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30 mars 2011

Les serviettes d' @emanu124 !

Mon colocataire pour un soir a accepté, après d'âpres négociations, de poser avec les serviettes gagnées grâce à l'illustrissime @emanu124 mais on voit mal les petits coeurs roses.

Prostitution : faut-il sanctionner les clients ?

J’ai voulu faire un billet, dans le blog politique, à propos de la proposition de Roselyne Bachelot de sanctionner les clients des prostituées. Cette idée se base sur une étude « lancée » par l’Assemblée Nationale pour la Suède où la législation le fait depuis une dizaine d’années.

Une recherche google montre que la prostitution en suède a largement diminué avec cette mesure mais je me demande toujours qu’elle crédit on peut accorder à ces études. Alors j’ai cherché d’autres informations, dans Google, mais je suis un peu resté sec. Je voulais trouver des données à propos de l’impact des lois successifs, notamment celles mises en œuvre par Nicolas Sarkozy quand il était ministre de l’intérieur.

Je suis toujours perplexe quand on propose des lois complémentaires qui vont occuper les forces de l’ordre et la justice qui sont déjà débordées alors qu’elles ont mieux à faire. On a d’ailleurs récemment une député qui proposait la réouverture des maisons closes.

Vieux débat, faut-il interdire ou encadrer la prostitution, cela permet-il d’améliorer la condition des femmes ? Ne vaudrait-il pas mieux s’occuper plus des nouveaux circuits de « commercialisation », notamment le racolage par Internet, Facebook et autre… ?

Au fait ! A quand une application iPhone avec géolocalisation de prostituées disponibles près de chez soi ?

Conclusion : pas de billet politique, d’autant que je m’en fous, je ne suis pas client des prostituées.

Je vais donc interroger des clients notoires : El Camino, Seb, Vlad, Xapur, Yann. Tiens je vais ajouter Zette pour terminer l’alphabet.

29 mars 2011

La fin du monde a-t-elle eu lieu en mars, à Bicêtre ?

Mon Dieu ! Ca fait longtemps que je n’ai pas donné des nouvelles des quartiers. Il faut pourtant que Romain soit prévenu, avant sa visite, samedi (avec Seb Musset et El Camino et d'autres andouilles tout autant ivrognes mais je n'ai pas noté la liste).

Camille a disparu depuis quelques mois. Il ne payait plus le loyer. Aucune nouvelle.

Geneviève a disparu depuis quelques semaines. Plus du sous pour aller au bistro.

Le gros Loïc a disparu depuis quelques jours, ce qui est plus inquiétant. D’après la rumeur (non vérifiée) soit il aurait une nouvelle fiancée soit il passerait ses soirées au PMU à jouer.

Tout le monde disparaissant, il ne se passe plus grand chose dans le quartier et je n’ai plus trop de machins à raconter dans le blog… C'est bien triste.

28 mars 2011

Et maintenant il chante

Le dernier billet de Dominique vient de sortir et je me rends compte que j'ai oublié de relayer le précédent où il nous donne une de ses chansons à écouter.

Quel nul, ce Poireau !


Monsieur Poireau n'a encore rien compris au rébus du Coucou d'hier. Même moi, j'avais trouvé en première lecture : "OS" "CAR" "LA" "FONTAINE". Quel nul, ce Poireau !

25 mars 2011

Etre bien dans ses blogs

Ce billet aurait du être diffusé ce matin mais il me manquait la réponse à une bête question : dans quel blog dois-je le publier, parmi les quatre ? J’ai passé la matinée à réfléchir. Il aurait été mieux dans le blog politique, puisqu’il a plus de lecteurs. Il aurait été bien aussi, dans le blog geek, puisque le sujet porte sur les blogs. Il aurait été parfait « au comptoir » puisqu’il parle de mes blogs.

Mais c’est ici qu’il doit être, dans ce cas j’appelle parfois « le blog bistro » ou « le blog familial », qui est le plus ancien (le blog geek a été créé avant mais je ne le considérais pas comme un blog, le blog politique a plus de succès simplement parce qu’il est plus facile de bloguer en se basant sur l’actualité).

Didier Goux a fait un billet « d’autosatisfaction » à propos de son propre blog. Il a été repris par Yann Savidan. Je dois donc faire pareil et en profite pour lancer une chaîne. J’interpelle donc, par ordre alphabétique d’URL, Dadavidov,  Le Coucou, Gabale, Nicolas et Romain. Que des mecs, ça permettra de tenir des propos graveleux, comme au comptoir. Mais j’ignore le thème de cette chaîne.

Contrairement à eux, j’ai vraiment quatre blogs sur-actifs (les trois autres sont disponibles dans la rubrique « mes comptoirs » en haut de la colonne de gauche de ce blog) mais n'ont qu’un seul compteur de visites (hormis le GA que j’utilise pour mes stats mensuelles) car je considère les quatre comme une seule et même entité, tout simplement parce que je ne peux pas être en train de diffuser un billet sur les quatre en même temps. S’il y a trois blogs, c’est bien parce que les lecteurs ne sont pas forcément les mêmes (des lecteurs de mon blog politique pourrait être déroutés si j’y fais un billet pour décrire la cuite d’un copain) mais je l’ai souvent regretté et passé des heures à réfléchir à une autre formule mais qui n’aurait eu comme avantage, au final, que de répondre à une impulsion subite pour contenter… mon contentement.

C’est en y pensant que j’ai créé un quatrième blog, le comptoir, qui aurait du devenir « cette nouvelle formule » très progressivement. Puis un jour, relativement récemment (en septembre, je crois, mais le blog a plus de cinq ans), j’ai eu une idée. Et si « aubistro.com » était libre ? Il l’était, j’ai acheté le nom de domaine, j’en ai trouvé un pour les deux autres.

Un coup de nettoyeur à vapeur partout pour unifier la présentation des quatre blogs et la nouvelle formule était en place, parfaitement dépouillée, pas de bannière, peu de widget, juste l’essentiel dans la colonne de gauche : un machin faisant la passerelle avec les autres blogs, un autre avec les comptes Twitter et Facebook (mais comme un passage obligé, pas par plaisir) puis l’essentiel, ce qui devrait être au centre de tous les blogs parce qu’elle est l’âme de ce loisir, de ce réseau social : la blogroll !

La nouvelle formule était née. J’y suis bien et je crois que les lecteurs aussi, qu’ils fréquentent un seul ou plusieurs des blogs. Sinon, ils n’y seraient pas et alors je m’en foutrais. D’eux, du fait qu’ils ne soient pas là, de tout. Ce sont mes blogs, ce qu’ont du mal à comprendre certains lecteurs, notamment à propos du blog politique mais aussi, depuis, dans le blog geek, qui connaît un succès croissant.

