Didier Goux s’est fait épiler le maillot pour se faire poser des stents mais il s’est fait pousser la moustache. C’est la seule chose que je souhaite vous narrer de la soirée d’hier.
Nous étions bien, en terrasse, Catherine, Didier, Christian Le Poissonnier et moi. On aurait dit une de ces soirées de la fin d’été (la terrasse de la Comète est chauffée), avec cet éclairage spécifique et cette zénitude (la Comète est magique).
Je suis sorti une petite dizaine de minutes pour passer un coup de fil et quand je suis revenu, j’ai constaté que Didier était beaucoup moins bavard que d’habitude. Il faisait la moue, toujours la moue, dès que Christian disait quelque chose. Catherine m’a dit : « Il est temps que je ramène Didier ». J’ai confirmé.
L’illustre Tonnégrande est arrivé et nous avons changé de table. Tonnégrande m’a regardé, écarquillant les yeux, l’air de dire : « Mais, dis-moi, il ne serait pas totalement bourré, le gros ? ». J’ai confirmé.
Alors Catherine a enfilé son manteau, en bon chef de meute. La meute a suivi. Embrassades et au revoir.
J’ai proposé à mes coreligionnaires de nous retrouver au comptoir où nous ont rejoints Djibril et le Vieux Joël. Didier est revenu, s’affalant sur le comptoir, toute la fierté de l’ivrogne rejaillissant de cet être intrépide ! Il a rebu une bière. Je lui ai demandé : « Heu… Vous avez fait quoi de Catherine ? » « … » « Vous vous êtes engueulés ? » « … heu … ouais, peut-être… ».
Quand j’ai compris qu’il était trop tard, j’ai empoigné mon émetteur de SMS : « Heu, Catherine, je fais quoi du gros ? » et elle m’a rappelé quelques quarts d’heure plus tard, le temps de retrouver la riante Normandie. Elle m’a confirmé l’engueulade. Je ne peux pas vous dire de quoi il s’agissait. Sauf si vous insistez. Ah ! Vous insistez. Didier voulait conduire mais ne le dites pas à la gendarmerie et à ses toubibs sauf à son proctologue, le seul qui, prochainement, pourra retrouver le permis de conduire de Didier.
Je discutais avec mes camarades pendant que Didier causait avec le patron qui lui a dit, à un moment : « Tu es un gros con ». Je ne peux pas vous raconter la réaction de Didier mais il le faut pourtant pour que vous compreniez pourquoi il est tricard à la Comète dorénavant : il a jeté son verre de bière (que j’ai payé, d’ailleurs, ça frise l’outrage) à la tronche du patron qui n’a pas du tout aimé.
Je me demande pourquoi.
Merde, alors ! j'aurais quand même bien aimé savoir de quoi j'ai bien pu discuter avec ce type !
RépondreSupprimerMoi, un patron de rade qui n'aime pas la bière qu'il vend, je dis qu'il est pas très honnête.
RépondreSupprimerRimbus,
RépondreSupprimerNon, c'est Didier qui a jeté le verre.
Didier,
Z'avez qu'à lui demander.
Ah. Non.
Oups, Rimbus, j'aurais du me relire avant de te répondre.
RépondreSupprimerBon, plus sérieusement, j'espère que ça ne compromettra pas votre statut de grand cométable...
RépondreSupprimerJe serais encore client quand le patron aura été viré après que le propriétaire soit tombé sur votre blog...
RépondreSupprimerPetite rectification : on ne s'est pas engueulé du tout. Je lui ai juste repris la clé de force (va falloir que je recouse la poche de son blouson), et ça m'a presque amusée ! Ça m'a rappelé notre jeunesse folle : )
RépondreSupprimerJe suis déçu, y a même pas d'histoire de vomi.
RépondreSupprimerEn tout cas, ça m'a bien fait merrer. La dernière fois que j'étais bourré comme ça, j'ai giflé un gars qui sortait d'on ne sait où, non loin du Caveau des Oubliettes. J'ai naturellement oublié pourquoi. Il était avec des potes. Ils ont été charitables, ils m'ont même pas pété la gueule.
Je me suis aussi fait déchirer mon pull par ma bourgeoise à cette occasion.
Par contre, j'ai plus de bagnoles depuis des lustres maintenant, j'ai que celle de ma belle-mère dans laquelle Balmeyer...enfin, vous savez quoi...
Catherine,
RépondreSupprimerDésolé...
Dorham,
Oui, on sait quoi...
quoi ?
RépondreSupprimerNon, laisse...
RépondreSupprimerNicolas, mais non, il n'y a pas de quoi : )
RépondreSupprimerJe ne sais pas de quelle voiture vous parlez au juste, celle dans la quelle tout le monde a.... mais le prochain à qui on dira "viens à La Comète, t'inquiète, on a une voiture pour te ramener, au cas où", il a intérêt à réfléchir un petit peu avant: rien que de lire les commentaires, on sent comme une odeur légèrement persistante....
RépondreSupprimerJe me demande si je n'ai pas déjà lu ce commentaire quelque part.
RépondreSupprimerLa Comète est magique :) (sauf des fois ^^)
RépondreSupprimerMag'hic ?
RépondreSupprimerDans l'ensemble, on s'est quand même bien marré ! Et la preuve est fait que j'ai la meilleure des épouses dont un ivrogne puisse rêver...
RépondreSupprimer(Et je suis en train de faire un petit billet additif sur la soirée d'hier.)
Didier,
RépondreSupprimerDans l'ensemble, oui...
Billet fait !
RépondreSupprimerEn mode fayot : moi, Nicolas, au moins, les bières que tu me payes ne finissent pas sur la tête des honnêtes citoyens, mais sur le parterre qui est déjà sale de toute façon.
RépondreSupprimerOui. Ou dans la voiture des belles mères des autres invités.
RépondreSupprimerBalmeyer, vous tendez des verges pour vous faire...
RépondreSupprimerBon, enfin, bref.
Oui, t'as raison, le blog ne servirait à rien et ne servirait personne....
RépondreSupprimerL'avantage là, c'est que Monsieur Didier est accessible, vous savez pourquoi??? on peut trinquer avec lui
et c'est pas rien...
Merci pour la détente... je m'y croyais presque
Il y avait avis de tempête hier soir à la Comète à en croire ton récit ! "La Comète est magique" je confirme, sauf que moi c'était moins pire ;-)
RépondreSupprimerAvant lecture des commentaires :
RépondreSupprimerMort de rire et mega lol (je pique les répliques de Balmeyer, si je veux !).
Pôvre France, on est bien barrés avec des gardiens ainsi bourrés ! :-)))
Nicolas,
RépondreSupprimerdois-je parler de la partie où il y a eu utilisation de gaz ?
Jeffanne,
RépondreSupprimerC'est le but !
Marie,
Oui, c'était moins pire mais au moins tout le monde en avait sa dose. Là, il n'y avait que Didier et, probablement, le patron...
Poireau,
Lisant ton commentaire un peu rapidement, j'ai lu : ", on est bien barrés avec des giscardiens ainsi bourrés !"
Tonnégrande,
Tu veux parler de l'ignoble pet que tu as largué pour faire diversion ?
Remarque 1 : je lis par réflexe, au lieu de "27 commentaires avisés" cette phrase : "27 commentaires avinés". Allez savoir pourquoi.
RépondreSupprimerRemarque 2 : pour vous, ce lien qui m'a fait penser à vos états (de service) cométeux.
Je n'ai pas accès du bureau...
RépondreSupprimerUn ivrogne sans blog, c'est triste mais l'inverse n'est pas loin d'être gai.
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