Oui. Ah ! Ce billet fera date dans l’histoire de la blogosphère.
25 octobre 2009
Bienvenue chez les ch'hips !
J’ai des nouvelles du vieux Jacques. Je me suis pointé à la Comète hier, il y était. Il buvait du Whisky. Je lui demande : « Ah ! Tu bois du Whisky, maintenant ? » . « Ben oui, ils n’ont pas de baby. » Pas convaincu, j’accepte néanmoins le demi qu’il veut m’offrir.
Je lui fait remarquer que « je me demande si t’es pas un peu bourré ? ». « Oui, mais c’est de la faute à Jim, je vais manger chez lui ce soir, des endives au jambon » (au vrai jambon).
Jacques ferait un mauvais avocat.
Me prenant de pitié pour Jim, je lui envoie un SMS (vous savez, ces machins où on est limité à 140 caractères, comme Twitter) : « le vieux est plein, bon courage ». Réponse immédiate : « Ah, il vient finalement ? » « Oui, il arrive ».
Le vieux était content, il allait manger des endives au jambon et regarder « bienvenue chez les ch’ti ».
22 octobre 2009
Que faisais-tu à 23 ans ?
C'est l'excellente chaîne qui m'a tagué plusieurs fois, notamment chez Nemo et un autre mais j'ai oublié qui. Peut-être Olivier, Disp ou Le Coucou qui ont également répondu.
Je ne peux pas y répondre. En septembre, il y avait une chaîne qui me demandait ce que je faisais il y a 20 ans... J'en avais 23. Ca aurait double emploi.
Pour les remercier, je vais les inviter à répondre à une nouvelle chaîne. "Que faisais-tu le 23 avril 2006 ?"; c'est-à-dire il y a tout juste 3 ans et demi. J'ai pris cette date au hasard pour ça.
Je suis prêt à parier qu'ils ont oublié ce qu'ils faisaient le 23 avril 2006. Moi, je suis très organisé, je note tout. Je peux donc répondre.
Je fêtais mes 40 ans avec les copains à la Comète.
21 octobre 2009
Vive les blogs !
Dans une vie de blogueur, il faut des petits plaisirs. Ce billet du Post.fr en est un grand. Je le dédie à Dominique, illustre commentateur de Suzanne. Il n'a rien compris aux blogs...
A part ça, je viens d'apprendre que j'étais marié à Manu. Ca fait un choc.
Les aidants du fond
Puis que je relayais ici, le billet de Jean « Tes vieux sont morts comment ? », je tiens à relayer aussi ce dont je cause le blog politique ce matin : la proximologie.
(photo)
20 octobre 2009
La blogroll de PMA pour Suzanne et Didier
Suzanne a la riche idée de faire un billet pour présenter sa blogroll. Didier en profite pour se foutre de ma gueule et me mettre au défit de présenter la mienne. Chiche ! Mais je m’arrête dès qu’il est l’heure raisonnable de reprendre le travail.
Ca commence bien. Le taulier, Alain, est très sympathique et membre assez peu actif des leftblogs. Son blog est largement le meilleur blog « officiel » d’un échelon quelconque d’un parti politique. Bénissons-le.
Ah ben merde… Je viens de me rendre compte qu’il n’était pas dans mon Google Reader, ce qui fait que je ne lis pas. Honte sur moi. Pourtant, je me rappelle que je l’avais ajouté dans ma blogroll suite à un très bon billet qu’il avait sorti. J’étais plié de rire. Il va maintenant falloir que je rattrape mon retard.
Eric, le taulier, est un « vieux copain de blog ». Je vais vous répéter ce que je lui ai dit, en fin de soirée, le 27 août. « Putain de bordel, sois plus rigide dans le choix des polices de caractères, ton blog est chiant à lire malgré le contenu très intéressant ». Il ne m’a qu’à moitié écouté.
Sauf qu’il a un nom qui s’écrit à l’envers, j’aime bien Arf. Il voit la geekerie un peu moi : avant tout un machin pour rigoler.
C’est un blog que j’ai déjà cité ici, je crois me rappeler. Quand il ne vomit pas en terrasse de la Comète, Gaël est un type très sympathique. Le fait qu’il vomisse nous le rend très attachant sauf que je suis obligé de lui détacher la ceinture après.
Je ne peux pas dire du mal de Néfisa : c’est la e-nièce de Didier Goux. Si elle ne l’était pas, elle pourrait être ma sœur. En fait, Néfisa et moi sommes les deux seules personnes normales dans la blogroll de Didier. Les autres sont des réactionnaires avec du poil dans le nez.
Celui-là, ça ne fait pas longtemps qu’il est dans ma blogroll et dans mon agrégateur. Je ne peux pas en dire grand-chose : il faut que j’étudie.
Je ne vais pas dire du mal d’elle, elle va probablement lire ce billet. C’est une personne aimable, charmante, belle, drôle, intelligente, lettrée. Elle n’a pas de poil dans le nez.
C’est un blogueur Modem. Il faut de tout dans une blogroll. Surtout, il faut être au mieux avec l’ennemi pour être numéro un du classement.
Je ne vais pas en dire du mal, non plus, je viens de l’engueuler sur son blog, il pourrait passer ici la rage au ventre, un couteau entre les dents, comme tout cryptocommuniste qui se respecte.
Vieille copine de blogage, première gonzesse dans les leftblogs. Trublyonne est indispensable. Même si elle consacre moins de temps à faire des billets pour rigoler avec les copains (à part sur son annexe) pour nous permettre de sortir des plaisante grasses.
Sans vouloir l’offenser, et pour une raison qui m’échappe, Mémé Camisole a un des plus vieux blogs politiques que je lis. Peut-être bien avant d’ouvrir le mien.
J’ai déjà raconté l’histoire de nos relations. Je ne vais pas le refaire. Eric est un exemple de blogage, par la manière de présenter son blog, d’alterner les sujets, la manière dont il les traite et plein de chose.