Depuis le début, ma façon de bloguer a connu plusieurs modifications.
Il y a d’abord eu cet été 2007, où j’ai bien réfléchi aux blogs pour rédiger une série de conseils. Tous les blogueurs devraient faire de même. Il ne s’agit pas de faire un billet décrivant ses états d’âme mais bien une série pour cerner la question parce qu’on a trop d’a priori, parfois. Je me rappelle d’un débat que j’avais eu avec une blogueuse à propos de la bannière de son blog (et de l’absence de bannière dans les miens). Elle disait l’avoir faite pour satisfaire ses lecteurs alors que, visiblement, il s’agissait plus de satisfaire elle-même, de se sentir plus chez elle. En fait, une bannière trop visible, avec des couleurs vives, perturbe le lecteur. C’était juste un exemple…

Ainsi, de cet été 2007, j’en ai tiré un grand enseignement, pour mon blog politique : éviter les billets longs quand c’est possible (il y a toujours des fois où on se lâche…). Traiter en trois pages un sujet qui sera traité le lendemain par tous les éditorialistes qui traîne dans la toile ne sert à rien, à part se faire plaisir. De même, faire un billet un peu technique fera oublier au lecteur.

La deuxième modification de ma façon de bloguer concerne le blog geek, à l’été 2009. Vous n’avez rien vu, ce n’est pas grave. Il a juste fait, à cette occasion, un bond dans les classements de blogs. J’y reviendrai.

La troisième modification est plus intéressante et n’a connu son aboutissement que lors de la mise en place de la « nouvelle formule ». J’ai compris que la blogroll devait être au centre de tout, mêlant les blogs politiques et les autres (surtout dans le blog politique qui a plus de visites). Si j’en parle ici, c’est parce qu’auparavant je dénigrais les blogrolls, dans la mesure où je ne les utilisais pas. C’est le nouveau machin proposé par mon hébergeur qui m’a fait changer d’avis (les blogs apparaissent dans un ordre chronologique, selon le dernier billet publié).

N.B. : Je n’ai pas de mode de gestion précis pour cette blogroll. Si un blog que je fréquente n’y est pas, c’est probablement que j’ai oublié de le mettre…

La nouvelle formule n’a pas changé ma manière de bloguer (à part que disposer d’un quatrième blog m’a permis d’y mettre ce qui polluait les autres…).

La dernière modification que je tiens à signaler ici est le fait que je ne réponde plus systématiquement aux commentaires alors qu’ils sont essentiels dans ce que j’aime dans cette activité : dialoguer avec gens, même un simple « merci » pour un commentaire laissé par un pote qui me signalait juste avec sympathie qu’il était passé. Je regrette de ne plus répondre systématiquement pas seulement parce qu’y prenais plaisir, mais, d’une part, parce que ça me parait la moindre des choses et, d’autre part, parce que c’est probablement un des éléments du relatif succès de ces blogs.

Quel succès ? Je n’en sais rien mais je ne peux pas faire un billet pour expliquer comment je me sens bien dans mes blogs sans parler de Wikio et de son fameux classement.

Mon billet d’hier portait sur la bière et le snobisme relatif de certains qui « dénigrent » les bières de base. Depuis le temps, mes lecteurs auront compris que je suis amateur de ces bières « de base », la Amstel, dans l’ancienne Comète et au PMU, la Pelfort au 1880, la Kanter à l’Amandine et la Kro à l’Aéro et à la Comète. Des années que j’en bois que j’en suis satisfait. Quand j’étais malade, récemment, avec trois semaines sans alcool, je n’ai pas bu de bière, ça ne m’a pas manqué vraiment, mais la reprise a été un vrai bonheur.

Alors je ne vois pas pourquoi j’arrêterais de « wikioter », de faire des liens vers les copains, de lire des dizaines de blogs, de promouvoir dans Twitter les bons billets des copains, d’afficher un widget dans ma colonne de gauche, de fanfaronner au bistro à propos d’un fumeux premier blog politique de France, voire d’un blog geek de premier plan (mais sans visiteurs).

Parce que j’aime bien ça. Le classement Wikio n’est que le reflet de ce que j’aime dans les blogs.

Comme boire un bon demi ordinaire bien frais, le soir, avec les copains. Je n’apporte pas de réelle importance à la « qualité » de la bière parce que, comme beaucoup, je la bois froide ce qui en casse tous les goûts.

Alors je ne vais pas m’intéresser à la qualité d’un classement. Je laisse les polémiques à d’autres.

Et tant pis pour eux, s’ils n’ont pas de copains avec qui boire une bière.

Ou papoter par blogs interposés…

Si je ne réponds plus systématiquement aux commentaires, c'est que cette manie me minait (la peur d'oublier, la nécessité de refaire un tour tous les matins, ...) et me détournait de certaines de mes occupations (en Français : en sortant de réunion, je consulte ma messagerie professionnelle puis ma messagerie personnelle : le traitement des commentaires me faisait sombrer à nouveau dans le blogage...).

Alors je réponds souvent mais pas toujours. Ce n'est pas très grave, mes commentateurs m'en excuseront, ils savent que je blogue pour eux (ceci n'est pas un machin faux cul : je blogue pour le dialogue avec les gens, quand je dis "pour eux", ça veut dire "pour moi parce que j'aime dialoguer avec eux").

J'y suis très bien, dans mes blogs, comme dans ceux des copains...

La Trocante, au Kremlin-Bicêtre

Gaël croyait faire le malin en me twittant cet article. Ce qu'il ne sait pas, c'est que ce "nouveau commerce" est à deux pas de chez moi et donc de la Comète, où les vendeurs viennent souvent se désaltérer après la fermeture...

N.B. : Gaël, quand on va chez moi, au moment où on tourne à droite pour rentrer dans la cour, le magasin est juste après, il fait l'angle.

Creuser son trou dans le ciel

« Deux câbles de fibre optique ont été coupés à 17h15, mercredi, par une tractopelle qui effectuait des travaux d'effacement de réseaux aériens, dans les environs proches de Loudéac. »

Voilà ce qu’indique cette dépêche que je viens de recevoir (alerte Google News sur « Loudéac »).

Elle me laisse perplexe. Je ne savais pas qu’on pouvait effacer des réseaux aériens et je me demande qu’elle est la hauteur de la tractopelle en question.

Il y a de ces expressions… Je suppose que la prochaine étape sera l’enfouissement des réseaux aériens.

24 mars 2011

Seule la première gorgée de bière est importante

Mon récent billet à propos de la bière ayant mal été compris par un sympathique commentateur (que j’ai commencé par insulter, comme il se doit, vu que son pseudo était « spam »), je vais recommencer. Pour les ivrognes habituels qui fréquentent ce blog, tels Hern, Laurent, Homer, Melclalex, Gildan, Seb et Thierry. D’autant que l’important, dans la bière, c’est plutôt la quantité. [penser à insérer des liens de complaisance]

J’aime surtout cette bière au comptoir, celle de mes habitudes. J’aime ce verre qu’on me sert froid, sur le comptoir, plein de buée. J’aime le prendre dans ma main, savourer la première gorgée (comme dirait l’autre), puis m’enfiler une belle rasade pour épancher ma soif. J’aime la mousse qui descend lentement.

