31 mai 2010

Plein la gueule, dans les blogs !

See Mee a fait un billet pour s’interroger sur les réactions à avoir quand on en prend plein la gueule.

« Sans doute aussi puis-je me permettre ce raisonnement parce que je suis très peu sujette à des agressions : plus on est exposé, plus on trinque. Je comprends que Nicolas soit lassé de servir de dérivateur pour tous ceux qui voient en lui un “bon client” à invectiver. »

Je dois reconnaître que je fais le plein d’emmerdeurs divers ! Comme elle termine son billet par « Et vous, comment réagiriez-vous en pareille situation ? », il est juste que je lui réponde… D’autant que j’en prends réellement plein la gueule !

Pour savoir comment réagir, il faut déterminer les motifs de l'agression. See Mee en a pris « plein la gueule » chez Philippe. Comme je les aime bien tous les deux, j’ai tenté de désamorcer le truc, sans m’en mêler de trop. Il ressort à l’évidence que c’est un malentendu. Dont acte. Il n’empêche que See Mee a pris une rafale dans la gueule…

Pour ma part, c’est presque tous les jours… Il y a plusieurs raisons.

La première tourne autour du classement Wikio. C’est un machin qui classe les blogs selon le nombre de fois où d’autres blogs en parlent et il se trouve que j’ai trois blogs en bonne position dans ce machin. Il se trouve aussi que quelques gugusses n’aiment pas ce classement. Je n’ai pas de raison de m’étaler sur les leurs mais ils en font une fixette. Quand, moi, pendant mes heures de loisirs, un truc ne me plait pas, je le zappe, eux continuent à haïr ce machin et moi avec.

Je ne vais pas les citer. Toujours est-il qu’il se passe rarement une semaine sans que je reçoive plusieurs piques sur ce machin. A la longue, c’est usant mais on devient un peu blindés

La deuxième est toujours liée à ce classement. Mon politique étant premier du classement politique depuis une vingtaine de mois, il a un certains poids. Certains s’énervent après lui. Là, ça m’amuse beaucoup. J’imagine très bien des petits cons aigris : « Ah non, il n’a pas le droit d’écrire ça sur son blog, le gros, Mélenchon est le bien. C’est Aubry qui est le mal, je vais lui envoyer une soufflante pour qu’il comprenne. Nananère. »

La troisième est liée à ce que je refuse très souvent le débat. La semaine dernière, il y a encore un blogueur qui est venu m’expliquer qu’il fallait supprimer le SMIC. D’autres fois, c’est les 35 heures. Récemment ça a beaucoup été les retraites. Ca fait quatre ans et demis que je tiens un blog politique ! J’ai déjà eu la plupart des discussions en question. Ca ne m’intéresse pas d’en débattre alors que je sais, pertinemment qu’aucun des zozos ne changera d’avis. C’est de la perte de temps. Dès que je me rends compte que la conversation va tourner en rond, je me barre. Il se trouve qu’on est un peu cons… Donc je rajoute toujours un nouvel argument. Du style « mais tu connais rien, tu as oublié ça… la discussion est donc close, elle me fait perdre du temps ». Le type en face prend ça systématiquement pour une victoire de sa part. « Ah ! Z’avez vu ? Je l’ai eu le gros, nananère ».

La quatrième est liée au ton que j’emploie et à ma manière de rédiger. Ca dubitative vite l’andouille. Du verbe dubitativer.

Alors, que faire ?

Il faut d’abord relativiser. Il y a des choses plus importantes que les blogs dans la vie. Y compris dans les blogs. A l’instant, je viens de tomber sur ce billet d’un blogopote. Qui est l’auteur ? Je n’en sais rien. Ca fait des mois que je papote avec lui dans twitter ou par blogs interposés. Une jeune collègue à lui est morte d’un putain de crabe, vendredi. Elle avait 37 ans. Alors là, maintenant, je pense beaucoup plus à Melclalex qu’à l’ensemble des abrutis qui me balancent des billets dans la tronche.

Après, il faut oublier. Pas sur le thème « je ne vais pas répondre à ce médiocre » mais « la bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe ». Un type vous provoque. Il attend une réponse. Oubliez…

Tenez ! Imaginez que Didier Goux fasse un billet pour ridiculiser un blogueur gauchiste. C’est une hypothèse, hein !, ça ne pourrait pas arriver. Ca va probablement faire rire ses lecteurs. Et alors ? Il se lassera.

Pourtant, c’est tentant de répondre. See Mee a eu la bonne réponse : ça lui a donné une idée de billet !

Dès fois, moi, je fais un billet sur mon blog politique pour me moquer du gugusse. Il a son heure de gloire. Il oublie qu’il passe pour un con auprès de mes quelques centaines de gens. Ca m’amuse beaucoup.

Le plus fréquent : j’ai un coup de sang. L’envie de donner des baffes. Alors j’insulte. C’est toujours très drôle parce que le mec répond « ah ! Tout de suite, tu en viens à l’insulte ! Tu n’as aucun argument à apporter ! ». Mon coup de sang est terminé depuis longtemps mais ma réponse est prête : « Oui, je ne vois pas pourquoi j’irai de perdre mon temps à parler avec un trou du cul qui ne se rend même pas compte de l’agression qu’il m’a portée ».

Si je n’ai pas de coup de sang et si j’ai le temps, je lui réponds gentiment comme si je causais à un enfant, comme si je n’avais pas été agressé : ça génère un dialogue cocasse qui pourrait générer un billet de blog pour se foutre de sa gueule.

Mais le mieux est toujours de ne pas répondre… Pas facile…

N.B. : Je ne me suis pas trompé de blog mais j'ai assez rarement été agressé pour les propos tenus ici...

30 mai 2010

Déclaration d'un pot

Hier soir, pendant les heures de bistro, j’ai reçu un mail de la Direction Générale des Finances Publiques m’informant que mon certificat était expiré ce qui ne m’a pas empêché de reboire une bière avant d’aller bouffer. Beaucoup d’ailleurs, ce qui est assez rare chez moi, le soir.