La taulière, même si elle a changé de nom depuis, est une de mes plus anciennes connaissances bloguesque et peut-être la première avec qui j’ai échangé par mail. Elle a un don pour dénicher des trucs indispensables.
Nancy est une de mes plus récentes visiteuses (ici même) et surtout la plus assidue. Tiens ! Je parie qu’elle sera la première à commenter ce billet. Son blog est dépaysant.
C’est un des trois blogueurs Modem de ma blogroll. Je m’étais mis à le suivre le jour où je me suis rendu compte qu’il publiait des billets à la vitesse de l’éclair ! Pire que moi. Politiquement, je suis très éloigné par contre j’aime bien la manière dont il aborde le blogage.
Il m’en fallait deux ou trois, dans la blogroll, de blogueurs libéraux. J’en ai trouvé deux respectables. Rubin en est un ! Il ne fait pas un billet sur deux pour nous expliquer que les Musulmans vont violer nos compagnes si on les empêche d’exciser leurs petites filles. Plus sérieusement, je crois que je me suis mis à le lire suite à une rencontre à la République des Blogs où nous avions sympathisé.
Irène était une commentatrice d’Eric au moment où j’ai commencé le blogage et je la lisais donc à l’occasion (elle parle beaucoup du monde de l’édition et ça me laisse un peu froid). Je me suis mis à la suivre abondamment quand Eric nous a intégré à l’aventure « Equilibre Précaire ».
J’ai connu le taulier par l’intermédiaire de Fiso. Son blog est parfois un peu cru. Maman, ne vas pas voir. Nous sommes assez proche politiquement. Les billets où il parle d’eau sont captivants : c’est son métier. Il vient parfois à la Comète. Si nous parlons parfois d’eau, nous n’en buvons pas souvent.
Je ne sais plus comment on s’est connus. Je crois que Yann m’avait contacté car il était « content » d’avoir un blogueur Costarmoricain en tête du bazar. Depuis, on a sympathisé car on a à peu près la même manière d’aborder le blogage : bière et copains. Des liens, bordel ! Des liens !
Je suis bien emmerdé pour en parler, je ne suis pas son blog. Par contre, j’attends avec impatience que Sarkofrance diffuse ses vidéos dans une de ses annexes. Indispensable.
Bon. Je vais arrêter là. Vous me ferez penser à continuer à l’occasion. Je cite ceux-là car ce sont les premiers dans la blogroll qui est triée dans l'ordre inverse de la date de parution du dernier billet.
19 octobre 2009
PNYX.com - La ceinture de Gaël est chez moi
Sondage : PNYX.com - La ceinture de Gaël est chez moi
J'aime bien essayer les nouveaux trucs (et me moquer bêtement de Gaël et de Louis).
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J'aime bien essayer les nouveaux trucs (et me moquer bêtement de Gaël et de Louis).
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Bloganniversaire
J'ai commis l'irréparable : j'ai failli zapper le bloganniversaire de Manu et vous rappeler qu'il fallait aller voter (heureusement que Gaël est là pour penser à tout). Quant à moi, je suis plié de rire en lisant la pub au dessus de la bannière : "Le bon équilibre pour la consommation de viande". Un rien m'amuse...
Bon anniversaire
Au blog de Poison-Social ! Ca me fait penser que l'anniversaire du présent blog - 4 ans déjà - approche à grand pas... Et tombe le 29 octobre (comme tous les ans...), le jour du prochain Kremlin des Blogs ! Une occasion de plus...
18 octobre 2009
Bilan d'étape
Finalement, je suis très content de ma machine à laver Indésit neuve. Je vais donc payer une tournée générale, à la Comète. Le linge est propre et sec. Trop sec, d'ailleurs, la repassage va gueuler. C'est surprenant mais sur la dizaine de chemises blanches, trois sont toutes froissées alors que les autres sont parfaites.
Je lance une deuxième machine immédiatement avec les draps. Normalement, elle devrait être finie avant la sieste. Je pourrais remettre les draps ce qui m'évitera de ranger ceux-là ensuite et de sortir une nouvelle paire. Et faire la sieste dans des draps chauds.
Par rapport à mon ancienne machine, le cycle de séchage dure plus longtemps... Mais le linge ressort sec même quand la machine est pleine alors qu'avant, il fallait que j'en enlève la moitié.
C'est Poireau qui a dit que je devrais spécialiser mon blog dans les machines à laver. Ca me rappelle une vieille époque de blogage : avec Franssoit, on avait mis des publicités google dans la colonne de gauche de nos blogs. C'est ainsi que je parlais souvent de vaisselles et de machines à laver. On faisait des billets avec mots clés uniquement pour varier ces publicités. Google nous a virés.
Tes vieux sont morts comment ?
C'est l'étrange chaîne que lance Jean dans son blog. Il s'agit de décrire comment sont morts ses aïeux (décédés, pas les vivants, abruti). Très bon billet (Jean n'est habituellement pas très bavard). J'ai la flemme de répondre. Mes grands-pères sont décédés bien avant ma naissance depuis laquelle j'ai enterré un père, deux grands-mères, une arrière-grand-mère, une grand-tante, un oncle, ... En parler le dimanche matin ne me branche pas. Ou alors après la messe.
Jean nous invite aussi à voir un extrait de l'émission d'Ardisson à laquelle participait Ron L'Infirmier. Le détail sur le blog de Ron.
Ma machine à moi
Pour la première fois, dans l'histoire de la zinfluence bloguesque, voilà la photographie de la machine à laver neuve d'un zinfluent Kremlinois effectuant sa première lessive avec une sélection de chemises blanches équipées de différentes tâches. C'est à peu près la première fois de ma vie que je me lève en me disant "tiens ! Mon garçon, tu pourrais faire une lessive pour essayer ta nouvelle machine avec plein de boutons auxquels on ne comprend rien mais sur lesquels il faut très certainement appuyer pour faire démarrer le truc". Vous comprendrez aisément l'émotion qui est la mienne au moment où je rédige ces quelques lignes. Je suis également le seul zinfluent à me lever à 6 heures du matin après m'être couché à minuit pour faire une machine et rédiger un billet de blog pour dire qu'il va le faire. Même que la machine semble suffisamment silencieuse pour que je puisse sérieusement envisager de me recoucher dans la minute qui suit.
