Répondant à côté de la plaque à
Pierre,
j’ai décrit dans
mon
blog geek les événements qui avaient marqué ma vie de geek en 2011. Il
serait juste que je le fasse sur chaque blog mais je vais me limiter à ici.
Petit 1 : une nouvelle serveuse à la Comète
Ce n’est pas uniquement pour ça que je fréquente cet
établissement mais admettez que Simone (notre illustration) a des atouts pour
faire venir des clients à la Comète.
On en a la vue qui se brouille.
A ne pas confondre avec
Clémence, imbéciles. Son pseudo de
blog sera
Simone.
Profitons pour saluer les patrons de la Comète, Nelly et
Mathieu, qui, bien que patrons, ont des critères de recrutement qui me vont
bien. Je vous rappelle que je suis un blogueur
gauchiste à la ferme réputation
de
macho.
Petit 2 : la mort d’Henri
La photo de gauche est transmise par Melclalex et n’a rien à
voir avec la mort d’Henri mais me rend Angela Merkel beaucoup plus sympathique
que quand elle nous parle d’économie. L’occasion pour moi de saluer
Gildan et
Gularu qui auraient partouzé avec la dame
dans une autre vie.
Je me demande pourquoi Melclalex m’envoie des photos
exactement au moment où j’allais évoquer la mort d’Henri sans rien avoir à
dire, juste signaler la transformation de mes relations avec Odette dont au
sujet de laquelle nous sommes, avec Tonnégrande et quelques autres abrutis,
devenus "des confidents".
Petit 3 : les soirées seul
Probable conséquence de la crise économique, il y a de moins
en moins de monde dans les bistros. Le vieux Joël a arrêté de boire. Le vieux
Jacques ne passe plus en semaine. Tonnégrande n’a jamais traîné le soir.
Djibril a des horaires de travail décalés. Patrice bosse de nuit. Marcel fait
la gueule au vieux Jacques.
Tiens ! Il faut que je vous raconte ça.
Marcel LeFiacre devait partir en voyages quelques jours. Jacques devait passer pour s’occuper
des chats. Mais Marcel a fait une gastro et a téléphoné à Jacques pour lui dire
que ce n’était pas la peine de venir pour les chats vu qu’il ne partait pas.
Marcel fait la gueule à Jacques parce qu’il ne l’a pas appelé dans les deux
jours pour savoir comment il allait…
Toujours est-il que, quand je rentre de l’
Amandine, vers 21
heures, je suis souvent tout seul au comptoir depuis septembre.
Et j’aime bien ça. Observer le monde qui ne bouge pas et ma
TL de Twitter qui commente les conneries télévisées.
N.B. : je pourrais également signaler les samedis et
dimanches midi.
Petit 4 : les geekeries
Conséquence du « petit précédent », la Wifi de la
Comète est devenue mon principal interlocuteur. Je passe des heures dans ce
bistro avec mon
iPhone ou mon iPad, gueulant quand je change de bistro parce qu’il
n’y a plus la Wifi.
A l’
Amandine, je comprends : Internet ne servirait pas
à grand-chose sauf pour la mise à jour annuelle du soft de la caisse
enregistreuse. C’est d’ailleurs incroyable : cette mise à jour est
obligatoire. J’ai promis à Michel de la faire avec lui mais pour cela, il
faudra qu’on vienne profiter du Wifi de la Comète. Ce qui obligerait Michel a
nous y payer une tournée, nananère. J’ai rendez-vous le 2 janvier avec lui pour
étudier tout ça.
A l’
Aéro, j’ai découvert par hasard qu’il y avait la wifi,
le patron ne le savait pas. Il reçoit la
télévision par Numéricable mais ne
savait pas qu’il avait un routeur. C’est un jour en lui piquant un stylo
derrière le comptoir, que j’ai vu qu’il avait un boitier avec une
antenne. Le
code indiqué sous le boitier n’est pas le bon. J’ai demandé au patron de voir
ça avec son
opérateur mais il ne connaît rien à ces machins et s’en fout
complètement.
Au
PMU, aucun des deux
patrons ne connaît le code alors qu’ils
ont mis la Wifi pour les clients. Chacun me dit que l’autre a changé le
code et
qu’il ne connaît pas le nouveau. Mes
horaires font que je ne les vois jamais
ensemble pour leur donner des
claques.
Au
1880, ça ne fait que deux semaines que j’ai pensé à
demander le
code de la
Wifi, c’était pour l’iPad que voulait voir le patron. J’en
ai profité pour le rentrer dans l’iPhone.
Petit 5 : la Comète est magique
C’est souvent la formule que j’emploie pour conclure les
billets de compte rendu des Kremlin des Blogs mais elle est vraie. Toutes les
soirées qui
sortent de l’ordinaire comme les
KdB mais aussi les moments plus
intimes, comme cette soirée avec Pierre, FalconHill et Hyp, se passent
formidablement bien…
Hier soir, au Pachyderme, on ne savait pas où se foutre, le
patron gueulait parce qu’on gênait le service, il faisait sombre, les prix
étaient abusifs, le
service bordélique,… Malgré la
sympathie des
participants
comme Melclalex,
Dagrouik et
Juan, que je n’ai pas encore
cités, je n’avais pas cette impression de bien être que je peux avoir mon
bistro fétiche.