Ce matin, je me suis réveillé aux aurores (5 heures), j’ai blogué un peu avant de me recoucher… sans pouvoir dormir : j’avais deux trucs à faire, dont un impérativement ce matin, et l’autre j’avais oublié. Il fallait que je commande des fleurs pour la fête des mères (maman, essaie de lire ce billet APRES les avoir reçues sinon ça ne sera pas une surprise). L’autre m’est revenu : déclarer les impôts.

Tous les ans, c’est pareil. Néanmoins, j’ai fini par me rendormir. J’ai horreur de ces conneries qui empêchent de dormir alors qu’il ne s’agit que de formalités. Mais on a toujours un peu peur. Et si les serveurs d'interflora plantaient ce matin ? Ne suis pas un peu trop en retard ? Et les impôts, au fait, ce n'était pas hier la date limite, puisque j'ai reçu ce mail ? Est-ce que je vais y arriver ? A tous les coups, je vais avoir une panne de Wifi... Et on se retourne dans son lit, assaillis par de nouveaux ennuis potentiels. Un coup à gauche, un coup à droite... Et si ma carte bancaire était perdue, comment commander les fleurs ?

J’ai fini donc par me lever définitivement vers 8h15 et me suis précipité sur la cafetière puis sur le PC pour tenter Interflora. Fier comme un bar tabac, je pensais en connaître l’adresse : www.interflora.fr ! Raté. Un plaisantin a acheté cette adresse avant la digne maison qui aura fait, aujourd’hui son meilleur chiffre d’affaire de l’année. C’est « .com ». Dont acte.

Cette noble tâche accomplie, direction le site des impôts, ce qui est beaucoup moins drôle. Ca me fait assez plaisir de penser à ma mère. A mon percepteur, moins.

Je me connecte, tout se passe bien, jusqu’au moment où je me suis rendu compte que mes revenus prédéclarés ne correspondaient pas à un cadre de ma corpulence. Surprise et inquiétude : qu’avaient donc fait nos habiles fonctionnaires pour arriver à une erreur de cette taille ?

J’ai alors procédé à la seule action permise en cette occasion : j’ai réfléchi. Oui. Un dimanche matin. Ah ! J’étais dans la déclaration de Jim qui avait déclaré ses revenus sur mon PC, l’an dernier. Enfin… j’avais déclaré ses revenus pour être sûr qu’il ne fasse pas de connerie.

Je me connecte donc à mon compte : « Votre certificat est expiré ». Moi aussi. Me voila bien. J’avais oublié ce mail des impôts de la veille. En gros, si j’avais déclaré mes impôts hier matin, tout aurait fonctionné comme sur des roulettes mais, hier, ça faisait trois ans, jour pour jour, que j'avais fait ma déclaration en 2007...

Panique à bord ! Il me fallait un nouveau certificat. Je clique. Le machin m’ordonne de vérifier un tas de bazars, notamment si j’avais la déclaration de l’année (oui, elle vient d’arriver, elle était sur la pile du haut) et mon avis d’imposition de l’an passé.

Non. Je ne sais pas où il est. D’une part, je m’honore d’être bordélique. Peuples pourra vous le confirmer, il passe la nuit chez moi le 11 juin. Dans un autre lit, ça n’est pas ce que vous pensez, il a suffisamment d’enfants comme ça : je ne tiens pas à lui en faire un autre. Surtout quand il m’en confie la garde une demi-heure pour aller chercher sa femme à la gare. D’ailleurs je m’égare.

Je ne sais pas où est mon avis d’imposition de l’an dernier parce que je l’avais prêté à Jim ainsi que mes fiches de paye de l’époque pour qu’il puisse prouver à quelques institutions qu’il avait des amis aisés. D’ailleurs, il y a deux ou trois mois, je l’avais engueulé : « Au fait ! Bordel ! Tu penseras à me rendre mes papiers ? »… Il m’avait répondu : « Ah ! Mais c’est fait, Emilie te les a rendus la semaine dernière ! ».

Ah bon ! J’avais du les prendre machinalement et les foutre dans la poche de ma veste. Et ensuite, mystère…

Je me voyais déjà renvoyer ma déclaration de revenus par la poste avec un mot d’excuse pour mon percepteur et imaginer payer une amende de 10% de mes impôts. Ce n’est pas à vous que je dois déclarer mes revenues mais soyez assurés que 10% des impôts d’un célibataire cadre supérieur mais néanmoins blogueur gauchiste, ça fait une somme rondelette. Pas à quatre chiffres, mais pas loin. Bref…

Je fouille quand même l’appartement et tombe presque immédiatement sur un tas de papiers pliés en trois (de quoi tenir dans une poche de veste, quoi). Je les déplie. Le Bon Dieu est avec moi ce matin.

Je saisis donc dans la machine les informations demandées. « Les informations sont erronées » qu’on me répond ! Arg ! Bordel. Non. Elles sont bonnes. Je suis un virtuose du clavier. Poireau pourrait en témoigner. Je recommence. « Les informations sont erronées ». Bordel ! Dieu m’a quitté et est parti prendre l’apéro. A 8h45 ? Pas sérieux.

J’ai alors tout repris. Si un de mes lecteurs peut m’expliquer pourquoi je tapais dans la zone « Revenu Fiscal de Référence » le montant figurant sur ma déclaration préremplie de 2007 ? Quelqu’un peut-il m’expliquer ce que ce papelard fout sur la table de mon séjour où est présentement mon ordinateur portable ?

Je recommence. Ca marche. Mon certificat est créé. Alléluia.

Je me connecte donc au machin pour déclarer mes impôts : arg. Bordel. « Votre certificat est expiré ». Ce con de PC avait encore en mémoire la précédente session. Je ne vais pas vous le refaire, mais je pensais alors à un bug mémorable aux Ministères de cette brave Madame Lagarde et de ce brave Monsieur Barouin… L’image des 10% d’amende traînait encore dans ma tête mais je suis un informaticien génial : j’ai eu l’idée de quitter Firefox et d’y revenir par la petite porte, subrepticement, sans dire à personne : hop ! Ca marche.

La suite n’a aucun intérêt : il faut trois secondes. Surtout que je n’ai aucun revenu à déduire.