Alors je n’aime pas un type qui va commander une bière spéciale en crachant sur la bière ordinaire, celle bue par les gens comme moi, parce qu’ils ont décrété qu’elle était nécessairement mauvaise alors que tout ce qui fait son intérêt est sa fraicheur et cette sensation quand on la boit et qu’eux-mêmes ne sauraient pas faire la différence si cette bière ordinaire est servi dans un verre « à spéciale » parce qu’elle sera très fraiche, donc avec le goût cassé. Ils n’ont jamais bu de bière ordinaire. Ils commenceront à en boire plus tard, dans la soirée, parce que le fut de spéciale est vide et que le patron a la flemme de descendre en changer. Ils ne verront pas la différence. Ils ne sauront pas qu’ils ont changé de boisson.

C’est un peu comme un amateur de grand cru de Bordeaux critiquera un type qui aura choisi un petit Côtes-du-rhône frais pour accompagner un barbecue un plein été, sans même se rendre compte que le petit Côtes-du-rhône frais est bien plus adapté pour ce genre de repas.

Il est dix-huit heures trente, je vais rentrer à la Comète, prendre des nouvelles et boire quelques Vittel menthe, puis, vers 20 heures, débarquer à l’Amandine où le patron me servira un de ces demis bien frais où, assis dans mon moment parfait, je regarderai le monde tourner.

Ce qui ne m’empêchera pas, à l’occasion d’un de mes déplacements professionnels, d’aller dans un de ces bars à bières où des dizaines de gogos étaleront une culture absente parce qu’ils avaient une réunion qui finissaient tard et l’autorisation de bobonne d’aller boire un coup avec les collègues à condition de ne pas ronfler cette nuit.

Et dans un coin du bar, près de moi, où j’aurai déniché une place, quelques vrais connaisseurs regarderont de travers cette meute de jeunes cakes qui viennent mettre du bruit dans leur ambiance.

Après les quelques premières gorgées, les demis s’aligneront et les conversations s’échaufferont et plus personne ne s’intéressera au goût de la bière.

Seule la première gorgée est importante.

Et moi, qui sera repassé à la bière ordinaire, après la spéciale que j’aurais savourée, je les regarderai. Ma bière ordinaire est légère (pas seulement en alcool).

Le lendemain, ils auront oublié ce qu’ils ont bu. En rentrant, ils se seront couchés sur le canapé, pour ne pas déranger. Au matin, Bobonne fera exprès d’ouvrir les volets du séjour pour le réveiller, le regardera d’un air goguenard mais sortira tout de même un mot gentil « alors mon chéri, tu as passé une bonne soirée ? »

Ils auront le souvenir de la rigolade avec les copains. Peut-être se rappelleront-ils d’un gros frisé à cravate qui jouait avec son iPhone, tout seul, dans le coin des habitués.

Ils se souviendront de la première gorgée, celle qu’on savoure le plus, peut-être tout simplement parce qu’elle permet d’inaugurer cette soirée. Qui sera bonne. Qui a été bonne. C’est normal.

Une soirée au bistro avec des copains est toujours bonne.

(photo)

Laura Jeen Reese Witherspoon est-elle bonne ?

Ma question porte uniquement sur la capacité de la présence de son nom dans un titre de billet de blog pour attirer des visiteurs obsédés.

Comme toi.

C'est pour répondre à une question d'Eric dans les commentaires de je ne sais plus quel billet de je ne sais plus quel blogs.

Nous apprenons par ailleurs que la dame (je suppose, j'ignorais son existence jusqu'à hier) a eu 35 ans avant hier. Ca s'arrose.

23 mars 2011

L'art de la bière

Une des informations (lien offert par @bembelly) tourne autour des habitudes de consommation d’alcool par les Français. 80% des gens picolent chez eux. Surement les mêmes qui s’offusquent quand je dis que je vais au bistro.

Ils ont tort ! La bière pression est meilleure que la bière bouteille et la bonne pression ne se trouve qu’au bistro (même si de nouvelles techniques permettent au brasseur de nous proposer des machins à installer chez soi), notamment parce qu’on a plus de chance de la trouver pas éventée et à la bonne température.

Un des illustres commentateurs de Didier Goux me traitait de donneur de leçon en me faisant la leçon, je vais donner une leçon comme je viens de la donner à un gugusse qui se vantait de bien connaître et d’être un amateur éclairé.

En fait, la dégustation de la bière, au sens noble comme quand on déguste un bon vin, est une pratique relativement récente et est donc une pratique de snobinards que nous conchions. D’ailleurs, ils ont tendance à qualifier de bonnes bières d’immondes soupes industrielles mais vaguement épicées pour faire croire qu’elles sont faites par un moine… Je ne cite personne.

D’ailleurs ces bières sont souvent servies dans des verres larges, meilleur moyen pour laisser se barrer le gaz, faisant ainsi perdre tout intérêt à la bière en tant que telle.

On préfèrera donc un verre en forme de flute.

Par ailleurs, les snobinards vous feront un tas de théorie sur la température idéale de la bière située entre trois ou quatre et sept ou huit degrés. Ne le dites à personne, mais c’est une vaste connerie. S’il est préférable de servir la bière très fraiche, deux ou trois degrés, c’est uniquement parce qu’elle se réchauffe sauf si vous buvez dehors en hiver.

Cela dit, ces deux dernières considérations n’ont à peu près aucun intérêt. A la vitesse à laquelle je bois un demi, il a assez rarement le temps de se réchauffer ou de s’éventer.

Mais, si un type vous prétend qu’il adore savourer une bonne bière en terrasse au soleil en la buvant doucement, vous pouvez ricaner.

(photo)

22 mars 2011

Blog fainéant

Ce blog glande : pas un billet depuis dimanche (et encore…). Pourtant, les événements à commenter sont nombreux:
-         l’incendie de l'Elysée Monpartre qui me rappelle des concerts que j’ai vus là-bas, à la fin des années 80, notamment deux fois Jonathan Richman,
-         la disparition de Maitre Capello qui me rappelle des souvenirs d’enfance d’autant plus étrange que je n’ai jamais regardé les jeux de 20 heures (la télé, chez nous, était branchée sur le journal de 20h d’Antenne 2). C’est Nancy qui m’a fourni l’information en commentaire à un billet (merci à elle), en début d’après-midi et je viens de comprendre ce souvenir qui me rendait perplexe, depuis… C’est justement le fait de ne pas le connaître alors que tous mes copains en parlaient qui me fournissent ces souvenirs…
-         la réélection de Michel Platini à la présidence de l’UEFA. Ah ! Non, ça je m’en fous,
-         le cinquième anniversaire de Twitter,
-         la nouvelle version de Firefox, …


Edit : en fait, c'est au New Morning que j'ai vu Jojo, je confonds les deux, merci à El Camino ! Comme quoi, ce billet est vraiment inutile.

19 mars 2011

Hommage @disparitus #FF

Il y a un billet que je voulais faire hier mais je n’avais pas encore sa photo (j’ai oublié de le prendre, j’ai donc contacté sa famille qui a eu la gentillesse de m’envoyer une photo de lui petit) (quand je dis prendre, c’est en photo, imbécile pervers). Un hommage à Disparitus, illustre blogueur. Il est venu à la Comète, jeudi soir, parce que c’était son anniversaire et il voulait me payer des bières, ce qui suffit déjà amplement à me le rendre sympathique.

