31 juillet 2011

Claviers sur mon écran

C’est étrange, je ne retrouve plus les photos que j’avais faites chez Le Coucou, l’été dernier. J’ai probablement fait une connerie avec l’iPhone. J’en ai trouvé une dans les archives de mon blog. Je viens de lire le billet hommage de Romain et je me suis rappelé que j’avais dîné avec les copains blogueurs Lyonnais en rentrant de chez Marcelle et Jean-Louis, fin août. Il y avait notamment Minijupe, Trublyonne, Jean et Romain (je crois bien que j’oublie quelqu’un, nous étions 6 à table… Peut-être Doudou ?).

Depuis, Marcelle et Jean-Louis nous ont quittés (mercredi pour Jean-Louis) et je dois revoir mon plan de vacances, pour cet été.

Si la photo avait été réussie, on verrait, en bas, leur maison. Elle est étrange, dans cet endroit un peu escarpé perdu dans la campagne. Le séjour est au niveau de l’immense jardin, au dessus des chambres, au niveau de la route mais de l’autre côté…

Juste à côté de la maison, il y a une autre petite maison qu’ils avaient transformée en chambre d’amis et aménageaient progressivement. Avant mon dernier passage, ils avaient refait la salle de bain. Jean-Louis avait un peu parlé des travaux dans son blog.

J’ai passé des heures, le matin, en caleçon (je précise ça pour exciter les gonzesses), à rédiger des billets de blog sur mon iPhone, assis sur un petit muret juste à côté de la porte de cette « cabane ». Je profitais de la fraîcheur matinale en écoutant le silence tout en attendant les premiers bruits, dans la maison. Ou alors je m’asseyais (en pantalon, hein, …) sur une des chaises de la terrasse près du puits à lire des bandes dessinées piochées parmi celles mis à disposition dans la « cabane ».

La bonne humeur était de mise. Nous sommes restés des heures, autour des repas, à trois ou à quatre quand Isabelle, leur fille, nous rejoignait, à discuter, à rigoler, … Jean-Louis était toujours très attentionnée avec Marcelle qui était malade depuis avant l’été précédent (j’étais passé, également) mais c’est bien elle qui apportait cette bonne humeur, riant souvent…

Quand j’ai appris la mort de Marcelle, je n’arrivais pas imaginer Jean-Louis, seul, dans cet environnement, l’âme de Marcelle régnant partout…

Quand je lis tous les hommages fais par les copains, dans leurs billets, je me dis que Jean-Louis était le même dans la vraie vie que dans les blogs : prévenant.

Ci-dessous, je vais mettre la liste des billets de blogs qui ont fait un lien vers lui et qui ont été repéré par Wikio. Il devrait monter, dans le prochain classement qui devrait sortir en début de semaine. Ca lui aurait fait plaisir parce que plus que le classement lui-même, il était attaché à ce qu’il représentait : la blogosphère des amis, qui montrent, par un lien ou un tweet, qu’on pense à eux.

Encore merci à tous pour toutes ces marques d’amitié pour Jean-Louis.


N.B. : Je ne peux pas citer les blogs qui ne sont pas repérés par Wikio pour avoir fait un lien vers chez Le Coucou (dont les miens, d’ailleurs, je vieillis…). Ils sont évidemment associés à ces remerciements.

Moins de blogueurs ont fait des liens vers Les Pages. C’était pourtant le blog qu’il affectionnait le plus, comme il était commun avec Marcelle.


29 juillet 2011

Bon anniversaire à Claude Bartolone

Qui a 60 ans aujourd'hui, à Fernando Alonso qui a la moitié et à tous ceux qui ont leur anniversaire aujourd'hui, j'en connais des vrais comme le père du Vieux Jacques (notre illustration, il n'est visiblement pas très actif dans Facebook).

Et une autre !

Je trouve d'ailleurs très cocasse que le 29 juillet soit "la Journée internationale pour la diversité socio-culturelle et pour la lutte contre la discrimination". Private joke comme on dit en rosbif.

Bon anniversaire, donc.

N.B. : Je voulais faire un autre billet, aujourd'hui, pour remercier tous ceux qui ont fait des billets pour Jean-Louis (j'ai du mal à l'appeler Le Coucou, maintenant qu'il est mort). Mais j'ai été happé par le travail aux aurores à cause de tous mes braves collègues qui sont en vacances dès ce soir et doivent terminer des trucs avant de partir.

27 juillet 2011

Les Poussegrain

Après une longue interruption, Le Coucou a repris la série des Poussegrain dans son autre blog. Commençant par ce qui ressemble à une sombre histoire de famille (un peu comme mon billet hier à propos des enterrements), ça finit par une histoire délirante à savourer !

Cet épisode se suffit à lui-même, mais il faut lire le long résumé des épisodes précédents, au début du texte pour se mettre dans le bain et voir où il veut en venir…

26 juillet 2011

69 raisons de préférer la bière aux femmes

01- Une bière froide est une bonne bière.
02- On arrive toujours à faire mousser une bière.
03- Une bière est toujours prête et humide.
04- Une bière n'a jamais la migraine.
05- On peut consommer 2 bières en même temps sans complications.

La suite est à lire ici.

Facebook et les enterrements : pour ressouder la famille

Ce matin, pour faire un clin d’œil à Louis, j’ai voulu aller souhaiter un bon anniversaire à son père sur son profil Facebook (je suis un blogueur très zinfluent, je connais les dates de naissance de tous les parents de tous les membres de mon réseau social…). J’ai quand même vérifié la date. Le 26 juillet. Ca me rappelle quelque chose.

Comme je le disais hier dans un autre blog, on devient facilement con avec Facebook qui nous rappelle toutes les dates. Ah ! N’oubliez pas après-demain ! C’est l’anniversaire du Coucou. On pensera bien à lui, c’est le premier qu’il fêtera sans Marcelle depuis très longtemps. Je ne suis pas trop sûr à un ou deux jours près que c’est bien jeudi, je vérifierai avec Facebook.

Ah ! Désolé ! Ceci n’est pas un billet d’une grande gaité. Je parle de morts. Un peu le hasard.

