C’est en me cassant la gueule dans les marches pour descendre vers la Nationale 7, ce matin, que je me suis rappelé que je m’étais cassé la gueule hier soir, ce qui explique que j’ai vaguement mal au poignet, m’étant rattrapé par miracle à une des marches en espèces de graviers moulés dans le béton.
C’est absolument incroyable, elles étaient recouvertes d’une fine couche de verglas.
Bon. Je ne me suis pas cassé la gueule. Ni hier soir ni ce matin. J’ai juste, à chaque fois, glissé sur la première marche. Ce matin ça aurait pu être dangereux, j’aurais pu dévaler tout l’escalier. Même quand je rentre après une soirée arrosée, je ne me casse pas la gueule (sauf une fois, mais c’était une traitrise de Djibril). Je suis un roc infaillible. Je ne tangue même pas. Ou alors juste un peu pour amuser les copains. Je ne tombe pas.
J’habite une place piétonne dont les résidences avoisinantes sont propriétaires mais dont une partie de l’entretien est assuré par la mairie, vu que le théâtre municipal se trouve sur la place. Du coup, personne ne s’en occupe, les concierges déblaient la neige si nécessaire pour permettre aux gens de circuler mais le verglas : rien.
Ca fait 17 ans que j’habite là. Une éternité si on compte bien. Ca fait un peu moins de 17 ans en fait mais ça fait 17 ans que j’ai signé l’acte d’achat chez le notaire.
Jour pour jour.
J’en ai passé du temps à le chercher, cet appartement. Je l’ai pris pour ce qu’il est : sur une place piétonne, au dernier étage, plein sud, chauffage électrique, baignoire, cuisine praticable, dans un immeuble moderne avec un concierge, à deux pas du métro et d’un supermarché.
J’avais fait un cahier des charges complet, que j’étalais devant les gugusses des agences immobilières. Chaque critère était important. Le dernier étage, par exemple… C’est une garantie de ne pas être réveillé par des voisins fêtards, des chasses d’eau, des talons aiguilles sur des parquets.
Sept ou huit ans après, j’ai envisagé de déménager. Me payer un appartement avec un séjour un peu plus grand et une pièce de plus. Mais non. Je suis bien chez moi.
Jusqu’à cette nuit où l’escalier s’est rebellé contre son maitre.
(illustration – flèche rouge : l’escalier coupable, jaune : le balcon, bleue : l’entrée de l’immeuble).
J'espère que ça va pour toi : ma dernière chute sur du verglas a été sanctionné par un séjour aux Urgences (déplacement en voiture de pompier) et un mois d'arrêt...
RépondreSupprimerBonne journée à toi !
Rien de grave pour moi, juste une vague douleur.
RépondreSupprimerestime toi heureux t'aurais pu tomber dans une poubelle et le meme jour mettre une jambe entiere dans une fausse sceptique ;-)
RépondreSupprimerd'ailleurs 'espere que l'aération est bonne à la comete !
plus serieusement, fais attention à toi et mets de la crème dessus.
paracétamol est ton melleur ami.
estime toi heureux t'aurais pu tomber dans une poubelle et le meme jour mettre une jambe entiere dans une fausse sceptique ;-)
RépondreSupprimerd'ailleurs 'espere que l'aération est bonne à la comete !
plus serieusement, fais attention à toi et mets de la crème dessus.
paracétamol est ton melleur ami.
Je ne suis pas encore mort...
RépondreSupprimerPersonnellement, je trouve qu'on tombe beaucoup, au Kremlin-Bicêtre. Traître, comme ville…
RépondreSupprimerC'est le côté Russe.
RépondreSupprimertu veux que je te rapporte une canne en bambou ?
RépondreSupprimerMerci, non...
RépondreSupprimerle dernier étage c'est chouette aussi pour le chauffage, on profite de celui des ceusses d'en dessous :)
RépondreSupprimerLe poignet, c'est con enfin tout dépend si tu es gaucher ou droitier;-)
RépondreSupprimerTest de nouvel avatar…
RépondreSupprimerPourquoi faut-il que ça tombe sur mon blog ?