Petit 6 : la cuite du samedi soir
Je ne peux pas faire un billet rétrospectif d’une année à la
Comète sans penser à une soirée bien trop arrosée. C’était à la fin de l’été,
un
samedi soir, avec
Clémence et
Nelly.
Hips. Je ne dirai rien de plus, des enfants nous lisent.
Petit 7 : Foursquare
Pour ceux qui ne connaissent pas, Foursquare est
un truc
idiot sur l’iPhone où l’on peut indiquer où on est. Au fur et à mesure on gagne
des points. Quand on est le visiteur le plus fréquent d’un coin, on devient le «
mayor ».
Un système de badge permet d’augmenter le nombre de points quand on bat des
records (de type : bravo, tu es le mayor de trois bistros). Comment on
peut se faire des potes (en les récupérant de Facebook ou en tombant par hasard
dessus), on peut se comparer les
points. Je tire souvent la bourre avec El
Camino, Romain P et
Louis, par
exemple.
Je ne sais plus si j’étais tout seul ou avec Patrice, mais il
y a un dimanche matin où j’ai trainé au Jean-Bart, au PMU, à l’Aéro, à l’Amandine
et à la Comète pour « pointer » partout pour repasser devant El
Camino. Faut être taré…
Et encore, il y a deux
Comète à Bicêtre dans
Foursquare (
LaComète et
A la Comète, seul le
premier est « vraie » mais je crois
bien que j’ai créé les deux moi-même ; j’avais
téléchargé Foursquare dès
que j’ai eu l’iPhone mais je ne l’utilise réellement que depuis un an et j’avais
oublié la première création).
Hips aussi.
Petit 8 : le café
Tous les matins, je passe pendre un
café (un double avec un
peu de
lait froid mais je n’ai plus besoin de commander) et, souvent, un
croissant, à la
Comète, que j’ai déjeuné ou non à la maison avant. Une sorte de
rituel depuis plus de quinze ans.
C’est généralement la patronne qui est là. Il y a ce petit
noir qui travaille à l’entretien des
espaces verts de la mairie et quelques
ouvriers qui travaillent dans ce quartier. Il y a deux types d’une
cinquantaine
d’années qui, comme moi, déjeunent à la Comète avant d’aller au
taf.
Il y a Jean-Marc, vieux client (presque aussi ancien que
moi). Il y a
Roger, l’ancien propriétaire (et patron du bistro bien avant que j’arrive
dans le quartier, en
1994).
Une sorte de routine. Monsieur Poireau
parlait
hier de ces petits détails qui enchantent une journée. Je ne savais pas quoi
dire. J’aurais peut-être pu puiser parmi ces courtes discussions du matin (je
ne reste souvent pas plus de cinq minutes si
le Parisien est en
main).
Petit 9 : vingt-heures
J’en parle parfois pour
décrire des
anecdotes : je pars
toujours de la Comète entre 19h55 et 20h10 parce que j’ai l’habitude de boire
un coup avec une dame du quartier, Corinne, et sa mère.
J’ai pris cette habitude en juin 1998, au précédent
changement de propriétaires parce qu’ils avaient décidé de fermer le comptoir à
19
heures pour que les
passants prennent bien la Comète pour un restaurant, par
pour un infâme machin avec des
braillards au
comptoir. Quelques mois après, ils
ont assoupli la politique de la maison mais j’ai continué à me casser alors que
Tonnégrande et Djibril restaient là, pour différentes raisons. Puis, avec
Corinne et sa
mère, nous avons pris cette
habitude.
Ainsi, mon départ est devenu une
routine au point où je vais
à l’Amandine (que j’aime bien aussi, je ne suis pas maso) à vingt heures tous
les soirs pour
saluer le
patron alors qu’elles m’avaient prévenu qu’elles ne
seraient pas là.
Bref, j’adore ce moment, juste avant mon départ, quand je
négocie avec les
copains pour tenter de décider l’un d’entre eux de payer une
nouvelle
tournée.
Petit 10 : Victoria Beckam
Depuis son passage à la
Comète, elle est fan de moi comme le
prouve cette photo judicieusement communiquée par Melclalex.
Et il me fallait bien un
dixième point avant celui que je
garde pour la fin tant il est évident et inutile à argumenter.
Petit 11 : les copains !
Qu’il s’agisse des copains de Bretagne (ou d’ailleurs) qui
viennent me voir, des anciens collègues de travail qui passent à l’
occasion,
des
blogueurs qui ont envie d’une bière ou de ceux qui viennent pour les
Kremlin des Blogs, ils sont là, comme ceux de tous les jours,
Djibril, Joël et
Tonnégrande, ceux du week-end, Patrice et le
vieux Jacques... et bien sûr le personnel (même du côté du patronat !) que je côtoie au quotidien.