Ainsi, devant la page Facebook du père de Louis, je méditais sur cette date du 26 juillet. C’était en 1992, j’étais en vacances dans les Pyrénées. Mon frère m’avait appelé la veille pour que je rentre d’urgence si je voulais le voir encore une dernière fois. Deux copains m’avaient amené à la gare de Toulouse, à 150 kilomètres, pour que je puisse prendre un train pour Brest. A cette gare, j’ai téléphoné à la maison pour dire à quelle heure j’arrivais et je crois que c’est mon frère qui a répondu : « Il est mort tôt ce matin. » Alors je me revois, dans cette gare, devant mes deux potes, Marie et l’autre dont j’ai oublié le nom, leur disant : « Mon père est mort ».

N’allez pas croire que j’éprouve une émotion démesurée à l’heure où j’écris ces lignes : c’est de la mise en scène pour un billet de blog. Je vous rappelle que l’objet est de comparer Facebook et les enterrements.

Trêve de nostalgie… Ce matin, je reçois un mail de ma mère m’annonçant la mort d’une cousine de mon père. A ma connaissance, il en avait deux, on les aura enterrées toutes les deux en moins d’un an, je crois.

Apprendre ça un 26 juillet. Le jour de l’anniversaire du père de Louis. Tiens ! C’était peut-être un copain de mon père, lui (avec 20 ans d’écart, voire 30). Aussi bien, il était à l’enterrement. Deux jours après son anniversaire. 

Je n’irai pas à l’enterrement de la cousine, mercredi. Je pense que mon frère va y aller, il est plus près et en vacances. Ca donnera l’occasion de voir la famille, à laquelle je ne pourrais que penser, notamment à Nathalie, la fille de la cousine, que je n’ai probablement pas vue depuis l’enterrement de ma grand-mère, fin 2001. La mère de la cousine était la sœur du mari de ma grand-mère, mon grand-père donc.

Ca me fait penser ! Les deux sœurs de mon père deviennent les dernières survivantes de cette génération, dans cette branche de la famille. Il faudra que je me foute de leur gueule. Pas trop fort, quand même, une d’elle lit mon blog via Facebook et une partie de leurs enfants et petits enfants aussi.

Vous savez tout de l’histoire familiale, ou presque. Je suis copain, aussi, avec les petits frères de mes cousins (issus du second mariage de leur père, le premier mari de la tante qui me suis dans Facebook, vous suivez ?). C’est peut-être Thomas, le plus jeune, avec qui j’ai le plus de contacts. Pourtant, depuis la mort de son père (Thomas devait avoir un an ou deux), je ne l’ai revu que deux fois, au second mariage de sa sœur, ma cousine, donc et, je crois, à l’enterrement de mon père. Peut-être était-il à l’enterrement de ma grand-mère (qui était celle de son grand frère et de sa grande sœur).

La cousine en question, celle qui s’est mariée une deuxième, fois n’est pas sur Facebook. De même que Eric d’ailleurs, le fils de l’autre sœur de mon père, que je n’ai probablement pas revu beaucoup, non plus, depuis l’enterrement de la grand-mère.

Cela dit, je peux bien louper un enterrement : il y a des membres de la famille qui n’ont pas de compte Facebook. Pire ! Je crois bien que certains ont fermé les leurs… Ce n’est pas bien.

Que ce qui lisent mon billet leur fassent passer le message, à l’enterrement de la cousine…

25 juillet 2011

Le Tour de France est mauvais pour le foie du vieux Jacques

 
Il faudra que je contacte les organisateurs du Tour de France pour qu’ils organisent son passage à Bicêtre à l’heure de l’apéro, pas à 15 heures : le vieux Jacques n’a pas tenu le coup.

Ca avait pourtant commencé calmement. J’avais rendez-vous à midi avec Corinne et sa mère pour l’apéro à l’Aéro, comme tous les jours où nous ne bossons pas. J’espérais secrètement les faire traverser jusqu’à la Comète. Ni Corinne ni moi ne sommes des bavards, du coup on reste à regarder la rue… Je trouvais qu’elles auraient été très bien en terrasse de la Comète, ça aurait fait une sortie pour mamie, un léger bain de foule à l’occasion du passage du Tour.

La première photo illustrant ce billet a été prise juste avant le passage des coureurs. La nationale est en travaux, les voies des deux sens de circulations sont séparées par un petit muret provisoire en béton. La photo, prise du milieu de la route représente la partie qui va vers le sud, elle-même séparée du trottoir par un autre petit muret en bêton.

La deuxième photo représente « la foule » à Bicêtre (à droite). Elle a été prise du même endroit, donc toujours du milieu de l'Avenue. Tout est relatif, mais ça fait du bien de voir du monde dans ce coin de banlieue, les gamins s’amusent, les gens sont contents… Donnez-leur des jeux, qu’il disait…

La troisième photo représente le verre de Salers de Patrice et mon verre de Ricard. S’il n’y avait que deux verres, c’est Marcel Le Fiacre et le Vieux Jacques étaient déjà partis. Il est temps que je reprenne ce récit dans l’ordre.

Patrice avait rejoint Corinne, sa mère et moi à l’Aéro ce qui fait que cet apéro était moins morose que d’habitude. Nous regardions, en face, Marcel et Jacques qui papotaient debout, devant la Comète, ils rentraient et sortaient assez souvent. C’était une belle journée.

Nous avons traversé vers 13 heures, la caravane du Tour devant passer vers 13h30.

Marcel a payé une tournée puis moi puis Patrice. Ceci explique le titre de ce billet. J’avais décidé de manger à 14h30 pour voir passer les coureurs à 15 heures et aller voir la fin de l’étape à la télé, à la maison (j’ai bien dormi, merci…).

A un moment vers 13h30, j’ai vu Miranda, de l’autre côté du muret, qui nous faisait des grands signes pour que Marcel, son digne époux, la rejoigne. Je l’ai prévenue et suis allé faire la bise à la dame.

