Cette fois, c'est une Clio que j'ai enfourchée pour rentrer en Bretagne. J'avais hésité jusqu'au dernier moment, ayant même renoncé à rentrer le week-end précédent à cause des pénuries d'essence. J'avais aussi tenté de réserver un billet dans un « Paris Auray » mais tout était complet. Le mardi après-midi, je me suis décidé : « hop ! En voiture de location ». Les collègues et les copains de comptoir me trouvaient de fou. « Et si tu restes coincé en Bretagne ? »
Hé bien... Si je reste coincé, je reste coincé. Il y a pires punitions, non, que de rester coincé à Baden ?
Tiens ! Une photo de la terrasse de la maison avec la progéniture respective de mon frère et de ma sœur (non, pas ensemble, andouille), en haut à gauche. Ne soyons pas avares de photos de Baden. A droite là, quelque part, une photo prise (le 11 août 2007) de la plage, à 150 mètres de la maison. Plage un peu caillouteuse, je vous le concède, voir la photo plus bas à gauche. Si vous m'envoyez un an de consommation de bières à la Comète, j'ai même en stock une photo de ma petite sœur en maillot de bain.
Quelle maison, Baden ! Achetée par les parents vers 1970 alors que je n'étais qu'un petit garçon à peine grassouillet, dans ce qui n'était à l'époque que de la campagne avec des paysannes, des cochonnes et des vaches alors qu'elle est remplie, maintenant, de demeures secondaires d'andouilles travaillant à Vannes et venant se dépayser à 15 kilomètres.
Mon côté réactionnaire, toujours...
Enfin, je n'y vais pas assez souvent. Il faut dire que je n'ai plus de potes dans le coin et que le premier bistro est à trois kilomètres (à l'aller, six au retour). Faudra que j'organise une réunion de blogueurs réactionnaires et ivrognes, là-bas, voir de personnages lointains, maintenant que Brest est en première place du championnat.
La Clio fonctionna correctement jusqu'au bout et, à part une sombre histoire de poubelles, aucun événement n'est venu marquer ce séjour. Ah ! Si ! J'ai des blogueuses modasses dans mes lectrices ; je vais donc leur signaler que j'ai procédé à acquisition d'un manteau pour 75 euros au Carrefour de Vannes. Ce billet commençait bien. Il est en train de partir en couilles, je le sens.
Vendredi, nous rentrâmes à Loudéac, repus d'iode. Ah ! Ca va mieux. Rien à signaler. Le soir, le 1880 Café était relativement désert jusqu'à minuit environ (enfin, il était plein de galopins n'ayant pas la moitié de mon âge et saouls avant même d'avoir vidé leur premier fut de bière, mais personne de ma bande n'était là, d'où l'intérêt de l'iPhone dont la batterie rendit l'âme vers une heure du matin, trois minutes avant que je rentrasse dans mon lit douillet).
A minuit, donc, mon copain Serge, accompagné de Bruno et de Patrick, le patron d'un établissement voisin débarquèrent. Les deux derniers étaient ivres comme Didier Goux quittant la Comète. Je ne vais plus chez Patrick. J'ai horreur des patrons de bistro sarkozystes qui n'ont pas compris qu'un patron de bistro ne devait pas parler politique avec ses clients. En plus, la dernière fois que j'ai été dans son rade il s'était embrouillé dans les tournées et était parti vomir deux fois sans fermer la porte des toilettes.
Le samedi se passa dans le calme mais la soirée fut agitée. Tiens ! Voilà la photo de Serge (à droite, au dessus, là) quand le serveur l'a maquillé comme une partie des clients. Pour ma part, j'ai résisté. Il faut dire que le loufiat en question n'a pas ma carrure.
Hop ! Tant qu'à mettre des photos, voilà (à gauche), celle d'un gugusse qui était venu « maquillé » pour bénéficier du cocktail offert et qui, ensuite, a passé la soirée à boire du Red Bull et du café. Il y a encore des choses qui me surprennent dans les bistros. Le grand machin avec un chapeau est le patron de l'établissement et le truc au milieu est le sympathique loufiat dont au sujet du quel je parlais ci-dessus.
Je ne sais pas si le bistro est ouvert ce soir.
Peut-être auront-ils mal à la tête ?
Peut-être auront-ils mal à la tête ?