Physiquement, il a une bedaine sympathique, un costar pourri, un manteau ridicule et une cravate à chier. Il serait parfait s’il était frisé. S’il était une gonzesse, je suis persuadé qu’il serait baisable malgré son âgé avancé (c'est-à-dire qu’il a une semaine, un mois et un an de plus que moi).

D’une rare distinction, contrairement à d’autres blogueurs de ma connaissance, d’un raffinement tel qu’il nous réconcilierait avec l’industrie pétrolière, il gagne à être connu. Il gagne beaucoup, d’ailleurs, puisqu’il est vendeur de pastilles d’iode en face du 7, avenue Hoche, à Paris.

Mais je vous en ai trop dit sur sa vie privée. Dire qu’il s’appelle Yvon Ulé, le grand frère de Jacques, serait trahir son anonymat.

18 mars 2011

On en a une grosse !

Les Français ayant une b... de 1,2 mm de plus que les Sénégalais, je pense que mon pote Djibril va devoir fermer sa gueule dont nous allons pouvoir nous foutre ce soir.

Ce site internet magnifique nous est présenté par l’illustre Lolobobo.

C’est, par contre, Tonnégrande qui va jouer au malin, les pays avec les plus grosses (enfin, avec les habitants ayant les plus grosses) sont majoritairement en Amérique du Sud. Nous noterons néanmoins que les habitants de Guyane ont visiblement refusé de se la laisser mesurer, preuve en est qu’ils en ont une petite, faisant baisser ainsi la moyenne nationale car il restent français malgré tout.

C’est une honte.

Ne disons rien des Anglais que l’on dépasse largement ce qui explique leur rage contre Jeanne d’Arc qui, d’ailleurs, visiblement, n’était pas si pucelle que ça.

Zac Efron : c'est le bordel

Mes alertes google à propos de Zac Efron me laissent sur le cul, ce matin. On apprend dans la même dépêche que Zac Efron serait homosexuel et hétérosexuel.

Lache T Kom.

17 mars 2011

Ingratitude locale

J’ai été débordé aujourd’hui et je suis à la bourre, ayant rendez-vous avec Disp pour une réunion de la plus haute importance mais néanmoins à un comptoir, je vais bâcler ce billet. Désolé. Pourtant j’ai des nouvelles de Bicêtre et de la bande à donner.

Petit 1 : vendredi, il y a quatre semaines, j’ai reçu un SMS de Jim me demandant si je pouvais louer un petit camion pour son déménagement. Je ne sais pas si vous vous rappelez, mais c’était le lendemain d’un Kremlin des Blogs et j’étais souffrant. Je lui ai donc répondu « Désolé mais non, je suis malade. »

Si un copain m’envoie un SMS pour me dire qu’il est malade, je demande des nouvelles. Surtout que Jim et moi sommes assez proches, nous sommes déjà parti en vacances ensemble, il me sert de femme (de ménage uniquement, et seulement deux fois par an) et je lui sers de banquier à l’occasion.

Etant fumasse qu’il ne prenne pas de mes nouvelles (même un simple « OK, j’espère que ce n’est pas trop grave et que tu te remettras vite »), j’ai oublié de réfléchir à sa demande et au mot « déménagement ».

Quel con, je fais.

Petit 2 : quelques jours après (le lendemain, je crois), Marcel m’appelle pour m’engueuler (je l’ai peut-être raconté ici, d’ailleurs) et je l’envoie chier parce que je n’y étais pour rien et parce qu’étant malade j’avais autre chose à faire que de discuter de ces conneries avec lui. Je vous les raconte.

Quand Jim a pris son appartement, il y a cinq ans, Marcel a eu la gentillesse d’être garant. Au bout de trois ans, il a écrit en recommandé à l’agence qu’il ne voulait plus être garant (le bail étant reconduit par tacite reconduction). Sa démarche était probablement illégale (je ne vois pas comment l’agence pouvait se démerder : expulser Jim parce que son garant se barrait aurait été limite). Donc sa démarche n’a pas été prise en compte par l’agence.

Quand Marcel m’a appelé, il venait de recevoir un courrier de l’agence pour qu’il paye les loyers en retard de Jim, environ 1000 euros (ça nous a fait rigoler avec les autres copains – pas Marcel – vu que Marcel est plein aux as et n’a pas d’héritiers)…

Petit 3 : en fin de semaine suivante, j’ai envoyé un SMS pour dire bonjour (c’était un prétexte pour tenter d’en savoir plus). Il me répond : « on se voit mardi ».

Petit 4 : le week-end suivant (ou pas), je vois Marcel qui me dit que l’homme qu’a vu l’homme qu’a vu l’ours lui a dit que Jim ne rentrait que le 17 (donc aujourd’hui).

Petit 5 : hier, je me pointe à la Comète et Marcel arrive en même temps que moi. Il me dit que tout est arrangé parce que Jim a résilié son bail et a réussi à payer le retard. Il me dit aussi que quelqu’un a vu Jim, une nuit, avec des copains, deux voitures et un petit camion qui déménageait de chez lui…

C’est ainsi que j’ai réalisé que Jim avait quitté Bicêtre pour retourner dans son nord natal…

Petit 6 : juste après, j’appelle Jim. J’étais un peu fumasse.

Il décroche, parle, mais n’entend pas ce que je dis et répétait « Allo, allo, Nicolas, tu es là ? ». Je raccroche et rappelle pareil. Je me disais qu’il me prenait pour un con.

A tort. Au troisième appel il me répond. Je lui demande « Alors quoi de neuf ? » « ben rien et toi ? » « comment ça rien, t’as pas déménagé ? » « Ben si » « et tu pouvais pas prévenir les copains ? » « ben, c’est un truc normal, rien d’exceptionnel... » « et tu as trouvé du boulot ? » « ben oui, je suis dans le bâtiment » « et tu habites où » « ben Emilie a pris un appart. » « ah vous vous êtes remis ensemble » « ben oui ah et on pensait t’inviter pour faire la fête ».

Tu parles…

 « ah ! je viens à Paris en fin de mois pour l'état des lieux, tu pourras m'héberger ? »

Ouf ! Je suis toujours bon pour rendre des services !

16 mars 2011

Christine

Ayant fait une série de billets sur les pochetrons, il serait d’usage que je m’attaque maintenant aux pochtronnes mais je n’ai pas spécialement le courage ni l’envie d’asseoir encore plus ma réputation de gros macho, entretenue par des hordes de furies déchaînées.

La rédaction de ce billet est très instructive, pour moi : mon correcteur orthographique interdit l’écriture de « pochetronne » et oblige « pochtronne » alors qu’au masculin, « pochetron » et « pochtron » sont permis.

Toujours est-il, qu’en général, le comportement des femmes qui picolent au bistro est généralement déplorable. Je vais sortir un affreux cliché : les hommes viennent au bistro pour picoler et rigoler avec les copains alors que les femmes viennent pour picoler et rigoler toutes seules ou avec des inconnus.

Bref ! Le comportement d’une femme saoule est souvent abominable alors que l’homme saoul reste con normal.