La photo suivante (à gauche, en dessous) représentante Marcel se demandant comment il allait passer par-dessus le muret. C’était très rigolo d’autant qu’il aurait pu faire un détour d’une vingtaine de mètre, il y avait une ouverture. Non ! Papy voulait montrer qu’il était encore capable d’escalader un muret.

Il a fait plusieurs tentatives pour se mettre debout sur le muret. J’ai fini par traverser (je fais une dizaine de centimètres de plus que lui) et par lui tendre la main… Il faut aider ses vieux… Comme je lui tenais la main, il a réussi à se mettre debout sur le muret mais il n’osait pas sauter. Tu parles d’une séance ! Miranda était pliée de rire (Marcel et moi aussi). Il a fini par se décider.

« C’est parce que j’ai bu deux Kir avant, vous comprenez, je n’ai plus l’équilibre. » J’aurais pu me foutre de sa gueule, dans la demi-heure précédente il en avait bu trois avec Patrice, le vieux Jacques et moi et il était à la Comète depuis au moins 45 minutes avant, avec le Vieux. J’imagine qu’ils n’ont pas bu que de l’eau, j’imagine qu’ils se sont enfilés au moins 6 Kir… Ce vieux machin dit à son épouse qu’il en a bu deux. Il veut lui faire croire que s’il rentre saoul, périodiquement, c’est parce qu’il a bu un ou deux verres avec les copains. Le pire c’est que ça marche ! Miranda nous avait déjà engueulés parce que nous forcions son mari à boire…

Je n’ai pas voulu être méchant, alors j’ai répondu : « mais non, tu es vieux, c’est tout, tu ne peux plus faire ça. » Miranda rigolait tellement que j’ai eu peur pour sa culotte.

Je suis retourné à la Comète et, avec Le Patron, le Vieux et Patrice, nous avons regardé la caravane publicitaire passer du pas de la Comète. Quand nous sommes rentrés, le patron a rempli nos verres et j’ai demandé qui avait commandé (et allait payer), c’était Patrice. Marcel est arrivé, accompagné de Miranda. Odette s’est pointée.

Miranda nous a alors engueulés (elle nous engueule souvent…) comme du poisson pourri parce qu’on n’était pas allé voir Henri, le mari d’Odette, à l’hôpital où il est depuis deux mois, alors que Marcel était un gars bien, lui, il y était allé. Tu parles ! Il n’a que ça à foutre. S’occuper des autres est son occupation principale, à la limite de l’ingérence dans la vie privée des gens. Le pire est que je ne pouvais pas dire la vérité à Miranda, Odette étant juste à côté.

Il nous restait 45 minutes à perdre avant de passer à table, j’ai fait remarquer au Vieux qu’il n’avait pas encore mis de tournée. Il a commencé à blêmir, pas à l’idée de payer mais de boire un autre verre…

Ceci accrédite ma thèse que Marcel et lui avaient bien picolé avant notre arrivée.

Nous avons essayé de retenir le vieux pour qu’il mange avec nous et puisse voir l’étape (ce qui n’a, au passage, strictement aucun intérêt, à part, le plaisir d’avoir une espèce de fête populaire à 50 mètres de chez moi).

Je me console en me disant que s’il avait pu voir les coureurs cyclistes, il l’aurait surement oublié par la suite.

D’ailleurs, moi-même, quand je me suis réveillé, à 19 heures, la télé était toujours en marche.

24 juillet 2011

Chaussure, Superhéro, Fellation, Tour de France, Nichons : un blog multithématique, ça se soigne...

 Dans ce blog, je raconte régulièrement deux aspects de ma vie privée : quand je vais chez le coiffeur et quand j’achète des godasses. C’est un peu comme si j’étais une blogueuse modasse.

Vous trouverez donc dans l’illustration ci-jointe, outre mon pied (1) et mes anciennes pompes (2), les nouvelles (3).

J’ai aussi coutume de parle de Zac Efron. Ca tombe bien, il va faire un nouveau film, comme superhéro. « Namor est le fils d’un humain et d’une Atlante, membre d’une race d’humanoïdes amphibiens habitant le fond des océans dite Homo Mermanus. Namor en plus d’être un hybride est un mutant ». Ca ne s’invente pas. Je vous en colle une photo ce qui changera de mes grolles.

D’ailleurs, j’ai aussi mis une photo de mes pompes dans Twitter, ce qui n’est rien, mais aussi dans Google Plus. Je suis ainsi le premier blogueur politique à mettre une photo de ses chaussures neuves dans Google Plus, ce qui s’arrose mais surtout prouvera que je suis un blogueur influent si tous les autres procèdent à l’identique. Ou alors les blogueurs geeks.

Je n’ai aucune nouvelle de Justin Bieber. Ne quittez pas, je reviens.

Voila, j’ai trouvé une nouvelle photo, pour ce billet, chez Gularu, qui semble prouver que Justin Bieber a découvert la fellation assez jeune mais la préfère avec couettes. Il parait que quand il y a du vent, ça chatouille les fesses. Je ne sais pas si je vais trouver un ventilateur un dimanche, moi. Quoi que. Les magasins devraient être ouvert, il y a un événement exceptionnel au Kremlin-Bicêtre, aujourd’hui.

Le Tour de France passe à 15 heures devant la Comète. Exercice pratique : compte tenu que je commence l’apéro à midi avec Corinne et sa mère à l’Aéro, vaut-il mieux que je le poursuivre jusqu’au passage du tour ou que je mange avant ?

Tiens ! C’était en prenant l’apéro hier midi avec Corinne et sa mère que l’idée m’est venue d’acheter des pompes. Surtout qu’avec l’humeur de Corinne, ma conversation avec le vendeur de pompes a été plus chaleureuse.

Figurez-vous qu’il m’a reconnu. Il faut dire que je passe devant sa boutique pour aller de l’Aéro à l’Amandine à chaque fois que je permute entre ces deux bistros. Je regardais les Méphisto quand il s’est approché.

Je ne sais pas pourquoi, je voulais diffuser une photo de Jessica Alba nue, histoire de ne pas satisfaire que mes lecteurs, donc j’ai cherché dans Google Image. J’enregistre et je clique pour aller chercher le lien. Paf ! Mon blog.

