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10 juillet 2010

Dans mon HLM...

Hier soir, il faisait tellement chaud que je n’avais pas la moindre envie de rentrer chez moi. Il faut dire que toutes « mes ouvertures » sont plein sud et que je n’ai pas la possibilité de faire le moindre courant d’air. J’ai bien un ventilo, mais ce type d’outillage ne rafraîchit pas. J’ai donc attendu à la Comète le dernier moment possible pour partir.

J’étais avec un gros noir qui n’était ni Tonnégrande ni Djibril mais qui a pourtant passé la soirée entre son téléphone et son verre de Grimbergen.

Cette histoire est passionnante, c’est pour ça que je vous la raconte, sinon, je serais puni par wikio et perdrait encore des places au classement.

Je me pointe donc chez moi vers 23h30 et décide d’attendre le moment de me coucher pour prendre une douche à peu près salvatrice. Je blogue, je mange, j’erre…

Subitement ! Vous voyez, le suspens augmente, et pas seulement parce que dans « subitement », il y a « bite », je constate que bordel, il fait vraiment trop chaud et il me sera impossible de dormir. Je décide donc d’ouvrir la porte de l’appartement et je fonce vérifier que la fenêtre du palier, décompressez, était ouverte.

Or, je n’étais vêtu que d’un vulgaire caleçon, certes bien repassé, mais ayant vécu une journée de canicule.

Il était environ minuit. Quelle est la probabilité pour que ma voisine de palier, celle que je vois à peu près trois fois par an (sauf quand elle rentre chez elle et que je suis en terrasse de la Comète), décide de sortir ses poubelles à cette heure tardive ?

Nulle.

Pourtant, ceci est la stricte vérité. D’ailleurs, j’en avais déjà fait un billet, c’est la deuxième fois que ça arrive, une fois elle était sortie en nuisette, vider ses poubelles, à une heure tardive où je rentrais chez moi.

Ce midi, je m’en vais à la Comète boire un apéro avec Corinne et sa mère à l’Aéro puis vais manger à la Comète. C’était avant la sieste que je vais finalement poursuivre, dans le désespoir.

Entre temps, à l'Aéro, avec Corinne et sa mère, nous étions à la porte de cet établissement cherchant quelques vagues de fraicheurs. Florian (je crois), le fils de Geneviève, haut personnage de ce blog, passe devant. Il avait le bras retenu par une espèce d'atèle. Je sors donc complètement du bistro et le hèle. Il me raconte son histoire. Il est tombé et s'est cassé le bras. C'était samedi dernier. Il se pointe aux urgences et les internes de l'hôpital diagnostiquent une fracture du bras. Ils lui donnent donc cette atèle. Je n'invente rien, je relate juste ce qu'il m'a raconté, le brave garçon. Il a le niveau intellectuel de sa mère mais au moins, il n'est pas chiant. Il est même attachant. Quand Tonnégrande le voit, il me dit : "Tiens ! J'ai vu ton neveu."  Hier, il avait encore mal et est retourné aux urgences. L'interne qui était là était évidemment scandalisé que ses collègues n'aient pas recommandé de prendre une radio et menace de porter plainte. Il conseille donc à Florian de voir son médecin traitant lundi pour qu'il lui prescrive une radio. J'aurais du raconter ça dans mon blog politique, moi !

En rentrant à la maison, avant la sieste, donc, je tombe sur trois gugusses avec des costars branchés (je n’invente rien). Comme ils avaient l’air de connaître des braves gens qui leur faisaient signe du deuxième étage, je les fais rentrer dans l’immeuble.

Le fils de la concierge habite là. Je ne sais pas quel âge il a. Pour ma part, j’habite cette résidence depuis 1994. Le deux février pour être précis. Cela ne nous rajeunit pas. Le fils de la concierge avait huit ou neuf ans. Je me rappelle très bien, je filais des bandes dessinées pour que la mère puisse occuper son lardon. Du Achille Talon. J’en parlais hier dans le blog et d’ailleurs ce billet n’est pas le fruit du hasard.