Dans cette aversion pour les femmes au bistro, il faut noter un côté culturel (il suffit d’ouvrir les yeux pour regarder la clientèle d’un comptoir) complètement crétin, ce n’est pas Olympe qui me contredira, mais qui prend toute son ampleur quand je suis avec mes copains Djibril et Tonnégrande, "issus d’une autre culture". Il ne viendrait pas à l’idée de leurs épouses de rentrer dans un bistro et si elles consentent à boire un verre pour se désaltérer, c’est en terrasse, en mode « salon de thé ». Alors que l’épouse de Joël vient parfois nous saluer, entrer dans l’antre de leurs époux est une sorte de tabou pour les femmes de mes deux compères.

Ce qui ne m’empêche pas d’avoir passé d’excellentes soirées arrosées avec des copines, notamment blogueuses (pas de lien, bordel, pensons à leurs réputations), ce sont essentiellement les buveuses régulières qui sont imbuvables, pas les fêtardes !

Christine ne fait pas partie de ces pochtronnes : elle se comporte comme un homme à la différence près que si on lui pique son tabouret de comptoir, ce n’est pas pour se reposer mais pour l’obliger à rester debout pour que les copains puissent observer ses fesses.

Ainsi, on aurait tous envie d’introduire Christine mais, aujourd’hui, c’est d’introduire un nouveau personnage de blog dont j’ai besoin.

Nous avons connu Christine il y a une grosse dizaine d’année, j’avais donc un peu plus de trente ans et elle environ quarante. Elle était canon, fine, avec un côté aguicheuse qui nous plaisait assez. Elle venait boire des verres en terrasse, toute seule, à la Comète (c’était avant les travaux, il y avait encore cette véranda en « alu », comme une bonne vieille brasserie). Elle a fini par se fondre dans notre décor et nous, probablement, dans le sien. Nous la mations discrètement et elle nous adressait d’un clins d’œil discret pour nous montrer qu’elle n’était pas insensible à nos gestes.

La routine. Il n’empêche qu’il y avait un hic. Un crétin de la bande (je soupçonne un gros frisé avec une cravate à chier) avait lancé la rumeur qu’il s’agissait d’un travelo et nous n’osions pas trop moufter…

Finalement, au bout de quelques mois, nous avons fini par sympathiser, par discuter. Elle était charmante, rigolote, … J’ai néanmoins fini par ne plus trop la blairer pour deux raisons. La première était qu’en tant que seule femme de la bande, elle en devenait le centre et poussait tout pour l’être. La deuxième était qu’avec un coup dans le nez, elle devenait assez facilement médisante, méchamment, envers les copains absents. J’imagine que mes oreilles ont du sifflé plus d’une fois.

Finalement, nous avons fini par prendre des distances… Puis elle a quitté la région parisienne où elle était coiffeuse dans des salons un peu luxueux pour aller bosser au Maroc. Je suis médisant aussi : j’ai toujours pensé qu’elle s’était barrée pour pouvoir fuir le fisc.

Sa fille habitant alors Bicêtre, nous la revoyions environ deux fois par an et ces rencontres furent toujours plaisantes. Sa fille a quitté Bicêtre mais Christine est revenue, lundi.

Un notaire l’avait appelé, elle venait de recevoir un important héritage et c’est l’objet du billet politique du jour (je vais faire des liens croisés entre les deux billets, on va voir si ça affole les ordinateurs de Wikio).

Ca a été l’occasion d’avoir des nouvelles.

Compte tenu des événements dans les pays arabes et de la vie qu’elle menait au Maroc, elle a préféré quitter le pays il y a environ trois semaines et sur un coup de tête s’est installée à Montpellier où elle vie des « allocations » en attendant de trouver un emploi.

Bonne chance à elle !

(photo sans aucun rapport avec le sujet du billet mais trouvée en cherchant « rousse mince qui boit dans google images)

L'ivrogne et le chaînon manquant

Le volet scientifique de ce blog n’aura échappé à personne même s’il m’arrive de me laisser aller à quelques gaillarderies pour amuser la galerie. Ainsi, ce week-end, j’ai commencé une série de billets de la plus haute importance à propos des ivrognes et autres pochetrons réguliers.

Le premier volet tournait autour de l’alcool et des antibiotiques, la conclusion étant qu’il vaut mieux arrêter complètement l’alcool, un verre en appelant généralement un autre.

Le deuxième volet portait sur ces poivrots qui nient être saouls, y compris le lendemain. La conclusion de nos experts dans leurs laboratoires (le 1880, la Comète, l’Aéro et l’Amandine) est formelle : 80 ou 90% des buveurs réguliers ne se rendent tout simplement pas compte qu’ils sont saouls car c’est un « état habituel ». Ils ne « nient » pas, ils ne « mentent » pas, ils ne se rendent tout simplement pas compte.

Je voulais faire un volet intermédiaire disant à quel point les soulots sont chiants, à raconter toujours des histoires sans intérêt, les répétant 15 fois, … J’en parlais d’ailleurs ce week-end avec un patron de bistro auquel je racontais mes trois semaines d’abstinence totale. Il m’a alors fait constater que ça avait été son quotidien, une douzaine d’heures par jour, avec le premier petit vieux qui débarque vers 10 heures du matin pour faire son tiercé et s’enfiler quelques petits blancs, jusqu’aux clients du soir, ceux qu’on a du mal à mettre dehors…

De fait, pendant ces trois semaines, j’avais vérifié : les pochetrons sont chiants. Je ne parle pas de l’aspect festif de la cuite et de l’euphorie qui s’en suivait mais de cette manie qu’ils ont de parler de choses sans intérêt. J’ai un de mes congénères, par exemple, qui me racontait tous les soirs le parcours qu’il avait pour venir au bistro en prenant bien soin de trouver un marchand de journaux sur sa route pour pouvoir acheter le France Soir pour faire les mots fléchés.

C’est un phénomène que j’avais déjà remarqué. Récemment, par exemple, il me fallait faire preuve de trésors d’inventivité pour éviter que Geneviève me raconte sa journée de travail ou qu'Henri me décrive ce qu’il avait pu ramasser en tant que ferrailleur, voire que Camille me dise le nombre de poulets rôtis qu’il avait vendus. Je suis un ours, je préfère ne rien dire (et ne rien entendre) plutôt que d’échanger des propos qui ne m’apprennent rien où ne me permettent pas de sourire ou de faire marcher mon cerveau. Toujours est-il que ces trois individus ne rentrent pas dans le sujet de mon étude : ils sont certes pochetrons mais aussi naturellement cons.

Je me rappelle d’une époque, il y a environ dix ans, où je retardais volontairement mon arrivée au bistro, les soirs où mes chefs ne me retenaient pas pour quelques tâches ingrates, pour laisser partir la première vague de pochetrons, celle des ouvriers qui, commençant leur boulot très tôt, arrivent vers 17 heures au bistro et sont déjà bien éméchés quand les bureaucrates sortent du bureau. Je vous le dis : la lutte n’est pas finie. Mais ceci n’est pas un blog politique.

