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06 mars 2011

J'ai faim !

J’ai faim. Je suis désolé de vous l’annoncer comme mais j’ai faim. Je mangerais absolument tout ce qui me tombe sous la main, sauf des tomates, des petits pois et des ananas. Ca fait plus de deux semaines que ça dure.

Je me suis levé à 4 heures du matin pour prendre du rab de ma salade de pâtes d’hier et me suis relevé à 7 heures pour la finir. A 8 heures 30, je me suis tapé un litre de yaourt liquide (du Yop à la noix de coco, je vous le conseille).

C’est à cause de cette espèce de maladie, cette infection, plutôt, qui me fatigue et m’oblige à me gaver d’antibiotiques. L’infection est en voix de rédemption mais ce que j’ai perdu de volume, là, je devrais le retrouver dans mon estomac, ce qui n’est pas très grave, j’avais perdu au moins cinq kilos, au début.

Tout avait commencé jeudi, il y a un peu plus de deux semaines, maintenant. La semaine suivante, n’arrivant pas à marcher, j’avais renoncé à aller à la cantine avec les collègues, le midi, continuant ainsi mon rythme normal : bouffer beaucoup le midi pour me contenter de grignoter le soir. Je suis un célibataire qui s’assume. J’allais donc à la boulangerie d’à côté m’acheter un sandwich et une pâtisserie bien sucrée (je vous rappelle que je craignais le diabète et me voyait à la diète pour la fin de mes jours, je m’offrais donc un dernier plaisir)…

Le soir, j’arrivais à la Comète, j’allais faire un tour à l’Amandine puis revenait à la Comète et allait directement me coucher, souvent avant 21 heures pour me taper une nuit de 10 heures… Sans manger. Ce qui fait qu’à la fin de la semaine, je n’avais fait qu’un seul vrai repas, un soir (le jeudi, je crois), à la Comète, en me forçant. Sinon, j’avais bouffé mes cinq sandwichs et mes cinq pâtisseries. C’est tout. En plus du croissant du matin.

Le week-end, j’étais donc à la fois épuisé et affamé. J’ai fait des vrais repas à la Comète et fais des courses de machins qui tiennent au corps et que j’aime, des pâtes et de la viande froide (j’adore ça, j’ai des périodes…).

J’attaquais donc la deuxième semaine plein de bonnes résolutions. Néanmoins, bien que pouvant marcher, j’avais découvert qu’aller à la boulangerie acheter un sandwich plutôt qu’à la cantine me faisait gagner une quarantaine de minutes par jour : autant à passer dans les blogs. Surtout, le soir, toujours aussi crevé, je me tapais bien la viande froide et les yaourt, mais pas les pâtes : il m’aurai fallu les faire cuire.

Du coup, j’ai commencé à me réveiller la nuit pour rebouffer du jambon, du rôti de porc ou du blanc de poulet, le tout avec de la mayonnaise, ce dont je me foutais, étant subitement redevenu maigrichon (j’entends par là aux alentours de 97 kg). Puis du yaourt liquide ! Ainsi, le mercredi soir, j’avais fini les réserves que j’avais prévues pour la semaine et j’ai du refaire des courses.

Le nouveau week-end se pointe, c’était hier. Le matin, mon frigo était à nouveau vide. Le midi, repas à la Comète puis courses (j’avais pensé à faire cuire les pâtes pour pouvoir les manger en salade, ce que j’aime bien aussi).

Depuis 16 heures, je fais un repas « complet » toutes les deux heures ou presque (j’ai quand même dormi de 22 heures à 4 heures puis de 4h30 à 7h puis de 7h15 à 8h30)…

Je vous laisse, j’ai un petit creux.

Pourvu que je ne finisse pas gros comme El Camino et Disp qui font au moins 90 ou 95 kg.

7 commentaires:

  1. Arf! Si je faisais ce poids là, je serais mince!

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  2. C'est la fourchette de mon coup de fourchette !

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  3. Les pauvres ! Il y en a a qui les rondeurs vont bien

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  4. Je pars du principe que quand on faim il faut manger. J'espère que ce satané virus va finir par te lâcher la grappe. Heu je me suis jamais dit que tu étais gros au fait. Pour les deux autres sbires, je te crois sur parole ;)

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  5. Pour un enfant, en plus, c'est n gage de bonne santé, après la maladie, quand il se remet à manger.
    Eclate toi !

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  6. Très bon régime anti fringale !
    :-))

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  7. El Camino, Disp,

    Gardons ça pour nous...

    Ju,

    Ouais. Consolons nous.

    Dominique,

    Excellent principe !

    Poireau,

    Oui, contre la fringale, il faut manger.

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