16 octobre 2009
Ouaf !
Didier Goux va avoir un nouveau chien. Observons-le cinq minutes. Malgré sa jeunesse, il est gros, noir et a une barbe blanche. Nous connaissons donc le père.
Message personnel : Didier, si vous avez de la Côtes-du-rhône dans la cave, fermez-la à clés.
15 octobre 2009
La bande pas dessinée [perles]
Par Julien
(Edit: ceci n'est pas un billet de Nicolas...)
Bon, demain départ en vacances une semaine. Enfin! Suis pas parti cet été moi. Alors comme cadeau, je vous laisse le pearltree "la bande pas dessinée". C'est une bande dessinée... mais qui n'est pas dessinée. Logique! Enfin bref, moi elle me fait rire.
Suffit de cliquez sur la perle puis le gros bouton bleu "view" en bas et la flèche "next" pour chaque épisode. Amusez-vous bien!
(Edit: ceci n'est pas un billet de Nicolas...)
Bon, demain départ en vacances une semaine. Enfin! Suis pas parti cet été moi. Alors comme cadeau, je vous laisse le pearltree "la bande pas dessinée". C'est une bande dessinée... mais qui n'est pas dessinée. Logique! Enfin bref, moi elle me fait rire.
Suffit de cliquez sur la perle puis le gros bouton bleu "view" en bas et la flèche "next" pour chaque épisode. Amusez-vous bien!
Soirée amandine
Si quelqu'un me cherche, ce soir, ce n'est pas la peine de passer à la Comète. Je ne suis pas fâché mais l'Amandine ferme demain à 15 heures pour un mois de travaux. Il n'est pas exclu que le patron paye sa tournée, je ne vais pas louper ça.
Vous pouvez néanmoins aller à la Comète : il y a un concert de jazz.
14 octobre 2009
Blogueur ménager
On peut être blogueur zinfluent et avoir des problèmes ménagers. Car je suis aussi blogueur célibataire et blogueur tête en l’air. Le week-end d’avant, j’étais en Bretagne mais en rentrant, le soir, je me suis dit : « Tiens ! Mon garçon, tu devrais lancer une machine ». Je dois préciser que je suis aussi blogueur fainéant. Je fais des lessives quand j’ai peur de ne plus en avoir de propres prochainement. Mais je suis toujours en retard. A ma décharge : pour faire une machine, il faut être à la maison mais quand on vit en appartement, il faut que le lavage soit terminé avant 22h pour éviter d’emmerder les voisins avec l’essorage.
Ainsi, certains week-ends, j’ai jusqu’à quatre machine en retard. Vous imaginez le bordel dans l’appartement de 48m2 pendant le séchage ! (l’illustration n’est pas de moi : je l’ai prise au hasard sur le web).
Donc, dimanche, en rentrant de week-end en Bretagne, je me suis dit : « Tiens ! Mon garçon, tu devrais lancer une machine, ça t’évitera d’être en retard ». La machine finie, je l’arrête et je m’en vais boire un gorgeon dans un troquet du coin au hasard : La Comète. En rentrant, j’oublie de vider la machine.
Le week-end dernier, le dimanche soir, je me dis « Bordel ! Tu as oublié de faire une lessive ». Lundi soir, je rentre de bonne heure pour en faire une. J’ouvre la machine et je découvre du linge à l’intérieur. Sans compter une odeur absolument pas sympathique. Je me dis « Merde ». Je sors un tee-shirt pour le sentir et je constate qu’il est trempé. Il n’avait pas été essoré. Je devine alors qu’il faudra que je refasse une lessive mais j’ai décidé d’attendre le week-end suivant pour éviter de nouvelles emmerdes. Je sors néanmoins les tee-shirts de la machine pour les faire sécher en les pendant sur des cintres à la barre de douche.
Vous me suivez ? C’est un billet ménager par un célibataire fainéant, n’oubliez pas. Une bonne mère de famille aurait probablement agit autrement : pas moi.
Une fois les tee-shirts étendus, il restait dans la machine quelques caleçons et des chaussettes. Par réflexe, à ce stade de l’étendage, je mets la machine en position séchage pour qu’elle termine le petit linge : ce n’est pas une question de fainéantise mais de nombre de cintres. Un réflexe idiot, je fais ça à chaque fois.
J’oublie complètement jusqu’au lendemain matin. Il fallait bien que j’enlève les cintres pour pouvoir prendre une douche. Je pends donc les tee-shirts (qui, au moins, ne puaient plus) à la poignée de la porte des chiottes, le temps de prendre cette douche.
Si vous connaissiez un peu mieux mon appartement, vous seriez que la porte des chiottes est en face de l’endroit du lit où je m’assois pour mettre mes chaussettes en écoutant la radio pour préparer mon billet politique du matin. Dans la position où j’étais, j’ai vu ce que je n’avais pas vu la veille : mon joli tee-shirt bleu avait une grosse auréole marron. En observant mieux, j’ai vu que le linge était plein de poudre blanche (il s’agit de la lessive, précision qui sera utile aux incompétents de mon espèces, mais j’ai eu peur, pendant 3 secondes qu’il s’agisse d’autre chose. Non. Pas du vomi).
Non seulement l’essorage n’avait pas été fait mais la lessive non plus. Je pense alors à mes chaussettes dans la machine en position « sèche linge ». Et je réactive : le tambour ne tourne plus.
La machine est cassée. Elle aurait eu 16 ans en mars. Paix à son âme.
Non seulement, ce week-end, j’ai deux lessives à faire, mais.
- Il a fallu que je fasse une lessive à la main. Oui, Moi.