RépondreSupprimerJe vais donner mon avis : je n'aime pas les avatars de ce type, avec une partie du visage des gens. Ca fait "faussement anonyme". Je suis sérieux, on en trouve des tonnes, dans Twitter.
En plus, ça vous donne l'air beau. C'est mensonger.
Alors comme ça tu es "maître d'un escalier" ?
RépondreSupprimerAlors comment ça... Didier Goux fait des "tests d'avatar" ??
Rectification de nouvel avatar…
RépondreSupprimer(Z'inquiétez pas, taulier : je reviendrai probablement assez vite à la machine à écrire.)
Sympathique lunettes vertes, Didier, vous devriez garder cet avatar pour limiter les accusations de nauséabondisme. (ou Nauséa-Bondage pour une version plus fétichiste du truc).
RépondreSupprimerBal,
RépondreSupprimerY'a Didier qui essaie de nous faire croire qu'il est beau.
Finalement, retour à la tradition…
RépondreSupprimerAh ben voilà ! J'avais peur que vous tourniez modernoeud.
RépondreSupprimerBordel, tu te gaufres le jour de la chandeleur ?
RépondreSupprimerMême pas mal j'espère ;)
Mince, le titre m'a fait croire que c'était un article sur Justin Bibière ou Zac Etron !
RépondreSupprimerPrends soin de toi ;)
Ils avaient dit aux infos pourtant de faire gaffe au verglas !
RépondreSupprimerRien de cassé, c'est l'essentiel.
Il est toujours là l'escalier ?
RépondreSupprimer✿✿✿ Un petit bonjour en ce jeudi matin !!!! :o) A part ces escaliers qui t'ont joué des tours, ;o) tu es heureux dans ton "home sweet home" et tant mieux Nico ! :o) bonne journée et GROS BISOUS ! ✿✿✿
RépondreSupprimerTu vas déménager alors ?
RépondreSupprimerTrès belle utilisation des outils multimédias pour coller des flèches : 8/10 !
:-))
Poireau,
RépondreSupprimerJ'ai adoré faire une copie d'écran de Google Map, ce machin très moderne, et ajouté des flèches dans Paint...
Décalage...
Nancy,
Oui, j'y suis bien ! Bonne journée !
Dominique,
Oui...
Céline,
Oui, mais je n'écoute pas...
Xapur,
17 ans, c'était un film avec Zac Efron...
Fidel,
Je ne savait même pas que c'était la chandeleur !
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RépondreSupprimerPour ma part, j'ai passé en novembre les quatorze ans de location au même appart de Ménilmontant. Et je ne risque pas de tomber dans les escaliers: je suis au rez-de-chaussée.
J'aime bien les rez-de-chaussée. Etudiant, j'en avais un à Bordeaux, dans une “rue à dames” près de la Bourse. En Guadeloupe, quittant une HLM de sous-location en centre ville, j'en ai pris un en résidence hôtelière isolée. Puis mes dernières années furent dans une case traditionnelle en bois envolée sous le cyclone Hugo. Les copains passaient boire l'apéro, j'avais construit un bar entre le salon et la cuisine, et beaucoup le remplissaient (surtout le personnel de bord des compagnies aériennes, en détaxe ou en achat ailleurs).
J'étais porté sur la bouteille à l'époque.
Agréable le rez-de-chaussée, vivant, convivial si les voisins suivent.
Bon. C'est pas tout ça…
Pense à voir un médecin. Chez ma kiné, j'en vois défiler des poignets à problèmes.
Les rez-de-chaussée ont des intérêts, aussi mais ça dépend où...
RépondreSupprimerQuant à mon poignet, bof ! L'intérêt de la médecine est souvent de permettre de prendre des traitements en attendant que des maux s'estompent naturellement...