Le peu que je donne aux œuvres pourrait me faire gagner quelques fifrelins, mais vraiment très peu. Mais de toute manière, je ne peux pas tenir un blog où je lutte contre les niches fiscales et déclarer des machins à soustraire aux impôts. Surtout, je suis contre CETTE charité : c’est à l’état de dépenser du pognon pour nos malades, nos pauvres, nos ivrognes, nos gros, nos Didier Goux, nos myopathes, nos Tonnégrande et autres machins qui font pitié. Pas à moi.

N’allez pas croire que je sois rapiat. J’ai mes œuvres. Vous les connaissez pour la plupart : elles sont des personnages de mon blog. Tiens ! Que pensez vous que Jim faisait avec mon avis d'imposition ?

29 mai 2010

Non ! Entre Didier Goux et moi, ça n'est pas sexuel !

Mais je l'aime bien, ce vieux con aigri (moins que Champignac, hein !). Il réuni tellement de facettes  négatives que je devrais le détester et envisager de l'empaler sur le champ malgré ma profonde sympathie tous ces instruments de torture rigolos. Tous les mois, l'andouille publie un journal. Tiens ! C'est ici que ça se passe. C'est très intime et il faudrait qu'un blogueur soit salement un enculé (probablement homophobe) pour en faire la publicité.

Savez quoi ? Ca fait le deuxième mois de suite que lors de la publication mensuelle, je l'ouvre uniquement pour voir comment le crouton parle avec affection de moi alors qu'il  devrait appeler les foules à me lyncher vu que je suis un exécrable gauchiste.

J'ouvre son billet (comment peut-on ouvrir un billet ? C'est grotesque). Je tape CRTL+F puis Nicolas. Je vois mon nom. Je lis. Je vais au suivant. Je lis chaque phrase où je suis cité. Après, je referme le billet et je viens le lire quand mon temps de cerveau disponible est au top, un peu comme pour les billets de Dorham, au temps de sa splendeur.

Mais n'y allez pas. C'est trop intime. Et si vous buvez autant que lui pendant qu'il rédige, vous pourriez sortir saoul comme un polonais. Xénophobes tels que je vous connais.

28 mai 2010

Classement Makio des blogs bento

« Le bentō (弁当, bentō?) est un terme japonais désignant le repas rapide ou casse croûte contenu dans un coffret pris hors de la maison mais aussi un plat unique japonais extrêmement populaire au Japon. Il prend la place à la fois du sandwich  mais en beaucoup plus nutritif, du plat de restauration rapide, du repas pris dans les trains, les avions, les excursions... » Oui ! Je me lance dans le blog culturel. Et surtout dans le blogage Bento.

A ce sujet, je suggère à Wikio la création d’un classement des blogs Bento. A ma connaissance, nous serons trois, avec Catherine et Nefisa, la nièce du gros.

A propos de gros, je vous signale que Tonnégrande a ouvert un compte twitter.

Allez ! On followe. Surtout les gonzesses.



D'autres blogs bentos :


·  Bento Blog

27 mai 2010

Comment boire de la bière sous influence… ?

C’est le titre d’un billet que j’ai lu hier soir (merci à Wikio pour ses traductions de blogs étrangers).

Vous pensez bien que je ne pouvais pas passer à côté d’un billet parlant d’influence. Plus exactement d’un « auteur influent écrivant sur la bière ». Moi je suis un zinfluent qui écrit sous la bière. Voire dans la bière.

C’est à propos d’un type qui ne fait rien qu’à diffuser des classements Wikio. Sa photo, pourtant, montre qu’il n’a pas de cravate à chier et qu’il n’est pas frisé. Il est probablement gros.

Premier d’un classement bière ! Oui. Les anglais ont inventé ça. Remarque, le gugusse n’est que 140ème au général.

Il est également blogueur politique. Ici, par exemple, il évoque l’évolution des taxes sur la bière.

Vive Wikio ! Vive les blogs rosbifs ! Vive la bière ! Vive le traducteur !


26 mai 2010

Flash spécial Johnny Hallyday au Kremlin-Bicêtre

Nous confirmons que conformément à ce que nous annoncions, l'examen de Johnny était aujourd'hui à l'hôpital du Kremlin-Bicêtre. Mon blog étant spécialisé en bicêteries, il est bien normal que j'en parle ici. 

L'autre spécialité de ce blog étant les cuites de mes copains, nous apprenons que Johnny avait été placé en coma artificiel à cause de sa dépendance à l'alcool. Il sera donc parfaitement bien à Bicêtre.Enfin, je ne sais pas si c'est le lieu idéal pour un sevrage alcoolique.

Sera-t-il à la Comète, ce soir, que je puisse vérifier ?

Ca m'énerve !

Il y a des jours, comme ça, où l’actualité est tellement loufoque qu’on a envie d’écrire des conneries. Pas seulement la presse, hein ! L’actualité qui forme votre quotidien.

J’avais commencé à être énervé bien tôt. Je me lève. Je sors prendre mon café à la Comète : fermée. J’ai pris le café à l’Aéro ce qui change prodigieusement mes habitudes. C’est au moment de monter dans le métro que j’ai vu le patron de la Comète se pointer. Lui qui gueule après ses employés dès qu’ils ouvrent en retard… Ca m'énerve. Tous les retards m'énervent !

Tiens ! Ce matin, il y avait un dysfonctionnement du RER A. Les collègues ayant l’habitude d’arriver vers 9h15 9h30 sont arrivés avec une demi-heure de retard, donc vers 10 heures. Trois ou quatre sont venus me saluer en m’expliquant les motifs de leur retard. Ca m’énerve. D’autant que plutôt que de dire une demi-heure de retard, ils disent 45 minutes histoire de s’asseoir sur le fait qu’ils arrivent tous les jours après 9 heures. Ils ne se rendent pas compte que ça fait presque deux heures que je bosse. Ou que je blogue. Ensuite, ils font, comme tous les matins, la pause café. Où ils se décrivent les problèmes de RER qu’ils ont eus. En oubliant qu’ils ont tous eu les mêmes et qu'au fond, on s'en fout. Et ils commencent à bosser vers 10h15 10h30… Ca m’énerve. Mais ce qui m’énerve le plus, sincèrement, c’est qu’ils mettent leur retard sur le dos de la RATP, comme s’il était naturel d’arriver tous les jours à 9h30. Pour ma part, quand j’ai 45 minutes de retard, j’arrive quand même avant 9 heures.