Toujours est-il que le vendeur de pompe me reconnaît et sais que j’avais acheté ma précédente paire cher lui. Il me demande si j’en étais content. Je dis oui mais elles ne sont pas solides. Il me dit ah la semelle. Je dis oui. Il me dit ah ben j’ai ce qu’il vous faut et me tant une paire de pompe non sans m’avoir demandé confirmation de ma pointure.

Paf. Bis. J’essaie. Je passe à la caisse et je me casse. Mon Ricard ne s’était pas encore évaporé. J’ai repris une gorgée mais me suis rendu compte immédiatement que j’avais oublié mes vieilles pompes chez le marchand. Ah ! Vous voulez vraiment les récupérer. Oui. Pour travailler dans le jardin.

Je n’ai pas de jardin mais c’est détail qui compte assez peu, finalement, quand on va chez un vendeur de grolles pour justifier qu’on tienne à récupérer les anciennes.

Je ne sais pas ce que vous en pensez.

Vous ne connaissiez pas Adrianna Curry nue ?




22 juillet 2011

Magnifique victoire de Pierre Rolland

Qui vient de niquer Contador. Pour une fois qu'on a Français qui nous gagne une étape, nous qui sommes si chauvins et nationalistes, nous pourrions arroser cela.

Néanmoins, d'après la photo, il n'est pas frisé, n'a pas de cravate à chier, est mal coiffé et n'est visiblement pas gros.

Bravo à lui !

21 juillet 2011

Adieu mon ami, Nitel !

Mes chers compatriotes,

L’heure est venue, pour nous, de rendre hommage au Minitel qui sera définitivement arrêté en 2012. Longtemps, notre ami, celui de nos jeunes années, a été décrié, montré comme le symbole de l’industrie française à contretemps de l’industrie mondiale, comme si on reprochait à un industriel français d’avoir gagné de l’argent dans notre monde de requins.

Ah ! Ce qu’il est passé pour ringard, ce Minitel, entrainant dans l’ironie ce qui était encore, à l’époque, un opérateur national !

Pourtant, c’était un coup de génie ! Evidemment dépassé technologiquement par Internet qui n’a été popularisé qu’une quinzaine d’années après alors que le Minitel a occupé près de dix millions de foyers français, il avait atteint une perfection : les services étaient payants. L’usager était taxé à l’insu de son plein gré, en fonction du numéro composé. Internet, où, plus précisément les services qui l’utilisent se cherchent encore un modèle économique. Internet, il y a trente ans, avait trouvé : le client était facturé à l’utilisation, à la source.

C’était génial.

On le prend en dérision, mais le Minitel avait inventé le réseau social ! On l’oublie souvent mais que fut le « 3612 », à part le premier système de messagerie grand public, utilisable en groupe de discussion ? Inventé par l’opérateur public français ?

Ainsi, mes amis, chers compatriotes, nous sommes aujourd’hui réunis autour de la bière avec le squelette de notre ami Minitel. Ce n’est pas qu’à lui qu’il faut rendre hommage, mais à toute une génération d’hommes, voire de femmes, qui se sont masturbés pour la première fois en réseau, grâce au Minitel Rose qui fut à la pornographie en ligne ce que seront les mornes vidéos gratuites actuelles à la pornographie demain, quand le relief et les odeurs passeront par le réseau téléphonique puis notre Wifi domestique.

Mes chers compatriotes,
Mon cher Minitel,

Nous te disons adieu, ce jour, en pensant à cette heure glorieuse où nous tapions un nom dans le 3611 pour avoir une adresse alors qu’il nous faut aujourd’hui papoter avec d’obscures hôtesses de services de renseignements hébergés à l’étranger et parlant difficilement notre langue de Molière sauf si on habite en banlieue et qui nous branchent sur un robot instable dès qu’on a réussi à épeler correctement un nom dans un alphabet qu’elles ne comprennent pas, trop occupées à se curer l’oreille gauche, celle où ne sont pas les écouteurs.

Tu as vécu une retraite heureuse, observant des millions de crétins s’entretuer dans les réseaux sociaux et participer à des blogowars sans intérêt dont il ne subsistera rien.

Toi, tu resteras dans nos cœurs, marquant la première étape d’un progrès technologique qui fait que nous sommes dorénavant tous connectés, même moi, au comptoir, avec mon Twitter dans mon iPhone pour commenter la dernière annonce de Google Plus dont je n’ai que faire à part un billet pour alimenter un blog geek.

France Télécom te débranchera prochainement. Tu resteras posé sur l’étagère de quelques musées de province et probablement sur le bureau de Jacques Chirac qui cherche toujours à te connecter au mulot.

Mon ami,
Nos concitoyens technophiles boutonneux te représentent comme le symbole de l’informatique du passé ! S’ils savaient ! Tant d’années ont passé depuis ton apparition dans le salon familial, période où nous cherchions furieusement et discrètement des sites pas trop chers pour ne pas se faire engueuler par les parents, jusqu’à aujourd’hui. Jusqu’à demain. Tu n’avais aucun logiciel, un système d’exploitation extrêmement basique, juste capable d’interpréter des consignes transmises par un serveur télématique où trônaient des applications, tu avais le minimum d’intelligence pour indiquer à ce serveur les actions que nous faisions au clavier.

Depuis, pendant ces trente ans, nous nous sommes équipés d’ordinateurs, de plus en plus puissants, avec des gros systèmes d’exploitation. Plus personne n’est capable de compter le nombre de versions de Windows et de Word sorties depuis ta naissance.

Internet est arrivé. Google Document (Microsoft 365, de mémoire) remplace progressivement Word, nous n’avons plus de logiciel sur nos PC, nous confions l’intelligence à des serveurs hébergés dans des contrées inconnues. Demain, nous assisterons à l’avènement du « Cloud Computing », tout sera géré par des serveurs, les PC se videront progressivement, ils n’auront plus de disque dur mais juste une vague mémoire flash pour mémoriser un vague système d’exploitation qui se résumera à un navigateur Internet pour tressauter de serveurs en serveurs où nous trouverons les applications qui nous occuperons les quelques neurones qui nous resteront.

