Ayant fait une série de billets sur les pochetrons, il serait d’usage que je m’attaque maintenant aux pochtronnes mais je n’ai pas spécialement le courage ni l’envie d’asseoir encore plus ma réputation de gros macho, entretenue par des hordes de furies déchaînées.
La rédaction de ce billet est très instructive, pour moi : mon correcteur orthographique interdit l’écriture de « pochetronne » et oblige « pochtronne » alors qu’au masculin, « pochetron » et « pochtron » sont permis.
Toujours est-il, qu’en général, le comportement des femmes qui picolent au bistro est généralement déplorable. Je vais sortir un affreux cliché : les hommes viennent au bistro pour picoler et rigoler avec les copains alors que les femmes viennent pour picoler et rigoler toutes seules ou avec des inconnus.
Bref ! Le comportement d’une femme saoule est souvent abominable alors que l’homme saoul reste con normal.
Dans cette aversion pour les femmes au bistro, il faut noter un côté culturel (il suffit d’ouvrir les yeux pour regarder la clientèle d’un comptoir) complètement crétin, ce n’est pas Olympe qui me contredira, mais qui prend toute son ampleur quand je suis avec mes copains Djibril et Tonnégrande, "issus d’une autre culture". Il ne viendrait pas à l’idée de leurs épouses de rentrer dans un bistro et si elles consentent à boire un verre pour se désaltérer, c’est en terrasse, en mode « salon de thé ». Alors que l’épouse de Joël vient parfois nous saluer, entrer dans l’antre de leurs époux est une sorte de tabou pour les femmes de mes deux compères.
Ce qui ne m’empêche pas d’avoir passé d’excellentes soirées arrosées avec des copines, notamment blogueuses (pas de lien, bordel, pensons à leurs réputations), ce sont essentiellement les buveuses régulières qui sont imbuvables, pas les fêtardes !
Christine ne fait pas partie de ces pochtronnes : elle se comporte comme un homme à la différence près que si on lui pique son tabouret de comptoir, ce n’est pas pour se reposer mais pour l’obliger à rester debout pour que les copains puissent observer ses fesses.
Ainsi, on aurait tous envie d’introduire Christine mais, aujourd’hui, c’est d’introduire un nouveau personnage de blog dont j’ai besoin.
Nous avons connu Christine il y a une grosse dizaine d’année, j’avais donc un peu plus de trente ans et elle environ quarante. Elle était canon, fine, avec un côté aguicheuse qui nous plaisait assez. Elle venait boire des verres en terrasse, toute seule, à la Comète (c’était avant les travaux, il y avait encore cette véranda en « alu », comme une bonne vieille brasserie). Elle a fini par se fondre dans notre décor et nous, probablement, dans le sien. Nous la mations discrètement et elle nous adressait d’un clins d’œil discret pour nous montrer qu’elle n’était pas insensible à nos gestes.
La routine. Il n’empêche qu’il y avait un hic. Un crétin de la bande (je soupçonne un gros frisé avec une cravate à chier) avait lancé la rumeur qu’il s’agissait d’un travelo et nous n’osions pas trop moufter…
Finalement, au bout de quelques mois, nous avons fini par sympathiser, par discuter. Elle était charmante, rigolote, … J’ai néanmoins fini par ne plus trop la blairer pour deux raisons. La première était qu’en tant que seule femme de la bande, elle en devenait le centre et poussait tout pour l’être. La deuxième était qu’avec un coup dans le nez, elle devenait assez facilement médisante, méchamment, envers les copains absents. J’imagine que mes oreilles ont du sifflé plus d’une fois.
Finalement, nous avons fini par prendre des distances… Puis elle a quitté la région parisienne où elle était coiffeuse dans des salons un peu luxueux pour aller bosser au Maroc. Je suis médisant aussi : j’ai toujours pensé qu’elle s’était barrée pour pouvoir fuir le fisc.
Sa fille habitant alors Bicêtre, nous la revoyions environ deux fois par an et ces rencontres furent toujours plaisantes. Sa fille a quitté Bicêtre mais Christine est revenue, lundi.
Un notaire l’avait appelé, elle venait de recevoir un important héritage et c’est l’objet du billet politique du jour (je vais faire des liens croisés entre les deux billets, on va voir si ça affole les ordinateurs de Wikio).
Ca a été l’occasion d’avoir des nouvelles.
Compte tenu des événements dans les pays arabes et de la vie qu’elle menait au Maroc, elle a préféré quitter le pays il y a environ trois semaines et sur un coup de tête s’est installée à Montpellier où elle vie des « allocations » en attendant de trouver un emploi.
Bonne chance à elle !
(photo sans aucun rapport avec le sujet du billet mais trouvée en cherchant « rousse mince qui boit dans google images)
*** Les femmes ne l'avouent pas toujours mais "les gros machos" les font souvent craquer ! ;o) ***
RépondreSupprimerNancy,
RépondreSupprimerC'est pour ça que je fais semblant...
Christine+Montpellier+350.000€= on va voir Nicolas-Président par ici ??
RépondreSupprimerNon non non...
RépondreSupprimerElle a dû être irrésistiblement attirée par les vignobles Montpellierains.
RépondreSupprimerC'est quoi, le cépage, là bas ?
Y'a un tas de cépages sympathique, dans le coin.
RépondreSupprimerle Chardonnay, le Cabernet-Sauvignon, le Merlot ou la Syrah et mon preferé le viognier.
RépondreSupprimerEt Christine, quand elle a trop picolé, elle fait des fautes aussi?
RépondreSupprimer"J’imagine que mes oreilles ont du sifflé plus d’une fois."
Nan mais je saigne des yeux.
*** Un petit kikou chez toi ce matin ! je viens te souhaiter un bon jeudi Nico ! BISOUS ! ***
RépondreSupprimerFidel,
RépondreSupprimerHein ?
Zette,
Bon...
Nancy,
Bonne journée d'hier ! (je suis en retard pour répondre, moi...)