- Il faudra que j’aille avec le vieux Joël, qui a une camionnette, faire un achat conséquent.
J’aime bien faire les courses avec le Vieux Joël. Comme il ne boit plus, je n’ai qu’un verre à lui offrir.
13 octobre 2009
La Comète espionnée par Facebook
Force est de constater qu’aucun billet sérieux n’a été fait sur ce blog depuis deux jours. Il faut dire que je ne peux pas nécessairement tout raconter, notamment la journée de samedi d’un gros noir à barbe blanche qui n’a plus la goutte mais aura des problèmes conjugaux prochainement s’il continue à ce train là.
Ca n'intéresse personne.
A part ça, il ne se passe rien au Kremlin-Bicêtre. Ah ! Si ! Antoine est revenu à la Comète. Nous avons parlé blogage. Il a pris un compte Facebook. Nous sommes désormais des amis dans ce machin. Je pourrais raconter des conneries sur son dos mais sa fille est aussi ma potesse et est susceptible de lire les billets automatiquement redirigés..
Le Vieux Jacques et Marcel Le Fiacre ne viennent plus à la Comète ce qui nous fait des vacances. Marcel ne peut pas supporter Seb, le serveur, depuis la fois où ce dernier lui a demandé ce qu’il voulait boire. Le Vieux Jacques est fâché avec moi mais je pense qu’il ne sait pas trop pourquoi. On ne voit plus Jackie la Grosse à Jacques. Aucun des trois n'a Facebook.
En fait, la meilleure cliente de la Comète est désormais Fiso. Mais je ne peux pas raconter qu’elle s’est promenée à poil sur le comptoir en chantant la Marseillaise en Breton. Sa mère nous lit peut-être. Et en plus, ce n’est même pas vrai. Ramdane fait la gueule quand Fiso est là puisqu’avec Tonnégrande, on préfère que regarder son décolleté (à elle) que de parler avec lui. Ils n'ont pas Facebook.
Molière ne vient plus depuis qu’on est définitivement fâchés pour la troisième fois depuis qu’il croit que j’ai perdu les Tupperware qu’il a reçus en héritage de son pote docteur. Il n'a pas Facebook.
Reste Djibril, le Grand Lolox, …Mais on est potes sous Facebook.
12 octobre 2009
Calendrier Zac Efron
Nous informons notre lectorat féminin que des calendriers Zac Efron seront prochainement disponibles. Et pendant qu'on les feuillette, on n'est pas au bistro.
11 octobre 2009
La perle du Vieux Jacques
Une toute première fois
Je suis sommé par Olivier de raconter ma première fois. La première fois où l’on a retourné une personne du sexe opposé. Ou du même sexe, ne soyons pas chauvin.
Je me rappelle très bien. C’était en 1956. Mon père, à ce qu’on m’a raconté, avait fauté avec une certaine Frida. En fait, elle avait accouché sous X après avoir été ultra violée. Frida était tenancière d’un bordel, à Toulon, quand je l’ai retrouvée, en 1956. J’avais 13 ans.
Une de ses employées, Lulu, devait me garder mais je m’intéressais de près à cette honorable personne qui avait des seins tels qu’un seul aurait suffit à la satisfaction d’un régiment d’infanterie de marine. Je l’observais. Elle me gardait pour éviter que je finisse la réserve de Beaujolais nouveau qui devait servir de Champagne pour le 14 juillet, en y ajoutant quelques cachets d’Aspro.
Amusée par mon manège, elle vit mon érection et se dit qu’un peu de chère fraîche ne nuirait pas à sa santé même si coucher sans recevoir une rétribution honorable n’était pas dans ses habitudes.
Cette époque est révolue. Maintenant, sauf par snobisme, les braguettes sont à fermeture éclair mais, à l’époque, la mienne était à boutons. Au moment où Lulu dégrafa le premier, mon érection atteignit le sublime mais le deuxième bouton lâcha immédiatement et se glissa entre ses seins avantageux. Bien encordé, je partis à sa recherche écartant les nichons l’un après l’autre. Contrairement à nos chercheurs modernes qui reçoivent de plus en plus de subventions pour trouver de moins en moins, je trouvai le bouton en quelques minutes.
Lulu est une personne prévenante et bien équipée. Outre sa poitrine indescriptible, elle avait un nécessaire à couture et entreprit de recoudre le bouton. Ce n’est qu’une vingtaine de secondes après le début de l’exercice que j’ai compris que j’aurais du enlever mon pantalon avant. L’aiguille était fine et elle a eu une manière sympathique d’arrêter l’hémorragie. Ce n’est que le lendemain matin, en passant aux toilettes, que j’ai su où était passé le dé à coudre.
Il me fallait, ce matin, une histoire de braguette pour présenter la perle de Marcel Le Fiacre. Cette chaîne tombe bien.
J’attendrais d’avoir un âge plus avancé pour raconter la première fois. Dans l'attente, je vais taguer
10 octobre 2009
Mon Elysée, pour une perle
On m'a "obligé", pour une chaîne, à me replonger dans les archives de mon blog politique. Je savais quel billet mettre en avant dans cette chaîne. Fin 2006, j'avais menée une candidature parodique à l'élection Présidentielle. Ca vaut bien une perle, non ?
Ca me plonge dans une certaine mélancolie. Si certains se demandent ce que ça fait d'occuper la première position d'un classement de blogs politiques, je les encourage à étudier certains billets de cette perle. D'ailleurs, je suis content de moi : je viens les relire. Et je souriais bêtement et me disais : "Putain, qu'est-ce qu'on pouvait déconner, à cette époque !". Quand on est numéro du truc, on n'ose plus se lâcher. Ce qui est d'ailleurs complètement con, puisque c'est en écrivant ses billets délirants que je suis monté dans le classement.