J’étais donc avec une bande de ploucs encravatés dans l’ascenseur. Je dis ça sans aucune animosité mais bossant tous les jours en costar cravate depuis une vingtaine d’année, j’éprouve une certaine répulsion devant ces gugusses avec un costar à 150 euros acheté chez Cerutti pour le plaisir de l’exhiber trois fois. Ils ont 22 ou 25 ans. Dans trois ans, ils auront pris 10 kilos. On est tous passés par là. Ils ne rentreront plus dedans.

Je le sais, j’avais acheté un costar pour le mariage de mon pote Laurent, il y a une dizaine d’années. 999 francs, ça m’avait coûté. Ca me fait rigoler maintenant que j’ai rejoint la gauche caviar et que je porte des pompes à 220 euros.

Bref ! L’ascenseur arrive au deuxième étage. La porte s’ouvre. Le fils de la concierge était là, à attendre ses potes. Parfaitement sapé. Une gravure de mode. Il faut dire qu’il se prénomme Nicolas et pèse aussi dans les cent kilos.

C’est alors que je me suis rappelé que c’est aujourd’hui son mariage.

Et que je suis invité.

Mesdames, Messieurs, chers lecteurs, pouvez-vous me dire si vous avez réellement déjà été invité au mariage du fils de votre concierge et quelle tenue il convient de revêtir.

 Ca n’arrive qu’à moi, ou pas ?

14 commentaires:

  1. Jamais arrivé. La meilleure tenue ? short et maillot de l'EDF (-:

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  2. y a pas, il faut que tu ouvres un blog mode pour montrer tes shoes à 220E

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  3. Pourquoi voudrais-tu mettre une tenue particulière ???
    Ce qui compte c'est d'aller te faire voir...

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  4. *** Allez allez Nico ! tu sais que tout te va bien à toi ! :o) Vas-y simplement en chemisette et pantalon (pas jean hein !) :o) Oublie le costard et la cravate ... mais ce n'est que mon humble avis ! ;o)
    BISOUS et bonne soirée (en espérant que tu aies moins chaud !!!!!) :o) ***

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  5. Des chaussures à 220 €, c'est des écrase-merde pour pue-la-sueur ! Ça ira donc très bien pour le mariage chez la bignole.

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  6. Le caleçon semble de bon aloi, mais propre alors :-)

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  7. En fait, le fils de la concierge désirait secrètement ta voisine en nuisette depuis que, lui aussi, il l'avait croisé dans le local à vélos, le jour notamment où il s'était rompu le talon d'achille. Devant ses refus répétés, il avait donc décidé, avec ses amis habillés en Cerrutti de se marier avec la jeunette du deuxième, car dans son hlm, c'était cela qu'elle aime.

    Une soirée explosive se préparait donc, encore à venir, il fallait choisir un costard...

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  8. oh que non, ça ne me surprend pas (cf. la configuration astrale mentionnée dans un précédent comm'), d'ailleurs étant donné la nuit qui se prépare... (Jupiter et Vénus ne devraient pas te lâcher) tu risques encore d'en croiser des voisines en nuisette, alors mets-toi direct en caleçon.

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  9. Si tu veux un costard de chez Father & Sons mon beau frère y bosse, ceci est un commentaire complètement sponsorisé :)
    PS: La clim n'est pas inclue

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  10. Au fait, 220 euros ou pas, il n'y a pas de mal à être élégant!

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  11. Christophe,

    Non.

    Olympe,

    Je les ai déjà montrées. Ces pompes ne sont pas élégantes mais robustes. 220 euros tous les deux ans. Vive les Méphisto.

    Minijupe,

    Le matin, j'avais oublié cette cérémonie. J'avais donc un jean crado et un tea shirt décadent... Ca ne le faisait pas.

    Nancy,

    Je t'ai écoutée !

    Didier,

    Ca l'a fait !

    Gaël,

    J'ai mis un pantalon dessus pour cacher les tâches.

    Disp,

    Il y a plus de trente ans entre la voisine et le marié...

    Lucia,

    Mais qu'est-ce que vous avez tous à me vouloir en caleçon ? D'ailleurs j'étais en slip, avec un costar, le caleçon, ça ne se fait pas : plus rien ne retient les couilles.

    El Camino,

    Je ne VEUX pas de costar.

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  12. Je n'aime pas les mariages, notamment à cause des tenues correctes exigées. C'est gonflant !
    Par contre, j'aime les belle chaussures !
    :-)

    [Ce commentaire est passionnant !].

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