3612 était la messagerie du passé. 3612 a été remplacé par quelques clients lourds tels Outlook ou Lotus Notes. On sait maintenant qu’ils sont déjà dépassés par des messageries telles que Gmail, fonctionnant à l’identique du 3612, des serveurs hébergeant non seulement les messages mais toute l’intelligence pour les traiter.

Mon ami,
Ils te prennent pour le symbole de l’informatique du passé alors que tu es bien le symbole de l’informatique du futur.

Ce n’est donc pas « adieu » qu’on te dit aujourd’hui, mais « bon retour de chez les morts » !

19 juillet 2011

iPhone décapsuleur

Monsieur Poireau me signale ce billet de blog où est enfin présentée une coque d'iPhone absolument indispensable. Je vous laisse four forger une opinion d'après les photos. Vous constaterez d'ailleurs qu'on peut choisir la couleur.

Je rappelle que j'étais, jusqu'à cette découverte, absolument opposé aux coques d'iPhone. Je ne vois pas en effet pourquoi un objet utile devrait être protégé. Par exemple, je ne porte pas de slip pour protéger mon caleçon. Mais nous ne sommes ni sur mon blog mode ni sur mon blog geek mais mon blog bistro...

Des ivrognes tels que Romain, Disparitus, Gularu, Juju, Louis, Eric, Homer, MHPA, Elmone, Stef, Hern, Philippe, Dominique, Cuicui, Captain Haka, Disparitus, Laurent, DF et le Vieux vont se précipiter vers le revendeur local pour procéder à l'acquisition d'une coque alors que, aussi bien, ils n'ont pas d'iPhone.

C'est la preuve que l'alcool rend con. Pourtant Disparitus est deux fois dans la liste, preuve qu'il boit beaucoup et a deux blogs qui n'ont pas encore été cité ce mois-ci, ici. C'est d'ailleurs pour ça que je ne cite pas El Camino, David, Didier Goux et Melclalex (ou l'autre blog du vieux) qui sont pourtant des alcooliques notoires. Contrairement à moi : la preuve : je n'ai fait aucun lien vers un de mes blogs.

Vous remarquer que, dans cette liste, il ne figure qu'une seule gonzesse. Je ne vais pas la dénoncer.

18 juillet 2011

C'est prouvé : la bière a le même effet que le yoga

C'est à vérifier ici.


- Posted using BlogPress from my iPhone et merci à @laetsgo !



Sa cabale au Canada

Je viens d’apprendre que Didier Goux a une belle fille. On ne choisit pas sa belle famille, il faut dire. La petite a une occasion unique de quitter quelques temps ce beau père indigne, nazi, avec du poil dans les oreilles et de rejoindre son canada presque natal si elle gagne un concours. « Si vous voulez l'y aider, il vous suffit de cliquer sur J'aime si vous avez déjà un compte YouTube. »

Pour cliquer, c'est par là.

La radio de l'été : Le player #chansondesblogueurs

C'est à lire écouter chez Lolo. Vous aussi, Didier.

17 juillet 2011

Ambiance pour mon retour

On ne peut pas les laisser tout seul ! J’arrive à la Comète, à 14h15, après un dur trajet en TGV, et Alain était déjà saoul. Je n’aurais pas du lui dire que j’arriverai probablement un peu tard : il m’a attendu.

Un peu après, c’est un connard de client qui demande un crème, la serveuse lui demande le type (grand ou petit), il réclame un petit dans une grande tasse (ou le contraire), la serveuse le lui apporte, ce n’est pas ça qu’il voulait mais un double dans petite tasse (enfin, je ne sais plus…), sa copine arrive au comptoir et demande le changement, ça aurait fait deux changements, la serveuse commençait à ronchonner, le type arrive en gueulant parce que c’était trop cher et que ça aurait du être 1€60 (je cite de mémoire), la serveuse lui dit que c’est le tarif comptoir comme indiqué sur le tableau, le type gueule et finit par traiter la serveuse d’enculée, ce qui ne se fait pas. Sa copine finit par le sortir.

Un peu avant, il y avait eu la clocharde (celle qui chie dans la cour qui mène chez moi), qui s’était assis avec des clients et ne voulait pas partir. La serveuse avait donc appelé la police. La clocharde essaie de rentrer dans le bistro, je lui explique calmement, elle revient avec les clients en terrasses, ils ronchonnent, puis elle finit par se casser.

La serveuse se calme de ses deux émotions et je lui suggère d’appeler la police pour lui dire que l’intervention n’est plus utile. Elle le fait. Le téléphone sonne, la serveuse ne voulait pas raccrocher l’autre téléphone mais avait peur que ça soit la police. Je décroche  (ce que je n’avais pas fait depuis plus de trois ans, du temps de Jean, quand il partait aux toilettes ou faire une course) : paf ! Le patron qui s’étonne d’avoir un client quand il téléphone dans son bistro…

Pas simple.

15 juillet 2011

Week end de fainéant !

Je suis actuellement sur la terrasse de la maison, admirant entre les arbres le Golfe du Morbihan.

Pas d'accès à Internet pendant 30 heures (c'était prévu mais généralement je fais un billet pour revenir les lecteurs, mais je n'ai pas eu le temps, mon train partant aux aurores : 10h30 hier).

A peine dans le métro, je me suis rendu compte que j'avais oublié le chargeur de l'iPhone.

J'étais condamné à ne pas réellement tweeter et à ne pas répondre aux commentaires (sur tout que la 3G ne passe pas ici). On s'en sort très bien.

Ce matin, joie, la batterie n'avait perdu qu'un tiers.

Je peux faire un billet. Mais sans rien à dire, je n'ai pas consulté l'actualité.

Retour à Loudéac ce soir. Mais j'ai bistro.


- Posted using BlogPress from my iPhone

12 juillet 2011

Félicitations @instantanecline !

