Cette fois, c'est une Clio que j'ai enfourchée pour rentrer en Bretagne. J'avais hésité jusqu'au dernier moment, ayant même renoncé à rentrer le week-end précédent à cause des pénuries d'essence. J'avais aussi tenté de réserver un billet dans un « Paris Auray » mais tout était complet. Le mardi après-midi, je me suis décidé : « hop ! En voiture de location ». Les collègues et les copains de comptoir me trouvaient de fou. « Et si tu restes coincé en Bretagne ? »
Hé bien... Si je reste coincé, je reste coincé. Il y a pires punitions, non, que de rester coincé à Baden ?
Quelle maison, Baden ! Achetée par les parents vers 1970 alors que je n'étais qu'un petit garçon à peine grassouillet, dans ce qui n'était à l'époque que de la campagne avec des paysannes, des cochonnes et des vaches alors qu'elle est remplie, maintenant, de demeures secondaires d'andouilles travaillant à Vannes et venant se dépayser à 15 kilomètres.
Mon côté réactionnaire, toujours...
La Clio fonctionna correctement jusqu'au bout et, à part une sombre histoire de poubelles, aucun événement n'est venu marquer ce séjour. Ah ! Si ! J'ai des blogueuses modasses dans mes lectrices ; je vais donc leur signaler que j'ai procédé à acquisition d'un manteau pour 75 euros au Carrefour de Vannes. Ce billet commençait bien. Il est en train de partir en couilles, je le sens.
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A minuit, donc, mon copain Serge, accompagné de Bruno et de Patrick, le patron d'un établissement voisin débarquèrent. Les deux derniers étaient ivres comme Didier Goux quittant la Comète. Je ne vais plus chez Patrick. J'ai horreur des patrons de bistro sarkozystes qui n'ont pas compris qu'un patron de bistro ne devait pas parler politique avec ses clients. En plus, la dernière fois que j'ai été dans son rade il s'était embrouillé dans les tournées et était parti vomir deux fois sans fermer la porte des toilettes.
Le samedi se passa dans le calme mais la soirée fut agitée. Tiens ! Voilà la photo de Serge (à droite, au dessus, là) quand le serveur l'a maquillé comme une partie des clients. Pour ma part, j'ai résisté. Il faut dire que le loufiat en question n'a pas ma carrure.
Hop ! Tant qu'à mettre des photos, voilà (à gauche), celle d'un gugusse qui était venu « maquillé » pour bénéficier du cocktail offert et qui, ensuite, a passé la soirée à boire du Red Bull et du café. Il y a encore des choses qui me surprennent dans les bistros. Le grand machin avec un chapeau est le patron de l'établissement et le truc au milieu est le sympathique loufiat dont au sujet du quel je parlais ci-dessus.
Je ne sais pas si le bistro est ouvert ce soir.
Peut-être auront-ils mal à la tête ?
Peut-être auront-ils mal à la tête ?
ivres comme Didier Goux quittant la Comète
RépondreSupprimerAh oui, donc capables de renseigner des gens perdu, de zizager et prendre le métro ?
Respect alors.?
Ou la version je me vautre dans la salle ?
Bah ! A mi chemin...
RépondreSupprimerhé bé ! on sait rire au 1880 :)
RépondreSupprimer(pour ta soeur en maillot de bain, on fait un échange avec une photo de la mienne ? :) )
@Gael @nicolas : non mais ca va pas de vous échanger des photos de vos soeurs respectives en maillot de bain!!!
RépondreSupprimer(Désolée il faut que je rale sinon Nicolas va s'inquiéter)
Et la blogueuse modasse-pas modeuse est déception, à cause de l'absence de photo du manteau acheté 75€!
Argh ! Ce "j'ai été" m'arrache les yeux... désolée de faire les rabat-joie.
RépondreSupprimer"Ils ont des chapeaux ronds vive la Bretagne...vive les bretons !"
RépondreSupprimer:)
Fin octobre, c'est le meilleur moment pour la plage, t'es pas emmerdé par les touristes !
RépondreSupprimer:-)
Gaël,
RépondreSupprimerNos soeurs n'ont pas le même âge.
Shaya,
Manteau sans intérêt.
See Mee,
Et en plus tu as tout faux. C'est la rue (ou le comptoir) qui fait le langage. En outre, le "j'ai été" est le participe machin de "je suis", c'est tout à fait correct ; il n'y a que des vieilles instits élevées à la baquette que ça peut faire sursauter : les règles apprises à l'école sont faites pour ne pas être respectées. Sinon la littérature serait bien chiante.
Surtout, j'utilise le langage que je veux dans mon blog, c'est lui qui fait ma marque de fabrique.
Gildan,
Heu...
Poireau,
Oui, puis la mer qu'elle fasse 10 ou 15 degrés, ça ne change pas grand chose.
Quand je pense que gamins nous devions systématiquement subir l'enfer (Mériadec) alors qu'une rive paradisiaque nous tendait les bras.
RépondreSupprimerA quelques kilomètres.
Un esprit sain dans un corps sain, mon cul, ouais!
Toi, il faudra qu'on se parle, à l'occasion...
RépondreSupprimerC'est comme sur la photo en ce moment? Il y a des gens, des frères, des sœurs, en maillot de bain à la plage? Merde alors, le réchauffement climatique cavale !
RépondreSupprimerLe Coucou,
RépondreSupprimerLa photo date d'août 2007. Toutefois, un jour comme aujourd'hui, il serait possible de se promener légèrement vêtu (mais pas de se baigner).
"maintenant que Brest est en première place du championnat"
RépondreSupprimerAlors que les Girondins se rapprochent à grands pas... But !
J'aime beaucoup la Bretagne (vous la racontez si bien), mais Arcachon est pour moi plus facile d'accès.
Juliette,
RépondreSupprimerBen ouais, mais pour moi, Arcachon, ça fait une tirée, aussi !
Bon, pour la bière, tu aurais besoin de combien de caisses ?????
RépondreSupprimerBeaucoup !
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