Tiens ! Le machin politique de la semaine tourne autour de l'affaire Mitterrand ! A cette époque de début de blogage, j'aurais probablement fait un billet pour me foutre de sa gueule : "ahah, on tripote des petits garçons, on l'écrit dans un bouquin et ça vous retombe sur la gueule". J'aurais pu me moquer de mes copains blogueurs pudibonds. J'aurais pu...
Nostalgie ! A ce propos, j'ai répondu à la même chaine de blog ici. J'aurais pu citer le billet écrit le jour de mes 40 ans. C'est le genre de billet qui vous sort pas les tripes car vous voulez rédiger un truc pas mal et que vous savez que vous allez réussir. Ca demande de l'énergie. Je m'en rappelle aussi, car, j'y avais pondu une phrase que j'aime bien : "ayant atteint la quarantaine, je suis sensé passer à droite sans verser une larme à gauche."
Et en cherchant le lien et la phrase exacte, je relis le billet. La conclusion était, à propos de mon entrée dans une nouvelle décennie : "Je peux continuer à écrire n’importe quoi dans les blogs, en espérant que 2 ou 3 zigotos aient le courage de me lire ?"
Je vais continuer.
09 octobre 2009
Mes âneries préférées
Une chaîne circule, dans les blogs. Amusante. Je suis tagué. Mais vous ne saurez pas par qui. Il s'agit de dire quel est le billet que l'on a préféré dans son propre blog.
Je ne sais pas répondre (il faut dire que je fais tellement de billets...). Je vais donc citer deux billets. Non pas parce que je les "préfère" mais parce qu'ils sont associés à d'excellent souvenir.
Le premier décrit la fois où Marcel racontait à Fiso comme il s'était coincé le machin dans la braguette. Nous, on connaissait déjà l'histoire mais Marcel a une façon de raconter...
Le deuxième est une histoire de coiffeur.
07 octobre 2009
Des fraises et de la tendresse
Le comité de rédaction du blog s'est réuni en compagnie de la direction générale. Le principal rédacteur (il y en a un autre qui a pour boulot de coller des perles dans le bazar mais il considère probablement ce blog comme n'étant pas sérieux ce qui est une erreur manifeste, c'est juste un blog avec des parenthèses trop longues) étant à nouveau fâché avec le personnage principal, une reconversion en urgence a été proposée. Dorénavant, nous nous spécialiserons en recettes de tartines aux fraises. Nous faisons déjà des émules.
06 octobre 2009
Sandwich aux fraises
04 octobre 2009
Nus entre les vignes
"FUISSE (Saône-et-Loire) — Entièrement nus, plus de 700 volontaires ont posé samedi dans le vignoble bourguignon devant l'objectif du photographe américain Spencer Tunick, à l'appel de Greenpeace, pour alerter l'opinion sur les dangers du réchauffement climatique pour la viticulture."
Je me demandais justement où étaient passés Fiso et Tonnégrande.
Je me demandais justement où étaient passés Fiso et Tonnégrande.
03 octobre 2009
Un débit de poissons à Loudéac
Le "1880 café" ayant remplacé "le Vincennes", la décoration a été refaite et quelques gracieux objets ont été déposés sur les tables. Notre reporter s'est sacrifié en allant boire un verre uniquement pour prendre des photographies :
Il s'agit de sympathiques petits pots de fleurs avec des plantes aquatiques délicatement déposés dans des vases plein d'eau.
C'est très joli.
Un type a bien évidemment eu l'idée d'y ajouter des poissons. Une aimable cliente s'est chargée de l'opération. Elle a acheté des guppies (phonétiquement !), de charmants poissons exotiques.
Combien de temps tiendront-ils ?
Le patron est obligé de les ranger au dessus de la machine à café pour les tenir au chaud, la nuit. Il faut aussi changer l'eau tous les jours, ce qui prend une bonne demi heure.
Sans compter que les clients ne devraient pas tarder à y jeter leurs fonds de Ricard pour des expériences scientifiques amusantes.
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Il s'agit de sympathiques petits pots de fleurs avec des plantes aquatiques délicatement déposés dans des vases plein d'eau.
C'est très joli.
Un type a bien évidemment eu l'idée d'y ajouter des poissons. Une aimable cliente s'est chargée de l'opération. Elle a acheté des guppies (phonétiquement !), de charmants poissons exotiques.
Combien de temps tiendront-ils ?
Le patron est obligé de les ranger au dessus de la machine à café pour les tenir au chaud, la nuit. Il faut aussi changer l'eau tous les jours, ce qui prend une bonne demi heure.
Sans compter que les clients ne devraient pas tarder à y jeter leurs fonds de Ricard pour des expériences scientifiques amusantes.
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01 octobre 2009
Résultats du vote interne au Parti Socialiste
100% des clients socialos au comptoir ont donné leur avis. 33% font un billet débile pour voir l'impact sur la fréquentation du blog.
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Héritage de Tupperware, la suite
Ceux qui ne savent pas pourquoi, bien décidé à sortir malgré deux annulations, je me suis repointé à la Comète vers 21 heures, hier soir, sont invités à lire mon précédent billet.
Je suis arrivé à la Comète avec le vieux Joël. Le grand Lolox était au comptoir... de même que Molière. Je n'avais pas vu Lolox depuis l'avant-veille : il devait finir la soirée chez La Branlette avec le personnel de l'établissement et je suppose que la soirée avait été rude.
Surtout, je n'avais pas vu Molière depuis trois ou quatre semaines. Je l'avais alors croisé chez Leclerc et il m'avait rappelé qu'il fallait que je lui ramène les Tupperware ! J'ai déjà raconté l'épisode dans le blog mais je vais recommencer.
Ca date du début de l'été. Molière, qui vient de Pondichéry, vit avec sa belle-soeur, qu'il fait passer pour sa femme. Je vous ai dit que je n'inventais jamais rien dans ce blog. Je viens d'apprendre que sa vraie femme vit en Inde et que celle qu'il fait passer pour sa femme n'est "que" sa belle-soeur. Ca explique probablement pourquoi elle ne fait pas la gueule quand elle vient le chercher au bistro. Toujours est-il qu'elle cuisine très bien.
