Quand j’étais petit, j’étais persuadé que mon grand-frère avait hérité du prénom du grand-père et la petite sœur de celui de la sœur de la grand-mère. De fait, une bonne quarantaine d’années après, je me rends compte que je n’ai jamais vérifié auprès des parents. Alors moi, je me demandais bien d’où venait mon prénom, personne dans la famille ne se prénommant ainsi.
Alors je m’étais fait à l’idée que mon prénom venait du nom de l’église Saint Nicolas de Loudéac. Ca tombait bien, le « Saint » de la deuxième église portait à peu près le prénom de mon père.
J’allais à l’école publique Saint Bugan, j’habitais le quartier des Trois Croix, une de mes tantes habitait Saint Brieuc, l’autre Saint Quai-Portrieux (illustration).
La boucle était bouclée. Je n’en demeurais pas moins un anticatholique primaire ! Pensez donc, le fils d’enseignants publics dans un patelin du Centre Bretagne. Je me moquais de mes camarades de classe qui allaient faire leur communion pendant que j’allais faire de la planche à voile.
Mon héritage Chrétien était parfait.
Nicolas Sarkozy a raison de nous le rappeler, non ?
Promis ! J'arrête de boire à la Saint Glinglin.
*** Je ne me prononce pas sur la religion ou la politique !!!! ;o) Question "de principe" ! ;o) mais ça n'empêche que j'ai lu intégralement ton billet et que je l'ai trouvé fort intéressant !!!! BISES à toi Nico et à lundi !!! :o) ***
RépondreSupprimerEnfin une information capitale : tu as fait de la planche à voile ?
RépondreSupprimerNancy,
RépondreSupprimerBah ! Il faut toujours faire de la politique. Surtout au comptoir.
Dada,
Oui, pourquoi ? (mais pas à l'âge de la communion, j'ai menti, comme à propos d'autres points dans ce billet, on s'en fout).
Prépare toi , la saint-Glinglin tombe un 30 février, en 2012 ;-)
RépondreSupprimerJe suis prêt !
RépondreSupprimerOn pourra faire la fête à cette occasion....
RépondreSupprimerà prévoir cette St Glinglin (j'ai failli oublier la majuscule)
J'ai la flemme de faire un commentaire sérieux sur la notion de racines chrétiennes. En gros, les catholiques ont conquis un territoire qui avait d'autres croyances auparavant, recyclé certaines de ces traditions pour les accaparer. Il n'y a pas de raison que ça n'évolue pas de nouveau.
RépondreSupprimer:-))
[Lucotius ne devait pas vraiment être un chrétien convaincu, voire un mécréant ! :-)) ].
Poireau,
RépondreSupprimerJe vais faire un commentaire sérieux, pour une fois, car je n'ai pas la même lecture que toi. J'aurais tendance à dire "ben oui, j'ai des racines chrétiennes parce que les cathos ont habité mon pays 2000 ans mais qu'est-ce que j'en ai à foutre, je ne suis pas catho, en plus j'exprime cette durée de 2000 ans avec des chiffres arabes..."
Nicolas : je te connais assez (je crois !) pour le savoir. Ça m'horripile que d'autres partent de ces 2000 ans (en fait moins) pour constater un truc arrêté, fini, établi et rejeter toute évolution possible !
RépondreSupprimer:-))
Bah ! Poireau, les évolutions ne doivent pas, non plus, se faire dans un sens contraire aux évolutions naturelles de notre société, par son histoire et tout ça, voire même le rejet de la religion majoritaire, celle là même qui a forgé notre culture.
RépondreSupprimerEn d'autres termes, voir des vieilles avec un foulard, trainer dans le marché de Loudéac ne me dérange pas. Si des jeunes gonzesses se pointaient à moitié voilées, j'aurais tendance à trouver ça moins drôle...
Aussi, je pense qu'il faut porter à la dérision le discours de Nicolas Sarkozy, comme je le fais ici, mais ne pas oublier de dénoncer des évolutions de la société dont on ne voudrait pas...
Et j'ai peur que nos camarades gauchistes s'engouffrent dans la mauvaise voie, uniquement par antisarkozysme primaire et par volonté de défendre l'opprimé. Opprimé qui l'est d'ailleurs plus par sa propre culture que par la nôtre : on oblige personne à se déguiser en prison.