J’en étais là, ce week-end, dans mon analyse de la pochetronerie ambiante et la préparation d’un billet sur les chieurs de bistro quand je me suis rendu compte qu’il manquait un chaînon dans tout le raisonnement.

Alors j’ai fait le test, hier soir. Une ultime vérification. Mon côté vicieux. J’ai commencé la soirée à boire du Vittel Menthe comme au cours des trois semaines passées laissant sous-entendre que ma décision était finalement définitive (alors que je subis les conséquences de trois semaines au Vittel Menthe : je suis intoxiqué et je crois bien qu’il me faudra bientôt faire une cure pour pouvoir arrêter). Ca n’est qu’ensuite, un peu avant 20 heures, que je suis passé à la bière, comme au bon vieux temps, à la surprise générale (sauf du patron, je l’avais prévenu pour qu’il puisse soigner ses relations avec ses fournisseurs de bière, de Vittel et de menthe).

Mesdames, Messieurs, avec cette expérience du plus haut intérêt scientifique, j’ai découvert un élément important qui permettra de faire un pas important dans la découverte de l’alcoolisme : un type d’intelligence normale (je dis ça pour exclure les cons qu’on évite, de toute manière, de fréquenter) qui picole régulièrement ne tiendra des propos sans intérêt qu’avec un type qui ne picole pas parce qu'il ne peut pas (je ne vous parle évidemment pas des gens complètements bourrés qui disent des conneries en permanence, juste des gens légèrement chauds).

En d’autres termes, jusqu’à ce week-end et après trois semaines d'abstinence, je pensais que c’était les deux premières bières qui me permettaient, avant, de supporter les conneries du vieux Joël (et de quelques autres) alors que la solution est beaucoup plus évidente : il ne racontent pas de connerie (« ah ! Oui, je suis monté là-haut pour acheter le pain mais j’ai préféré y aller en bus mais je suis redescendu à pieds, du coup, en passant, j’ai vu que le vieux Jacques buvait un coca en terrasse du Brazza » ou tout autre propos sans le moindre intérêt – à part la boisson du vieux Jacques, un peu surprenante) quand je bois de la bière.

Je répète pour être sur que ça rentre bien dans votre crâne : je croyais que la bière m’aidait à supporter les propos chiants du vieux Joël alors qu’en fait c’est le fait que je n’en boive pas qui pousse le vieux à les débiter

Et en effet, depuis quatre ou cinq ans que je passe toutes mes soirées avec ce vieux schnock que j’adore sinon je ne passerais pas mes soirées avec lui, il n’y a qu’au cours de ces trois semaines qu’il m’a parlé de conneries (« ah je n’arrivais pas à dormir, du coup j’ai pris un somnifère alors je me suis réveillé trop tard et il a fallu que j’appelle le toubib pour lui dire que j’étais en retard au rendez-vous mais comme ma femme a pu se libérer pour m’y amener parce que ma propre voiture ne marche pas j’ai pu arriver à l’heure », vous pensez bien que je ne vais pas passer mes soirées à entendre ce genre de propos stupides).

Nous pourrions tenter d’en tirer des conclusions, des conséquences ou des raisons mais il faut encore que ça murisse. Je pense qu’on arriverait assez facilement à déduire que le pochetron se sent obligé, inconsciemment, de parler de choses sérieuses à une personne dans l’impossibilité de boire.

Qu’en pensez-vous ? Quand pensez-vous, d’ailleurs ?

14 mars 2011

Qui est Lindsey Vonn ?

Comme le montre cette photographie, c'est la première américaine à devenir championne olympique de descente (pas en demis pression, en ski). Elle est née en 1984 mais ne semble pas avoir de gros nichons ce qui est probablement un avantage au ski mais pas pour la cravate de notaire, même à chier, la cravate.

Depuis cette après-midi, elle est devenue l'égérie de la blogosphère. Vallenain (que vous ne devez pas fréquenter parce que "C’est un « pote » du quadra sexiste qui « partage son avis »", d'après les commentaires chez nos amies féministes). Val a entrepris de diffuser une série de clichés de la dame dans le plus simple appareil, c'est à dire un valeureux tire-fesses, ce qui est la moindre des choses.

12 mars 2011

L'alcool chez les plus de 40 ans

En complément de mon précédent billet, une sympathique twitosse me communique cette dépêche. A méditer.


-- Post From My iPhone

Et si le poivrot se mentait à lui-même ?

Ayant définitivement arrêté de boire pour trois semaines depuis trois semaines et deux jours, il était juste que je me laisse aller hier soir. Les copains (de comptoir), eux-mêmes échaudés par les fois où une modeste prise de sang pour récupérer un permis ou faire plaisir à un toubib nécessite de se mettre au vert quelques mois, m'avaient prévenu : « Tu vas voir, les premières fois, quand tu vas t'y remettre, tu vas être saoul au bout de 4 ou 5 verres ! »

Hier soir, j'ai donc fait gaffe, mais comme je l'ai dit hier, un verre entraine le suivant. Etant rentré à la même heure que d'habitude, après avoir dépensé le même pognon que d'habitude (donc bu la même chose), dans le même état que d'habitude, j'ai ainsi constaté que cette maxime était totalement fausse !

Je me disais aussi : je ne voyais aucune raison d'avoir plus d'alcool dans le sang avec la même dose d'alcool mais que, peut-être, le manque d'habitude me verrait me comporter différemment. Alors j'ai réfléchi et je peux en tirer la conclusion suivante, même si j'ai déjà employé quatre fois le mot « habitude » en deux paragraphes.

Les pochetrons sont tellement habitués à être dans un état d'ébriété qu'il leur faut une cure de plusieurs jours sans alcool pour se rendre compte, le jour de la reprise, qu'ils sont saouls.

Vous pouvez prendre des notes, surtout si vous êtes étudiants en médecine : ce billet de blog est à haute valeur scientifique.

De fait, c'est un phénomène que je constate depuis très longtemps, près de 30 ans, peut-être, compte tenu de mon âge déjà avancé : il y a une manie chez les poivrots de nier leur propre état, voire de nier l'impact que l'alcool peut avoir sur le comportement.

Je me rappelle d'une conversation avec deux copains, anciens militaires, au comptoir de la Comète où justement, on parlait de ça... Pascal, en particulier, me disait qu'il lui fallait boire une bonne dizaine de bières avant de ressentir les effets de l'alcool alors que je disais moi que deux ou trois verres me suffisaient. Pourtant, ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas un débutant, côté bibine. Il se trouve que la première bière a un effet relaxant. Une ou deux de plus ont un effet « désinhibant ». On est très peu de clients de comptoir à le reconnaître (dans ma bande, par exemple, il n'y a que Djibril et moi). L'effet est presque inverse, chez moi, j'ai peur qu'on voit quand j'ai bu un peu... Un repas professionnel où l'on boit une bouteille à trois est presque un cauchemar, pour moi, avec la peur que les collègues remarquent, quand je rentre au bureau, que j'ai bu un peu.