Un soir, début juillet, Molière avait ramené des préparations Indiennes à Nicolas Le Loufiat et à Nicolas le Taulier de ce blog. Elles étaient dans les fameux Tupperware... Je demande à Nicolas Le Loufiat de mettre les miens en chambre froide pour que je les récupère en fin de soirée.
Panne de courant. Tout le secteur dans le noir. Ca dure longtemps... Les appareils électroniques grillent un par un. Nicolas appelle le patron qui dit : "on ferme". Hop. Nicolas donne donc la consigne à Camille, le cuistot, parti depuis, de transférer la bouffe utile dans les chambres froides du bas qui sont prévues par résister aux coupures de courant contrairement à la chambre froide de la cuisine et de jeter toute la bouffe qui n'était pas possible de sauver.
Hop ! A la poubelle, nos Tupperware. Dans l'affolement, on n'y pense pas. C'est le lendemain soir qu'on s'est rappelés de la scène et, avec Nicolas, nous avons convenu que notre bouffe ne pouvait qu'être passée à la poubelle. Nous étions réellement gênés : non seulement nous avions perdu de l'excellente bouffe mais, en plus, la "femme" de Molière s'était fatiguée à nous la préparer...
Nous avions donc convenu de ne rien dire à Molière pour ne pas les peiner, lui et son "épouse".
Molière était repassé quelques jours après et nous lui avions dit "Merci, c'était vraiment très bon." "De rien, elle cuisine vraiment très bien, mon épouse. Vous penserez à me ramener les Tupperware" "Oui, oui, pas de soucis". Et il se casse.
Avec Nicolas, nous étions bien emmerdés. Obligés d'inventer une nouvelle histoire. Pour ma part, j'avais tranché : "Vous commencez à me casser les burnes avec vos clients tordus, la prochaine fois que je vois Molière, je lui dis que j'ai laissé les machins ici" (sous-entendus : "c'est vous qui avez foutu mes machins à la poubelle et qui gagnez de l'oseille avec ce con... et avec moi, je laisse tomber").
Fin août, je recroise donc Molière chez Leclerc qui me rappelle pour les Tupperware et je vais pour débiter mon histoire mais, me trouvant assez enfoiré de mettre ça sur les autres, j'invente une autre histoire. "Hé ho ! Tu commences à me casser les burnes, j'ai déjà amené deux fois les machins à la Comète, mais on ne t'a pas vu depuis, je ne sais même plus où ils sont les trucs".
Je lui propose de lui filer dix euros pour qu'il en achète d'autres...
C'est alors qu'il me raconte son histoire. Sa "femme" a hérité des Tupperware suite au décès de leur copain toubib (que je connaissais vaguement). Je vous laisse méditer. Je répète : "Sa "femme" a hérité des Tupperware suite au décès de leur copain toubib". Je ne vois pas ce que je peux rajouter.
Admettez quand même que jamais une histoire de Tupperware ne peut générer autant d'émotion ! Et de rebondissements...
Pris de pitié, je ne sais quoi faire. Je décide d'inventer une histoire sordide pour expliquer la perte des trucs. Du style "Ma grande soeur est passée me voir cet été et, sans savoir qu'ils n'étaient pas à moi, les a embarqués pour ramener le reste de fromage où elle habite, en Alsace". Ca ne mange pas de pain : je n'ai pas de grande soeur et ma petite soeur n'habite pas en Alsace mais à Périgny.
J'arrive donc à la Comète, hier soir, et je vois Molière qui discutait avec Nicolas Le Loufiat pendant que le grand Lolox buvait sa 124154ème 1664. Et il commence à m'engueuler, ce qu'il n'aurait pas du faire : "hé ho Nicolas, il faut que tu penses à ramener les Tupperware, ça a assez duré". Il n'aurait pas du car il était en tort : on ne l'avait pas vu depuis un bout de temps. "Ho ! T'es gonflé, je les ai déjà descendus tous les soirs pendant une semaine, tu n'es pas venu les chercher, je ne sais même plus où il est ton merdier, je ne sais pas si je ne l'ai pas laissé là un jour ou utilisé pour autre chose, je m'en fous de tes Tupperware, tu me casses les couilles.".
Le Vieux Joël et le grand Lolox étaient impressionnés par ma colère. Il a fallu que je leur fasse un clin d'oeil pour leur montrer que je plaisantais et utilisais la situation pour mettre une connerie sur le compte de Molière. Les andouilles étaient pliées de rire mais tournaient le dos à Molière. Par contre, j'étais face à lui et j'avais du mal à me retenir.
Molière : "Mais pourtant, je t'avais dit que c'est tout ce que nous avais laissé mon copain, tu sais, le Toubib, en héritage, ma femme y tient beaucoup, ... C'est tout ce qui lui reste..."
Moi : "Mais putain de bordel de merde, tu ne vas pas nous casser les couilles pendant 107 ans avec cette histoire. Je te dis que je ne sais même pas où ils sont. Je les ai trimballés pendant des semaines et tu n'es pas venu les récupérer, alors maintenant tu va arrêter de nous faire chier et tu fermes ta gueule. Je te présente mes excuses, je n'ai pas fait attention, il faut dire que je ne peux pas passer ma vie à surveiller des Tupperware, même s'ils sont reçus en héritage, fais pas chier".
Je veux bien avoir pitié d'un type à qui un pote a perdu les deux Tupperware reçus en héritage mais il fallait bien que je m'en sorte.
Il prend son téléphone et appelle sa "femme". J'entends la fin de la conversation (Lolox aussi, il me l'a confirmé) : "Ah ben, on sait à qui on a affaire, maintenant !"
Il est parti fâché.
Je suis arrivé à la Comète avec le vieux Joël. Le grand Lolox était au comptoir... de même que Molière. Je n'avais pas vu Lolox depuis l'avant-veille : il devait finir la soirée chez La Branlette avec le personnel de l'établissement et je suppose que la soirée avait été rude.