Pour ma part, ce matin, il y avait le métro. Ca sentait la sueur. L'odeur des soirs d’août quand il fait très chaud. Un matin en mai… J’allais gueuler contre mes congénères malpropres quand je me suis rendu compte que je participais probablement à la puanteur générale.

Après, il y avait cette femme, à la sortie du métro, qui distribue un canard gratuit. Elle m’énerve. Elle encombre mon quotidien depuis 18 mois. A croire qu’elle prend ses congés en même temps que moi. Sur le principe, je trouve crétin de distribuer des canards gratuits à la sortie du métro. C’est pour que les gens puissent les lire au bureau ? Mais quand vont-ils bloguer ? 18 mois qu’elle me bouche le passage, que je la salue, qu’elle ne me répond jamais sauf quand j’oublie de la saluer ou de dire « non merci » quand elle me tend son canard. Elle m’énerve.

Même moi, j’arrive à m’énerver tout seul. J’avais fait mon « contre billet » sur l’anonymat dans ma tête ! Je le tape vite, comme d’habitude. Paf ! J’ai oublié de mettre un truc qui me trottait dans le crâne. Je vais le faire dans l’annexe, tiens ! Ou ici. En une phrase : les gugusses revendiquent l’anonymat au nom de la liberté d’expression comme si quelqu’un en avait quelque chose à foutre de ce qu’ils écrivent.

Je l’ai dit. Un rien ne m’énerve aujourd’hui. Du coup, j’ai rouvert mon annexe dans la précipitation et faire un tas de billets hargneux tout en signalant l’interview de Alain Lambert par la Grande Manu ! C’est périodique, chez moi. Je sens des jours où je pourrais faire des centaines de billets sur PMA. Pour ne pas perturber le lecteur, hop ! Je les colle dans l’annexe. J’en suis à deux, ce matin. La dernière fois, c’était le deux février. Hop ! 3 ou 4 billets.

25 mai 2010

Des gens dansent pendus à une tour




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Heureux dénouement

L’histoire que j’ai racontée hier matin (heureusement pour Patrice) a une fin heureuse : Jim a retrouvé Patrice. Il dormait dans les escaliers.

Gentiment, il lui a proposé de dormir chez lui.

Mais ne comptez pas sur moi pour vous raconter la suite (ça n’est pas ce que vous croyez : rien de sexuel). Ou alors au comptoir, mais pas le blog.

A part le matin : il avait ses clés dans une autre poche.

24 mai 2010

Avis de recherche

Je viens de voir que j’avais un message dans mon téléphone. Emis par Jim à une heure du matin. J’avais quitté Patrice, vers 23h30 quand il m’a dit « Burp ! Je hips rentre ». Le message de Jim, qui habite dans le même immeuble, au même étage que Patrice, est on ne peut plus clair. « Hé gros ! Je  ne sais pas ce que  tu as fait de Patrice, je viens de le trouver, ses clefs ne rentrent pas dans sa serrure. Qu’est-ce que vous avez fait ? Maintenant, il est parti, je ne sais pas où il est, ses clés ne rentrent pas, qu’est-ce que vous avez fait à l’Aéro ? ».

Nous n’étions pas à l’Aéro mais au PMU et la lecture de ces quelques lignes devraient vous renseigner sur ce qu’on a fait hier, Patrice, Jim et moi. D’autant que Jim était avec nous jusqu’à environ 22 heures, même qu’il cherchait un magasin pour acheter de la viande pour son épouse qui attendait à la maison. Six heures pour acheter des steaks.

Toujours est- qu’à l’heure où je vous parle, nous ne savons pas ce qu’est devenu Michou ? Je suis prêt à parier qu’il est allé à pied chez Marie à Ivry, ce qui représente environ 2 ou 3 kilomètres. En ligne droite : je doute qu’il ait retenu cette option.

Je peux donc vous raconter par avance la journée d’aujourd’hui : j’ai rendez vous avec Corinne et sa mère à l’Aéro à midi dix (je suis très précis : j’ai systématiquement dix minutes de retard à l’apéro). Patrice devrait se pointer un peu après pour me demander ce qu’il a fait hier soir. Sauf s’il a lu mon billet puisque je le vais le dire : « je ne sais pas ». On s’est quittés en face de la Caisse d’Epargne. Tu as traversé l’avenue en me disant « hips ! burp ! je vais traverser hips là, c’est plus prudent ». Ca l’était effectivement. Je t’ai regardé traverser en souriant bêtement. Ta démarche n’était pas sans rappeler celle de Didier Goux la dernière fois que je l’ai vu. Tu as bien traversé. Quant à moi, je serais bien rentré mais l’Aéro était encore ouvert. Je dois reconnaître que je n’avais plus très soif.

Heureusement que je prends des photos des soirées : grâce à Twitpic, je peux faire une reconstitution. La photo jointe confirme un léger accablement de notre joyeux camarade.

Je ne sais pas où sont ses clés.

23 mai 2010

Pomme quantique

En rigolant avec les copains dans Twitter, j’ai été amené à faire un tour dans TwitPic où j’ai vu les photos que j’ai diffusées hier soir, de l'Aéro. Dont celle-ci.

Les gugusses en question, abreuvés de Heineken, discutaient des qualités de physiciens de Einstein et de Newton. Véridique. C’était surréaliste.

Homophobephobe

Faudrait que je demande à Didier Goux ce qu'il en pense. Ces gugusses me paraissent autant ridicules que les manifestants festifs auxquels je pense (et lui aussi, Suzanne aussi, d'ailleurs).

(via Terminalose dans Twitter)

22 mai 2010

Sport con

Notre ami Baptiste nous signale un nouvel accident de sport. Si la photo n'était pas aussi dégueulasse, nous serions pliés de rire.

Partageons nos autopsies

La mort mystérieuse de Fernand fait parler beaucoup d’encre, dans les bistros de Bicêtre. Ainsi, Molière affirme que le calendrier de Fernand était fixé au 21 janvier alors qu’il est très méticuleux et enlève une page par jour. Molière indique que l’autopsie confirme cette date du 21 janvier. Comme si une autopsie était faite le jour de la découverte du corps et que les résultats étaient confiés aux amis du défunt. Comme si l’autopsie pouvait fixer une date de décès au jour près, cinq mois après.