Dans un précédent billet, je me moquais de Céline ! En commentaire, la vieille andouille m'indique que ma plaisanterie est fort mal à propos dans la mesure où Céline vient d'avoir une petite fille... J'ignorais même qu'elle l'attendait alors qu'elle tenait un blog dédié... Où avais-je la tête ?

Pour m'excuser, je tiens à lui adresser toutes mes félicitations !

Rumeurs dans le sud est

C’est le Coucou qui affirme formellement que Rimbus figurait sur les mêmes listes électorales que FalconHill.

On nous aurait menti ? Soit Rimbus est à droite. Soit FalconHill a décidé de soutenir Arnaud Montebourg. On est bien.

Nos enquêteurs dans le grand  sud est sont invités à donner tous les renseignements pour nous permettre d’élaborer un scénario cohérent.

C’était notre rubrique « rumeurs de province ».

Rumeur en Côtes d'Armor


D’après Céline, Lolo ne digèrerait pas la liaison entre Isabelle et Yann.

Que fait la police ?

C’était notre rubrique « Rumeurs provinciales ».

Rumeur à Tours

Gaël m’a dit qu’il avait vu Dada boire des bières avec Matfanus sous le regard médusé de Catherine devant une telle contenance.

Christophe n’a rien vu.

C’était notre rubrique « Rumeurs provinciales ».

Rumeur de Lyon

C’est Vallenain qui affirme le tenir de Minijupe, Bembelly aurait confirmé une rumeur aux yeux de Trublyonne juste pour se foutre de la gueule de Romain et de Marco.

C’était notre rubrique « Rumeurs provinciales ».

Google au Kremlin des Blogs

J'apprends par Xapur que le logo du jour est pour fêter les 450 ans de la cathédrale Sainte-Basile qui se trouve sur la Place Rouge à Moscou.

Intéressant, non.

Ce machin, pour faire mon billet politique, j'ai cliqué par mégarde sur "j'ai de la chance" dans la page d'accueil de Google sans avoir tapé de machin à chercher. Je suis tombé sur cette page avec l'historique des "doodles" depuis plus de 10 ans. Comme quoi...

Ce blog fait dans la culture, aujourd'hui.

11 juillet 2011

Bon anniversaire @mipmip !

Je ne vais pas mettre d'illustration à ce billet. J’ai pourtant une photo de @mipmip dans mon iPhone mais c’est celle où elle se roule par terre, devant la Comète, à la sortie d’un Kremlin des Blogs, avec @m_le_maire.

Heureusement que @detoutderien nous rappelle cet anniversaire O Combien important, puisque la jeune fille rentre dans sa trentième année alors qu’on lui en donnerait encore à peine 18.

Des années ont passé depuis que cette fière supportrice du Modem assistait aux meetings de François Bayrou et tenait son blog avec passion. Il faut dire qu’à 25 ans, on fait souvent n’importe quoi. On a encore l’espoir.

Alors je vais contribuer à la déprimer.

Mip,

Tu es rentré dans l’âge de raison. Celui où des détails nous rappellent chaque jour que la fin n’a jamais été aussi proche. Un escalier un peu raide à monter et tu t’essouffles. Un verre de bière trop grand et tu n’arrives plus à le porter. Une cuite un peu trop sévère et tu ne peux plus aller au boulot le lendemain.

Le vrai déclin commence à 35 ans, mais tu vas vite ressentir les premiers symptômes. Ca va être très difficile. Un jour, tu iras au mariage d’une cousine, faisant bien la fête toute la nuit et tu remettras trois ou quatre apéros le dimanche midi. La soirée, tu te mettras dans un fauteuil, chez toi, et tu n’arriveras même plus à comprendre les propos de Marielle de Sarnez, invitée de Michel Drucker.

Tu comprendras alors qu’une page c’est tournée.

Les mômes de 17 ans, te laisseront une place, dans le métro en t’appelant « Madame ». Les vieux te sortiront des plaisanteries graveleuses, persuadés que tu n’es plus une douce jouvencelle mais une femme bien mûre, apte à comprendre la plaisanterie de qualité.

Et tu te feras mal quand tu lèveras le bras pour leur donner une gifle.

Et tu te précipiteras au bistro mais devra demander une paille pour boire ta bière.

Et c’est là que tu comprendras que c’est fini.

Mais tu te dépêcheras de revenir à la Comète pour faire la fête avec les copains blogueurs, oubliant toutes tes douleurs, les tournées s’alterneront. Rien n’aura changé.

Et tu n’auras pas vieilli.

Bon anniversaire.

10 juillet 2011

Vendredi soir à Bicêtre

Yannick commençait tout juste à rentrer la terrasse, vendredi soir, quand mon téléphone se mit à sonner fébrilement alors que j’en faisais tout autre chose comme envoyer des tweets pornographique à Shaya. C’était Jim : « je suis en face, tu peux traverser ? » « où en face ? » « là je passe ». Un avertisseur sonore tonna alors et des excités me firent des grands gestes. Je compris grâce à mon intelligence largement supérieures à la moyenne surtout à cette heure tardive, après trois ou quatre heures de bière que Jim était dans cette voiture ce qui n’est pas évident a priori, Jim habitant Douai.

Néanmoins, je n’aime pas délaisser un comptoir à l’heure de la fermeture, c’est un coup à louper la tournée du patron. Je dis à Jim de venir. Il me répond non. Allons bon.

Je me décide non sans dire trois ou quatre fois au patron que je compte bien revenir. Je traverse. La branlette était bien là en compagnie d’une voiture blanche dont au sujet de laquelle je ne me rappelle même plus la marque ce qui risque de nuire à la crédibilité de ce billet. Je lui serre la main et il me fait la bise comme à n’importe quelle racaille de banlieue ce dont je fus particulièrement honoré.