Surtout, je n'avais pas vu Molière depuis trois ou quatre semaines. Je l'avais alors croisé chez Leclerc et il m'avait rappelé qu'il fallait que je lui ramène les Tupperware ! J'ai déjà raconté l'épisode dans le blog mais je vais recommencer.
Ca date du début de l'été. Molière, qui vient de Pondichéry, vit avec sa belle-soeur, qu'il fait passer pour sa femme. Je vous ai dit que je n'inventais jamais rien dans ce blog. Je viens d'apprendre que sa vraie femme vit en Inde et que celle qu'il fait passer pour sa femme n'est "que" sa belle-soeur. Ca explique probablement pourquoi elle ne fait pas la gueule quand elle vient le chercher au bistro. Toujours est-il qu'elle cuisine très bien.
Un soir, début juillet, Molière avait ramené des préparations Indiennes à Nicolas Le Loufiat et à Nicolas le Taulier de ce blog. Elles étaient dans les fameux Tupperware... Je demande à Nicolas Le Loufiat de mettre les miens en chambre froide pour que je les récupère en fin de soirée.
Panne de courant. Tout le secteur dans le noir. Ca dure longtemps... Les appareils électroniques grillent un par un. Nicolas appelle le patron qui dit : "on ferme". Hop. Nicolas donne donc la consigne à Camille, le cuistot, parti depuis, de transférer la bouffe utile dans les chambres froides du bas qui sont prévues par résister aux coupures de courant contrairement à la chambre froide de la cuisine et de jeter toute la bouffe qui n'était pas possible de sauver.
Hop ! A la poubelle, nos Tupperware. Dans l'affolement, on n'y pense pas. C'est le lendemain soir qu'on s'est rappelés de la scène et, avec Nicolas, nous avons convenu que notre bouffe ne pouvait qu'être passée à la poubelle. Nous étions réellement gênés : non seulement nous avions perdu de l'excellente bouffe mais, en plus, la "femme" de Molière s'était fatiguée à nous la préparer...
Nous avions donc convenu de ne rien dire à Molière pour ne pas les peiner, lui et son "épouse".
Molière était repassé quelques jours après et nous lui avions dit "Merci, c'était vraiment très bon." "De rien, elle cuisine vraiment très bien, mon épouse. Vous penserez à me ramener les Tupperware" "Oui, oui, pas de soucis". Et il se casse.
Avec Nicolas, nous étions bien emmerdés. Obligés d'inventer une nouvelle histoire. Pour ma part, j'avais tranché : "Vous commencez à me casser les burnes avec vos clients tordus, la prochaine fois que je vois Molière, je lui dis que j'ai laissé les machins ici" (sous-entendus : "c'est vous qui avez foutu mes machins à la poubelle et qui gagnez de l'oseille avec ce con... et avec moi, je laisse tomber").
Fin août, je recroise donc Molière chez Leclerc qui me rappelle pour les Tupperware et je vais pour débiter mon histoire mais, me trouvant assez enfoiré de mettre ça sur les autres, j'invente une autre histoire. "Hé ho ! Tu commences à me casser les burnes, j'ai déjà amené deux fois les machins à la Comète, mais on ne t'a pas vu depuis, je ne sais même plus où ils sont les trucs".
Je lui propose de lui filer dix euros pour qu'il en achète d'autres...
C'est alors qu'il me raconte son histoire. Sa "femme" a hérité des Tupperware suite au décès de leur copain toubib (que je connaissais vaguement). Je vous laisse méditer. Je répète : "Sa "femme" a hérité des Tupperware suite au décès de leur copain toubib". Je ne vois pas ce que je peux rajouter.
Admettez quand même que jamais une histoire de Tupperware ne peut générer autant d'émotion ! Et de rebondissements...
Pris de pitié, je ne sais quoi faire. Je décide d'inventer une histoire sordide pour expliquer la perte des trucs. Du style "Ma grande soeur est passée me voir cet été et, sans savoir qu'ils n'étaient pas à moi, les a embarqués pour ramener le reste de fromage où elle habite, en Alsace". Ca ne mange pas de pain : je n'ai pas de grande soeur et ma petite soeur n'habite pas en Alsace mais à Périgny.
J'arrive donc à la Comète, hier soir, et je vois Molière qui discutait avec Nicolas Le Loufiat pendant que le grand Lolox buvait sa 124154ème 1664. Et il commence à m'engueuler, ce qu'il n'aurait pas du faire : "hé ho Nicolas, il faut que tu penses à ramener les Tupperware, ça a assez duré". Il n'aurait pas du car il était en tort : on ne l'avait pas vu depuis un bout de temps. "Ho ! T'es gonflé, je les ai déjà descendus tous les soirs pendant une semaine, tu n'es pas venu les chercher, je ne sais même plus où il est ton merdier, je ne sais pas si je ne l'ai pas laissé là un jour ou utilisé pour autre chose, je m'en fous de tes Tupperware, tu me casses les couilles.".
Le Vieux Joël et le grand Lolox étaient impressionnés par ma colère. Il a fallu que je leur fasse un clin d'oeil pour leur montrer que je plaisantais et utilisais la situation pour mettre une connerie sur le compte de Molière. Les andouilles étaient pliées de rire mais tournaient le dos à Molière. Par contre, j'étais face à lui et j'avais du mal à me retenir.
Molière : "Mais pourtant, je t'avais dit que c'est tout ce que nous avais laissé mon copain, tu sais, le Toubib, en héritage, ma femme y tient beaucoup, ... C'est tout ce qui lui reste..."
Moi : "Mais putain de bordel de merde, tu ne vas pas nous casser les couilles pendant 107 ans avec cette histoire. Je te dis que je ne sais même pas où ils sont. Je les ai trimballés pendant des semaines et tu n'es pas venu les récupérer, alors maintenant tu va arrêter de nous faire chier et tu fermes ta gueule. Je te présente mes excuses, je n'ai pas fait attention, il faut dire que je ne peux pas passer ma vie à surveiller des Tupperware, même s'ils sont reçus en héritage, fais pas chier".