J'abuse à peine ! En décembre, j'avais déjeuné au comptoir avec l'illustre Balmeyer, de fil en aiguille, j'avais bu quatre bières (pas lui, hein !) (sa femme me lit peut-être) et en rentrant au bureau, je faisais tellement d'effort pour paraître normal que les collègues avaient immédiatement soupçonné du louche !

Pourtant, au risque de me répéter, ceux qui me connaissent savent que quatre bières n'est pas de nature à me faire osciller. Une bête appréhension, quoi ! Mais je vais arrêter cet aparté sur mon cas personnel...

Ainsi, plusieurs soirs, pendant ces trois semaines, j'ai passé des soirées avec des gens qui buvaient à en être très chiant (ce n'est pas l'objet du billet, un écran ne suffirait pas) mais qui niaient avoir bu. Le plus drôle étant qu'ils le niaient également le lendemain. « Ah ! Mais qu'est-ce que tu étais chiant hier soir, tu étais plein comme une vache. » disais-je plusieurs fois à … non, pas de nom. « Ah ! Mais non, j'ai rien bu, juste 6 bières et 2 Ricard » me répondait-il... (le phénomène est accentué par la prise d'âge : en vieillissant, on supporte moins l'alcool, un poivrot de 60 ans qui a du mal à boire 5 bières est toujours nostalgique de ses 25 ans, quand il en buvait une trentaine certains soirs...)

Je vous passe tout ce que j'ai entendu en 25 ans ! « Ah ! Non, j'étais pas saoul, je suis même rentré en voiture sans problème, alors, hein ! »

Ou alors : « Ah, mais non j'étais pas saoul. » « Tu te rappelles que t'as cassé un verre ? » « mais c'est pas vrai, hein patron, je n'ai pas cassé de verre hier ? » « heu... »

Je pensais jusqu'alors qu'il s'agissait d'une espèce de fierté toute masculine. « Moi, je suis pas saoul, je tiens la marée ! »

Pendant ces trois semaines, avec confirmation hier soir et cette histoire de reprise de boisson après trois semaines qui ne m'a fait aucun effet, j'ai constaté que ce n'est pas ça (ou que partiellement). En fait, les pochetrons ne se rendent même pas compte qu'ils sont saouls, jusqu'à le nier le lendemain, … Incroyable, non ?

11 mars 2011

Alcool et antiobiotiques : que faire ?

Je vous préviens : je ne suis pas toubib. Si vous voulez un seul bon conseil, si vous prenez des antibios, arrêter de picoler. Complètement.

Néanmoins, après une première série de six jours aux antibios, suivis d'une semaine de calme puis de trois semaines, à nouveau, aux antibios, je peux vous dire que j'ai mené une enquête complète, de même que quelques expériences.

Petit 1 : on dit qu'il est dangereux de prendre de l'alcool si on est sous antibios... Ce n'est pas totalement exact. L'alcool fatigue, les antibios aussi. Le cumul n'est pas très sain et il vaut mieux éviter de prendre la charge du siècle.

Petit 2 : il n'y aura pas de petit 2. Je viens de raconter une grosse connerie : ce ne sont pas les antibios qui fatiguent mais la maladie qu'ils doivent guérir... On fait souvent l'erreur mais j'ai pu tester... Pendant deux semaines, j'étais très nase. Cette semaine, ça allait beaucoup mieux alors que j'étais toujours sous antiobios.

Alors quoi ?

Si j'ai bien compris mes lectures sur le net, c'est le foie qui a pour rôle d'absorber l'alcool et les antibios. Cette grosse fainéasse est incapable de faire les deux en même temps. Il absorbe soit l'un soit l'autre, selon ses souhaits du moment. S'il absorbe les antibios, très bien pour votre maladie. Par contre, vous risqueriez de crever ou d'attraper des maladies graves à cause de l'alcool si vous abusez vraiment. S'il absorbe l'alcool et pas les antibios, ça ruinerait l'effet de ces derniers et vous auriez l'air con.

Alors, peut-on boire sous antibio ? C'est vous qui voyez... Pendant la première semaine, je souffrais d'un abcès lié à une rage de dents. Si j'avais été mal soigné, j'aurais eu mal aux dents, ce qui n'est pas bien grave, j'ai donc bu un peu de bière, le soir. Pendant les trois semaines d'après, je ne savais pas ce que j'avais. Autant vous dire que j'ai pas fait le con : aucun risque.

Peut-on boire un peu ? Oui et non. Pour un pochetron, un peu n'existe pas. Vous commandez un demi, un gugusse arrive et met une tournée, du coup vous en remettez une par politesse. Vous comptiez boire un demi, vous en avez bu trois.

C'est mal...

Pour un peu, vous continuez un peu et vous en buvez six ou sept ce qui vous paraît peu. C'est peu. Il n'empêche que le pochetron oublie toujours que le foie met du temps à éliminer l'alcool. Pour un peu, vous aurez encore de l'alcool dans le sang le lendemain et vous perdriez deux jours de traitement.

Le pire étant si vous buvez à la maison : une fois que la bouteille est ouverte et les deux premiers verres bus, la tentation de continuer est très forte...

Pendant ces trois semaines, si j'ai bu quelques verres d'alcool, c'était toujours en étant sur de pouvoir me limiter, c'est-à-dire uniquement au bisto et à des moments où j'étais tout seul au comptoir ou avec des gugusses de confiance que j'avais prévenus avant.

Ceci était un billet à haut caractère scientifique.

Cela dit, le pochetron va toujours éprouver une appréhension pour arrêter de boire (je ne pourrais jamais, je ne vais pas réussir à dormir). C'est une connerie. Il suffit de s'enfiler suffisamment d'un autre liquide.

C'est si vous n'arrivez pas à arrêter subitement qu'il est temps de consulter un toubib...

(photo)

10 mars 2011

Coiffeur bourgeois

Je ne sais pas pourquoi, j’ai pris l’habitude de faire un billet de blog à chaque fois que je vais chez le coiffeur. Mais cette fois, j’ai été dans le nouveau quartier où je bosse, dans les zones bourgeoises de Paris, mais dans un machin de la même chaîne où j’allais avant.

La première différence à signaler est le prix. 24 euros au lieu de 16. La deuxième est le temps passé. Une heure vingt au lieu de vingt minutes. J’aurais d’ailleurs tort de me plaindre puisque si on réfléchit bien je suis passé de 48 euros de l’heure à 18.

La deuxième différence notable est la capacité de ces coiffeurs compétents des milieux bourgeois à cerner les goûts du client.

Le type qui s’occupait de moi a parfaitement deviné que j’aimais bien avoir les cheveux longs coiffés n’importe comment puisque je suis sorti de là avec les cheveux longs coiffés n’importe comment.

Blogowar avec @romainblachier ! Tous contre lui !

Ah mais sans blague ! Voilà un blogueur Lyonnais qui fait l'apologie du café gourmand ! Je croyais pourtant que Lyon était la capitale de la gastronomie Française ! Le café gourmand en est l'antithèse, le machin pris vite fait parce qu'on ose pas prendre le dessert avant le café. Le café gourmand est un machin subitement devenu à la mode parce que des clampins ont trouvé ça drôle, obligeant les patrons de bistro à en faire, dérangeant le service, pour un prix dérisoire.