Dans la voiture, il y avait sa fiancée, son fils et sa belle sœur qui est très bonne. Et surtout très utile puisque c’est la seule de la bande qui a le permis. Les jeunes étaient en vacances à Biarritz et rentraient à Douai. Ils étaient passés par Bicêtre pour dire le bonjour à la sœur de Jim. Par soucis d’équité, je fis la bise à tout le monde, mais une seule, j’ai horreur de me pencher dans une voiture pour faire la bise. Avec la belle-sœur, j’aurais bien fait plus, mais le fils de Jim (notre illustration) est trop jeune pour supporter la vision d’ébats glauques.

Ils voulaient me dire bonjour, ce qui est naturel, et m’avouer qu’ils avaient été fort émus par le texte que j’avais fait à l’occasion des 30 ans de la branlette.

Il en a profité pour me dire que Martine avait un compte Facebook. Non, par Martine Aubry, Martine l’ancienne patronne. Nous sommes maintenant potes. C’est la première fois que je suis pote avec une ancienne patronne de bistro dans Facebook. Il faudra que j’apprenne à Martine à utiliser Google Plus. Il faut savoir vivre avec son temps. Pourquoi pas Copains d’avant, non plus ?

Malheureusement la jeunesse devait rentrer à Douais et nous nous sommes salués. Je suis rentré à la Comète, j’ai fini mon verre mais au moment de partir, j’avais encore soif. Je suis donc allé à l’Aéro ou tout le monde était saoul, patron compris. C’est vers minuit que je me suis dit qu’il était peut être temps de rentrer.

Hier midi, je suis retourné à l’Aéro pour prendre l’apéro avec Corinne et sa mère. Corinne m’a demandé si la soirée de la veille avait été difficile. Je suppose que ça se voyait à ma tronche… J’ai dit « Oui, hein, patron, on a fait fort hier soir ! »

Il a juré que non, qu’il n’avait rien bu et que je n’étais pas venu.

J’adore l’objectivité des ivrognes.

Hier soir, quand je suis sorti, il était déjà fermé…

08 juillet 2011

Vente massive d'adresses email

Afin de rentabiliser l'achat des noms de domaine de mes quatre blogs, j'ai décidé de mettre en vente (2€50 par an, le coût d'une bière à la Comète) des adresses email qui auront enfin une réelle signification ce qui nous change d'un banal @gmail.com ou d'un vulgaire @hotmail.com. L'interface de gestion étant la même que celle de gmail, ces adresses vous permettront d'utiliser tous les services de Google sans bouger les oreilles.

Paiement sur place.

Voilà quelques exemples à partir d'une sélection de Twittos influents


06 juillet 2011

Un veau qui tête bien n’a pas besoin de manger !

La question se pose périodiquement. Le débat a été lancé par Juju lors du dernier des blogs alors qu’elle constatait, dépitée, que le patron de la Comète ne mettait pas de cacahuètes à la disposition des clients. J’ignore les raisons du patron mais la question se pose : faut-il manger quand on s’apprête à absorber une quantité importante d’alcool ?

J’ai déjà traité le sujet dans mon blog mais une piqure de rappel s’impose.

La réponse est : « on s’en fout ». En tout état de cause, manger ne réduira pas la quantité d’alcool que vous ingurgiterez et donc que vous aurez dans le sang en suite. Au mieux, ça modifie le rythme de la digestion… Il faudrait demander à un toubib.

Pourtant, beaucoup d’ivrognes en herbe sont persuadés du contraire et réclament toujours quelque chose à picorer en picolant : ils pensent qu’ils vont mieux supporter, mais ça n’est qu’une illusion…

Il se trouve qu’on commence généralement à picoler à l’heure des repas. On appelle ça, d’ailleurs, l’apéritif… La faim est donc normale. Le bien être apporté par la bouffe quand on picole est uniquement lié à la faim qui disparaît, au besoin naturel qui est assouvi… Si vous allez au bistro à 18h30 et que vous avez mangé à 13h, il est normal d’avoir faim. Les premiers verres avalés vous mettent en appétit. Tout est normal.

Mais le fait de manger ne change rien « à la cuite qui se prépare ». Au contraire, ça vous remplit l’estomac et ça accélère la probabilité que vous vomissiez… Gaël ne me contredira pas. C’est encore pire si vous buvez de la bière, puisqu’à quantité d’alcool égale, la bière est plus volumineuse et vous remplit l’estomac. Bouffer est incompatible avec le fait de boire de la bière.


« Un veau qui tête bien n’a pas besoin de manger » telle est la devise principale ! Avec ses variantes régionales : « un veau que tète bien a pas besoin de foin ». Et l’expression « Manger dans un verre. »

Prenons quelques alcooliques buveurs de bière au hasard. Heu… Je propose Yann, El Camino David Burlot, Melclalex, Vlad, Gildan et Disparitus. J’aurais pu ajouter des gonzesses mais ça n’aurait pas été poli. J’ai des noms. Tiens ! Je vais ajouter Didier Goux. Ca nous fera un ivrogne réactionnaire, pour changer.

Mettons-les derrière un comptoir. Ou devant, ça dépend de quel côté on regarde. Vous les forcez à boire dix bières. A la dixième, Didier Goux devrait commencer à vous tutoyer, ce qui prouve que l’alcool est bonifiant mais ça n’a rien à voir avec le sujet qui nous préoccupe. Je ne sais d’ailleurs plus ce que j’allais faire de mes sept mercenaires alcooliques. Ils sont d’ailleurs huit.

Ah ! Si ! A la deuxième bière, Yann va commencer à ronchonner « Bon, après on va manger, hein ? » El Camino va répondre : « Ah putain fait chier le vieux on est juste à l’apéro ». On reprend une bière. Yann « Bon on va manger ». Vlad : « Faudrait pas vieillir. » Gildan : « hihihi ». Troisième verre : Yann : « Allez ! A table » Disparitus : « Cher confrère, veuillez nous excuser mais je n’ai pas encore eu l’heur de vous offrir une consommation ». Didier Goux : « On n’est pas des fiottes, nous ». Melclalex : « et après, ça sera la mienne ». David : « et ensuite la mienne ». Le patron : « Bon, c’est la mienne ensuite ». Moi : « oui, mais on ne part pas sur la tournée du patron ».

