Il y a des jours, comme ça, où on se réveille très tôt pour une raison inconnue. Quand on se rendort vers 6h30 pour vingt minutes : c’est fatal, on a la tête dans le cul. Le temps de mettre mes chaussettes, je fonce à la Comète. La patronne m’a fait remarquer : « tu as des petits yeux, la soirée a été dure ? » Même pas ! Au moment de payer, je dépose 1€20 au lieu de 2€40. La tête dans le cul. Ensuite, plongé dans l’iPhone, j’ai laissé passer ma station de métro et me suis réveillé à La Motte Piquet Grenelle (si vous avez une réserve de traits d’union, en stock, vous pouvez les remettre). Arrivé au bureau, je me suis trompé d’étage. Et il n’est que 8h15.
En fait, je n’étais pas dans l’iPhone mais dans le présent billet…
En 20 ans de vie Parisienne, j’ai toujours échappé au pire pour les transports en commun quotidiens, à part les petites merdes que tout le monde connaît : incidents techniques, grèves, … J’ai eu la chance :
- d’éviter les changements de ligne dans les stations chiantes à part les rares fois où j’ai voulu changer à Chatelet (essayez d’y prendre la ligne 7, pour voir !),
- d’éviter les longs trajets (supérieurs à 45 minutes deux fois par jour, ça va laisser rêveur les provinciaux) dans des mauvaises conditions (quand je bossais à la Défense, j’étais assis, en moyenne, pendant plus des trois quarts du trajet).
Depuis lundi, mon temps de transport est réduit (de l’ordre d’une demi-heure), mais une des lignes est très chargée et les incidents techniques y sont de plus en plus fréquents.
Cette semaine, j’ai découvert une autre facette. Je dois faire la jonction à Place d’Italie entre la 6 et la 7 : visiblement nous sommes des milliards à faire pareil. Sortis de la première rame, on est happés par la foule qui nous pousse pendant une bonne centaine de mètres, escaliers compris, vers les quais de l’autre station.
Je crois que je vais finir ochlophobe. Ne soyez pas impressionnés par ce mot ni par ma culture considérable : je viens de le découvrir. Il s’agit de la peur de la foule contrairement à agoraphobie qui correspond la crainte de ne pas pouvoir être secouru en cas d'attaque de panique, ce qui est le cas quand il y a foule mais on ne va pas tergiverser. « Ochlophobe » n’est pas dans le dictionnaire orthographique de Word.
Quand je pense à mes collègues qui cumulent la durée des trajets, des lignes difficiles et des changements pénibles…
(vous pouvez cliquer sur le plan de métro là haut pour l'agrandir : j'ai un blog utile)
tiens, j'aurais dit agoraphobe..
RépondreSupprimer*** Bonne journée à toi Nico l'"ochlophobe" en devenir ! ;o) et puis évite si possible de te rendormir le matin ;o) ... c'est trop dur pour le reste de la journée !***
RépondreSupprimerOups, DPP, mais pas comme tu crois. Je me suis planté, j'avais mis claustrophobe à la place d'agoraphobe, ce à quoi je pensais.
RépondreSupprimerMais c'est bien en cherchant agoraphobe dans Wikipedia que j'ai découvert l'autre mot et la différence entre les deux.
Nancy,
RépondreSupprimerVive les nouveaux mots !
Tu ne travailles plus à la Défense ?
RépondreSupprimerSinon oui, ça laisse réveur, ou ça fait cauchemarder, les provinciaux ces temps de trajets... Aujourd'hui, j'ai la chance d'un quart d'heure de voiture entre Rhône et vignes... Quand je monte à Paris, je comprends...
Bonne journée, bon courage.
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RépondreSupprimerFalconHill,
RépondreSupprimerJe dis que j'ai déménagé à peu près tous les jours, dans ce blog !
Plus sérieusement, je ne sais pas si on peut comprendre quand on vient occasionnellement puisque moi-même je n'ai réagi à cet "emportement" par la foule que ce matin, c'est à dire au cinquième jour consécutif et que j'y réfléchis (contrairement aux autres, ce qui n'est pas une critique : il n'ont pas de sentiment à décrire dans un blog).
Mon temps de trajet matin et soir depasse les 2h30, je deviens travaillophobe à force.
RépondreSupprimer2h30 par jour ou 2h30, deux fois par jour !
RépondreSupprimerJe suis également travaillophobe, même sans transport...
Nicolas, je dois avoir de la brume dans les yeux en ce moment ^^
RépondreSupprimerSinon tu as raison sur la compréhension d'un passage occasionnel. D'autant plus qu'en ce qui me concerne, je vois plus le coté voiture que transport en commun. Je ne fais qu'imaginer
Bonne journée
Mon temps de transport est d'environ 10s, le temps d'aller de mon lit à mon bureau :)
RépondreSupprimersinon il y a tjrs un KDB en décembre ou pas ?
Oui, le 9.
RépondreSupprimerPour aller bosser, je dois grimper deux escaliers, t'imagines pas la galère !
RépondreSupprimer:-))
[Je pensais que la peur d'être emporté par la foule se disait piafophobe… :-] ].
Faignasse !
RépondreSupprimerJ'aime bien apprendre des mots nouveaux, encore plus quand ils sont difficiles à écrire, avec plein de "h" dedans. Et je vois très bien l'endroit, à place d'Italie. Le coude, dans ta 3e côte, à droite, c'était mon coude gauche. Pardon.
RépondreSupprimerAie !
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