Tonnégrande et Patrice sont comme moi : on pense l’avoir vu plus récemment. Ma mémoire peut me jouer des tours (on ne se rend pas compte du temps qui passe…) mais mes deux compères sont formels.

Le Vieux Jacques aussi : il l’a vu, chez lui, début mars, pour une histoire de papiers et avait rendez-vous, quinze jours après, à la banque. Fernand ne s’est pas pointé au rendez-vous. Jacques était en boule et n’a pas pensé une seconde que son absence pouvait être lié à un incident grave…

Est-ce bien important ?

J’ai fouillé mon PC, à la recherche d’une photo de Fernand, pour illustrer ce billet. Je n’ai pas trouvé. Par contre, j’ai retrouvé des photos de Marcel qui au quatrième top n’était pas encore mort. On aurait tort de s’en priver, non ?

21 mai 2010

Con à ce point...

La première question qui s'impose est : "qui attaque qui". Moi, je m'en fous. Je m'en vais faire un lien de complaisance vers mon copain Rimbus. Vous pourrez juger. C'était hier, à 23h40. L'industrie du Prozac est en difficulté.

Ce type semble fou. Tout simplement. Je ne sais plus quoi faire pour que sa réputation de vieux con aigri reste entre nous.




Chose promise, chose due




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20 mai 2010

Feu

Geneviève habite dans un mobil home. Sa collocataire a mis le feu. Elle a tout perdu. On serait pliés de rire si on ne venait pas d'apprendre une bien mauvaise nouvelle.

Fernand était un personnage secondaire du blog. Ses copains Moliere et Ravi ne le voyant plus depuis un bout de temps sont allés chez lui. La boite à lettres était pleine. Ils ont appelé les pompiers qui sont entrés chez Fernand.

Fernand était là, mort depuis janvier, d'après le courrier.

Putain de solitude.


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L'avenir appartient à ceux qui twitent tôt !

« Au bistro ! » Tel est le twit que je balance, du bureau, à l’heure où j’arrête « formellement » de bosser à 18 heures tapantes. J’avais visiblement une trentaine de secondes d’avance, hier. Je fais alors une rapide revue de blog pour être sur de n’avoir rien loupé et je me casse.

Mes nouveaux followers sont souvent amusés par ce « au bistro ». Ils mettent toujours plusieurs jours à se rendre compte que c’est un rituel. Qui vient de loin…

Jusqu’il y a sept ou huit ans, je bossais dans une boite où les chefs avaient l’habitude d’alpaguer leurs honorables employés vers 18h 18h15. A cette époque, je finissais donc souvent (plusieurs fois par semaine) après 19 voire 20h et me pointait donc à Bicêtre vers 21 heures alors que je démarrais le boulot vers 8h15. Les chefs en question commençaient, quant à eux, vers 9h30 ou 10 heures comme beaucoup de cadres en Ile de France. Une espèce de mode complètement ridicule : il faut arriver tard pour montrer qu’on est décontracté et partir tard pour montrer qu’on bosse.

Un jour, un chef m’a demandé à 18h : « On peut se voir cinq minutes ? ». Je lui ai répondu « Oui, demain, à 8h15 ! ». Il était dans son tort et ne pouvait que fermer sa gueule, tout en sachant très bien que s’il avait insisté, je serais resté.

Du coup, j’ai pris l’habitude de systématiquement partir avant 18h sauf s’il y a une réelle surcharge temporaire de travail ou un vrai impératif lié au travail. Plus exactement, je ne pars pas nécessairement à 18h mais je refuse toute discussion avec un collègue, tout coup de fil, … Je ferme la messagerie, …

C’est ainsi qu’un jour, il y a trois ou quatre ans, mon chef m’a demandé, le matin, si je pouvais rester le soir pour préparer un truc pour le lendemain, pour lui. Objectivement, je n’avais pas à faire des heures supplémentaires parce que lui était en retard et il le savait très bien. D'ailleurs il était là de bonne heure, le lendemain. Je voulais lui dire : « Ah non ! Je ne peux pas, j’ai un rendez-vous important ce soir. » C’était d’ailleurs l’exacte vérité. J’avais un rendez-vous important au bistro. Alors je me suis trompé, j’ai dit au chef « Ah non ! Je ne peux pas, j’ai bistro » avant de bredouiller une explication.

L’expression « j’ai bistro » est restée. Et le twit est venu.

Billet couillu

Shaya est une gourmande ! Par twitter, avant-hier soir, elle me demandait comment je pouvais connaître Gaël depuis 25 ans. Les longs discours valant mieux que des twits insipides de 140 caractères, je lui ai raconté, par mail. Le centre de vacances, en août 84. Il était colon et avait 10 ans. Nous étions pédophiles animateurs, son grand frère et moi. Je lui ai raconté la suite (les 25 ans), aussi, à Shaya (mais pas en détail, Gaël, hein !). « Fais-en un billet ! » qu’elle m’a dit ! « OK ! Dès demain ! » (donc hier) lui ai-je répondu pour avoir la paix.

Alors, hier matin, je me suis mis devant mon clavier pour commencer un billet et j’ai immédiatement renoncé. Déjà que je rechigne à vous parler de ma propre intimité, je ne vais pas commencer à raconter celles des potes. Oh ! Me direz-vous ! Je parle bien de celle du vieux Jacques ou de Marcel le Fiacre. Oui ! Répondrai-je ! Mais même s’ils sont des personnes réelles, ils restent, pour vous, des personnages du blog alors que, paradoxalement, Gaël est un personnage de son propre blog mais c’est la vraie personne que vous connaissez via son blog… alors que vous ne connaissez par Marcel et Jacques.

Ceci ne veut rien dire, je vous remercie de me le signaler mais passons à la suite.

Je n’ai pas de nouvelles de Jacques depuis une bonne semaine. Quant à Marcel le Fiacre, je vous avais raconté qu’il s’était fait voler son portefeuille par un grand noir dans les rues de Villejuif. Depuis, il lui est arrivé une bien bonne : il s’est fait cambrioler. Des zozos ont cassé le carreau de la porte de sa cuisine et ont fouillé les chambres, partant avec 1500 euros de liquide. Je me suis foutu de la gueule de Marcel. Qu’est-ce tu fous avec 1500 euros en liquide chez toi ? Il n’a pas rigolé. Allez savoir pourquoi ! Quand il s’en est rendu compte vers 21 heures, en rentrant (pourquoi tu rentres si tard, avec ton épouse ?), il a appelé Jim qui est arrivé en courant et a appelé la police… Tu ne peux pas appeler la police toi-même, Marcel ? Tu as besoin de déranger le petit pendant la nuit ? Tu ne pouvais pas m’appeler, moi, plutôt ?