Vous vous rendez compte des tournées qu’on aurait perdues si on avait écouté le vieux ? Sans compter qu’à neuf, avec la tournée du patron, ça nous fait 10 verres chacun et 22€50. Autant dire, rien.

Je vais remettre une tournée supplémentaire, je ne sais plus comment je voulais conclure cette jolie histoire ce qui fait deux fois de suite que je m’égare. Je vais lancer une chaîne de blogs pour faire diversion. Sont tagués les 10 blogueurs cités (si, dix, avec Juju et Gaël). En deux feuillets A4 : décrivez la sensation que provoque le fait de vomir de la bière quand on s’est goinfré de cacahuètes.

Petit 1 : si le patron avait mis des cacahuètes, il ne serait pas senti obligé d’offrir une tournée.

Petit 2 : si le patron avait mis des cacahuètes, nous n’aurions plus eu faim et aurions mangé, à table, après, uniquement un œuf mayonnaise et pas une côte de bœuf, et le patron aurait perdu des sous.

Petit 3 : en refusant de servir des cacahuètes, le patron nous a mis en condition pour craquer, avec la vraie faim, vers 20h30, pour commander des assiettes de charcuterie (mais il savait que, dans ce cas, j’allais pousser tout le monde à passer à table et à dépenser encore plus de pognon).

Petit 4 : aucune de ces conclusions n’est en rapport avec ce que je voulais démontrer…

La conclusion est donc là : il n’y a aucun rapport entre le fait de picoler et de manger. Il n’y a aucune conclusion à tirer.

La morale de cette histoire est qu’il ne faut jamais céder à la pression d’un gugusse qui veut vous pousser à manger, la priorité est de rester au comptoir à raconter des bêtises avec les copains. En sachant que quoi qu’il arrive, vous allez passez à table après si vous avez faim.

Les cacahuètes ne se jetterons pas entre le comptoir et moi. Non mais sans blague.

N.B. : J'ai trouvé les illustrations sur ce site et je vous recommande d'y aller faire un tour. Merci à eux !

04 juillet 2011

Trop de gammes dans la portée

Vous, je ne sais pas, mais moi, je suis totalement perdu dans l’offre des constructeurs de bagnoles. Quand j’étais plus en âge de m’intéresser aux bagnoles (je ne sais pas pourquoi, il y a plus de quinze ans, j’étais passionné par les caisses, je lisais Autoplus et tout ça, mais maintenant, je n’en ai plus rien à cirer), les gammes des bagnoles étaient facile à comprendre. Pour chaque constructeur, il y en avait 4.

Pour Peugeot, par exemple, on avait les petites (205, ...), les moyennes (305 puis 309), les berlines (505 puis 405) et les grandes (605, …).

Aujourd’hui, je pensais être capable de décliner la gamme : 107, 207, 308 et 407, plus un monospace, le 807, je crois. Une visite à Wikipedia me confirme que j’ai tort.

Nous avons la 206+. C’est comme une 206 relookée façon 207. Il fallait le faire. C’est elle qui inspire ce billet puisque c’est ce que j’avais ce week-end, comme voiture de location. J’ignorais que les 206 étaient toujours produites. Il y a aussi, la 206 Sedan, semble-t-il.

Les 107 et 207 existe bien. De même que la 308 mais en trois versions bien distincte, dont la break (SW).

La 407 n’est plus vendue. La 408 est vendue en Chine.

Il existe une 508 dont je n’avais jamais entendu parler, qui existe aussi en break.

Il y a eu une série 1000 (avec la 1007), maintenant disparue.

Il existe une 3008 (illustration). Je crois qu’il existe une 4007 (mais Wikipedia semble indiquer qu’elle n’est plus produite). Il y a aussi une 5008.

J’aurais pu prendre Renault puisqu’ils ont fait la une de l’actualité, vendredi, avec l’annonce d’une forte baisse des ventes.

D’ailleurs, je vais le faire, j’ai eu l’occasion de louer des Twingo, des Clio, des Modus, … Il y a donc : Twingo, Modus, Kangoo, Clio, Mégane, Scénic, Laguna, Latitude (si si…), Espace.

Je vous passe les déclinaisons dans chaque gamme. « De mon temps », on avait bien les cabriolets, mais là, on a plusieurs tailles, notamment pour les Modus, je crois, et les Scénic.

Je disais en introduction que je m’en foutais. C’est exact. Mais j’aime bien reconnaître les voitures, quand je les vois, notamment les Citroën, ma « marque préférée » (allez ! C1, C3, DS3, C4, DS4 – et pas DSK, hein !, C5, C6, DS5, je crois, C-Crosser, C3 Picasso, C4 Picasso, Berlingo)…

Je vous laisse compter le nombre total de types de voitures vendue en France par les trois marques historiques françaises. Ajoutez les versions Break, Coupé, Longues, Cabriolet, … On doit friser la cinquantaine.

Je ne suis pas un spécialiste du marketing et des bagnoles mais je pense que les constructeurs font fausse route : les gens n’arrivent plus à connaître les bagnoles et à « s’identifier » à elles. Quand j’étais jeune, la 205 était très à la mode, elle avait une forte identité, avec des pubs dont je me rappelle toujours, la fameuse 205 GTI en tête de pont et j’en passe. C’est maintenant terminé.

Les constructeurs multiplient les gammes mais n’arrivent plus à vendre. Outre la crise économique, je pense sérieusement que les difficultés de Renault s’expliquent parce que chaque modèle n’a pas une forte image. Le client est perdu, d’autant que chaque modèle se découpe en différentes gammes. Les constructeurs sont obligés de diversifier la publicité, pour promouvoir tous les modèles.

On n’y comprend plus rien.

Pendant ce temps, une Golf reste une Golf.

Quand mon loueur de voiture m’a annoncé qu’il allait me filer une 206+, je l’ai regardé en me demandant s’il ne me prenait pas pour un con (d’autant qu’ils sont partis au tarif d’été : pendant l’année, les locations du week-end sont dérisoires, les voitures étant principalement louées en semaine pour un usage professionnel).

Et toi, t’en penses quoi ?