Le café gourmand est la négation du goût, on a même pas le temps de déguster un des machins délicatement préparés par le chef qu'il faut passer au suivant.

Le café gourmand nous fait oublier ce qu'est de déguster une crème brûlée ou une mousse au chocolat, en raclant bien le fond de la gamelle, de peur de louper la moindre goute qui plongera le palais dans l'extase, le bonheur absolu à la fin d'un repas.

Juste avant le café qui, bien chaud, en formera le point d'orgue !

En continuant à bouffer ces conneries (hors "dessert du jour"), bientôt nous tuerons la tarte du chef, la simple crème caramel, voire la possibilité de finir son repas par un fromage avant le café.

Alors nous boufferons nos trois misérables désserts, deux cuillerées par "machin" (puisqu'aucun autre nom n'est possible) et boiront notre café froid. Nous retournerons alors au boulot et nous précipiterons sur la machine à café pour, enfin, pouvoir finir un café digne de ce nom.

Alors, un jour, nous commanderons un café gourmand "mais sans café, s'il vous plait, par contre si vous pouviez nous rajouter à la place une petite boule de glace vanille".

Et le patron de bistro acceptera, parce que le client est roi.

Puis viendra l'étape suivante "un café gourmand, s'il vous plait, mais si vous pouviez me remplacer le machin de mousse au chocolat par un deuxième machin de crème brulée, vous seriez un chou ?" "Mais vous ne préfèreriez pas une crème brulée, plutôt ?" "ah non, c'est trop copieux, puis j'aime tant manger dans vos minuscules ramequins posés sur un morceau d'ardoise véritable, c'est si rustique, ça nous rappelle la campagne".

Le ridicule ne tue pas. En principe. Espérons qu'il tuera le café gourmand.

Et on aura le sommet : "un café gourmand, s'il vous plait, mais sans café et qu'avec de la crème brulée, j'aime bien ça, d'ailleurs si vous pouviez nous la servir dans un grand machin plutôt que trois petits, mais surtout, vous laissez l'ardoise, dessous, hein !"

09 mars 2011

Je n'écoute plus la radio...

Le cerveau de l’homme est bêtement fait. Moi qui ne regarde quasiment la télé, au réveil, ce matin, j’étais perturbé par l’idée d’avoir à refaire les réglages de mon téléviseur suite au passage au « tout numérique » en Ile de France… Du coup, avant même de raconter des conneries dans mes blogs et ceux des copains, je me suis retrouvé perplexe devant ma télécommande retrouvée miraculeusement dans la poussière à appuyer sur des boutons en espérant trouver la bonne option, ce qui m’a pris au moins cinq minutes.

Je ne sais pas si cet événement d’ampleur assez réduite (personne ne regarde jamais la télévision, chez moi, à part de potentiels colocataires étrangers sans papiers pour emballer les fans) a inspiré Littelcelt mais il se souvient de la douce époque où la télé est censée tuer la radio et en profite pour nous décrire ce qu’il fait, aujourd’hui, de son poste.

C’est alors que je me suis rendu compte que je n’écoutais plus du tout ou presque la radio depuis peu et je ne vois pas pourquoi je n’en ferais pas un billet, bordel.

Tout à commencer avec ce Kremlin des Blogs d’août 2009. J’hébergeais alors le colocataire en question, sans tendre fiancée et un couple de jeunes blogueurs : Gaël et Louis (dont le blog a déménagé, d’ailleurs). Mon appartement était donc dans le plus grand bordel puisqu’il avait fallu que je loge quatre personnes dans mon séjour de 19 m2.

Comme il se doit, le lendemain et le surlendemain, j’avais trop la tête dans le cul pour remettre de l’ordre dans les meubles dispersés, le canapé lit ouvert, le petit lit pliant étalé, … Grosse flemme explicable uniquement par des abus abusifs. Néanmoins, il me fallait bien accéder à mon PC. Je l’ai posé sur le seul bout de la table accessible près d’une prise de courant, celle de ma petite chaine Hifi, la seule équipée d’un tuner.

C’est ainsi que j’ai débranché la radio dans mon séjour. Par la suite, j’ai fait le ménage, rangé le lit d’appoint, plié le canapé, mais laissé la table dans cette position incongrue qui ne satisferait pas une famille nombreuse mais convient particulièrement bien au célibataire que je suis : je n’ai que deux mètres à faire pour atteindre les toilettes, le frigo et la cafetière.

Pendant l’année qui suivit, j’ai aussi arrêté d’écouter la radio en voiture. Passant une bonne partie de mes loisirs dans les blogs politiques, je me suis rendu compte que les trajets en voiture étaient le seul moment qu’il me restait pour faire vagabonder mon esprit (il est peu recommandé d’utiliser l’iPhone en roulant).

Enfin, il y a une quinzaine de jours, j’ai arrêté mon radio réveil (audible de tout l’appartement, palliant ainsi le manque provoqué par le fait d’avoir débranché le tuner du séjour) pour me permettre de dormir au maximum (ben oui, les antibios et tout ça) quitte à prendre le risque d’arriver en retard au boulot (ce qui ne m’est arrivé qu’une fois en 23 ans).

Je n’écoute plus la radio.

La moustache de Justin Bieber

Nous apprenons aujourd’hui que Justin Bieber se laisse pousser la moustache. Grace à nos talents d’artiste et la maitrise de photoshop, nous avons aujourd’hui la joie infinie de vous présenter l’allure qu’il aura dans les prochains mois.

A qui dit-t-on merci ?

Surtout pas à Gularu et à Vallenain qui, encore une fois, sont complètement à la ramasse. Même si Gularu vient de publier deux billets coup sur coup. Il doit être épuisé, maintenant.

Nous invitons quelques connaisseuses (de poils) à donner leur avis : Isabelle, Minijupe, CC, Zette, et toutes celles qui voudront bien faire un effort, la journée de la femme est finie, bordel !

08 mars 2011

2,4 millions de twittos en France

C'est Techcrunch qui nous l'apprend ! Quand je vois ce graphique et que je me rappelle que j'ai créé mon compte en avril 2007 (pour servir de cobaye à Eric), j'ai l'impression d'être un dinosaure.

Journée de la flemme

La photo d'un Dieu grec (pris au hasard, hein !) est la moindre des choses pour fêter dignement la journée de la femme. J'en ai choisi deux exemplaires pour aujourd'hui : la Grande Manu et Nancy.

C'est la moindre des choses, c'est la journée de leurs hommes, aujourd'hui, puisque c'est l'anniversaire du meuri de la première et du fiston de la deuxième.

Partageons nos anniversaires...

Bons anniversaires, messieurs !

07 mars 2011

Un club de buveuses de bière

Alors que depuis peu, les débats font rage, dans la blogosphère, à propos de son soi-disant machisme, il me faut signaler la création d'un club de buveuses de bière, dans le nord (dont Poireau me signale l'existence).

Ca s'arrose.

Mesdames, rejoignez les dans Facebook. Surtout que c'est la journée de la femme, demain.