Hier, en début d’après-midi, je quitte la résidence Bretonne pour la capitale. Une quarantaine de kilomètres après le départ, j’entends un fort bruit de pétarade provenant de sous ma voiture. Le bruit d’une Harley Davidson. J’étais très fier. Mais je me dis immédiatement : « Bordel, t’as le pot qui fuit ». C’est pas de pot. Ca va encore couter le pot des fesses.
Quelques minutes plus tard, ce bruit est complété par un bruit de casserole. Je m’arrête, je constate que le pot touchait par terre. Je voulais mettre la main au pot pour le remonter mais le pot était probablement trop chaud.
Je me rappelle qu’une station se service se trouve un peu plus loin (une quinzaine de bornes), sur la 4 voies (la RN12, vers Bédée), et je décide d’y aller de ce pas. Aller vers Bédée pour se faire tripoter le pot, c’était gonflé.
A la station service, je m’adresse à la préposée qui m’informe qu’ils n’ont pas de mécaniciens (un dimanche) et appelle donc le réparateur de la compagnie mais ce dernier se trouvait à Carhaix. « Désolé, Monsieur, je ne peux rien faire pour vous ».
J’appelle l’assistance qui m’interroge pendant 10 minutes puis me dit d’appeler le 17. J’ai appris un truc hier. Quand vous appelez d’une borne orange, sur l’autoroute, pour avoir de l’assistance, vous tombez sur le 17. Autant prendre votre iPhone et composer le 17. Un de ces jours, avec la géolocalisation, vous n’aurez même plus à dire où vous êtes… Mais, je ne suis pas sur mon blog geek.
Je fais part de mon histoire de pot au poulet en face. Je dis « un poulet » car je cherchais un jeu de mot à faire au tour de « poule au pot » mais je ne trouve pas. L’agent au bout du fil était particulière courtois et sympathique. C’est bizarre : j’éprouve toujours une réticence à appeler la police. La peur du gendarme... C’est une erreur : 100% des appels que j’ai passés au 17, hier, se sont bien passés.
J’attends vingt cinq minutes, la dépanneuse se pointe. On charge la voiture dessus. La première fois de sa vie ! Elle était très fière ! Moi, je suis monté à l’avant du gros camion. J’étais fier aussi. Le camion reprend la 4 voies et sort à la première sortie pour re-rentrer dans l’autre sens. Me voilà pris d’une légère déprime : l’autre sens m’éloignait de Paris. Je m’imaginais que le gugusse allait m’amener à Rennes et que l’assistance allait payer le rapatriement à Paris en train. Pas du tout.
A Bédée, il sort et arrive dans son petit garage. Il me monte. Heu. Il monte la voiture sur le machin et triture le pot et l’attache avec un fil de fer, comme Gaston. Je regarde. Il manquait quelque chose. Et je crie « Arg, Bordel ! Où est ma roue de secours ? » Le type « ah oui, tiens, le machin a été forcé ! ».
Je suis reparti après avoir perdu 90 minutes, une roue de secours, quinze euros de dépannage (l’assistance plafonne les remboursements à 155 euros, de mémoire) et 4 euros de pourboire.
Et j’ai toujours le pot qui fuit.
Coucou Nicolas ! Pas d'bol ! :o( faut pas tomber en panne un dimanche alors ! :-(
RépondreSupprimeret puis la roue de secours en moins ... pioufffff :-(
Bon ... je te souhaite quand même un bon début de semaine hein !!! ;o)
BISES
tu devrais changer d'assurance. j'ai été remorquée 2 fois (dont une avec 7 personnes et 1 chien) et je n'ai rien payé
RépondreSupprimerJe ne dirais qu'une chose : pas de pot !
RépondreSupprimerlol & bonne continuation !!
Nancy,
RépondreSupprimerLes aléas !
Olympe,
Je ne vais pas pleurer pour 15 euros... Il faut regarder le coût global !
Tof tof,
Oui.
Bédée, c'est bas bour les darlouzes !
RépondreSupprimerLe coiffeur s'appelle "Bédée rasta".
RépondreSupprimerC'est pas de chance mais tu aurais pu avoir un accident et tombé sur ton po-potin... ^^
RépondreSupprimer"Tomber", bordel.
RépondreSupprimerEt j'aurais pu être arrêté par la pot lisse.
Tu pourrais avoir une charrette normale qui tombe jamais en panne, comme tout le monde
RépondreSupprimerUne voiture ne tombe jamais en panne avant sa première panne (et en l'occurrence c'est mon garagiste le fautif, je lui avais demandé de changer le pot il y a 13000 km).
RépondreSupprimerEt hier soir, t'as fini dans quel tripot ?
RépondreSupprimerEn bref, c'est la conclusion de la pire semaine.
RépondreSupprimerBuzz,
RépondreSupprimerJe me suis fait tripoter.
Achille,
Y'a un peu de ça !
Te faire forcer le machin à Loudia, faut l'faire quand même !
RépondreSupprimerNon, je pense que c'est à Paris et même peut-être très vieux : je ne vérifie pas tous les jours que j'ai bien ma roue de secours !
RépondreSupprimerVoiture à vendre pas chère, moteur neuf...
RépondreSupprimerhttp://www.universal-soundbank.com/mp3/sounds/8164.mp3
'SOIR, tu t'en sors pas mal ,
RépondreSupprimerune lampe de poche, des gants en cuir, une pince,un tournevis, du fil de fer et une couverture, le kit minimum pour la voiture en plus de ta bite et ton couteau.
Olympe a été remorquée deux fois : faites passer...
RépondreSupprimerFidel, et des bougies et un marteau. Je t' expliquerai.
RépondreSupprimerZut, j'ai oublié de plaindre Nicolas. Pôvvvvv Nicolas, c'est pas de bol.
RépondreSupprimer@Catherine, les bougies pour le nanniversaire et le marteau pour marquer le coup ( ou pour l'éviter:).
RépondreSupprimerTu te rends compte ? Heureusement que tu n'as pas crevé !
RépondreSupprimer:-))
Dites c'est rien, ça hein.
RépondreSupprimerMoi j'ai perdu mon pot dans les alpages. Oui les alpages.
A deux heures de marche du 1er village, et que le Wifi, la borne ou le portable ils ne connaissent pas là-bas.
C'était chouette comme é(pot)pée.
Youhou!
Eh bien ! J'ai eu le meme style d'aventure avec mon premier véhicule: le pot s'est tordu sous la voiture en plein centre d'Arras ! Je stationnais sur le côté, appelant à l'aide et bloquant la circulation. Un serveur de café est venu me voir et m'a dit avec un grand sourire: "monsieur, vous pouvez pas rester là..."
RépondreSupprimerConnard.
Fidel,
RépondreSupprimerEt une bouteille de Whisky ?
Didier,
"Remorquée", pas "tirée".
Catherine,
Merci.
Poireau,
Oui, j'y pensais tout au long de la route.
J.,
Je dois reconnaitre...
Homer,
Oui, il y a de ces cons. Un truc du genre m'est arrivée une fois. Un type s'était garé trop près de moi, j'ai fait une marche arrière sans voir une espèce de borne. Je me suis planté dessus ! Le réservoir était posé sur le truc. Le type mal garé s'est pointé et s'est barré, je pouvais donc partir librement, mais il me fallait "alléger" la voiture pour ne pas faire de dégats supplémentaires. Un troupeau d'andouilles s'est mise autour de moi et m'a donné des conseils en me regardant soulever ma caisse (il me fallait juste quelques millimètres). Pas un ne m'a aidé. Le "Connards" est sorti...