« Quand on arrive au bistrot, Nicolas veut vous offrir une bière. Manque de chance, mon billet était déjà sorti. Je déteste recevoir des cadeaux en premier. Cela me met redevable. Nicolas a offert la seconde bière. »
Outre le fait de laisser entendre que j’aurais pu boire plusieurs bières dans son compte rendu du KdB, l’envie irrésistible de faire un billet rappelant LA règle de savoir-vivre au bistro me monte aux doigts.
Prenez des notes : quand on arrive dans un bistro et qu’un client veut vous offrir un verre, n’insister jamais pour payer la première tournée. Je répète : vous avez le droit de refuser si vous n’avez pas envie de boire avec un crétin, mais vous ne devez en aucun cas payer la première tournée.
Pour ma part, j’ai pris parti de ne JAMAIS refuser un verre offert mais la question n’est pas là.
Pour ce Kremlin des Blogs, c’est un peu particulier parce que nous étions une trentaine, les tournées étaient difficiles à suivre…
Règle numéro 1 : dans un bistro, c’est le gars qui est déjà sur place qui « décide », celui qui arrive ne peut pas savoir comment fonctionne la soirée, si on fonctionne à la tournée ou si chacun roule pour sa gueule (ce qui, à la finale (pardon), revient au même).
J’en connais qui ont foutu un beau merdier en s’insérant dans des tournées, comme ça…
Règle numéro 2 : si un type au comptoir avec d’autres gugusses vous offre un verre, c’est pour vous intégrer au groupe, il ne faut JAMAIS refuser si vous voulez boire avec les gens (encore une fois, la question ne se posait pas jeudi, nous étions trop nombreux).
Règle numéro 3 : si vous êtes ainsi intégré dans un groupe, vous DEVEZ payer la deuxième tournée pour marquer « votre intégration ».
Règle numéro 4 : on s’en fout, l’important est de boire un coup avec les copains !
Merci à tous d’être venus de Milo !
Moi j'ai rien payé. Mais c'est normal.
RépondreSupprimerBen oui, tu es LA star.
RépondreSupprimerC'est où Milo ?
RépondreSupprimerc'est vachement compliqué les regles des tournées, et ensuite il faut suivre les discutions,
RépondreSupprimerJe me suis retrouvé un soir avec 4 gugusses, lorsque j' ai demandé à payer, je devais 37 bieres :(
37 bières ? Mais ça ne fait même pas dix par personne, ça ! C'est des p'tits joueurs, tes potes…
RépondreSupprimerC'est surtout qu' ils n'ont pas payé leurs tournées et que j'ai du raquer la totale ou presque ....
RépondreSupprimerAttention, même si on est pas sur ton blog politique, il y a aussi l'inégalité de revenu, la salope, qui empêche parfois certains de payer leur tournée et oblige les plus fortunés à débourser plus!
RépondreSupprimerYann,
RépondreSupprimerEn Italie.
Fidel,
37 bières ? Mais ça ne fait même pas dix par personne, ça ! C'est des p'tits joueurs, tes potes…
Didier,
Oui, hein !
Fidel,
Oui, ça arrive, c'est pour ça que je suis vigilant.
Romain,
Tu pointes un vrai problème mais pour ma part, je fais assez peu de quartier avec les gens que je vois au quotidien puisqu'à une époque, j'avais constaté que deux gugusses venaient toujours avec moi parce que j'avais la tournée facile.
Le calcul est vite fait. Si tu bois tous les jours avec les mêmes gugusses, et que tu payes une tournée de plus, à la fin de l'année, ça te fait deux mois de SMIC qui auront été consacrés à cette tournée de plus.
Alors je préfère repérer les fins de mois difficile et inviter les potes à bouffer pour être sur qu'ils auront au moins un repas normal pendant le week-end...
Bon ! C'est quand le prochain KGB !
RépondreSupprimerEt pas quand je me lève à 6 du mat le lendemain, s'il vous plait !
Je te promets un verre !
:)
merci pour ce billet !
RépondreSupprimerj'avoue que je n'ai pas trop suivi l'histoire des tournées... et que donc je me retrouve à devoir des verres si j'ai bien compris (il y a eu une tournée... mais pas de deuxième qui m'aurait permis de me racheter !).
Donc à ceux qui m'ont payé un verre... je ne manquerai pas à mes obligations la prochaine fois ! ;o)
@+
PS : j'avais pas pris option psychologie et sociologie du pilier de bar à la fac... j'aurai du !!
Gildan,
RépondreSupprimerLe 19 (dans un mois tout rond).
Nap,
Mais non, nous ne marchions pas à la tournée, ce soir là.