Ben non, il ne pouvait pas. D’ailleurs, si moi j’étais cambriolé, c’est Jim que j’appellerais, pas Marcel. Ou personne. Je ne vois pas pourquoi j’appellerai quelqu’un si je me faisais cambrioler. Je suis un gros dur, planté à son comptoir, observant la société, faisant un portrait sans pitié des passants. Je suis le number one du bazar, j’engueule les gens, je me fous de leur gueule, je suis sans pitié. La petite vieille se casse la gueule dans la rue, je commande une nouvelle tournée.

On est virils, bordel ! Shaya est une gonzesse. Les sentiments et tout ça. Je ne vais quand même pas, moi, m’abaisser à faire un billet sur l’amitié entre potes.

18 mai 2010

@trublyonne : descend tout de suite !

« Comment Trublyonne, une jeune lyonnaise de 19 ans, a-t-elle pu se retrouver sur le toit d'une rame de métro ? » nous demande Le Point ? Je ne sais pas ! Les élus Lyonnais devraient faire des travaux pour protéger les usagers. 

Les ravages de l'alcool...

Le début de la fin...

Jean Véronis nous a sorti, hier, le classement Twitter des blogs politiques, prélude à la refonte du classement Wikio des blogs politiques. PMA s’en tire à la 11ème place (il devrait rester premier du classement Wikio… pour encore quelques temps).

L’ami Guy est en tête, retwitté par 410 personnes (56 pour PMA). Saluons les copains qui me sont passé devant et seront priés de me payer des bières le 11/06 pour le prochain KdB.

En voilà un extrait (j’ai supprimé les blogs que je ne fréquente jamais, dont certains dont j’ignorais l’existence, la modification du classement a donc du bon : on découvre).

1                  Le blog de Guy Birenbaum
2                  Le Blog de Jean-Luc Mélenchon
3                  Bruno Roger-Petit
6                  Le Monolecte
7                  SLOVAR les nouvelles - expressions libres
8                  Reversus
9                  Intox2007.info
10                 Peuples.net
11                 Partageons mon avis
12                 Le blog de SuperNo
14                 Sarkofrance
16                 Lyonnitude(s)
17                 Authueil
18                 Ruminances
20                 Le blog politique de Luc Mandret
21                 Les coulisses de Sarkofrance
22                 Piratage(s)
25                 Alain Lambert
26                 RichardTrois
27                 L'Hérétique
30                 Marc Vasseur
31                 Blog de Nicolas Dupont-Aignan
32                 CSP
33                 Rimbus le blog
34                 Carnet de notes de Yann Savidan
41                 LES JOURS ET L'ENNUI DE SEB MUSSET
42                 Refais Le Monde Avant Que ...
43                 Bah !
44                 Le coucou de Claviers
46                 Section socialiste de l'île de Ré
51                 Les privilégiés parlent aux Français...
52                 Le blog de Pierre Moscovici
53                 Rhapsodies
54                 Abadinte
59                 Antenne-relais
60                 Gaulliste donc Villepiniste
61                 Unhuman
62                 cpolitic
63                 Le blog de VinZ
66                 Le Journal de Geed
67                 des pas perdus
68                 Le blog de Julien Dray
72                 Arnaud Mouillard
75                 Lait d'BEU
76                 Torapamavoa
80                 De près, de loin
86                 Pensées d'outre-politique
87                 A perdre la raison
88                 Laure Leforestier
97                 Corinne Lepage
98                 Expat-Prague
100               la Rage au Ventre

17 mai 2010

De La Gravelle à Saint Arnoult

L’autre jour, j’ai raconté mon voyage vers la Bretagne avec les haltes dans les stations essence et les cafétérias. Je dois donc, maintenant, raconter le retour… Sinon le blog va être déséquilibré : vous allez me croire toujours en Bretagne.

J’ai eu une excellente idée : je suis parti le matin à 10h30 de manière à éviter la circulation des « grands retours ». C’était vraiment une excellente idée, on est d’ailleurs très nombreux à avoir eu la même.

Je me suis retrouvé à midi moins dix à la station service, juste avant la Gravelle. Il était trop tôt pour bouffer, j’ai juste pris un café. Du coup, vers 13 heures, j’avais vraiment la dalle, la pire des heures mais il fallait vraiment que je mange.

J’ai donc procédé à l’acquisition d’un sandwich triangulaire réglementaire et d’une bouteille d’eau d’un litre que je n’ai pas finie. Il n’y avait qu’une trentaine de personnes à la caisse devant moi.

Ne trouvant aucune place à un guéridon près des machines à café, j’ai trouvé, juste à côté de la cafétéria, une petite terrasse avec des tables et des chaises. J’ai donc posé mes fesses. C’était indispensable. Comment voulez-vous manger debout avec une bouteille d’eau coincée sous le bras, un emballage de sandwich triangulaire dans la main au bout de ce bras, un sandwitch triangulaire sorti de l’emballage dans l’autre main ? En fait, c’est tout à fait possible mais l’utilisation de l’iPhone pour raconter des bêtises était périlleuse.

Une famille de quatre personnes, dont une grand-mère, est arrivée avec un grand sac plein de sandwichs pas triangulaires et est entrée dans la cafétéria où ils voulaient manger… Ils se sont fait expulser gentiment par le personnel, les tables étant réservées à leurs clients.

J’étais plié de rire, la grand-mère était folle de rage ! « Ah ! Ils sont vraiment cons ! Il y a des places libres, ils pourraient nous laisser manger… » Je n’allais pas lui expliquer que lors d’un retour de week-end, les places étaient libres par hasard mais n’allaient pas tarder à être remplies de braves touristes affamés. Je n’allais pas lui expliquer, non plus, qu’il ne me viendrait pas à l’idée de rentrer dans un restaurant avec ma propre bouffe, juste pour m’asseoir. Je n’allais pas lui expliquer que c’est un lieu privé et que si quelqu’un débarquait chez elle pour bouffer, elle ne serait pas très contente.

