Je n’y avais pas pensé depuis longtemps : amener un copain de blog à l’Amandine. C’est chose faite, hier, avec FalconHill. Pourtant nous étions bien, au comptoir du bar mère, avec le Vieux Joël, Tonnégrande, Laverdure, Marcel Le Fiacre et un autre, j’ai oublié qui.
Toutes les soirées se ressemblent, on devrait prendre des notes.
Nous allons néanmoins interrompre le cours de ce récit pour une page de publicité. Une des dépêches du jour porte sur la manière utilisée par les Français pour choisir un restaurant. Je vous rappelle l’existence de Nomao dont je faisais un billet ce matin. Notre illustration.
C’est le Gros Loïc qui m’a rappelé l’anecdote du dimanche midi. J’étais avec le vieux Jacques à la Comète quand son bouche trou, à Loïc (enfin, en l’occurrence, c’est plutôt lui qui bouchait, à l’occasion, quelques trous de la dame) s’est installée dans la petite salle à droite. Le patron m’a dit hier qu’elle avait essayé deux autres places avant. En fait, après avoir dit bonjour à la dame, Monique, en l’occurrence, je l’avais oubliée quand j’ai entendu le scandale quand elle a constaté qu’il n’y avait pas de nappe sur les tables.
Evidemment, il y a de magnifiques tables en bois, bien plus agréables que ces immondes serviettes en papier.
Devant la panique de la nouvelle serveuse (une jeune blonde d’origine Russe, je chercherai à prendre des photos en loucedé), le patron est intervenu et a déplié une serviette pour que Monique puisse poser ses couverts. Devant la crise de rire du Vieux et de moi, il ne s’est même pas mis en colère. A la fin du repas, la serveuse a offert un café à Monique qui l’a refusé. Elle est partie fâchée.
Ensuite, elle a pris son téléphone et a appelé le Gros Loïc pour lui demander où il était (il a menti…). Elle était en pleurs et a expliqué qu’elle avait été mal reçue à la Comète qui était dorénavant tenue par des Arabes (le patron est de Saint Flour, Brice Hortefeux pourrait peut-être en témoigné) mal embouchés.
Ainsi, je ne me rappelais que de l’épisode de la serviette tant je suis blasé de ces histoires de ploucs au bistro aussi, j’étais bien content d’avoir FalconHill avec moi. Il a pu contrôler que je ne racontais pas que des bêtises sur le blog même si c’est de Loïc qu’on a appris l’histoire. En allant boire un coup à l’Amandine, j’ai pu « intégrer » le Faucon à nos histoires de comptoir et moi-même prendre du recul par rapport à notre quotidien.
Le genre d’histoire qui fait que nous aimons, le vieux Joël et moi, rester au comptoir à écouter le monde qui tourne, histoire de piquer des crises de rire en attendant la crise de foie.
ça devient dur de suivre :S
RépondreSupprimerJ'étais content d'en être aussi. Ambiance sympa. Village presque... J'ai aimé.
RépondreSupprimerBon, j'arrive...
C'est beau comme un piqué de Messerschmidt sur la grotte de Lourdes (de Monique, je voulais dire).
RépondreSupprimerVa falloir inventer la nappe en bois, je ne vois que ça…
RépondreSupprimer:-)
Vallenain,
RépondreSupprimerFaudra que tu passes à Bicêtre un jour. Tu n'as jamais penser, dans ta vie, à regarder les personnages de bistros comme des personnages de blogs... L'ivrogne que tu vois tous les jours se transformera alors en personnage attachant.
FalconHill,
Je crois que tu as bien fait ton entrée, à l'Amandine !
MHPA,
Oui, hein !
Poireau,
Oui. La nappe d'eau, ça ne va pas être pratique.