Je veux bien avoir pitié d'un type à qui un pote a perdu les deux Tupperware reçus en héritage mais il fallait bien que je m'en sorte.
Il prend son téléphone et appelle sa "femme". J'entends la fin de la conversation (Lolox aussi, il me l'a confirmé) : "Ah ben, on sait à qui on a affaire, maintenant !"
Il est parti fâché.
Héritage de Tupperware
Si vous lisiez dans un blog que son taulier avait été obligé d'engueuler Molière parce que le taulier en question avait perdu les Tupperware du dit Molière alors qu'il tenait à les récupérer parce qu'ils représentaient le dernier souvenir de son ami docteur décédé, vous ne le croiriez pas. Vous auriez tort.
Je n'invente jamais rien, dans ce blog, même si je dois avouer que les dialogues sont un peu brodés.
Je vais donc profiter de mon trajet en métro pour vous raconter ma soirée d'hier, une première dans l'histoire de ce blog.
Jim la Branlette nous avait invité à manger des endives au jambon chez lui. Je lui avais de mandé de reporter la date pour que je puisse assister à la République des Blogs mais il avait insisté. Moi pas. Mes copains de bistro sont souvent irrités quand je passe des soirées avec des blogueurs plutôt qu'avec eux. Ça les énerve que je puisse fanfaronner avec d'autres gugusses. C'est complètement con : je vois les blogueurs deux ou trois fois par mois alors que je suis "à eux" tous les autres jours. Les copains de bistro sont plus difficiles à gérer que des épouses.
J'arrive donc à la Comète. Le vieux était dehors au téléphone et j'ai eu la surprise de voir Tonnégrande au comptoir. Il n'était pas sorti depuis vendredi à cause de sa goutte. On s'est foutus de sa gueule, c'était bien. "Santé mais pas des pieds". "Alors, tu bois au compte goutte ?". "Alors, un dernier verre pour la goutte ?". J'en passe.
Voilà la Branlette qui se pointe. Il venait de se rappeler qu'il nous avait invités. Il a refusé le verre car il devait acheter les endives, le jambon, l'Abbé Chamel. C'était l'Abbé Résina. Nous convenons donc d'annuler la soirée. C'était bien la peine de me faire ce cirque ! Je me décide à aller à la République des Blogs puis je renonce. La flemme de repartir dans Paris.
Je me décide donc à aller boire un coup à l'Amandine. Le vieux Jacques y était avec Marcel le Fiacre qui nous a raconté ses vacances. Je n'avais même pas remarqué qu'il était parti. Il était dans la Nièvre et était très fier d'avoir fait plus de cent kilomètres par jour en vélo. Faut reconnaitre qu'à 70 balais passés, il n'y a pas beaucoup de trolls réactionnaires qui l'auraient fait.
Je ne vous raconte pas pourquoi Marcel n'était pas à la Comete. Je n'ai pas le temps. Mon trajet en métro se termine et je n'ai pas encore parlé de Molière.
Je fais donc les mots fléchés avec le vieux Joël. Puis me fâche définitivement avec le vieux Jacques qui voulait nous aider ce dont j'ai horreur.
Merde mon métro est arrivé.
-- Post From My iPhone. Et Edited from mon PC.
Je n'invente jamais rien, dans ce blog, même si je dois avouer que les dialogues sont un peu brodés.
Je vais donc profiter de mon trajet en métro pour vous raconter ma soirée d'hier, une première dans l'histoire de ce blog.
Jim la Branlette nous avait invité à manger des endives au jambon chez lui. Je lui avais de mandé de reporter la date pour que je puisse assister à la République des Blogs mais il avait insisté. Moi pas. Mes copains de bistro sont souvent irrités quand je passe des soirées avec des blogueurs plutôt qu'avec eux. Ça les énerve que je puisse fanfaronner avec d'autres gugusses. C'est complètement con : je vois les blogueurs deux ou trois fois par mois alors que je suis "à eux" tous les autres jours. Les copains de bistro sont plus difficiles à gérer que des épouses.
J'arrive donc à la Comète. Le vieux était dehors au téléphone et j'ai eu la surprise de voir Tonnégrande au comptoir. Il n'était pas sorti depuis vendredi à cause de sa goutte. On s'est foutus de sa gueule, c'était bien. "Santé mais pas des pieds". "Alors, tu bois au compte goutte ?". "Alors, un dernier verre pour la goutte ?". J'en passe.
Voilà la Branlette qui se pointe. Il venait de se rappeler qu'il nous avait invités. Il a refusé le verre car il devait acheter les endives, le jambon, l'Abbé Chamel. C'était l'Abbé Résina. Nous convenons donc d'annuler la soirée. C'était bien la peine de me faire ce cirque ! Je me décide à aller à la République des Blogs puis je renonce. La flemme de repartir dans Paris.
Je me décide donc à aller boire un coup à l'Amandine. Le vieux Jacques y était avec Marcel le Fiacre qui nous a raconté ses vacances. Je n'avais même pas remarqué qu'il était parti. Il était dans la Nièvre et était très fier d'avoir fait plus de cent kilomètres par jour en vélo. Faut reconnaitre qu'à 70 balais passés, il n'y a pas beaucoup de trolls réactionnaires qui l'auraient fait.
Je ne vous raconte pas pourquoi Marcel n'était pas à la Comete. Je n'ai pas le temps. Mon trajet en métro se termine et je n'ai pas encore parlé de Molière.
Je fais donc les mots fléchés avec le vieux Joël. Puis me fâche définitivement avec le vieux Jacques qui voulait nous aider ce dont j'ai horreur.
Merde mon métro est arrivé.
-- Post From My iPhone. Et Edited from mon PC.