Ah ! Les cons…

J’ai donc repris la route. La circulation était très chargée entre Le Mans et Paris et il fallait une bonne demi-heure pour passer le péage. J’en ai profité pour twiter deux ou trois conneries… d’autant que la radio nous expliquait qu’il ne fallait pas rouler trop vite pour éviter les accidents. Dans un bouchon…

Je me suis arrêté à la station service suivante, la dernière de l’autoroute, pour faire le plein de la voiture de location avant de la rendre. Il était un peu moins de 17 heures, j’étais parti depuis  plus de six heures, j’en avais plein les bottes. Comme je ne pouvais plus arriver à Bicêtre pour la sieste (je pensais arriver vers 15h30, 16h), je n’étais plus spécialement pressé, j’ai décidé de faire une longue pause. Je me suis installé à un guéridon et j’ai commencé à Twitter.

Sur le guéridon, il y avait des gobelets vides, laissés par des abrutis non civilisés. Une femme de ménage est donc arrivée en gueulant : « Ah, vous vous rendez compte, ce n’est quand même pas compliqué de mettre son gobelet à la poubelle. ».

Elle avait parfaitement raison. Les gens sont vraiment des cons.

Elle cherchait l’approbation. Je lui ai donc répondu : « Mais Madame, si les gens étaient civilisés, le commerce n’aurait plus besoin de personnel d’entretien et vous perdriez votre boulot ! ».

Elle m’a alors regardé fixement, comme un poisson rouge regarde les fesses du chat quand il a le dos tourné. J’entendais ses neurones se mettre en marche. Elle n’a pas su quoi répondre. Elle a tourné les talons avec ses gobelets.

J’ai repris la route. A 18 heures, j’étais à la maison.

16 mai 2010

@alainlambert : l'égérie de ces dames twitteresses s'amuse

« T’aurais pas du Alain Lambert, aller ce soir, à Rungis,
T’aurais du rester chez Twitter, comme un bon fils ».

Tels seront les paroles, empruntées à Renaud, du rap que nous allons enregistrer avec @emanu124 et @alainlambert. C’est @emanu124 qui a décidé. Depuis que je lui ai présenté un sénateur, un vrai, le père de la LOL Finance (la loi organique relative aux lois de finances ou LOLF) . Au départ, il voulait l’appeler MDR Finance (Mécanisme Déclinant la Régulation des Finances), mais ça ne fait pas sérieux.

Tiens ! Il y a une phrase que je n’ai pas terminée, ci-dessus. C’est la faute à l’âge. Le mien. Pas celui d’@alainlambert. Il a une excuse. Il est sénateur.

Donc @emanu124, mon épouse dans la vie virtuelle et mon eépouse dans la vie réelle, a décidé que nous enregistrerions un CD de RAP avec @alainlambert pour fêter son arrivée chez les geekettes punk (ou les punkettes geek, je ne sais plus).

En fait, Alain Lambert aurait du aller à Rungis plutôt que de rester sur Twitter, hier soir, puisque je l’ai largué dans les pattes d’une bande de gonzesses, certes plus jeunes que lui, mais quand même de gauche, le pauvre. Il n’est pas habitué. Je vous rappelle qu’il est sénateur UMP.

Du coup, il va se retrouver marié avec @ohoceane, par @romainblachier, dans la mairie du 7ème à Lyon. @emanu124 et moi seront les témoins, si j’ai bien compris, ainsi que… @bestgazelle (je crois, hier, elle s’appelait autrement, je n’y comprends plus rien). Et probablement @cathyciel et @ptiteshaya qui est toujours là quand une connerie est à faire. Je suppose que @olymblogueuse sera dans le coin, de même que @sandrinecamus. Sans compter toutes celles que je n'ai pas oubliées mais qui, je n'ai pas retrouvé dans la liste des abonnements de @alainlambert.

Car, en deux jours, il s’est mis à follower toutes les jeunes filles ici présentes sauf @olympeblogueuse qui le connaissait depuis longtemps. Le pauvre (bis).

@rosselin s’est formalisé du fait que j’avais balancé toutes mes efiancées dans les jambes d’un sénateur de droite qui n’en fera qu’une bouche de pain. Qu’il pense au scandale quand ce billet de blog arrivera en une de l’Orne Républicain demain matin.

Encore merci à Alain Lambert pour la franche partie de rigolade, hier soir !

15 mai 2010

On perd tout...

Il ne faut pas que j'oublie de me foutre de la gueule des copains de Loudéac, dans le blog, sinon ils vont être jaloux de ceux de Bicêtre.

Christophe, le patron du 1880 Café, a perdu son père. Non ! Il n'est pas décédé. Il l'a perdu, tout simplement. Il s'en est rendu compte par hasard, comme quand on se rend compte qu'on a perdu son pass Navigo au moment de prendre le métro.

Il ne s'en serait pas rendu compte s'il n'avait pas perdu, aussi son micro-onde. En fait, c'est comme si le vieux (l'ancien patron, père de Christophe) était parti en week-end, sans prévenir personne, en prenant sa femme, son chien... et son four micro-onde.

Un des plus fidèle des clients du 1880 Café (ça fait plus de 20 ans que je le connais), quant à lui, a perdu ses tickets restaurants. C'est moins grave que de perdre son père, sa belle mère, le chien de son père et le micro-onde de son père. Il n'empêche qu'il les a bel et bien perdu.

Enfin... Il croit. D'après la rumeur volontairement entretenue pour lui faire peur, il les aurait donnés aux gendarmes qui menaçaient de le mettre en cellule de dégrisement. Mais il ne se rappelle de rien. Juste d'avoir croisé les gendarmes, ce soir là, alors qu'il titubait pour rentrer chez lui.

Des géraniums au plafond

Lors du premier week-end du mois de mai où je rentre en Bretagne, je sors les géraniums et j'en fais un billet. Dont acte. Ceci est le billet mais je n'ai rien à dire.

A si ! C'est la première fois où on se demande si ce n'est pas trop tôt : il risque encore de geler.

14 mai 2010

Un distributeur de lingots d'or au Kremlin-Bicêtre

Ah ? Non ! J'ai mal lu la dépêche. "Besoin urgent en or ? Les Emiratis peuvent désormais acheter, dans le hall d'un hôtel d'Abou Dhabi, des lingots à un distributeur automatique, semblable à ceux dispensant des boissons gazeuses."

Indispensable. Tiens ! Je m'imagine bien aller en vacances là-bas. "Et si j'achetais un lingot pour faire plaisir à mon eépouse ?".

13 mai 2010

Station service

Quand je ne suis pas au boulot, dans les blogs, au bistro ou au pieu, je suis... en voiture. Et je m'arrête dans les aires et je vais boire des cafés dans les stations. J'adore. Si je n'avais pas mon sandwich triangulaire toutes les trois semaines, le monde aurait une autre face. Aujourd'hui, j'ai fait quatre arrêt. Le premier pour manger et boire un café. Les deux suivants pour boire un café. Le dernier pour permettre à ma vessie d'en tirer les conséquences.

Je peux le déclarer ici : il n'y a pas que dans les bistros qu'on trouve des cons. Aux machines à café aussi. A 14 heures, je m'arrête dans un riant machin. Sur les cinq machines à café, trois étaient vide. Il y avait donc la queue. Ces machines ne sont pas rapides.

J'écoutais les conversations des files d'attente. Selon les gens, les exploitants sont cons : ils n'auraient pas prévu qu'il y aurait beaucoup de monde. Ils raisonnent à l'envers : les machines sont vides parce qu'il y a eu beaucoup de clients et les exploitants ont gagné beaucoup d'oseille.

Ca me rappelle les andouilles de Bicêtre qui gueulent qu'ils ne peuvent pas y aller parce que c'est trop cher au comptoir. S'ils savaient que le patron maintient des prix élevés pour éviter les cons...

12 mai 2010

Johnny Hallyday à La Comète !

Mais non ! Il sera juste de passage au Kremlin-Bicêtre le 26 selon Europe 1.

Quelle vie de chien !

Céline relaie la chaîne lancée par Isabelle (ou vice-versa, plutôt !) : « Le blogueur est-il plutôt chien-chien à sa mémère, ou chat toutes griffes dehors ? Existe-t-il un lien entre l'animal de compagnie du blogueur et son style de blog... »

Je suis tagué. Je tague à mon tour : Fidel Castor, Arf, Marie, Elmone et Océane.

Non. Je n’ai ni chien ni chat ni poisson rouge ni giton. Ma vie de célibataire patachon m’en empêche. Je ne me vois pas me lever à 6 heures du matin pour promener Rex et je suis absent de Bicêtre de 7 heures à 19 ou 20 heures. Et je n’ai pas toujours envie de rentrer directement à la maison. Et je pars toutes les trois semaines en vacances.

Mais j’aime bien les chiens : mes parents en ont eus pendant très longtemps, toute mon enfance, en particulier. Je ne connais pas vraiment les chats.

Il n’empêche que mes animaux préférés sont le cochon, le bœuf, le veau et la sole meunière, la lotte à l’armoricaine et la coquille Saint-Jacques, juste revenue à la poêle avec de l’ail et du persil.  

10 mai 2010

On a les plus longues !

"Le très sérieux ‘Institut fuer Kondom-Beratung’ s’est amusé à mesurer les pénis en érection de 10 477 braves volontaires, venant de 25 pays d’Europe". Alors ! Les gonzesses ! C'est nous qu'on a les plus longues.

  1. Français : longueur moyenne de pénis : 15.48cm
  2. Suédois : 15.36cm
  3. Estoniens : 15.17cm
  4. Hongrois : 14.99cm
  5. Italiens : 14.95cm
  6. Autrichiens : 14.89cm
  7. Danois : 14.88cm
  8. Belges : 14.77cm
  9. Allemands : 14.61cm
  10. Lettons : 14.69cm
25. Grecs : 12.18cm

Je comprends mieux pourquoi les Grecs ont réputation de sodomites. Néanmoins, ils feraient mieux de s'occuper de leur dette. Pas en se prostituant.

Je crois savoir que les mesures ont été prises dans un échantillon de clients de bistros à Bicêtre puisque Tonnégrande et Djibril y ont participer. Le jury était impartial.

L'information nous est joyeusement twittée par Melclalex qui cherchait des renseignements suite à une plainte de sa chère et tendre.

Dimanche mort à Bicêtre

Ce dimanche fut particulier : je n’ai vu personne de la bande. Djibril est à Washington pour profiter du plantureux postérieur de son amie locale. Tonnégrande savoure sa vie de grand père en restant à la maison avec « sa grosse » (je cite). Marcel et le vieux Jacques ont disparu. Patrice est probablement comme des blés : fauché. Le gros Loïc fréquente des bistros étrangers (c’est-à-dire où je ne suis pas habitué).

C’est une impression de mort qui règne sur le Kremlin-Bicêtre depuis le 1er avril, environ, soit quelques jours après l’ouverture de notre nouveau centre commercial. D’ailleurs, le principal sujet de conversation, dans les bistros, est ce centre et  son impact sur le commerce : il est visiblement mauvais. Les bars sont vides et les commerces tirent la tronchent.

Dimanche midi, étant tout seul, je suis descendu au PMU espérant y trouver des têtes ou des culs connus : rien. Six clients au comptoir. Personne en salle. Du jamais vu.

Les travaux sur la Nationale 7 ont commencé. Ils n’arrangent strictement rien à la vie locale. Il est devenu impossible de se garer.

Les travaux devraient durer deux ans, m’a-t-on dit.

09 mai 2010

Et dans 20 ans

Hier, je faisais un billet sur le vieillissement. Ce matin, j'ai trouvé un machin permettant de simuler un vieillissement de 20 ans à partir d'une de ses photos... Pas trop mal conservé, non ? Par contre, j'ai eu l'idée de prendre une photo de moi à 17 ou 18 ans. Le machin est très optimiste.

08 mai 2010

La fin d'un mythe : Elvis Presley serait mort de constipation

C'est son toubib qui le révèle (et c'est Dagrouik qui le twitte). C'est un peu si comme une de nos idoles mourrait en changeant une ampoule dans la baignoire.